Nda : Alors, voilà, je me lance. Je poste cette fanfic. J'en est déjà écrit plusieurs mais je n'osais pas avant les poster mais une de mes amies, à force de me tanner, m'a convaincue. Donc, voilou le premier chapitre de « mauvaise influence »

Alors, blablabla, tout appartient à JKR, blablabla, rien n'est à moi, sauf l'utilisation que j'en fais. Bien entendu, je ne tire aucun argent de cette fic (si je pouvais !)

Rating : M pour la suite.

J'espère que vous allez apprécier cette fic.

Chapitre 1

La nuit est trop sombre et le vent trop froid. Aucune lumière ne brillait à l'extérieur et aucun son ne venait troubler le silence pesant du soir.

Le Survivant frissonna et referma la vitre doucement. L'hiver approchait, plus tôt que l'année précédente. Bientôt, la neige tomberait sur Londres, recouvrant les toits d'un manteau blanc et pur. Cette année avait été si différente des autres que rien ne pouvait plus l'étonner. Il y avait eu tant de morts, tant de pleurs et de douleurs que l'hiver pouvait bien arriver plus tôt que d'habitude, le jeune homme s'en fichait éperdument.

Ses grands yeux verts avaient perdu leur éclat et ses gestes étaient lents et fatigués. Il se sentait, las, épuisé même. Son corps le faisait souffrir, comme si il avait épuisé pendant sa courte vie toutes ses réserves d'énergie.

Il soupira et s'effondra sur son lit, les bras en croix. Il étira ses longues jambes, puis se recroquevilla sur le côté, ses mains emprisonnant ses genoux, le menton posé sur sa poitrine.

Il ferma les yeux, la tête pleine de bruits et d'horreur. Il aurait donné n'importe quoi pour faire cesser ce vacarme dans son esprit. Mais rien n'y faisait. Il revoyait sans cesse les massacres auxquels il avait assisté durant toutes ces années, se remémorait toutes les scènes macabres auxquelles il avait assisté. C'était comme un long film sans fin, empli de violence, de carnage et de culpabilité. Oui ; il s'en voulait tellement ! Il n'était pas assez fort, pas assez courageux, pas assez puissant ! Tous ces morts semblaient le regarder en le pointant du doigt et cela le rongeait jour après jour, nuit après nuit.

En effet, la guerre faisait rage depuis plus de cinq ans maintenant. Les Mangemorts, menés par Lord Voldemort terrorisaient la population sorcière et moldue et l'Ordre du Phénix faisait face vaillamment. A leur tête, le Survivant, l'Elu comme on l'appelait aussi, se battait courageusement, en n'ayant qu'un but : celui de tuer le Seigneur des Ténèbres.

Les deux sorciers se vouaient une lutte acharnée et désespérée mais jamais l'un d'eux n'avait pu avoir le dessus sur l'autre. Ils s'épuisaient tous les deux peu à peu et commençaient à perdre espoir de remporter un jour la guerre. Les combats se finissaient toujours de la même manière : des morts, encore des morts, et toujours pas de vainqueur.

Harry, les poings serrés, les yeux clos, se concentraient sur les battements de son cœur. Cela l'empêchait de penser, cela l'empêchait de pleurer aussi. Car le Survivant ne doit pas pleurer. Il doit être fort et se battre sans jamais montrer qu'il perd courage. Et pourtant…

Sa respiration se fit de plus en plus calme… ses mains se décrispèrent peu à peu…les battements de son cœur ralentirent….le Survivant s'était enfin endormi…pour combien de temps ?

« Le repos du guerrier, je présume… »

Harry avait ouvert les yeux en entendant ces mots. La tête tournée vers le mur, il pouvait quand même reconnaître son interlocuteur. Cette voix à la fois douce et sifflante, cette élocution lente et posée ne pouvait appartenir qu'à une unique personne : Lord Voldemort.

Le jeune homme se redressa, la respiration coupée et se retourna lentement vers l'intrus. Ses yeux verts s'ancrèrent dans ceux de son ennemi tandis qu'un frison glacé parcourait son échine. Comment le Lord avait il pu entrer ici malgré tous les sortilèges qui protégeaient la maison ? C'était impossible.

La voix lente reprit la parole :

« Je vois que ma petite visite te surprend, Harry. Tu me vois désolé de cette intrusion ». Cependant, le sourire carnassier qui ornait son visage démentait ses propos. Il n'avait aucunement l'air ennuyé de le déranger ; au contraire, il semblait ravi.

