Bonjour tout le monde! Voilà enfin le premier chapitre de ma deuxième fic, « little boy ». elle a mit du temps a arriver, mais j'ai pas fais exprès! J'ai eu un peu de mal a définir qui parlait quand en pov, et a mettre en place le caractère des personnages.

Quoi qu'il en soit, j'avais envie de cette fic depuis un moment. Une fic ou Sasuke est plus jeune que Naruto de 5 ans. C'est donc l'histoire de Naruto, 18 ans, et de Sasuke, 13 ans. Leur vie, leur histoire, dans leur lycée/collège. Car oui. School fic! ça aussi je voulais essayer depuis un moment.

Je tiens a préciser deux choses :

_J'ai eu pas mal de difficultés a décrire Sasuke, j'espère donc ne pas être tombée trop à coté de son caractère. Mais c'ets pas évident. Il doit rester fidèle à lui même, gros conanrd d'Uchiha, mais en même temps, il est jeune, et n'est donc pas le même sasuke que celui de ma première fic. C'était donc assez compliqué à décrire tout ça. Surtout que forcément ,il veut naruto, mais il est vachement jeune par rapport à lui donc ça se passe pas pareil que s'ils avaient le même age. Enfin, c'est compliqué

_et donc, deuxième chose, je m'excuse pour le peu d'action de ce chapitre, mais j'avais besoin de mettre l'histoire en place, de poser la relation entre naruto est sasuke, et de faire arriver sakura. Les choses sérieuses commencent dans le deuxième chapitre!

Voilà, bonne lecture!

Little boy

Le petit merdeux là, à coté de moi, c'est mon meilleur ami. Comment j'en suis venu à me retrouver avec un gosse hautain et arrogant comme celui-là? J'ai empêché des connards de l'emmerder, c'est tout. Depuis, il ne m'a plus lâché. On a apprit à se connaître et, étrangement, on est vraiment devenu inséparables. Il squatte souvent mon appartement. Je vis seul et il a une famille chiante. Enfin, avait. C'est son grand frère qui l'élève mais il a une entreprise à faire tourner, du coup je me retrouve souvent à jouer les baby-sitter. On s'est connu il y a maintenant plusieurs années, lors de sa dernière année de primaire. Déjà en apparence plus frêle et pâle que ses camarades, et aussi déjà extrêmement fier et hautain, ouvertement méprisant envers les autres, il s'était fait emmerdé par des connards de mon collège. Paraît qu'ils avaient pas trop apprécié la manière dont ce « petit merdeux » les avait prit de haut. C'est à dire, plus ou moins comme s'ils étaient des sous merdes. Et ils avaient dont décidé de le tabasser dans les règles de l'art. Bon, ils avaient déjà commencé quand je les ai vu du coup il était un poil amoché, mais je suis arrivé relativement tôt. Je me suis occupé de les faire fuir. Et c'est là que lui a commencé à me coller aux basques.

J'avais une ou deux coupures, du coup, il a insisté pour me ramener chez lui et me soigner. J'ai bien essayé de lui dire que ça allait, il n'a rien voulu savoir, du coup, je l'ai suivis. À contrecœur. Et là, j'ai eu ma première surprise concernant le gamin. Sa baraque. Une putain de villa de bourges entourée par des grilles avec des vigiles postés un peu partout. Une fois à l'intérieur, j'osais toucher à rien, j'ai tellement pas l'habitude de tout ce luxe. Je suis habitué à un peu moins de faste. Je vis seul dans mon petit appartement plutôt miteux alors les sols en marbre et moi, on est pas trop amenés à se fréquenter.

À l'intérieur, on a croisé quelques domestiques qui me regardaient de travers. Il leur à demandé d'apporter de quoi me soigner et m'a emmené dans une salle de bain. Une, oui, car je doute qu'elle soit la seule de la maison. Un vieux en costume a apporté une trousse de premiers secours. Et mon jeune « ami » a commencé à s'occuper de moi. Il avait l'air très concentré sur ce qu'il faisait, prenant soin de ne pas me faire mal. Ça m'a fait rire de le voir froncer les sourcils sous l'effet de la concentration en fixant une de mes coupures. J'ai essayé de lui faire comprendre qu'avec un simple pansement ça irait. Peine perdue... Il s'est occupé de la moindre petite égratignure et m'a même obligé à enlever mon t-shirt pour vérifier si je n'avais pas une blessure cachée quelque part. Quand j'ai enfin pu remettre mon t-shirt, je me suis levé et j'ai tenté de lui faire comprendre qu'il fallait que je rentre.

