Cet homme.
Qui se croyait supérieur à moi.
Qui souhaitait que je l'appelle "grand frère".
Ce même homme, qui fut un vrai enfoiré, pervers, coureur de jupon...
Cet nation contre qui je me battais et que j'aie vaincu chaque fois que j'en avais l'occasion.
Toujours cet idiot... Qui pourtant agissait parfois réellement comme un grand frère.
Toujours souriant, jamais frêle, ni même agacé.
Toujours fort même lorsqu'il était faible.
Toujours heureux même lorsqu'il perdait.
France.
Certainement l'homme que je n'ai jamais autant détesté.
Ni même aimé autant.

Lui et moi
sommes tout à fait différent.
A l'exception que lui est un romantique et moi un grand gentleman.
Nos camarades du monde répètent chaque fois qu'ils nous voient nous frotter "Tiens!France et England sont encore entrain de se disputer! Ils sont vraiment amis?"
À vrai dire, je suis sûr de l'apprécier malgré ma haine mais hélas pour moi, ce n'est pas réciproque...

Pourtant...
Lorsque je le vois, je ne peux pas m'empêcher de me chamailler avec lui.
Quelque chose en lui me dérange.
Peut etre le fait qu'ils aiment tout le monde en tant que grand frère du monde...
Non... Son narcissisme avec moi me fatigue je pense.
Ces sentiments que j'éprouve pour lui m'étouffent de plus en plus.
Et j'ignore comme m'en débarrasser.
Jamais... Bien au grand jamais, je ne pourrais oser le lui avouer.
Qui sait comment cette grenouille réagirait...

Aujourd'hui, nous sommes le 29 mai 2031.
Un nouveau meeting avec les autres pays a lieu.
Comme a mon habitude, je mets ma veste que France juge de "démodé" et pars, laissant le couple royal d'England se charger des affaires avec le premier ministre.

Je pars alors, pensant comme à mon habitude à comment va se dérouler le meeting.
En ce moment, de nombreux pays du monde nous font la guerre.
À Moi, Germany, America, Japan.
Et surtout France.
Tous ensemble, nous cherchons un moyen de les arrêter et ceux depuis déjà une dizaine d'années mais notre monde se dégrade de plus en plus.

J'arrive enfin devant la porte de conférence.
Alors que je viens pour l'ouvrir, je croise America.

"-Eh! Englaaaannnd! Helloooooo! You're in late today no? "

Je le regarde un peu blasé et fixe l'heure. C'est lui à vrai dire qui est arrivé plus tôt que d'habitude.

"-Non. Par contre toi t'es tombé du lit non?

-BAH en fait... Je dormais paisiblement jusqu'à ce que je sente quelque chose me bouffer l'oreille! dit il le plus naturellement possible.

-Qu-? EAT YOUR EAR?

-Ouais! Finalement c'était juste l'Ours de Canada qui était venu me réveiller! Enfin... I think... Forcément après ça j'me suis levé.

-T'as encore du faire une connerie toi... Espèce d'Idiot.

-Mais non mais non! Allez dépêche toi! Sinon Japan va nous rattraper!"

America me pousse rapidement dans la salle de meeting international alors que je me débats en l'insultant de tout les noms.
Ce qui l'amuse d'ailleurs.

Nous rentrons tout deux dans la pièce, silencieux.
Switzerland, Netherlands et Germany sont déjà tout trois installés.
Japan ne va alors pas tarder. Du moins, si America lui, est déjà parmis nous.
Je salue les pays d'une poignet de main chacun et m'assieds a ma place habituelle calmement.
Les tensions sont grandes ces derniers temps.
Même entre nous.

Nous attendons tous ensemble que les autres nations arrivent.
Switzerland et Netherlands parlent de politique tandis que Germany, réfléchit en avance à comment nous allons régler les conflits mondiaux, pas loin d'un America qui boit un milshake bruyamment avec dans son autre main un hamburger...
Ils arrivent tous petit a petit. Je vois déjà France s'installer à ma gauche, replaçant élégamment ses magnifiques cheveux vers l'arrière.
Sa beautée me désespère.
Il s'assoit et me regarde d'un air malsain.

"-Bonjour Angleterre~. Toujours aussi mal fringué a ce que je vois...

-Occupe toi de tes affaires stupid frog. Je détourne mon regard gêné vers
America, qui cette fois mange son hamburger. Enfin..."Ses" hamburgers.

-D'ailleurs dis moi... Ça ne fait pas genre 100 ans que tu portes ce cardigan? Huhuhuhu... il le tapote comme si il y avait de la poussière. Je m'éloigne instinctivement de lui.

-S-Stop it! Je le porte pas depuis si longtemps! Je l'ai acheté il y a même pas 30 ans... ou... 40...

-WOUARG! Mais laisse tomber quoi...

-Contrairement a toi DEAR caramade, ce n'est pas mon truc de m'habiller avec tes machins a la mode ou tape a l'oeil.
L'important est ce qu'i l'intérieur.

-Peut être mais ca ne t'empêche pas de prendre soin de toi voyons... Quand ton coeur est pleiiiinnnnn de sentiment mon cher Iggy, tu dois être capable de bien t'habiller! Tu devrais prendre soin de ton apparence! Comme moi! Il passe sa main dans ses cheveux ce qui étrangement les fait briller.

-I AM NOT "YOUR" DEAR IGGY! And ce serait vraiment effrayant que de te ressembler...

-KOAAAA? "

Quelqu'un tape soudainement sur la table.
C'est America.
Il fait toujours comme ça pour attirer l'attention lorsque tout les pays sont installés sur leur siège.
Tout le monde doit être arrivé dans ce cas.
Je regarde autour de moi et vois malgré cela, quelque sièges vides.
Encore une fois... Il y avait des absents.
Toujours les mêmes...

"-Ce sont...

-Ça t'étonne Angleterre? Francis hausse les épaules et continue. Ça fait déjà depuis plusieurs années que ce groupe de pays ne vient plus aux réunions. Puis tu sais très bien que c'est à cause d'eux qu'on fait celle ci en ce moment même."

Je ne peux pas contredire ce stupide pays car il a raison.
Si nous nous réunissons aujourd'hui,
Comme à chaque fois depuis près de 2o ans d'ailleurs,
C'est à cause d'une bande de pays qui tentent de nous envahir.
Je reste alors tourné vers America, une tasse de thé a la main, prêt à écouter certainement encore une de ses bêtises.

"-Yoooosh! Mes chers camarades! Il est l'heure de commencer la conférence Mondiale! Travaillons tous ensemble pour résoudre les problèmes de chacun! Mais bon. Bossons surtout le plus important! Ne faisons pas d'amalgame! N'est ce pas Denmark?

-Hein? Mais j'ai rien f-

-Bien! Continuons! Même si je sais que c'est difficile pour chacun d'entre nous, il va falloir se serrer les coudes car ensemble, nous pourrons bouger les choses positivement! Donc s'il vous plait! Partagez tous votre avis! Canada, tu vas commencer!

-E-Eh bien e-euh... J-je...