Harry fronça les sourcils, sa main droite tâtonnant lentement vers la poche de son pantalon à la recherche de sa baguette.

Voldemort s'aperçut du mouvement et son sourire s'élargit. Il brandit alors tel un trophée l'objet en question

« C'est ça que tu cherches peut être ? »

Il regarda attentivement la baguette

« C'est étrange. Dit il. Elle ne ressemble pas à la mienne mais elle est en même temps tellement semblable…comme deux jumelles aux vertus différentes…c'est comme si je pouvais moi-même l'utiliser. Tu connaissais cette particularité, Harry ? »

« Oui ! » répondit le jeune homme, ne quittant pas des yeux sa baguette, se torturant l'esprit pour savoir comment la récupérer. Sans elle, il était un homme mort. « Elles sont fabriquées à partir du même phénix. »

« Comme c'est intéressant, n'est ce pas ? Reprit le Lord, ses yeux rougeoyants de plus belle. Tu ne trouves pas ça étrange que nos deux baguettes soient si semblables ? C'est troublant. »

Harry déglutit. Les conversations badines n'étaient pas du genre de Voldemort .Que voulait il ? En même temps, il n'avait pas très envie de savoir ce qu'il voulait. En ce moment, il se trouvait sans baguette devant son ennemi juré qui prenait visiblement un malin plaisir à faire durer le suspens sur la raison de sa présence et cela ne présageait rien de bon.

Le Lord quitta la baguette des yeux pour reporter son attention vers Harry

« Tu aimerais la récupérer, n'est ce pas ? Lui siffla t'il. Je te comprends, je n'aimerais pas me retrouver sans baguette devant moi. »

Et ses lèvres s'étirèrent en un sourire cruel.

Harry ne le quittait pas du regard, partagé entre la peur panique et la haine. Il n'avait pas encore bougé et était toujours assis sur son lit, ses lunettes posées sur la table de nuit.

Le Lord s'en était aussi aperçu et d'un geste rapide lui fit atterrir les lunettes sur les genoux.

« Je crois qu'il te manque un accessoire. » Lui dit il sarcastiquement.

Harry les mit prestement puis darda un regard haineux vers son aîné. Maintenant, sa vision était claire et il distinguait nettement les traits reptiliens de l'intrus.

« Tu n'es pas venu pour parler baguette ou lunettes, Tom. Je me trompe ? »

Voldemort émit un léger sifflement de mécontentement

« Ne m'appelle pas comme ça. Tu ne voudrais pas que je sois fâché contre toi. »

« C'est pourtant ainsi que tu t'appelles, Tom Elvis Jedusor. C'est le nom de ton père, tu t'en souviens ? Un moldu je crois… » Il avait dit ces mots par bravade, avec arrogance et sans y réfléchir. Mais maintenant qu'il voyait les yeux du Lord s'assombrir de colère, il commençait à penser qu'il aurait du garder la bouche fermée.

Voldemort avait pointé sa baguette vers le jeune homme, ses yeux se réduisant à deux fentes noires.

« Crucio » prononça t'il lentement, presque gentiment. Et Harry sentit soudain son corps se déchirer en tous sens, ses entrailles brûler comme si on y avait déversé un flot de lave en fusion. Il se recroquevilla sous la douleur, sa poitrine sur ses genoux, ses mains crispées contre son ventre.

Puis la douleur cessa, aussi soudainement qu'elle avait commençé.

Voldemort l'observait maintenant d'un œil amusé, presque joyeux.

« Je t'avais dit d'éviter de me mettre en colère, Harry. C'est très imprudent de ta part. »

Harry, se redressant difficilement, lui dit d'une voix rauque

« Que veux tu ? Me tuer ? Rends moi ma baguette et battons nous. Ou bien agis en lâche et tues moi tout de suite. »

« Nous battre ? » Le sourire du Lord s'élargit puis il éclata d'un rire aigu, désagréable, un rire qui fit frissonner le Survivant. « Décidément, tu ne comprendras jamais rien. »

Il sourit de plus belle devant la mine perplexe du jeune homme.

« Harry, tu n'as donc pas encore compris que ni toi ni moi ne pourrons jamais nous tuer ? Nous allons nous battre encore et encore, sans jamais avoir le dessus l'un sur l'autre, et ce jusqu'à ce que l'un de nous en ait assez et mette fin à ses jours pour en finir. Mais nous savons l'un comme l'autre que nous n'en arriverons jamais à cette extrémité, n'est ce pas ? »

« Tu as tord ! Selon la prophétie, l'un de nous mourra de la main de l'autre. »

Le Lord repartit dans un éclat de rire métallique.