Mais il n'a pas lâché l'affaire. Loin de là. Je me suis retrouvé à manger chez lui, dans des assiettes en porcelaines, couverts en argent et tout le tralala. Un cauchemar. Je n'ai pu rentrer qu'une fois la nuit tombée. Je croyais en être débarrassé. Mais devinez qui m'attendais le lendemain à la sortie du collège devant les grilles, planté bien droit avec son cartable sur le dos? Lui. « Sasuke ». C'est là qu'il m'a dit son nom pour la première fois. Il avait oublié de me le dire. Il m'a demandé le mien. Il avait oublié aussi. Il était là, attendant que je sorte. Il faisait très gosse de riche, tiré à quatre épingle avec son petit pantalon noir bien repassé et sa veste sombre décorée d'un éventail rouge et blanc. Avec un air déterminé, il s'est approché de moi, me fixant sans rien dire. Un de mes amis, Kiba, s'est moqué de lui, lui suggérant de retourner à l'école maternelle et de ne pas embêter les grands. Il lui a dit un truc du genre « ta gueule sale con » avant de le traiter de débile et il l'a ensuite superbement ignoré. « On va chez toi » qu'il a demandé. Enfin, affirmé. Comme si poser la question ne servait à rien vu que j'allais forcément accepter. Chez moi. Pour quoi faire... Et puis, mon petit appart' pouilleux à coté de sa baraque de pété de thunes, ça le fait vraiment mais alors vraiment pas. Je lui ai demandé de me lâcher la grappe. Et il a ignoré ma remarque avec autant de talent qu'il l'a fait pour Kiba. Puis, loin de vouloir abandonner, il m'a tiré par le bras en réitérant sa requête, obstiné comme un rocher. Et moi, bien évidemment... j'ai craqué. Faut croire que depuis le début j'étais destiné à me plier aux quatre volontés de ce petit connard prétentieux...

Une fois chez moi, il a parcouru de son regard supérieur l'ensemble de l'appartement, a fait une ou deux réflexions sur mes capacités douteuses concernant le ménage et le rangement, puis s'est installé pour faire ses devoirs. Je lui ai demandé si ses parents ne l'attendaient pas. « Ils sont morts ». Il a lâché ça comme si de rien n'était. Et ça a eu l'effet d'une bombe. « Les miens aussi ». Deuxième bombe. Hiroshima et Nagasaki dans mon salon. Ô joie. Je lui ai expliqué que je vivais seul, lui qu'il vivait avec son frère, absent la plupart du temps. Frère que j'ai rencontré assez peu de temps après ça. Peu de temps... Deux jours après en fait. Sasuke s'est barré de chez lui sans prévenir. Et il a bien entendu débarqué chez moi. Une dispute plus violente que d'habitude avec son frère. J'ai insisté et j'ai fini par être autorisé à appeler chez lui pour prévenir son aîné. Il avait l'air soulagé. Il savait qui j'étais, car « Sasuke n'a parlé que de toi ». Il voulait venir le chercher tout de suite. « Je veux pas ». J'ai demandé pourquoi. « Je reste chez toi cette nuit ». Et il y est resté. Je me suis retrouvé à partager mon matelas avec un gosse vêtu d'un de mes t-shirts trop grand pour lui en guise de pyjama. « T'as pas un vrai lit? » ben non, j'en ai pas, je dors très bien sur mon matelas en général, quand on est pas obligé de s'y tasser à deux dessus. « Tu changes tes draps régulièrement j'espère » Mais quel chiant ce gosse. Quand je l'ai vu là, endormi à mes cotés, sa peau blanche luisant presque dans le noir, j'ai ressenti comme un besoin impérieux...

De l'étouffer dans les coussins. Et de le protéger, aussi fou que ça paraisse.

Et c'est ce que je me suis employé à faire depuis ce jour là. Le protéger hein, pas l'étouffer, bien que l'envie de le faire se montre encore très régulièrement. Une fois le matin venu, j'ai accompagné Sasuke jusqu'à son école, puis je suis parti au collège, non sans lui avoir fait promettre de rentrer chez lui après les cours. Et après une journée passée à m'inquiéter, je suis finalement retourné le chercher. Il attendait, là, seul devant les grilles de son école pour riches. Je l'ai ramené chez lui. À peine la porte franchie, un sosie de mon petit brun a accouru vers nous. Le même. Mais en plus vieux. Il s'est planté devant Sasuke et a commencé à le réprimander, lui demandant pourquoi il s'était enfui comme ça, sans prévenir personne, et en pleine nuit. Sasuke est resté devant lui, le fixant sans ciller, ne regrettant aucunement le soucis causé à son frère, me tenant la main avec force et lui tenant tête avec obstination, totalement sûr de lui. Voyant que ses réprimandes étaient inutiles, le frère s'est tourné vers moi pour me remercier d'avoir « pris soin de Sasuke » et se plaignant que son petit frère soit « si capricieux parfois ». Et avant que je ne m'en rende compte, je me suis à nouveau retrouvé dans leur immense cuisine pour prendre un repas avec leur argenterie en guise de couverts. Et je suis devenu la baby-sitter de Sasuke.

