Synopsis : Cher Journal, tu vas être le témoin privilégié de la montée en puissance du très probable futur grand Mage Noir de ce siècle. Correction. Du certainement plus grand et terrible Mage Noir de tous les temps !

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à J. K. Rowling et à la saga Harry Potter. Je ne fais donc que les emprunter pour mon plaisir.

Un grand mot avant de commencer : Bonjour à toutes et à tous ! Peut-être que vous me connaissez déjà via ma première (et principale) fiction : "A la Moldue". Si non, "bonjour à vous". Pour mes "lecteurs", rassurez-vous, je ne compte pas mettre en suspend AlM au profit de ce petit délire !

Parce qu'il s'agit d'un délire. Ni plus ni moins, né d'une réflexion entre mon conjoint et moi-même au sujet du journal de Voldemort. Nous nous sommes dit : "Quand même, un super mage des ténèbres qui écrit ses pensées comme une jeunette, réellement ?" Et nous avons commencé à rire sur les différentes occurences que cela pouvait donner.

En résulte "Tom Riddle's Diary", mon reccueil de drablles (Je crois que l'on dit ça) parodiques.

Bonne lecture !


Chapitre 1 : Cher Journal

31 décembre 1933,

Quelle idée de cadeau absurde qu'a eu Mrs Cole ! Je fête ma septième année d'existence, et cette harpie ne trouve rien d'autre à m'offrir pour glorifier ce jour qu'un vieux journal en croûte de porc ! Me prend-t-elle pour une fillette ? Pourquoi, moi, écrirais-je mes pensées les plus intimes dans un livre que tout le monde pourrait me voler ?

Et comment s'y prend-t-on au juste ? Amy Benson en a un, il me semble, je devrais peut-être le lui faucher pour y jeter un coup d'oeil. Histoire de comprendre, évidemment.

C'était presque trop facile. Cette imbécile le cachait sous son oreiller. Son oreiller ! Il ne m'a fallu qu'attendre qu'elle se décide à passer à la toilette d'avant le repas, pour entrer dans sa chambre, et dénicher le précieux manuel. Maintenant, j'ai toutes les cartes en main pour apprendre à maîtriser cet art si trivial de la confession à l'écrit.

Cher Journal,

Je ne comprends toujours pas pourquoi Amy s'adresse à son bouquin en le tutoyant, comme s'il était doué de vie, et je ne vois pas davantage pourquoi j'en ferai de même mais cela semble être le rituel adéquat.

Je m'appelle Tom Marvolo Riddle, et j'ai sept ans. Je suis orphelin, et je réside captif dans ce qu'ils nomment un « pensionnat d'enfants ». Tu m'as été offert par une vieille fille du nom de Mrs Cole, qui semble penser que je manque d'amis. Comme si j'en avais jamais eu besoin, ou qu'un vieux congloméra de papier pouvait remplir cet office !

Quoi qu'il en soit, tu es désormais en ma possession et auras la primeur de connaître tous mes grands accomplissements. J'espère que tes fibres de pâte à bois comprennent l'immense honneur que je te fais.

Apparemment, je dois te raconter mes journées, et te parler. Amy, elle, n'arrête pas de dire à son confident combien elle aimerait se voir adoptée par une gentille maman et un charmant papa. Une gentille maman... Tu lis ça, Journal ? Crois-tu vraiment qu'il existe de telles créatures dans ce monde ? Penses-tu que des parents puissent être gentils ? Cette sotte n'a toujours pas compris que ce sont ses gentils parents qui l'ont abandonnée ici ! Et pourquoi selon-toi, Journal ?

Parce qu'elle est moche. Moche et bête.

Elle a de trop gros yeux pour sa face définitivement sphérique. Et elle est rousse, avec les tâches qui vont avec ! Au pensionnat, tout le monde n'arrête pas de se moquer d'elle, en disant que si elle mourrait, personne, pas même le petit Jésus, ne viendrait à la pleurer. Tu sais pourquoi, Journal ? Parce qu'elle n'a pas d'âme ! Enfin, c'est ce qu'ils disent. Moi je n'y crois pas. Pas plus qu'au petit Jésus.

En revanche, je sais qu'elle n'a pas de cervelle, et que si personne ne sera triste à sa mort, c'est parce qu'elle est trop moche et pathétique pour intéresser qui que se soit.

Elle t'intéresse, toi, Journal ? Non. Tu t'en moques. Et pourquoi ? Parce que tu m'as moi. Voilà pourquoi. Tu dois être soulagé que cela soit moi, et non elle qui écrive entre tes pages, n'est-ce pas ?

Et tu as bien raison ! Parce que toi et moi, nous allons faire de grandes choses.