« La prophétie ? Ne me dis pas que tu crois encore à toutes ces fadaises ! Tu sais, j'y ai cru à un moment. Mais je me suis depuis souvenu d'une phrase de ton cher ami Dumbledore, paix à son âme. Il m'a dit une fois que le destin n'existait pas et que c'était nous qui le fabriquions à travers nos choix et nos actes…ça m'étonne qu'il ne t'ait pas sorti la même phrase, il avait tendance à se répéter, le vieux sénile. »

« Ne parle pas de lui ainsi ! Gronda Harry. Tu ne lui arrives même pas à la cheville. »

« Vraiment ? Alors pourquoi suis-je ici et lui…en train de servir d'engrais à la pelouse de Poudlard ? » Lui siffla t'il sur un ton mesquin.

Les poings de Harry se crispèrent, mais au moment où il allait, fou de rage, se jeter impulsivement sur son ennemi, une main invisible lui enserra la gorge, le forçant à arrêter son geste et l'obligeant à s'accroupir de nouveau, suffoquant.

Puis au bout de quelques secondes, l'air revint.

Voldemort souriait toujours.

« Pauvre Harry ! Toujours victime de tes émotions, à ce que je vois. Ce serait si facile de te tuer maintenant !»

« Je n'ai pas peur de la mort » répondit difficilement Harry.

« Oh si, tu en as peur, Harry ! Tu sais, tu n'arriveras jamais à me cacher quoi que ce soit. Si tu n'avais pas peur de mourir, pourquoi ne l'as-tu pas fait avant ? Cela t'aurais épargné tant de souffrances ! »

« Je dois protéger les gens de vous. C'est pour ça que je vis, c'est pour ça que j'existe. »

Le Lord décela une pointe d'amertume dans les paroles du jeune homme et il sourit, amusé.

« Même toi tu n'y crois pas ! » lui siffla t'il.

Harry lui lança un regard glacial. Cette discussion commençait à prendre une tournure qu'il n'appréciait guère. Les intentions de Voldemort étaient troubles. Il n'avait manifestement pas envie de le tuer tout de suite et leur conversation était étrange, trop étrange même.

Devant le silence du Survivant, le Lord reprit

« Tu sais, les gens détestent les héros, et encore plus les héros martyrs. Pour l'instant, ils te soutiennent, t'admirent mais dès que tu failliras, dès que tu montreras le moindre signe de faiblesse, ils te tourneront le dos et te ferons endosser tous les dérapages et toutes les horreurs de la guerre. »

Harry déglutit difficilement. Il ne pouvait rien répondre à cela.

Le sourire de Voldemort s'accentua.

« Ca a commencé, n'est ce pas ? »

Harry soutint son regard mais ne répondit rien.

« Tu es en train de te rendre compte que les gens ne sont pas si merveilleux. Ils te reprochent tous ces morts, ils chuchotent entre eux que tu ne fais pas assez d'efforts pour me tuer, que peut être tu es de mon côté. Ils te craignent aussi… »

«Pourquoi me craindraient ils ? » répondit rageusement Harry, plus ébranlé par les paroles du Lord qu'il ne l'aurait voulu.

« Harry, tu es si naïf ! Tu n'as pas encore compris que les gens auront toujours peur de tous ceux qui sont plus puissants qu'eux ? Tu es le seul à me tenir tête, Harry ! Tu n'as même pas peur de moi. Regarde, je suis à quelques mètres de toi, ta baguette à la main, et tu ne trembles même pas. Même les battements de ton cœur restent désespérément calmes… Je pourrais me sentir vexé, tu sais ? »

« Tu mens ! » explosa Harry, se relevant une nouvelle fois, mais vite remis à terre par un sort.

« Alors pourquoi es tu tout seul ce soir ? Je pourrais te tuer, personne n'est là pour te venir en aide »

Harry baissa les yeux.

« Quelle bande d'ingrats ! reprit le Lord. Tu es prêt à donner ta vie pour eux et personne ne te rend la pareille ? Regarde toi ! Il n'y a plus rien en toi du petit Harry Potter que je connaissais. Tu es pâle, tes yeux sont fatigués, tes traits creusés. Tu es épuisé et personne n'est là pour que tu puisses te reposer sur son épaule. Personne .Tu es seul.»

Harry serrait les poings si forts qu'il sentait un filet de sang couler à travers les jointures de ses doigts. Voldemort avait tellement raison ! Mais il ne voulait pas qu'il ait raison. Jamais ! Comme il le haïssait en ce moment !