-HAHAHAHAAAA! NICE IDEA! Il faut faire comme ca! S'enthousiasme cet idiot d'America.

-(Mais je n'ai encore rien dit...) Mais...

-Oy Amérique, laisse parler ce pauvre Canada... Il n'a encore rien dit. France soupire."

C'est vrai que France considère Matthew comme son propre fils.
C'est d'ailleurs le seul à faire la différence entre lui et America.
Qui sont pourtant jumeaux.
Je suis d'ailleurs assez impressionné.
Enfin... Il le reconnait surtout à sa coupe. Vu qu'elle ressemble à la sienne, il "parait".
Canada inspire profondément et parle très doucement.

"-Je pense qu'il faudrait rallier nos troupes... Et surtout les renforcer. La sécurité passe avant l'attaque dans nos pays. Dont la défensive. Puis ensuite, apres les avoir affaiblie, il faudrait les attaquer mais de façon stratégique. Vous me suivez? Si il y a plus d'attaque chez toi France c'est parce que le service millitaire s'est ramollie je me trompe? Dit il d'une voix suave.

-E-En effet... Le français, assez gêné, détourne le regard et se gratte la tête.

-Je suis d'accord avec Canada. Japon approuve d'une voix tout aussi silencieuse.

-Avec un gouvernement pareil, tu m'étonnes que Frankreich tombe!

-Merci de ne pas me rabaisser plus que je le suis petit hérisson~...

-Je suis bien d'accord avec Switzerland. Dis je enfin en buvant de mon thé. Le gouvernement de France est tout bonnement à mourir de rire. Les politiciens sont tous diplomés de grandes études oui, mais ce sont de grands idiots surtout! On sent bien qu'ils ont reçu leur diplôme dans un kinder surprise! Aucun sens du devoir!

-Kindeeerrr... Spain bavait a ce mot."

Pourquoi? Parce que Kinder=niño=Romano niño.
France se lève soudainement et me tient fermement par le col.
Il adore faire ça quand on commence une dispute.
Et ça recommence.

"-J'y crois pas! T'oses critiquer mon gouvernement alors que "MONSIEUR JE ME LA JOUE EN SOLO" A QUITTÉ L'UNION EUROPÉENNE POUR SON PU**** DE BREXIT À LA ***?! Moi qui ai tout fait pour te retenir...?

-Et c'est reparti pour un tour aru... China soupire.

-IT'S BECAUSE OF YOUR STUPID GOVERNMENT THAT I HAD OUT OF THE EUROPEAN UNION! DARK BUGGER! (Même si j'voulais revenir finalement...)

-Et c'est MONSIEUR qui n'arrive pas à s'habiller qui veut me donner des leçons! Quel "JOKE" si j'puis dire!

-Euh... Les garçons... C-Calmez vous... essaye d'intervenir le deuxieme plus grand pays du monde.

-T'es qui?

-J-Je suis Canada...

-Don't put back the subject on the rug! Dirty beard!

-Nan mais c'est vrai! Comment la vie ne peut pas te paraitre nuageuse avec des vêtements aussi moches?! Oh pardonne-moi! C'est vrai que chez toi c'est souvent plein de pluie et de nuage! Quel maaaaannnnnque de délicatesse de ma part!

-Cause toujours! Suck-

-JETZT SHUT UP! Germany crie d'une façon si autoritaire que moi et France on s'arrête net, tout les autres pays restent silencieux.

-Allemagne? Francis se tourne vers lui et le regarde, me tenant toujours par le col.

-Vous vous rendez compte que vous vous disputez pour des SCHEIßE?! Nous sommes en WELTKRIEG! Retenez bien ça idioten ! Au moment même ou je parle, de nombreux innocents meurent sous le coup d'attentat, d'arme à feu ou pire! Nous n'avons pas le temps de nous chamailler! Alors réfléchissons bien soigneusement tous ensemble cette fois ci à quelle tactique utiliser pour piéger diese verdammten Rebellen Länder! Si vous voulez vous battre, très bien faites le! Mais après cette réunion! Pour l'instant nous devons nous parler calmement car nous sommes ici pour arranger ces problèmes! Pas pour nous disputer ou en rajouter inutilement!"

On se rassoit calmement, tandis que France me regarde avec insistance.
Je l'ignore royalement et continue d'écouter ce que Germany et les autres disent.
J'ai trop de fierté pour pouvoir m'excuser auprès de lui.
C'est quelque chose que j'ai toujours eu du mal à faire.
Surtout avec lui.
Je ne sais pas.
C'est plus fort que moi.

Je vois sous mes yeux se glisser une petite feuille chiffonnée.
Elle vient du côté de France.
Son regard va de moi à la feuille.
Ça doit certainement être un message de sa part.
J'attire le papier abîmé discrètement vers moi sans défaire mon regard de lui alors qu'il détourne le sien en sifflant innocemment.
Je commence alors à le lire.

"~Pour Angleterre.~

Viens chez moi vers 18h.

On va régler ça toi et moi comme des hommes.

De façon simple et franche.

À moins que tu n'aies trop peur de moi pour cela honhonhon~...-/w/-"

"-(Son of...!) AVOIR PEUR DE TOI?! NEVER!"

Tout le monde se tourne vers moi surpris de mon intervention soudaine.
America est quasi mort de rire alors que je vois Germany se faire un face palm.
Je viens aussi de me rendre compte que je suis debout, les bras tendus, appuyés sur la table.
Tout en m'excusant, je me rassieds et fusille l'interressé du regard.
Il va le regretter clairement ce soir.
J'ai déjà ma petite vengeance en tête.
Et il ne devrait pas le prendre au second degré.

La Réunion se termine enfin.
Je me lève et m'apprête a sortir sans meme regarder France mais quelqu'un me retient le bras.

"-England.

-America? Je me tourne vers lui, le regardant. Étrangement je sens en même temps France nous observer de loin, un peu surpris.

-Est ce que ça va?

-H-Hein? Mais bien sûr que oui. Pourquoi cette question?"

Il me tire vers un endroit assez isolé pour qu'on puisse discuter tout les deux tranquillement.
Je ne comprends pas tout à fait ce qu'il attend de moi.
Il s'arrête et traîne ensuite des pieds, comme si il était embêté.

"-Sérieusement America. Il y a un problème? je lui demande

-Bah... En fait... C'était pour savoir avec France.

-A-h..."

America est en effet la seule personne qui est au courant pour ce que je ressens envers le Francais.
Il relève ensuite la tête vers moi plus sérieux.

"-Pourquoi tu te disputes toujours avec lui? Alors que tu l'aimes? Comment tu veux faire évoluer votre relation si elle ne se résume qu'à ça?
Surtout qu'en vrai, v-vous êtes... M-Married... Il éclate de rire après avoir terminé sa phrase. Je me rappelerais toujours de cette horrible demande en mariage sans sentiment de sa part. Ça me dégoûte rien que d'y penser. Ou divorcé je suis pas trop votre "relation"...

-S-Shut up idiot! J-Je sais pas America! Et je m'en fiche pas mal là tu sais. Je te dispute bien tout le temps toi tsh.