« Itachi ». Le nom du frère. Plus âgé que Sasuke, et que moi aussi d'ailleurs. Héritier de l'entreprise familiale depuis la mort des parents Uchiha dans un « accident ». Débordé de travail, très peu présent au domicile familial, il laissait très souvent Sasuke seul, confié au bons soins d'une armada de larbins en tout genre. Et le gamin s'emmerdait. Blasé, déjà dégouté de la vie à son âge, il en avait eu plus marre que d'habitude et était venu se réfugier chez la seule personne qu'il connaissait. Moi. Itachi décida que notre rencontre était un signe, allez savoir pourquoi. Quelques jours après cet épisode, Itachi m'appela. Il partait en voyage à l'étranger pour quelques jours et il ne voulait pas laisser Sasuke seul. C'est comme ça qu'il s'est retrouvé chez moi, avec un sac à la main et un autre dans la limousine qui l'avait déposé à ma porte. Et c'est ainsi que commença notre cohabitation. J'avais 15 ans. Lui en avait 10. J'allais quitter le collège et lui allait y rentrer. Aujourd'hui j'en ai 18. Lui en a 13. Je vais quitter le lycée à la fin de l'année. Lui est au collège. Mais pas un collège de riche comme on pourrait le croire, non, le collège public qui se trouve juste à côté de mon lycée.

_Ah Sas'ke, te voilà! Tu dors chez moi ce soir, Itachi m'a laissé un message, il a du partir à la dernière minute. Il s'excuse. Il sera de retour dans quelques jours. On passera chercher tes affaires après les cours. Quoi que, t'as plus d'affaires chez moi que chez toi.

_Hun.

_Toujours aussi causant ton petit protégé à ce que je vois.

_L'emmerde pas Kiba.

_Mais oui t'en fais pas, j'lembête pas, je taquine c'est tout.

_Ta gueule jvais te taquiner le cul moi tu vas voir.

_Rooooh Sasuke, enfin, un peu de tenue. De telles paroles ne sont pas dignes de ton éducation. Et puis, un collégien ne devrait pas parler comme ça.

_Jtemmerde Inuzuka. Et je t'emmerde aussi Naruto. Ton copain est con c'est pas de ma faute.

_Mais oui on sait, on ne t'égalera jamais, ô grand Uchiha. Bon j'vous laisse, Hinata m'attend. A demain Naruto, et n'oublie pas, si jamais t'as l'occasion de pousser ce petit con sous un bus, hésites surtout pas!

Kiba est un vrai con avec Sasuke. L'Uchiha se demande souvent comment je peux être ami avec un « tel débile congénital ». La plupart des élèves de son collège ont certainement plus de cerveau que ce cher Inuzuka, c'est vrai. Je me demande même comment cet abruti à pu se trouver une copine. Mais en même temps, faut dire que Hinata est pas du genre futée non plus, elle rougit tout le temps et n'ose pas parler dès qu'il y a plus de deux personnes autour d'elle. Mais elle est gentille, et Kiba est un peu agité mais tout le monde l'adore. Je vois Sasuke lui lancer un regard glacial avant de se tourner vers moi et de me regarder avec insistance. Regard lourd de signification pour moi. Ça veut dire « Je voudrais bien quitter cet endroit pourri et rentrer » en Uchiha. Je le regarde et souris, amusé par son altercation avec Kiba. Vraiment, quel connard de brun prétentieux.

_Alors le collège?

_Horriblement chiant.

_T'es sur que c'est fait pour toi les écoles publiques?

_Non. Mais l'école privée et outrageusement chère où voulait m'envoyer Itachi est trop loin.

_Et tu as donc préféré venir t'enterrer dans le collège miteux qui est juste à coté de mon lycée tout aussi miteux, juste parce que j'y étais et que tu ne peux plus vivre sans moi.

_Arrêtes de demander si tu le sais, abruti.

_Fermes la sale gamin. Et dépêche toi un peu on doit d'abord passer chez toi.

_J'appellerais pour qu'on m'apporte mes affaires.

_Gosse de riche.

_Connard de blond.

Le collège. Une véritable épreuve à surmonter chaque jour pour Sasuke. Un endroit rempli de « crétins dépourvus de cerveau ». Il aurait peut être eu plus de chance dans cette fameuse école « outrageusement chère », mais elle était à l'autre bout du pays. Et moi je n'y étais pas. Le choix a été vite fait. Il m'a dit comme ça, comme si ça coulait de source, qu'il n'allait pas se barrer dans une école si celle ci se trouvait à plus de 5km de la mienne. Oui, un Uchiha, c'est collant et possessif, je l'ai vite appris. Il a toujours été comme ça. S'il veut quelque chose, il considère comme tout à fait normal et allant de soi de l'avoir. Il ne voulait pas se séparer de son « meilleur ami ». Et bien il ne l'a pas fait. Et je dois dire que ça m'arrange.