Voldemort continua son discours

« Tu sais pourquoi je ne te tuerai pas et pourquoi tu ne le feras pas non plus ? »

Le jeune homme leva des yeux vers lui.

Le Seigneur des Ténèbres soutint son regard

« Nous sommes pareils, Harry ! Deux moitiés qui ne font qu'un ! »

« Tu mens ! » Cria Harry. « Je ne te ressemble en rien. Tu es le Mal ! »

« Et toi le Bien ! Nous sommes les deux opposés qui ne peuvent vivre l'un sans l'autre ! Que serait le bien si le Mal n'existait pas, Harry ? »

« Tu mens ! » Répétait inlassablement le jeune homme, plus pour se convaincre que pour convaincre le Lord.

« Le vieux Dumbledore l'avait bien compris. Reprit Voldemort. C'est pour ça qu'il t'as mis sur les traces de cette fichue prophétie il y a bien longtemps. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que moi je finirais par ne plus la prendre au sérieux. Il s'imaginait que nous nous tuerions tous les deux lors d'un combat… »

« C'est faux ! Le coupa Harry ! Dumbledore a toujours été bon et loyal envers moi. Jamais il n'aurait voulu ma mort ! »

« Bien sûr, ironisa Voldemort. Ce bon directeur aimait tant son petit protégé ! Mais il avait encore plus peur que tu deviennes comme moi ! Il t'a monté contre moi depuis ton plus jeune âge… »

« Monté…contre toi ? » Harry commença à avoir un fou rire nerveux qui se transforma en un rugissement

« Tu as tué froidement mes parents ! Je n'ai pas eu besoin de qui que ce soit pour vouloir ta mort ! Je t'ai toujours haï ! »

« Je sais, et c'est cette haine qui te donne ta force, comme l'amour qui la donnait à ta mère. Dumbledore t'as toujours dit que c'est grâce à l'amour que tu vaincrais. Pffff ! En te faisant devenir ce que tu es maintenant, l'Elu, il a commis une énorme erreur. Il t'a isolé. Il n'y a aucun d'amour dans ta vie. Il n'y a que rancœur et haine. Et c'est pourquoi tu ne me vaincras jamais. Et c'est aussi pourquoi nous nous battrons indéfiniment, sans espoir de voir gagner un camp ou l'autre.

Et les gens te détesteront de plus en plus pour tes échecs, et tu seras de plus en plus seul, et tu me ressembleras de plus en plus. »

« Jamais ! répondit sourdement Harry, dont les paroles du Lord résonnaient douloureusement dans la tête. Jamais je ne serai comme vous ! »

« Tu le crois ? Tu as déjà bien changé, tu sais... »

Il sortit soudain sa propre baguette et la pointa vers son corps.

« Cette apparence reptilienne n'existe que pour terrifier mes ennemis. »

Un éclair rouge l'enveloppa soudain et une lumière aveuglante jaillit dans la pièce. Harry dut fermer les yeux et quand il les rouvrit, il écarquilla les yeux de surprise et de terreur. L'homme qu'il avait en face de lui avait foncièrement changé. Il ressemblait au jeune Jedusor qu'il avait rencontré dans la chambre des secrets, mais en plus âgé, plus pâle, plus maigre. Seuls ses yeux gardaient la noirceur et l'éclat du Voldemort qu'il connaissait. Mais ce qui le frappa le plus, c'était la singulière ressemblance qu'ils avaient tous les deux en cet instant Les mêmes cheveux noirs ébouriffés, la même peau pâle, les mêmes joues creusées. On aurait dit deux frères.

Harry, terrifié, recula vers le mur.

« C'est…c'est une illusion… »

« Non, Harry, lui répondit Voldemort de sa même voix calme, voilà mon vrai visage, celui de …Tom Jedusor… (il avait dit ce nom avec dégoût). »

Harry déglutit mais ne répondit rien. Il était trop abasourdi pour répliquer. C'était évident. Trop évident. Comment ne l'avait il pas vu avant ? Les baguettes jumelles dont les sorts sont inefficaces l'une face à l'autre, le Fourchelang, la transmission de pensée entre eux, et maintenant cette troublante ressemblance physique…

« Que…que veux tu de moi ? » finit il par dire, l'esprit embrouillé par tout ce qu'il venait d'entendre.

« Une trêve ! » répondit simplement le Lord.