-Anoooo... C'est pas pour me faire chier?!

-... Ouais bon... J'avoue que, c'est un peu pour ça surtout.

-Je m'inquiète pour toi tu sais... T'es quand même mon bro.

-Tss stupid guy. Y'a pas besoin de t'embêter pour moi va. lui dis je en lui frottant ses cheveux. Je peux très bien me débrouiller seul.

-T'es sûr?

-Yeah.

-Oh... Okay! Sorry dudes! You can go out!"

À la file indienne, je vois des personnes sortir de leur cachette et chahuter en ralant in French.
Des... Cuisiniers... Un orchestre... Et je ne sais pas qui encore tellement ils sont nombreux.

"-Are you really serious?

-Yeah! Why?"

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Toute mes affaires pour ma petite vengeance personnelle sont enfin prêtes.
Livre de sort, baguette, ma tenue propice à cela, quelques être maléfiques en ma compagnie au cas où.
Pas de quoi se compliquer la vie.
Après tout, je ne suis pas comme ces français qui sont obligés de chercher comment préparer un maléfice sur internet (l'auteure est visée).
J'aurai bien voulu prendre la chaise de Busby pour France, comme je l'ai déjà voulu avec America mais Russia l'avait détruise en morceaux.
Il est immunisé.
Je regarde l'heure. 16h00.

Parfait.

Je sors ensuite de Strasbourg pour venir à Paris.
C'est là où demeure France.
Quant au département du Bas-Rhin, c'est ici que l'on prépare nos réunions.
Pas très loin en effet.
Pour éviter ne serait ce qu'un petit retard, je fais en sorte de prendre le tgv.
Ne faisons pas attendre ma future victime voyons.
Ce serait bien dommage sinon non?

Je regarde le paysage défiler doucement.
Il faisait assez gris dans cette région.
Paris doit être pareil sûrement.
Je sens mon portable vibrer.
Je le débloque et regarde le message que l'on m'a envoyé.

"Stupid ? head-GOOD LUCK ENGLAND WITH YOUR HUSBAND DRUFUU! *:.。. o(≧▽≦)o .。.:*
29.05.2031 à 17:10"

Je soupire et souris comme un idiot.
Il lui manque une case à celui là.
Et ce, depuis bien longtemps.
Quand je pense que c'est mon petit frère.
Le sens du devoir lui manque encore à lui aussi.

Le tgv s'arrête enfin dans une gare.
Je prends ma mini valise et sors de l'engin électrique.
Je suis à quelques minutes de chez l'alcoolo.
J'ai assez peur de l'accueil qu'il pourrait me faire.
Peut-être il commencera sa vengeance à peine aurai-je toqué à la porte?
C'est prévisible en effet. Cet homme est si vil... Et appréciable à la fois.
Je ne sais vraiment pas quoi penser de lui.
Il me stresse.
Je ne sais jamais ce qu'il peut avoir en tête!
Il est... Compliqué à comprendre.
C'est assez ironique d'entendre cela de ma bouche.
Alors que je suis pire que lui dans ce domaine.

Me voici devant sa porte.
Je reste un bon moment devant avant de finalement prendre mon courage à deux mains et toquer.

"-Eh stupid drunk! Ouvre moi."

Je prépare mon bâton magique au cas où il tenterait une attaque surprise et attend sagement.
Lorsqu'il ouvre la porte, j'ai senti de la fumée toucher mon visage et ai fermé les yeux pour aussitot pointé vers lui ma baguette en ultime défense, prêt à l'attaquer.
J'étais sur qu'il allait me faire ça ce con!

"-J'SAVAIS BIEN QUE T'ALLAIS M'ATTAQUER MAINTENANT BASTARD!

-P-Plait-il? A-Angleterre! Pose cette baguette immédiatement!
Je vais rien faire idiot! C'est juste ma cigarette!"

J'ouvre les yeux et vois en effet qu'il tient entre ses doigts une clope.
Je soupire et range doucement mon ustensile de magie.
Il me reluque de haut en bas.

"-C'est quoi tout ce vacarme? Dit il en parlant de ma petite valise. Et... Cette tenue. Beurk.

-Tsh. C'était pour éviter des attaques surprises de ta part. Maintenant si tu veux bien me laisser rentrer. Je le pousse légèrement assez gêné et rentre sans scrupule chez lui. Je sens que ce dernier hausse un sourcil en soupirant pour ensuite fermer la porte derrière lui discrètement.

-... Attend, Angleterre."

À peine ai-je posé mes affaires et retiré ma veste que je sens mon avant-bras se faire retenir par France.
Je fais volte face vers lui, le coeur battant de surprise.
Je ne me sens soudainement plus autant à mon aise.
Mais je fais tout pour le cacher.

"-Q-Qu' est ce qu'il y a bugger Frog?"

Je le vois réfléchir à toute vitesse.
Il s'approche de moi et nous fait tout deux tomber sur le sol.
Francis se retrouve au dessus de moi, tandis que je suis assis, une de mes jambes plié entre les siennes.
Il pose ainsi sa main sur l'une de mes jambes.
Je me sens comme prisonnier de lui.
Je le vois avancer ses lèvres près des miennes.
Je ne bouge pas.
Pétrifié, et à la fois, désireux.
Il s'avance un peu plus et nos lèvres finissent par se toucher intensément.

"-... Angleterre?"

Je relève mes yeux vers lui et viens juste de remarquer qu'il venait de lâcher mon avant bras.

"-Ça va?

-Qu-... Bien sur que oui crétin!

-Ah... Je vois..."

Il sourit et s'échappe dans sa cuisine tandis que je ne bouge pas pour le rejoindre, Assez désappointé.
Je frôle discrètement ma lèvre avec mon index, embarrassé, repensant à ce qu'il s'est passé.
Ce n'était... Que mon imagination.
Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de penser à ça?

Je le suis par la suite en entrant dans le salon et ne m'embête pas pour m'installer sur le canapé.
J'analyse, en l'attendant, la pièce.
Elle sent bon la rose.
Mon emblème.
Je ricane légèrement.
Cette fleur est l'une des seules choses qui peut nous unir, lui et moi.

"-Je vois que rien n'a changé depuis tout ce temps ici. Je lui déclare tandis qu'il est dans la cuisine."

Je continue de regarder et vois un ancien ennemi en portrait.
Napoléon.
C'est vrai que c'est l'homme qui représente le plus mon camarade lorsqu'on pense à son pays.
Il l'a beaucoup admiré.
Malgré sa défaite contre moi.
Et ses nombreuses batailles gagnés.
Je m'en rappelle.
France était fier de cet homme.
Et s'en vantait à chaque fois.
Sans grande raison en fait.

Mon coeur tique à la suite lorsque je vois une statuette de cuivre,
Dans un trou du mur,
Ornée de bijoux et entourée de fleurs de lys.
Je m'avance pour voir si c'est bien la personne dont je me doute.
Et je ne me suis pas trompé.
C'est Jeanne.
Jeanne d'Arc.
La pucelle d'Orléans.
Sauveuse de France.
Brulée au bûcher par moi-même.
De nombreux souvenirs remontent en moi.
Et me font mal.
Je ne l'ai jamais avoué mais,
Cette fille était tout ce que je détestais.
Elle était vraiment trop proche de France.
Ce qui fut mon contraire à l'époque par sa faute.
Je passais pas mal de temps avec lui avant la guerre de cent ans.
On se disputait souvent. Mais on avait aussi pas mal de moment de complicité.
Jusqu'à ce que nos royaumes entrent en conflit.

