1.Une invitée à Privet Drive

Harry Potter était assis au bureau de sa minuscule chambre, il écrivait quelques mots sur un parchemin. Il avait l'air triste.

En effet, il n'aurait pas pu être plus malheureux, il y a peu de temps Sirius, son parrain et sa seule famille, était mort. Il avait perdu un être cher et il s'en voulait terriblement. Tout était de sa faute, s'il n'avait pas été au ministère cette nuit là, Sirius ne serait jamais venu à son secours et il serait encore vivant. Pourquoi était-il si bêtement tomber dans le piège de Voldemort? Pourquoi n'avait-il pas sérieusement étudié l'occlumentie? Si il l'avait fait, Sirius serait toujours là et il serai même innoncenté. Mais, comme on ne cessait de lui répéter, il devait surmonter sa peine car le plus dur et la souffrance serait de plus en plus présente dans la vie de tout le monde.

Là, Harry, écrivaitcomme chaque jours une lettre à l'Ordre du Phénix, une association secrete créée par Dumbledore qui a pour but de lutter contre Voldemort et ses partisans. A la fin de l'année scolaire, sur les quais de King Cross, plusieurs membres de l'Ordre avaient avertis les Dursley que si ils n'avaient pas de nouvelles de Harry régulièrement, ils débarqueraient à Little Winning. Cela faisait 10 jours que les vacances avaient commencer et ils n'avait pas encore eu une lettre des ses amis. La seule nouvelle qu'il avait eu était un P.S. de Mrs Weasley au bas d'une lettre de L'Ordre: « Ron est vraiment désolé, mais Coqcigrue est en train de porter une lettre en France, mais il t'écrira dès qu'il le pourra ». Harry s'était d'abord demandé à qui il pouvait bien écrire en France, puis il s'est dit que Ron devait avoir ses raisons.

C'est de la même voix grincheuse que la tante Pétunia l'appela pour déjeuner. Harry scella sa lettre et la confia à Hedwige. Il descendi et entra dans la cuisine, ils étaient tous les trois assis en train de manger. Il faut dire qu'ils étaient plutôt aimable cet été, surement a cause de l'avertissement qu'ils avaient reçu! Harry s'installa et commença a manger.

J'ai a te parler, dit l'oncle Vernon à Harry.

Harry releva la tête, se demandant bien ce que son oncle pourrait bien lui dire.

Demain après-midi, une jeune fille, de l'âge de Dudley, doit arriver. Elle passera le reste de l'été

avec nous avant de rejoindre sa nouvelle école.

Il fixa loguement Harry avant de reprendre:

Je tiens à ce que tu aies un comportement irréprochable. C'est un très important actionnaire

belge d'une société de perceuse qui me l'envoie, il en va de ma réputation. Donc sois aimable, poli

et normal, je ne veux voir aucun de tes petits tours, compris?

Oui, répondit Harry.

Il finit son assiette et se leva.

Au fait, l'interpella son oncle, tu as écrit ta lettre?

Oui dit Harry en quittant la pièce.

Lorsque Harry entra dans sa chambre, il aperçut Coq qui volait dans tout les sens. Il l'attrapa, détacha la lettre qu'il apportait et mit le hibou dans la cage d'Hedwige. Il ouvrit la lettre et lu:

Harry,

Je suis désolé de ne pas t'avoir écris plus tôt. J'espère que tu va bien, je sais que tu dois être très triste après ce qui c'est passé mais ne te laisse pas abattre.

Je me trouve tu-sais-où, je m'ennuie, il n'y plus rien à faire et il n'y a plus que Ginny (qui te dit bonjour) et moi. Toi, tu es chez les moldus; Fred et Georges passent tout leur temps dans leur boutique( qui marche très bien) et Hermione est en vacance en France, près de « Lion » je crois, avec ses parents. Elle arrive le 20, c'est à dire dans 10 jours, tu-sais-ou.

Je pense que tu pourra bientôt venir nour rejoindre, en tout cas , si tes moldus te mettent à la porte tu pourra tout venir tu-sais-ou.

J'espere que tu va bien

A bientôt, Ron.

P.S. Hermione est désolée mais elle n'a pas trouvé de hiboux pour faire parvenir ses lettres.

Harry plia la lettre, elle ne regorgeait pas d'information comme il l'avait espéré, mais il était déjà content que Ron lui ait écris. Il prit un morceau de parchemin, une plume et de l'encre, s'installa à son bureau et écrit:

Cher Ron,

Sache que je vais bien et s'il te plait, avec les membres de l'Ordre, arretez de me dire que je doit surmonté ma tristesse. Laissez moi le temps! J'ai perdu mon parrain il y a moins d'un mois( par ma faute), même la personne la plus positive aurait du mal à dépasser cette souffrance aussi vite.