Au départ, Sasuke s'est un peu proclamé de lui même mon ami. J'essayais encore une fois de le foutre dehors de chez moi, en lui demandant pourquoi il était si souvent à mon appartement quand ça s'est produit. « On est ami » qu'il m'a dit. J'étais pas totalement sûr d'approuver à ce moment là. Mais j'ai fini par ne plus pouvoir m'en passer de ce crétin brun imbu de lui même.

Quoi qu'il en soit, il se retrouve maintenant dans un collège public au milieu d'adolescents pré-pubères aux hormones échauffées, d'une bande de groupies qui ont décidé qu'il était « trop beau et trop classe et trop cool » et que la première qui sortirait avec lui verrait sa vie devenir magnifique, obtenant par là l'admiration éternelle des autres filles, verrait sa poitrine enfler miraculeusement et ses cheveux devenir plus beaux et soyeux. Et il a beau s'évertuer à les ignorer, à les insulter et à leur lancer les regards les plus noirs, elles ne perdent pas espoir. Son seul havre de paix, c'est le gymnase durant les heures d'entrainement du club d'arts martiaux. Au débuts les filles se faufilaient dans la salle et poussaient des soupirs langoureux dès que qu'il faisait le moindre geste. Puis Kakashi, l'entraineur, en a eu assez et leur a interdit de revenir.

Je sais qu'il hait ce collège plus que tout, mais j'insiste tous les jours pour qu'il me raconte sa journée. J'aime savoir ce qu'il fait. Il est pas du genre bavard, alors je dois lui tirer les vers du nez. Il fait le plus court possible, résumant en quelques mots sa journée. Enfin, son après midi. Il m'a déjà raconté sa matinée. Le collège est juste à coté du lycée, alors on se retrouve le midi pour manger ensemble, avec mes amis quelques fois, même si je sais qu'il préfère que l'on se retrouve juste tous les deux. Les autres me demandent assez régulièrement pourquoi je préfère manger avec un collégien de 13 ans plutôt qu'avec eux. C'est parce que c'est Sasuke, tout simplement. Une fois son (très) court récit terminé, je lui raconte mon propre après midi. Comment un prof m'a engueulé parce que je balançais des bouts de gomme sur Kiba. Comment lui s'est fait virer du cours pour m'avoir jeté sa trousse a la tête en guise de représailles. Comment je me suis endormi sur ma table, les dessins que j'ai gribouillé dans la marge de mes feuilles... tout un tas de choses extrêmement passionnantes.

Nous sommes arrivés. Ici, il n'y a que lui et moi, personne pour interférer. Mon appartement. C'est là que Sasuke vient se réfugier quand il est seul, ou quand il ne va pas bien. C'est le premier et seul endroit auquel il a pensé quand il a fuit sa grande maison vide et son frère C'est là qu'il se réfugie toujours. Avec moi. J'ai toujours essayé de prendre soin de lui depuis qu'on se connait. Ça ne fait que trois ans, mais ce qui nous lie est plus fort que tout. Nous sommes là l'un pour l'autre. C'est comme ça et rien ne changera ça.

À peine rentré dans l'appartement, Sasuke ne peut retenir un soupir. Ça fait deux jours qu'il n'est pas venu, et c'est déjà pire qu'un champ de bataille. Des boites de ramen trainent par terre, vides, des tas d'habits sales, et de choses dont je ne veux même pas connaître l'identité.

_Quoi, qu'est ce qu'il y a?

_C'est toujours aussi propre chez toi à ce que je vois.

_Et tu aimes toujours autant me le faire remarquer. Désolé mais j'ai pas les moyens de payer 43 femmes de ménage et 12 majordomes pour entretenir ma maison. Bon, j'ai des devoirs à faire. Et toi aussi je présume.

_Hun.

_J'ai des tonnes de choses à finir pour demain.

_Tu aurais dû t'y prendre plus tôt, abruti.

_Ta gueule.

_Je t'emmerde.

_T'es méchant Sasuke.

_Pourquoi donc je te prie?

_Tu n'as aucune pitié pour moi qui vais nager dans mes devoirs jusqu'à pas d'heure.

_Rohhh ça va ça va.. Je t'aiderais si tu veux.

_C'est pas de refus.

_T'as pas honte de laisser un collégien faire tes devoirs?

_J'y peux rien si ledit collégien devrait être en ce moment même dans son école de surdoués pétés de thunes hein.

_C'est une école très respectable d'après Itachi.

_Je n'en doute pas. En attendant, si tu regardais mes exercices de math?

_Je suis exploité.