Jeanne.
Aimait France.
Et je ne l'ai jamais accepté.
C'est cette part de moi qui m'a fait décider de son triste sort.
Mais c'est le jour de la sentence, que j'ai compris pourquoi France l'aimait à son tour.
Elle était le symbole même de son pays. Une femme naïve, prête à tout pour protéger sa contrée, courageuse, téméraire, ayant le sens du devoir.
Je ne l'ai appréciée qu'à ce moment là.
Et pourtant, rien qu'en repensant à eux deux, vivant leur amour impossible, me fait mal.
Je sens mon coeur se serrer alors que je serre ma poitrine à travers ma chemise.

"-Elle est belle hein..? Me susurre presque France en posant sa main sur mon épaule.

-S-Sûrement... répondis je en haussant les épaules, l'ignorant un peu, agacé.

-Ahlala... Même niveau fille tu manques de goût Angleterre. C'est triste.

-W-What?! Can you repeat Bastard?! Je cris alors qu'il ricane, en apportant un apéro. On est censé se battre ou non? Parce que j'ai l'impression du contraire là. Je le vois ensuite finir sa cigarette et l'écraser contre un cendrier. Je ne savais pas vraiment qu'il fumait.
Du moins, je n'ai jamais vraiment fait attention à ce détail je pense. Dis... France. Depuis quand tu fûmes comme ça?

-Hum?... Ah... Ça doit bien faire depuis 500 ans.

-À ce point? Je m'accable, mangeant des petits apéritifs, assez affamés.

-Pourquoi? Je t'intéresses maintenant?

-Pfff... N'importe quoi toi! Bugger bugger bugger!

-Burger?

-BUGGER! J'insiste en prenant une frite d'apéritif.

-Haha! Combien de fois tu me l'auras répété aujourd'hui... "Monsieur je veux être cool mais c'est impossible pour moi car je sais pas m'habiller"?

-C'est pas moi qui pêche en eaux trouble au moins ça c'est sûr.

-Eh! Si tu as gagné contre moi, c'est uniquement parce que Dieu faisait la grève ces jours là!

-France... Y'a que toi qui fait la grève.

-Non c'est faux! Ça t'arrive aussi!

-Ah ouais?

-La grève des mineurs de 1984-85! Tu as oublié ohonhonhonh?~

-Ça n'a pas duré très longtemps contrairement à toi.

-Tu as toujours des excuses Angleterre. Il soupire. Ah... Quand finiras-tu par être honnête avec toi même?"

Lorsque je pourrais enfin te dire "je t'aime".
Mais jamais je ne le ferai.
À moins que je ne sois...
Ça n'arrivera pas.

"-E-Et Notre fight alors?! On la fait quand?! J'suis pas venu ici pour discuter autour d'un bon thé et des petits biscuits! même si j'veux bien du thé et des biscuits...

-Honhonhon... Comme tu m'as l'air pressé Iggy~ Tu ne le devrais pas. Tu regretteras bientôt.

-D-Don't call me "Iggy" Drunk!"

France part un instant
Sa phrase me fait peur.
Si ca avait été America, Japan ou encore Italia qui m'avait lancé cette phrase, ce serait passé.
Peut-être même Russia! Pour dire à quel point j'ai peur là maintenant.
Mais... C'est France. Pas n'importe qui.
Le gars qui a inventé le "French kiss".
The french letter.
Et autre délire pervers...

Il revient quelques instant après, deux verres de champagnes dans une main et dans l'autre Une bouteille de vin tannique, me semble t'il.
J'avais raison.
Il a décidé de me faire boire.
Mauvaise idée.
Très...
Très...
Mauvaise...
Idée.

"-Alors Iggy chou~? Qu'est ce qu'on dit?

-What the fuck.

-En plus c'est du vin de Bourgogne. Tu as de la chance! Déclare t'il comme si c'était un miracle pour moi.

-Et... Il est noté sur combien ce vin sur ton échelle de 10?"

Il m'observe surpris.
Italia a peur de moi.
Mais quand je lui ai demandé certains trucs sur France, il semblait assez enjoué et m'avait avoué que lorsque son "fratello maggiore" invite quelqu'un, on peut vite savoir notre rang en regardant le vin qu'il nous donne.
J'ai hâte d'entendre sa réponse.
Il ne répond rien.
Il tourne carrément son visage.
Il m'a l'air d'avoir assez chaud comme il est aussi rouge que les tomates de Spain.

"-Euh... Are you okay France? Are you Hot?

-N-NON!"

Je me tais assez surpris par la violence de sa réponse et arque un sourcil.

"-... En tout cas il est hors de question que je me saoule!

-Se saouler? Tu ne veux pas relever mon défi alors? Répond t-il très déçu.

-Ton... Défi tu dis?

-Oui mon cher!~ Le but est de boire le plus de vin huhu~! Et celui qui gagne bah... bah gagne... De l'honneur?

-Non! Je refuse ce défi la! C'est injuste de m'imposer ça alors que tu sais pertinemment que je ne tiens pas l'alcool!

-Mais voyons mon ami... Ce n'est que du vin rouge. Ça ne fait de mal à personne~.

-I said NO!

-Tu préfères peut-être qu'on se trimballe à poil dans la rue et celui qui se fait arrêter en premier a perdu? Rétorque t'il, le regard blasé.

-C-C'est quoi ces défis so crazy?...

-À moins que... Tu aies peur de perdre... Enfin! Je comprends bien! Tu es bien trop faible face a moi Angleterre... Il faut l'admettre.

-Tss! MOI?! Avoir peur de perdre face a toi?! Chiche de boire 10 verres sans être saoul! Je lui vocifère au visage, le regard assez psychopathe, prenant mon verre en main et lui tendant, attendant la première tournée.

-Voila! Ca c'est l'Angleterre que je connais! Chiche! Il me sert enfin du vin en même temps que lui."

On trinque et boit en même temps.
1 verre.
2 verres.
3 verres.
4 verres.
5 verres.
Plus je bois, plus je me sens comme léger.
Dans un autre monde.
Je me sens hoqueter.
Mais ca ne me derange pas plus que ça.
Je suis d'humeur, c'est le plus important!
Finalement Francis a raison!
C'est bien parfois de se relâcher un peu!
Étant à moi 7ème verre, je donne un coup de coude à France et lui sourit stupidement.

"-E-Eh le con!

-Oui Gros sourcil?~

-Tu te souviens de l'an *hic* 1000 ou quelque chose comme ça? Où tu as dû embrasser une belle *hic* femme pour briser un sort que j't'ai *hic* lancé et tu m'as embrassé à la place, ne sachant pas faire la *hic* différence?