« Une…trêve ? »

Harry resta un instant bouche bée, ne s'attendant pas du tout à ce genre de réponse. Puis, quand il reprit usage de la parole, ce fut pour darder un regard mauvais sur son ennemi

« Comment oses tu venir ici et me proposer une telle chose ? Tu crois que je vais oublier toutes les horreurs que tu as commises et te pardonner ? Tu crois vraiment que je vais gober le fait que tu veuilles la paix ? »

Voldemort continuait à le regarder, impassible.

« Je ne peux t'obliger à pardonner ; de toute façon, je me fiche bien de ton pardon. Tu crois que ça m'amuse de venir ici et de discuter avec toi ? »

« Oui, je crois en effet que ça vous amuse beaucoup de venir me torturer, ma baguette à la main. »

Le Lord sourit

« Tu as raison. Te tenir au bout de cette baguette est follement réjouissant. Cependant, ce n'est pas l'unique but de ma visite. Comme je te l'ai déjà dit, je veux une trêve. »

Harry renifla, méprisant

« J'aimerais bien savoir en quoi consiste une trêve avec toi, Tom. »

Les yeux de Voldemort étincelèrent un instant en entendant son nom, puis il reprit d'une voix calme.

« C'est tout simple. Je ne cherche plus à éliminer tous les moldus de la surface de cette terre et toi tu ne cherches plus à me tuer. »

Harry resta un instant immobile puis un fou rire nerveux commença à lui prendre les tripes

« Tu veux me faire croire que tu ne songes plus à te débarrasser de tous les moldus de cette fichue planète ? »

« La méthode que j'emploie n'est pas bonne. Je l'ai compris il y a peu. Tous ce que j'arrive à faire, c'est à t'avoir encore et encore sur le dos. C'est fatigant tu sais ?

'Oh, arrête, tu vas me faire pleurer » lui répondit le jeune homme, goguenard. « Désolé, mais je ne crois pas une seule seconde que tu puisses vouloir arrêter ta stupide guerre. »

« Crois ce que tu veux, mais les faits sont là. Ne va pas croire que mon attitude envers ces sales moldus ait changée. Ils me répugnent toujours autant. Cependant, une guerre ouverte entre eux et moi ne donne rien, puisque tu es toujours là pour contrecarrer mes plans. Alors, j'ai décidé de faire une sorte de pause… »

« Une pause ? Monsieur est fatigué alors je dois le laisser se reposer avant qu'il soit de nouveau en pleine forme pour pouvoir recommencer sa guerre. Tu me prends vraiment pour un imbécile ! » Le coupa Harry, soudain furieux.

Le Lord soupira et d'un geste de la main, intima le silence au jeune homme par un Silencio.

« Laisse moi donc finir ! Ce que tu peux être impatient ! »

Harry continua à vociférer quelques secondes, puis comprenant qu'il était muet, se tut, ses yeux verts fusillant Voldemort en signe de protestation.

« Comme je te le disais, reprit le Lord, je voudrais une pause dans cette guerre car celle-ci est sans issue. Ce que je veux maintenant, c'est toi. »

Harry avala sa salive de travers et eut une horrible quinte de toux. Puis il leva des yeux furibonds vers le Lord qui semblait s'amuser au plus haut point.

« Oui, Harry ! Tu vois, j'ai compris qu'il n'y avait qu'un moyen pour trouver une issue à notre affrontement, c'est que tu rejoignes mon camp. »

Les yeux de Harry scintillaient de rage. Il était maintenant debout, les poings serrés, défiant son ennemi du regard dans lequel on pouvait lire aisément 'Rejoindre ton camp ? Plutôt crever'.

Il se jeta alors sur lui, poings en avant. Voldemort allait sans doute le tuer pour ça et tant mieux. Il préférait mille fois mourir maintenant que de s'allier à lui. Jamais il n s'abaisserait à cela.

Voldemort n'avait pourtant pas levé sa baguette. Cependant, quand l'un des poings de Harry menaça de s'abattre sur lui, il attrapa prestement le jeune homme par le poignet.

Harry sentit soudain la désagréable et habituelle sensation d'aspiration que produisait un transplanage et c'est dans un hurlement muet que les deux hommes disparurent.

Oui, je sais, c'était un peu long mais je ne pouvais pas couper avant. J'espère que ça vous a plu. Dans la suite des évènements, Voldy va essayer de rallier Harry à ses idées ( il va avoir du mal le pauvre).

Si vous avez des petites choses sympa à me dire, des remarques à faire, n'hésitez pas, laissez moi une petite review.

Merci à tous de m'avoir lue.