_Je t'autorise à profiter de mon agréable compagnie, tu me dois bien ça

Sasuke a très vite terminé ses devoirs ainsi que les miens par la même occasion. Puis il a ouvert ses livres pour réviser un devoir qu'il avait le lendemain, bien que connaissant surement déjà tout sur le bout des doigts. Je l'ai donc laissé travailler tranquillement dans la chambre et j'ai allumé la télé pour passer le temps. Je comptais le laisser terminer ses révisions sans l'embêter, même je suis sur qu'il n'a absolument pas besoin de revoir ses cours, seulement mon estomac s'est rappelé qu'il n'avait rien eu à digérer depuis ce midi et me l'a fait savoir en gargouillant comme un monstre. Aller remuer Sasuke s'imposait donc. Il cuisine mieux que moi. Et quand c'est moi qui prépare la bouffe il me gueule dessus parce que je sais faire que des ramen instantané et qu'il déteste ça. Comment peut-on détester la nourriture divine que sont les ramen, franchement? Je rentre dans la chambre sans prendre la peine de frapper. Je me suis approché sans bruit et me suis appuyé sur ses épaules, mon torse collé à son dos, mes bras autour de son cou et ma joue contre la sienne. Et j'ai lancé mon cri d'agonie.

_Sas'keeeeeee! J'ai faiiiiiiiiiimmm!

_T'es lourd.

_Peut être. Mais j'ai faim. Atrocement faim. Tu dois me nourrir avant que je ne défaille.

_Tu connais le verbe défaillir toi?

_Parfaitement! Mais ce n'est pas la question. J'ai faaaaaaaiiimmmmm!

_Pfff. Ok j'y vais.

_Wééé!

_T'es vraiment chiant Naruto.

Je l'ai laissé se lever... Et je lui ai fais un GROS câlin pour le remercier. Il a rougit. Ça l'embarrasse ce genre de choses, c'est pour ça que j'adore le faire. C'est possessif, mais pas tellement démonstratif un Uchiha. Puis, contre toute attente, il a attrapé mon t-shirt dans sa main et a posé sa joue contre mon torse, me serrant un peu plus fort contre lui, me surprenant par son geste. Oui, ça l'embarrasse, mais il lui arrive parfois d'être prit d'envies d'affection. C'est totalement imprévisible, ça monte n'importe quand, et on ne peut que le laisser faire, peut être parce que malgré sa maturité, il reste jeune, et il a manqué d'affection dans son enfance. Ça lui prend surtout lorsque quelqu'un se montre trop familier avec moi. Il se serre alors contre moi, lançant un regard meurtrier à sa victime, l'air de lui dire « il est MA propriété, on touche pas », un peu comme si j'étais son jouet préféré et qu'il voulait me garder pour lui tout seul. Il est resté comme ça quelques secondes à peine. Puis il m'a lâché, a affiché un de ses rictus méprisants et m'a lancé d'une voix amusée

_Quel gros gamin. Tu devrais vraiment apprendre à te faire à manger tout seul.

_Jt'emmerde Sasuke. Allez, nourris ton maître, esclave!

_Va te faire foutre, connard.

Il m'a mit son poing dans les côtes, s'est foutu de ma gueule, puis s'est quand même dirigé vers la cuisine. Il fait toujours ça. Il me fait chier, mais ne me laisserait pour rien au monde sauter un repas. Il s'occupe parfois plus de moi que moi je m'occupe de lui. C'est sa manière de me montrer qu'il tient à moi. Sasuke n'a jamais fait dans la demi mesure. S'il aime quelqu'un, il le fait à l'extrême. Les autres, ils n'existent pas, il les ignore comme s'ils n'étaient pas là. Et les gens qu'il est obligé de côtoyer, comme mes quelques amis par exemple, et bien il les insulte et les méprise ouvertement. Je le rejoins dans la cuisine. Quelque chose mijote déjà dans une casserole et du riz est en train de cuire. Je le vois se hisser sur la pointe des pieds pour regarder à l'intérieur de la marmite qui est sur le feu et, amusé, je met mon bras autour de ses épaules et pose mon menton sur le haut de son crâne. J'aime beaucoup faire ça. Sasuke est plus petit que moi et il est juste à la bonne taille. Il grogne en signe de protestation mais se laisse quand même faire. Ses cheveux noirs chatouillent mon nez. Il n'est pas vraiment grand pour ses 13 ans. Et je le suis pas vraiment non plus pour mes 18 en fait. Je redoute une poussée de croissance qui le ferait me dépasser. Si ça arrivait il se foutrait bien de ma gueule. Mais bon, je m'inquiète pas vraiment, il est plutôt chétif comme gamin. Sa peau est terriblement pâle, aussi blanche que ses yeux et ses cheveux sont noir. Tout le contraire de moi qui suis blond et bronzé, et hyperactif paraît-il. Nous sommes deux contraires qui se sont attirés. J'ai toujours trouvé Sasuke beau. Une beauté remplie de classe. Il possède une grâce féline, une attitude aristocratique. Ses mouvements sont toujours gracieux et mesurés. J'observe ses long doigts fin qui s'activent pour préparer le repas. Et j'imagine parfaitement son visage, son regard fixe et concentré, son expression neutre, ce masque d'indifférence qu'il ne quitte jamais. J'ai toujours trouvé ce sale gosse outrageusement beau. Et le pire, c'est qu'il est parfaitement conscient qu'il l'est.