Moi aussi, je m'ennuie tout seul, je ne sais pas quoi faire. Ça va peut-être changer demain, une fille vient passer le reste des vacances chez les Dursley. Elle arrive de Belgique, elle a notre âge et c'est un très important bonhomme d'une société de perceuse qui nous l'envoie. Ça devrait être assez marrant de voir cette pauvre fille coincée entre Dudley, qui ne voudra pas la lacher, et ses parents, qui seront aux petit soins.

j'espère venir vous rejoindre bientôt, j'espère que toi aussi tu va bien et dis bonjour à tout le monde de ma part.

A bientôt, Harry.

Harry accrocha la lettre à Coq et le regarda disparaitre à l'horizon. Il aurait bien voulu se trouvez à Londres avec les autres, mais comme Dumbledore lui avait expliqué, il devait passer du temps à Privet Drive.

Le lendemain, la tante Pétunia réveilla tout le monde aux aurores. L'invitée devait arrivé à 17 heure et il fallait que tout soit près. La tante Pétunia donna ses ordres: elle s'occuperait de la cuisine,du salon et de la chambre d'ami; Dudley s'occuperait de l'entrée et des escaliers; l'oncle Vernon s'occuperai de la salle de bain et du garage ( bien que Harry ne vit pas ce que l'adolescente pourrait bien aller faire dans le garage); quant à Harry il s'occuperait du jardinage.

Harry sorti, prit tout ce dont il avait besoin et entrepris d'arracher les mauvaises herbes du potager. Il faisait chaud, même si il n'était que 7 heure du matin. Une heure trente plus tard il avait fini, il avait mal au dos et il était couvert de terre et de sueur, la chaleur n'avait pas diminuer.

Harry tondi la pelouse ( devant, derrière et à coté de la maison), coupa la haie et passa la terrasse au jet d'eau pour la décrasser. Il était 11 h30 lorsqu'il eu complètement terminé, il entra dans la cuisine et la tante Pétunia lui dit:

Tu est dégoutant, va te laver et te changer avant de déjeuner et nettoie bien tout! La salle de bain doit briller.

Harry prit sa douche, en prenant garde que tout soit propre après son passage, et s'habilla.

Lors du repas, l'oncle Vernon ne cessa pas de parler:

... donc Harry , tu ira lui ouvrir, sois bien accueillant, ensuite Pétunia, Dudley et moi arriveront pour l'accueillir. Nous prendrons le thé, après Harry tu montera ses valises dans sa chambre et enfin nous pourront diner.

L'après midi était tendu, Harry du se changer deux fois pour que son oncle le trouve plus ou moins convenable. Harry imaginait bien comment était la fille: fille à papa, bcbg, habillée et coiffée à la perfection, petite peste qui parait polie et coincée.

A 17 heure tapante, on sonna a la porte. Harry alla ouvrir et fut stupéfait! C'était loin de ce qu'il avait imaginé. Elle portait un simple t-shirt, un jeans légerement délavé et des lunettes de soleil. Elle avait les cheveux brun qui lui arrivaient aux épaule, le visage légerement arrondi, un sourire plein de vie . Mais ce qui surprit le plus Harry , ce fut lorsqu'elle enleva ses lunettes. Ces yeux...Harry n'en avait jamais vu des pareils, à part ceux de sa mère, il était d'un vert émeraude éblouissant, dedans il y avait quelque chose qui les rendaient spéciaux. La seule différence avec les yeux de Harry, c'est qu'elle avait des légers reflets bruns dans les siens.

Bonjour, dit-elle joyeusement avec un petit accent, je suis Amy.

Bonjour, réponditHarry.

Tu dois être Harry, c'est ça?

C'est ça...euh... bienvenue chez les Dursley! Entre!

Elle ramassa sa valis et son sac de sport, entra et les déposa dans l'entrée.

Ah la voilà! Scanda l'oncle Vernon.

Bonjour, répeta Amy.

Amy bienvenue chez nous! Je suis Mr Dursley et voici ma femme et mon fils,Dudley.

Tout deux lui souhaitèrent la bienvenue. Harry remarqua qu'ils étaient bouches bées. Dudley, car il n'en revenait pas, il allait habiter avec cette fille pendant plus d'un mois. La tante Pétunia, car elle avait remarquer que son invitée avait les mêmes yeux que sa soeur.

Viens, nous allons prendre le thé avant de monter tes affaires, dit l'oncle Vernon en les invitant à passer au salon.