-HAHAHAA! Oui je m'en souviens! Trop drôle! Oh! Et toi? Tu te rappelles de ce temps en 1532 où je me suis déguisé comme un membre de ton équipe pour te prendre ton trésor?

-Oh goood! Ton accent *hic* anglais était horrible! Si tu t'étais entendu! Oh! Et est-ce que *hic* tu te souviens aussi quand j'étais tellement en colère *hic* contre toi, que j'ai laché occasionnellement du gaz dans ta *hic* chambre la nuit du 19e siècle?

-Haha oui j-... Tu quoi?

-Olala! Ce jour là j'étais *Hic* mort!

-M- tu as quoi?!

-Roooohhhh c'était pas grand *hic* chose! Je clame."

Il hausse un sourcil et me fixe intensément alors que je lui dis d'arrêter, trop amusé.
Je lui redemande un verre qu'il me sert en même temps que lui avec plaisir tandis que je continue d'hoqueter.

"-Iggy, je pense que tu as perdu le défi~ Tu es déjà saoul alors que c'est seulement ton 8ème verre~ énonce t'il en buvant de son coté son 10ème et dernier verre.

-N-N'importe *hic* quoi!

-C'est pas grave si tu perds tu sais~ Il y aura d'autre bataille. Sois sincère Angleterre!"

Je souris et ris comme un idiot, en me refaisant servir comme lui qui est maintenant à son 11eme verre. Je vois ses lèvres toucher sensuellement encore une fois son verre. J'analyse avec attention le trajet du vin à travers sa gorge et m'approche de lui doucement.

"-France... Tu sais...J-Je l'ai jamais admis mais... J'ai toujours pensé que t'étais assez hot."

Je remarque que celui ci cesse de boire son verre, interloqué par ce que je viens de lui dire.
Il me sourit comme intéressé.

"-honhonhon~ Grand-frère France le savait!

-Ah oui...?

-Je te l'ai déjà dit Angleterre! Que j'étais hot~

-Et ça... Tu le savais...? Je m'approche de lui et le pousse sur le canapé, me mettant juste au dessus de lui.

C'est bizarre. J'ai l'impression d'être capable de tout en ce moment.
... Même, de lui dire mes sentiments.
Je ne devrais pas.
Mais je m'en sens capable.

"-Angleterre? Mais... Qu'est-ce que tu fais? Il détourne légèrement son regard presque gêné vers la statuette de Jeanne d'Arc. Du moins, c'est l'impression que j'ai.

-Regarde-moi! *hic* France! S'il te plaît... Je tourne de nouveau son visage vers le mien tandis que je le sens vraiment ébahis. Tu me fais de la peine... Pourquoi...? *hic*.

-Haha mais... Iggy... T'es pas dans ton état normal là... Relâche-moi... Ce n'est pas que jouer à ce jeu avec toi ne me plairait pas bien au contraire. Mais je préférerais le faire avec un Angleterre conscient.

-Je n'ai jamais été aussi *hic* conscient de toute ma vie France... Justement. C'est le moment pour moi *hic* d'être sincère! Stupid Pervers! Pourquoi tu ne peux pas faire attention a moi au moins une fois dans ta putain de vie? Stupid stupid stupiiiid! C'est si difficile merde?! Des larmes commencent a ruisseler sur mes joues.

-A-Arg! Angleterre ne pleure pas! Excuse moi, excuse moi!"

J'ai l'impression qu'il ne tient pas à se débattre alors qu'il m'aide à sécher mes larmes.
Comme si il voulait écouter la suite de mon récit.
Il plonge profondément ses magnifiques yeux bleus dans les miens.
Je le serre dans mes bras, fortement, ne voulant pas me défaire de lui.
C'est la première fois que je suis aussi proche de lui.
Il me laisse faire, assez léger.

"-Arthur... je l'entends susurrer.

-Francis... Je t'en prie..."

Sans le regretter, je lui carresse la joue et l'embrasse tendrement.
Ce dernier reste abasourdi par mon geste et fini par fermer les yeux, savourant sans regret notre échange.
Je continue tout aussi envieux que lui.
J'ai envie de lui. Tout entier.
Son torse. Ses lèvres.
Je veux que tout ce qui lui appartient m'appartienne à mon tour.

"-What is yours is mine... Je murmure entre nos lèvres tandis que je reprends possession des siennes cette fois plus impatient et fougueux, en désirant encore et encore."

Il m'entoure de ses bras et me serre fortement contre lui,
Continuant notre échange chaleureux,
Nos respirations de plus en plus saccadées.
Je ne le regretterai pas... N'est ce pas?

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Point de vue extérieur:

France vient de se réveiller en sursaut.
Après avoir fait un de ses rêves.
Il regarde l'heure sur sa montre.
Il est maintenant deux heures du matin.
Ce dernier sent un mal de crâne traverser sa tête.
Certainement à cause du vin rouge.

Il regarde autour de lui.
Sur la table,
il remarque les deux verres de vin renversés malgré le fait qu'il n'y avait presque rien dedans
Et 4 bouteilles de vin rouge de Bourgogne vides.
Il se remémore ensuite ce qu'il s'est passé.
Angleterre, sous le coup de l'alcool, l'avait embrassé.
C'était pourtant un baiser apprécié des deux.
Qui a devié avec plus de passion et d'amour.
Il touche ses lèvres, y repensant, le sourire doux.
Il dévi son regard sur le matelas d'à coté.
Là où se trouve son aminnemi.
Son sourire s'élargit assez vicieusement
Lorsqu'il voit ce dernier profondément assoupi.

Il s'avance vers le matelas et s'agenouille face à lui.
Il admire avec attention son compagnon.
Ses si beaux yeux verts.
Ses magnifiques cheveux blonds.
Il les carresse avec attention et les replace doucement derrière son oreille.
Le regard de France est vide.
Il a envie de lui aussi.
Mais le peut-il vraiment?

Sa chemise au pays du thé était déjà à moitié déboutonné.
Il la retire entièrement pour ne pas qu'elle le dérange.
Il se retrouve le torse nu.
Il regarde, hypnotisé son ami
Et se place juste au dessus de lui.
Ne lui laissant presque plus le choix.
Il avait vraiment envie de l'avoir de nouveau contre lui.
Alors qu'il va pour embrasser Angleterre,
Endormi,
France le voit tourner la tête et murmurer dans son sommeil.

"-I Love you... Stupid pervers."

La nation ne bouge plus,
Assez interdit par la phrase de son voisin.
Toujours au dessus de lui.

"-Ah... Angleterre..."

Il se relève soudainement,
Se rendant compte qu'il allait peut-être faire une bêtise.
Il s'assoit près de lui, et ne sait plus vraiment quoi dire.
Il venait de lui avouer ses sentiments dans son sommeil.
Ça déstabilisait le blond aux longs cheveux ondulés.

"-Je... T'aime aussi. Une douce et courte larme tombe sur sa joue tandis qu'il l'embrasse tendrement sur son front comme si pour lui, c'était réellement quelque chose d'impossible de voir qu'Angleterre pouvait l'aimer."