C'est un coup de coude bien senti qui me signale que je dois quitter mon perchoir puisque le repas est prêt. Sasuke cuisine bien. Pourtant il ne fait jamais la cuisine chez lui. Mais de toute façon Sasuke est doué pour tout, excepté les relations humaines.

_C'est prêt.

_Ça sent vachement bon.

_Je sais.

_Vantard.

_Non, réaliste, c'est tout. Allez, mange. Et fermes la un peu. Ça t'arrive d'arrêter de parler?

_Non. Tu sais, je me demande vraiment comment t'as pu apprendre à cuisiner aussi bien alors que t'a des cuisiniers qui font ça pour toi.

_Tu mangeais mal, et que des ramen, il a bien fallut que j'apprenne pour toi.

_Tu me couve trop.

_Je préfère éviter qu'il t'arrive des choses fâcheuses c'est tout. C'est pour ça que je vérifie si tu payes tes factures, que je t'oblige à faire du ménage, que je te fais à manger avant d'avoir vérifié si ce que j'utilise n'est pas périmé, que je fais tes devoirs à ta place quand t'as pas le temps, que..

_Ok ça va, ça va, je serais dans la merde sans toi, je sais. C'est pas pour rien que tu passes avant tous les autres Sas'ke.

_C'est pas pour rien que tu es le seul que je supporte, emmerdeur de blond.

Car oui, il est le seul qui compte, et il le sait. Il est mon meilleur ami. Celui qui passera toujours avant tout le monde. Je me suis peut être occupé de lui, mais il a aussi toujours été là pour moi. Sasuke n'a jamais été un enfant. Ses parents morts et son frère souvent absent, il a du apprendre très tôt à se gérer tout seul. Et il a très vite décidé qu'il devait prendre soin de moi après plusieurs factures impayées provoquant une coupure d'eau et d'électricité et une intoxication allimentaire due à l'ingestion de produits périmés.

Après cet échange nous avons fini de manger, et j'ai fais la vaisselle pendant que Sasuke prenait sa douche. Il est revenu dans un de mes t-shirts noirs trop grand pour lui et avec un short bleu marine, ses cheveux d'un noir de jais méticuleusement séchés et peignés. Sasuke peste souvent contre eux. Ils rebiquent naturellement vers le haut sur l'arrière, et ça le met hors de lui de ne pas réussir ç les discipliner. Me moquant de lui, je suis parti me laver puis je l'ai rejoins sur le canapé devant la télé, en pantalon, torse nu et les cheveux ruisselant d'eau, me vautrant devant le film qu'il avait mit. C'est toujours lui qui choisit ce que l'on regarde. Et dès qu'il s'endort j'en profite pour zapper mes « séries pour dégénéré » comme il aime tant les appeler. Poussant un soupir, il est parti chercher une serviette dans la salle de bain et a entreprit de me sécher les cheveux lui même, jugeant que je ne m'y étais pas assez bien prit tout seul.

_Quand est ce que tu apprendras à te sécher les cheveux correctement?

_Un jour peut être, sait-on jamais! Tu m'a encore prit un t-shirt.

_Toi t'en a pas mis.

_Je suis très bien comme ça.

_Tu vas attraper froid.

_Tiens moi chaud alors.

_J'y compte bien.

Je plaisantais. Pas lui.

Il est revenu muni d'une couverture et d'un t-shirt. Il est venu s'installer sur le canapé, debout devant moi, et m'a fait me pencher en avant pour pouvoir s'occuper de mes cheveux. J'ai fermé les yeux, profitant simplement du doux frottement de la serviette faisant des allers-retours sur ma tête, guidée par les mouvements lents, doux et maîtrisés du petit brun. Le t-shirt que porte Sasuke est venu frôler mon nez. L'odeur du brun, mélangée à celle du gel douche.

_Tu sens bon Sasuke.

Il s'est arrêté l'espace d'un instant, puis à repris, ignorant ma remarque, et marquant son agacement d'un claquement de langue et marmonnant quelque chose ressemblant vaguement à « connard ». Je sais qu'il a rougit même si je ne le vois pas. Il rougit beaucoup depuis quelques temps. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je le lui ai déjà fait remarqué mais il m'a envoyé chier. Une fois mes cheveux assez secs à son goût, il les a abandonnés, sachant pertinemment que tenter de les discipliner avec un peigne serait inutile et une totale perte de temps. Sasuke n'aime pas perdre du temps. Ce n'est pas dans sa nature. Il a ensuite essuyé l'eau qui avait ruisselé dans mon dos et sur mon torse, ses doigts froids et pâles frôlant de temps à autre ma peau hâlée, puis m'a enfilé de force le t-shirt qu'il avait ramené. Et, nous enroulant dans la couverture, il a appuyé sa tête sur mon épaule avant de fixer son regard sur la télé. J'ai très vite entendu sa respiration ralentir. En moins d'une demi heure, il dormait contre moi. C'est comme ça tous les soirs. J'ai zappé sur un film d'action, le laissant commencer sa nuit. Il est en pleine croissance, il a besoin de repos.