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Point de vue Angleterre:

Je sens doucement la lumière du soleil arriver jusqu'à moi.
Celle ci ne se lasse pas de m'agresser avec ses rayons.
Je tente de mettre ma tête sous la couverture
Mais me rends vite compte qu'il n'y a presque rien sur moi.
Je décide alors de me lever.
À peine je me suis mis debout que je suis tombé à terre.
Mes jambes n'ont pas l'air de vouloir m'écouter.
Et ma vue est trouble.
Je ne vois quasiment rien.
Je décide de plus me concentrer sur les yeux tandis que je contrôle mon nouveau mal de tête.
J'ai du boire...
Trop boire hier...
Mais... Pourquoi? Et comment?
Que s'est-il passé déjà?

Ma vue redevient peu à peu normal et me permet de voir où je suis.
Je me rends compte que ce n'est pas chez moi.
Cette décoration...
Cette odeur...
Je comprends!
Je suis chez France!
Mais... Pourquoi suis je venu déjà?
J'ai oublié...
J'ai tout oublié de ce qui a pu se produire hier.
Je regarde ma tenue, ayant un peu froid.
Ma chemise est totalement ouverte.
Je rougis soudainement face à ce style vestimentaire assez... Bizarre.
J'ai vraiment bu alors...
Oh non...
Qu'est ce que j'ai bien pu faire cette fois ci?

Je me lève précipitamment et me rhabille correctement,
Cherchant du regard France.
Il n'a pas l'air d'être là.
Il a dû partir.
Mais où dans ce cas?
Je pense à l'appeler mais change aussitôt d'avis.
Je préfère lui parler de vive voix
Et pense plutôt à appeler America pour lui demander où il aurait pu être parti.
Je prends mon portable et tape son numéro, attendant une réponse de sa part.

"-Allo?

-Hey. America is it you?

-... J-Je suis désolé de te décevoir Angleterre mais c'est Canada... je l'entends soupirer doucement à travers le combiné.

-Oh shit I'm sorry Canada... J'ai dû me tromper en tapant son numéro.

-Ce n'est rien. Je peux peut être t'aider? Répond t-il de sa voix suave.

-Ouais en effet. Je pense que t'es le mieux adapter pour ça finalement. Dit, tu sais où pourrais être passé France?

-Papa? Il s'est passé quelque chose de grave avec lui?

-N-Non... Enfin, du moins, je pense pas. Alors?

-Nous sommes le 30 mai aujourd'hui non?

-Bah... Ouais mais, quel est le rapport...?

-Dans ce cas, je pense qu'il est à Rouen.

-À Rouen? Mais pourquoi cet idiot irait-il à Rou-"

Je reste stupéfait.
Au point que j'en lâche mon portable.
Je ne dis plus rien, et ne bouge plus.
Je viens tout juste de comprendre.
Nous sommes le 30 mai 2031.
600 ans depuis...
Depuis la mort de Jeanne.
La fille qu'il aime.
Je reste bouche bée.
Et mal à l'aise.

Il est parti la voir...
C'est certain.
Je baisse mon regard vers le sol.
Et me sens stupide.
Comment ai je pu penser qu'il aurait pu l'oublier?
Je récupère mon portable au sol alors que Canada a raccroché sans comprendre mon délire
Et viens vite chercher ma veste.
Moi aussi je vais aller à Rouen.
Il ne me laisse pas le choix.
Du moins je suppose.

Je sors de la maison et appelle un taxi, pressé.
J'ai besoin de discuter avec France.
Surtout à propos de ce qui a pu se produire hier.
J'ai besoin de savoir.
Et tant pis si je me retrouve en position foetale
En me jurant de ne plus boire!

Le trajet ne fut pas plus long que celui avec le tgv.
J'ai pris moins de deux heures ce qui m'arrangeait un peu.
J'espère qu'il ne sera pas déjà parti.
Et qu'il ne sera pas trop tard.
Je dois vraiment le voir.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

J'arrive enfin à Rouen.
Je remercie le chauffeur et le paye rapidement avant de me mettre à courir.
Cherchant le lieu propice où elle a été enterré.
Je ne vois pas vraiment, c'est bien ça le problème.
Et Rouen est bien grand.
Comment le trouver dans une ville comme celle ci?
Je soupire et demande à mes amis des comtes de m'aider a le chercher.
À plusieurs, ce sera plus simple!

"-Faites le tour de la ville! Moi je vais tout d'abord chercher près de la Seine!"

Si j'étais France, c'est là où j'irai en premier.
Je le connais assez bien pour savoir
Qu'il adore la Seine.
Mes amies hochent de la tête puis partent aussitôt à sa recherche.
Je retrousse mes manches psychologiquement et pars moi aussi.

Le problème est que le long de la Seine est bien grand.
Mais je n'ai pas vraiment le choix.
Qu'est ce que je ne ferai pas pour cet imbécile de pervers?
Je soupire et commence à le chercher de long en large.
Je demande même à quelques personnes si ils ne l'auraient pas vu.
Mais personne ne voit du tout.
Ça me déprime d'avantage mais je continue tout de même.
Pendant un bon moment.
J'ai fait de long en large le bord de Seine mais aucune trace du français.
Je finis par abandonner.
Voyant que je n'y arriverai pas de toute façon.
Je ferme les yeux doucement.
Mais alors que je veux me reposer,
Une des fées vient juste d'arriver et me tire doucement la veste.
Comme si c'était important.

"-Angleterre, Angleterre! Il est là! Juste devant!"

Je me relève soudainement et le cherche du regard.
Je le vois.
Il est tout juste devant comme elle la dit.
Assis, pas très loin de la Seine comme je m'y attendais.
Je le regarde.
Près de lui, une tombe.
Entourée d'une croix et dessus, une couronne de fleur.
Mais pas n'importe lesquelles.
Des lys.
Et sur la tombe.
Encore des fleurs de lys.
C'est bien elle qu'il est venu voir.

Je m'avance discrètement vers lui et l'entends dire.

"-Hey... Dis moi... Pourquoi ne puis je pas simplement aller de l'avant...?"

Je le sens trembler de loin.
Je décide de m'arrêter.
Je ne sais pas trop quoi dire.
Et...
Dois je vraiment venir le voir?
Mes amis m'encouragent à le faire
Mais j'ai l'impression de ne pas être le bienvenue.
J'ai la sensation... D'être un intru.
Attendez.
Ça ne me ressemble pas ça!
Je ne devrais pas penser ça!
France a beau être un ancien rival,
Maintenant c'est un compagnon d'arme très chiant!
Et je me dois de venir le faire chier! À n'importe quel moment.
Mais je pense pourtant... qu'il veut être seul.
Ou peut-être voudrait il en parler?

"-Angleterre. C'est toi?"

Je me fige sur place.
Grillé.
Grillé autant que mes repas.
Je n'ai plus trop le choix, je dois venir le voir maintenant.
Je ne peux plus m'enfuir.
Hélas...

"-S-Salut. Je réponds en bougeant ma main timidement pour le saluer.

-Qu'est ce que tu fais ici? Dit il en se levant rapidement. T-Tu es là depuis longtemps?