Le film est terminé. Le générique défile à l'écran. Il est temps de réveiller Sasuke et de nous coucher. Je le secoue doucement. Il ouvre un oeil avec difficulté et grogne quelques mots.

_Huumm... heure?

_Tard, crétin. Tu devrais être couché depuis un moment. T'as besoin de plus de sommeil que moi. Et puis y a école demain.

_Ta gueule.

_Chuuut. Dors.

Finalement, ça reste toujours bel et bien moi qui m'occupe de lui. Je le protège du mieux que je peux depuis que l'on se connait. Il retombe dans un demi-sommeil, et en ressors quelques instants lorsque je le soulève dans mes bras. Son corps frêle semble fragile, même si on voit que ses muscles se sont légèrement développé depuis qu'il s'est inscrit au club d'arts martiaux. On s'y tromperait presque quand on le voit dormir. Qui croirait que ce gosse endormi est en fait une véritable peste? Je me laisse aller à sourire en le regardant, puis je le dépose sur le matelas avant de remonter la couverture sur lui. Je me glisse dans le lit et éteint la lumière. Il n'y a que ce matelas, alors on partage la place. Heureusement que Sasuke n'est pas bien gros. Je me tourne sur le côté et je le sens se rapprocher de moi pour profiter de ma chaleur. Je lui souhaite bonne nuit. Il ne me répond pas. Il dort déjà, mon « little boy ».

Une chose affreuse est en train de faire un bruit horrible. Je crois que c'est mon réveil. Ça ne peut être que lui. Le traitre, le salaud, le fils de chèvre! Me réveiller alors qu'il est si tôt! Je sens Sasuke remuer à coté de moi. Non, sur moi plutôt. Car oui, pendant la nuit, môssieur Uchiha vient essayer de m'étouffer histoire que je lui tienne chaud. C'est frileux ces petites bêtes. Une de mes jambes est donc bloquée entre les siennes et un de ses bras pend sur mon torse. Il est vraiment pas du matin. Soupirant, il sort péniblement de sous la couette pour aller éteindre le réveil d'un coup sec. Enfin, si le mot « éteindre » est synonyme d'envoyer contre un mur avec violence, cela va de soi. Je m'accorde une ou deux minutes supplémentaire sous la couette. Enfin, j'essaye. Car Sasuke n'est pas du même avis, et il me tire hors du lit sans aucune pitié, sans le moindre petit bout de remord. Il fait vraiment peur le matin avec sa tête de déterré. Une fois que je me retrouve les fesses sur le parquet, il s'empare de la couette et part avec dans la cuisine pour m'empêcher de me recoucher. Quand je le rejoins, du café chauffe déjà ainsi que du chocolat. Non, non, pas pour lui le chocolat, pour moi. Le café, c'est pas bon. C'est lui qui devrait boire un chocolat chaud à son âge. Mais la caféine lui permet d'émerger plus vite, que voulez-vous... J'avale mon chocolat chaud, manquant à moitié de m'étouffer, et je fonce vers la salle de bain. Il me faut un temps fou chaque matin pour faire quelque chose de mes cheveux, et en général, ils finissent par reprendre le contrôle dans la journée, s'animant d'une volonté propre dont le seul but et de rebiquer sur ma tête dans absolument tous les sens. J'essaye de bien m'habiller, mais j'ai toujours l'air débraillé, quoi que je fasse. Découragé, je laisse la place à Sasuke. Qui ressort 10 minutes plus tard impeccablement coiffé et vêtu. Il me file la gerbe avec sa classe naturelle d'Uchiha pété de thunes.

Dans la rue, les regards se tournent vers nous. A cause de lui naturellement, pas de moi. Sasuke attire les regards. Surtout ceux de la gente féminine, et ça va de demoiselles d'une dizaines d'années à des carrément plus âgées que moi. Il plaît aux filles, c'est indéniable, même s'il a encore des air de gamin. Mais les filles ne lui plaisent pas. Il a d'ailleurs fait fuir les rares à qui j'ai osé proposé de sortir avec moi. Je crois qu'il est jaloux. Ça arrange pas vraiment ma vie amoureuse, mais d'un coté, je le comprend. Il est habitué à tout avoir, à ne jamais être contredit. Et il ne veut pas qu'on lui prenne son meilleur ami.