-N-No! Je viens à peine d'arriver.

-Mais... Pourquoi tu es ici?

-Oh euh... Quand je me suis réveillé, je savais pas où t'étais passé alors...

-Haha! Tu as fait tout ce chemin car tu t'es inquiété pour moi? Comme c'est mignon! Il me carresse affectueusement la tête en souriant."

Il a soudainement changé d'humeur mais pourquoi?
Ne me dites pas qu'il garde vraiment autant de mal en lui?
Gêné, je lui pousse légèrement la main de mes cheveux.

"-A-Arrête..."

Je me mets a rougir violemment en tournant la tête.
C'est très embarrassant.
Je vois ensuite France baisser et tourner son regard vers le côté.
Je regarde la tombe puis relève de nouveau les yeux vers lui.

"-C'est elle...?"

Bien sur que oui crétin!
Pourquoi ai je dit ça?!
Je tiens vraiment à le faire chier ou quoi?
Il hoche la tête en souriant très légèrement.

"-J'ai l'impression étrange qu'elle est encore là... Malgré sa mort. Tu sais... Comme si elle veillait sur nous, là d'où elle est. C'est bizarre non? Il riait avec le regard triste et embarrassé.

-Pas si bizarre que ça.

-Sûrement. Je me rappelle... Il y a quelques années... J'ai rencontré une jeune fille."

Je suis assez interloqué par ce qu'il vient de dire et attend la suite de son récit.

"-Une jeune fille de son âge.
Elle lui ressemblait trait pour trait. Ses magnifiques yeux bleus. Ses cheveux blonds foncés. Son regard innocent mais pourtant combattif. C'était sa réincarnation... Haha! Pour tout te dire, j'avais l'impression d'être tombé amoureux pour la deuxième fois. Il riait en regardant la Seine."

Mon coeur à travers ma poitrine me fait mal au moment même où il prononce l'expression "tombé amoureux".
Je m'en doutais.
Il l'aime encore.
Malgré les siècles.

"-Je lui ai dit d'être heureuse. J'espère qu'elle l'est en ce moment même... Reprend t'il

-Tu l'aimes encore...?"

Il dirige son regard vers moi,
Ne s'attendant sûrement pas à cette question si weird maintenant que j'y repense.
Je me mets à rougir violemment et me cache le visage en me tournant.

"-'Fin! Ce que je voulais dire c'est qu'il faut tourner la page stupid frog! Rester accroché au passé de façon si ridicule n'arrangera pas les choses tu le sais bien! Elle est morte, elle est morte point! Tu ne peux plus rien y faire!

-Evidemment, pour toi c'est facile de dire ca.

-Eh...?"

Son expression change soudainement.
Il est entièrement face à moi, ses yeux sont presque vides.
Pourtant il sourit encore...
Qu'est ce que...

"-Je sais très bien que je ne peux rien y faire. Et que c'est dans l'ordre des choses pour les humains de mourir. Mais... J'aurai juste voulu qu'elle vive pleinement sa vie après cette guerre. Je ne souhaitais pas la voir brûler, souffrir! Et encore moins être déchiquetée!"

Le voir hausser le ton me surprend.
Ce n'est pas la même voix que lors de nos disputes aux meeting ou autre.
Le son qui sort de ses lèvres tremble.
Je me sens soudainement coupable.
Il est vraiment en colère contre moi.

"-J'aurai souhaité qu'elle vive sa vie pleinement avec l'homme qu'elle aime! Comme toute les filles de son âge! C'est tout!

-You would have preferred her to live with you! Admit it!

-Quoi? Je n'ai jamais dit ça Angleterre!

-Pourtant... Pourtant tu le penses! Tu l'aimes encore! Ça n'a pas changé hein?! Et ça ne changera jamais!

-C'est vrai qu'à l'époque je l'aimais. Profondément Angleterre. Et que je t'ai sincèrement haï lorsque tu l'as condamné à mort! Ça, c'est certain!"

Je l'observe ébahi, et me sens trembler.
Il l'a dit de lui même qu'il me détestait.

J'me sens con putain.

Je me sentirai presque pleurer.

Pourtant je me retiens.
Bien fortement.
Mais j'ai tant de mal.
J'en sers même le poing.

"-Mais... Pourtant... C'est du passé maintenant. Angleterre.

-Quoi?

-Je ne te déteste pas. Imbécile."

Comme un idiot,
Je laisse couler mes larmes
Après cette déclaration.
Elles ne veulent vraiment plus s'arrêter.
J'essaye de sécher mes pleurs rapidement, en lui tournant le dos.
Je commence a rire nerveusement.

"-A-Angleterre?...

-Bah merde... Pourquoi j'me mets à pleurer comme un gosse moi?... Tss. Foutue poussière dans l'oeil..."

Non je n'assumerai pas.
Je ne peux pas assumer le fait de l'aimer et d'en pleurer.
J'essaye encore de me calmer quand
Je sens ses bras s'enrouler autour de mon cou et son corps se rapprocher de moi.
Je sens une douce chaleur envahir tout mon être alors que je suis extrêmement embarrassé.
Je préfère mourir de honte que de savoir que France a remarqué mon trouble
Pourtant, à son contact, je me calme doucement et me laisse emporter.
Il me tourne doucement vers lui et me prend par le coté d'une de mes hanches, séchant mes larmes avec son autre main.
Cette scène me dit vaguement quelque chose.

"-Eh, Lache-moi.

-Ne pleure pas... Excuse moi... Je ne voulais pas te blesser Angleterre.

-Tu ne m'as pas du tout blessé espèce d'idiot."

Il me sourit d'une facon tendre que seul lui connait.
Et place son autre main sur ma hanche.
Je ne comprends pas totalement ce qu'il se passe.
Mais je sais qu'à son contact, tout mon corps frémit d'un doux plaisir qui m'était encore inconnu.
Ses lèvres mielleuses se posent doucement sur mon front tandis qu'elles dévient près de mon oreille pour me susurrer quelque chose.

"-Rentrons à la maison..."

Je rougis à sa phrase et me contente d'hocher timidement la tête.
Il me prend la main avec la sienne, étant grande et imposante.
C'est une étrange sensation.
Mais j'ai l'impression que quelque chose se passe entre nous, à ce moment même.
Peut-être que cette courte dispute nous a rapproché.
Je ne saurai pas dire.

Le trajet fut silencieux.
Aucun de nous ne parlait.
En fait, j'ai eu l'impression de comprendre son calme.
Mais... Comment ça se passera lorsque l'on sera chez lui?
Je ne sais pas.
Peut-être vais je devoir partir.
Oh.
Quel idiot!
J'ai oublié de lui demander à propos d'hier!

"- Euh, France...

-Hum? Que se passe t'il Angleterre?

-Ce matin... Je me suis retrouvé avec la gueule de bois... Et je n'ai pas compris pourquoi. Jusqu'à ce que je vois que j'étais chez toi.
Dis moi...
Il s'est passé quoi hier?

-Hier?... Je le vois réfléchir alors qu'il conduit, tandis que nous sommes bientôt arrivé.
Bah... La base quand tu es soûle quoi.