Sur le chemin, Kiba nous rejoint, accompagné de Hinata qui ose à peine murmurer un inaudible « bonjour ». L'Inuzuka et l'Uchiha commencent à se lancer des vents dès qu'ils s'aperçoivent. C'est devenu une habitude. Mais ce n'est pas comme quand on s'insulte avec Sasuke. Il est plus méchant, et je le soupçonne parfois de penser la moindre insulte lancée à Kiba. Nous faisons un bout de route ensemble, puis arrivons finalement devant l'école. Sasuke nous laisse après avoir lancé un regard noir autour de lui. Il fait ça tout le temps. Pour éloigner ses prétendantes surement. Il me salue, me demandant si je le rejoins ce midi, et nous laisse pour partir en direction du collège, deux ou trois filles plus courageuses que les autres le suivant de loin.

_Il a toujours autant de succès à ce que je vois.

_Ouais. Sasuke a toujours attiré les filles. Les cruches hystériques en particulier.

_Tu le rejoins ce midi?

_Oui, on va manger ensemble et je l'accompagnerais au club d'arts martiaux. La saison des tournois approche, il doit s'entrainer.

_C'est pas chiant de rester avec ce gosse? Je sais bien que c'est ton meilleur ami, mais vous en vous lâchez pas, vous vivez même ensemble la plupart du temps.

_Tu sais, il est vraiment mature. Autant que quelqu'un de notre age.

_Et toi tu l'es autant que quelqu'un du sien. Je pense qu'au final ça fait une sorte d'équilibre.

_Ta gueule Kiba. Tu connais l'histoire de Sasuke. Il a pas eu de chance. Et moi non plus. Ça nous a rapproché.

_Je sais. Allez, on se dépêche avant d'être à la bourre.

La journée aurait pu se dérouler tranquillement. J'aurais glandé en cours jusqu'à la pause de midi, puis j'aurais rejoins Sasuke, on aurait mangé ensemble, discuté, on se serait insultés copieusement, et il serait parti s'entrainer. Seulement non. Car aujourd'hui, une nouvelle élève est arrivée dans ma classe. Haruno Sakura. Et devinez qui a été choisi pour s'occuper d'elle? Et oui. Moi. Je la trouve pluôt jolie, même si ses cheveux sont d'un rose bonbon assez... gerbant, oui, c'est ça. Elle est d'abord venue s'asseoir à coté de moi, Kiba ayant déserté sa place depuis qu'il est avec Hinata, la préférant à moi. Elle m'a sourit plusieurs fois. Et à la pause déjeuné, c'est face à ce sourire que je me suis retrouvé à envoyer un sms à Sasuke pour le prévenir que j'avais un empêchement de dernière minute et que je ne mangerais pas avec lui ce midi. Très vite, nous nous sommes retrouvés assis face à face à une table de la cantine devant nos plateaux et discutant de tout et de rien. Sakura est vraiment très gentille. Et c'est donc tout naturellement que j'accepte lorsqu'elle me demande si elle peut passer chez moi après les cours. Sasuke sera à l'entrainement, je m'arrangerais pour qu'elle parte avant qu'il ne rentre. Je le connais le Uchiha. Être à moins de deux mètres de moi c'est la mort assuré pour une fille. J'adore Sasuke, personne ne changera ça, il est comme mon frère et ça ne changera pas. Mais j'aimerais bien pouvoir sortir avec une fille un jour. Et Sakura me plait beaucoup. Et ça semble réciproque. Je devrais en parler ce soir à Sasuke pour éviter toute catastrophe future. Ma vie amoureuse est en jeu!

Les clé tournent dans la serrure, la porte s'ouvre, et je m'efface pour laisser entrer Sakura dans mon petit appartement, m'excusant de l'entretient assez douteux des lieux. Je la fais passer dans le salon, lui proposant à boire. Elle me sourit encore. Et je le lui rend. On s'entend bien. Et je suis sûr que Sasuke pourrait lui aussi bien l'aimer. Peut être... Le temps passe sans que je ne m'en rende compte. Je me sens bien avec Sakura. Pas de la même manière qu'avec Sasuke. C'est différent. Avec Sasuke, je me sens heureux, je suis bien, car nous sommes pareils et on se comprend. Avec Sakura c'est autre chose, je ne sais pas bien quoi, mais c'est pas pareil.

Nous aurions pu passer un excellent moment. Oui, si la porte ne s'était pas ouverte sur Sasuke rentré plus tôt du club. Quand j'ai vu son regard mauvais tourné vers Sakura, j'ai eu peur de sa réaction. Et j'ai aussi eu l'impression, sans vraiment comprendre pourquoi, d'avoir en quelque sorte trahis Sasuke en ramenant Sakura à la maison. C'est complètement débile. Je ne trahis personne. J'ai le droit de vouloir avoir une copine après tout. Ça doit bien arriver un jour. C'est pas comme si j'étais la propriété exclusive de môssieur Uchiha...

Je pensais qu'en lui présentant Sakura comme une simple camarade de classe nouvellement arrivée et un peu perdue, ça passerait. Mais non. Car là, Sasuke laissa sortir une autre des facettes incontrôlables de sa personnalité. Sa possessivité. Puissante et dévastatrice.