-Qu-?! Tu peux être plus précis imbécile?!"

Il rit de facon libre ce qui m'agace assez rapidement.
Il ne répond pas vraiment à ma question là!

"-Oyy! Répond l'alcoolo!"

Il continue de rire et se gare près de sa maison.
Nous sommes enfin arrivé.
Je continue d'insister jusqu'à ce qu'on entre chez lui.
Il pose sa veste et se prépare à s'asseoir sur le canapé pendant que j'insiste encore et encore.

"-Allez France! Tu sais que c'est gênant pour moi d'être dans l'interrogation comme ça!

-Tu veux... Vraiment savoir...? Il dirige lentement ses pas vers moi comme pour me faire douter, pose ses sensuels mains sur mes épaules, et me retire de façon provocantema veste.

-Wh... F-France..?

-Dans ce cas... Je vais te montrer ce qu'il s'est passé. Ce sera plus simple."

J'ai un peu peur mais pourtant, je tiens à le laisser faire.
Il m'amène près du canapé et me pousse violemment dessus.
Je ne m'attendais pas vraiment à cette force soudaine en lui.
Il se place directement à califourchon sur moi et me regarde de façon à faire fondre n'importe qui.

"-"Regarde-moi! *hic* France! S'il te plaît...Tu me fais de la peine... Pourquoi...? *hic*"."

C'est quoi ce cirque?
Attendez... Il imite ce que je fais?!
Oh non...
Il continue, je le sens pleurer.
Ne me dites pas que j'étais aussi pitoyable?!

"-France?! What? Pourquoi tu pleures?

-"Francis... Je t'en prie...""

Sans crier gare, je sens ses lèvres chaudes se poser dangereusement sur les miennes.
J'y crois pas!
Je l'ai embrassé...
Je l'ai embrassé!
Bon sang mais quel idiot j'ai été!
Pourtant, lorsque ses lèvres ont touché les miennes,
Une vague de plaisir a jailli à travers mon corps.
Je me sens tellement bien, collé à lui.

Il retire lentement ses lèvres des miennes pour ensuite me dire.

"-"What is yours is mine...""

Il replonge sa bouche sur la mienne et me serre fort contre lui, comme si il voulait me garder proche de lui.
J'eus le reflexe inconsidérable de le repousser, ayant peur de la suite.
M'aimait il pour faire cela au moins?

"-J'ai été pitoyable.

-Non... Angleterre, pas du tout!

-Comment peux tu dire ca?! Je me suis ridiculisé devant un stupide pervers.

-Tu as été sincère pour une fois... C'est ce que j'ai apprécié. Arthur..."

Je sens un tique en moi.
Il m'a appelé Arthur... Jamais il ne m'appelle comme ça.
J'ai l'impression d'être devenu spécial pour lui.
Comment dois je le prendre?
Il me regarde profondément dans les yeux, le regard triste, toujours au dessus de moi.
Nous restons comme ça, longtemps, à nous regarder, nez contre nez, nos lèvres à quelques centimètres, sans rien nous dire.
Nos respirations presque saccadés se mélangeaient
Je sens mon coeur battre fort contre ma poitrine.
J'ai l'impression de l'entendre résonner en moi.
J'ai chaud.

Et j'ai une envie folle de regoûter à ses lèvres.
Ou même de lui dire une bonne fois pour toute que je l'aime.
Je ferme les yeux, prenant mon courage à deux mains et prend ses lèvres en bouche.
Francis se fige.
Je me sens tellement bien, contre lui, ses lèvres tendres sur les miennes.
Il répond à mon baiser en entrouvrant sa bouche.
Je ne manque pas l'occasion pour y introduire ma langue,
Carressant la sienne.

Mon camarade dirige ses mains vers mes cheveux dans lequel il passe ses longs et fins doigts.
Je rapproche mon etreinte, collant mon corps entier contre le sien.
Je vois les mains de France descendre sur mes hanches,
Pour appuyer notre contact.
J'ai tellement attendu ce baiser.
Que je prends plaisir a savourer.
Chaques secondes.

Les minutes passent et pourtant on reste enlacés,
Échangeant encore notre baiser passionné.
Cette sensation est indescriptible.
Les lèvres de France qui carresse les miennes.
Mon corps, pressé contre le sien.
Je me concentre sur chaque émotion et sensation qui traverse mon corps.
Je retire lentement mes lèvres des siennes et le regarde plein de désir.

"-I love you. Francis."

Il me sourit alors que nous sommes deux à haleter assez violemment.
Il frôle ma nuque avec ses magnifiques doigts pour ensuite passer entièrement ses mains dessus.

"-Je sais. Moi aussi, je t'aime.

-Vraiment...?

-Evidemment. Idiot."

Sa remarque me fait sourire.
Je le vois se relever et s'asseoir calmement sur le bord du canapé.
J'essaye de m'assoir pour voir ce qu'il s'apprête à faire.
Il retire lentement son haut, me laissant apercevoir ce magnifique torse musclé
Que j'apercois tant de fois lorsqu'il agit en exhibitionniste.
Mais cette fois-ci, c'est différent.
Pourtant, ça ne m'empêche pas de rougir au plus au point.

"-F-France..."

Il revient vers moi pour se replacer de nouveau au dessus.
Il me déboutonne lentement ma chemise,
Me délectant du regard.
Je me laisse faire, ayant de plus en plus chaud,
Cela me rappelle les premiers jeux olympiques.
Lorsqu'il a essayé de me faire retirer mes vêtements pour participer.
Ce jour la, Switzerland m'avait sauvé.
Mais maintenant, je souhaite que personne n'interfère entre lui et moi.
Car je le sens sincère dans ses gestes.

Je finis par me retrouver comme lui, les pectoraux nus.
L'obsédé de la mode se mord la lèvre inférieur et redessine sensuellement les courbes de mon corps avec ses doigts.
Je frémis de plaisir et me sens légèrement bouillir à son contact.
Il le remarque et élargi son sourire, retraçant les courbes jusqu'au bas de mon pantalon qu'il retire lentement.
Je ne me sens pas prêt à le faire.
Pas encore...

"-I-I...France..."

Il place son index sur mes lèvres pour me faire taire et me rassurer en me souriant tendrement.
Je suppose qu'il sait ce qu'il fait.
Mais contrairement à lui...
Ce sera la première fois pour moi.
Finalement, je me retrouve sans bas.

Gêné d'être dans cette tenue face a lui, je le serre contre moi, ne voulant pas qu'il découvre Mon frêle corps et ferme les yeux, aussi rouge que les tomates d'Antonio.

"-E-Espèce de pervers.

-Et je ne le regrette pas mon petit Arthur...~"

L'entendre prononcer mon nom pour la deuxième fois me lance une décharge électrique.
Assez douce puisque je le laisse mener la danse.
Je sens ses lèvres se poser sur mon cou et le carresser avec de façon érotique.
Je soupire de plaisir et m'accroche à lui, entourant mes bras autour de son cou à lui.
Je perçois par le plaisir et la douce douleur que je recois, qu'il me mordille la nuque.
Je ne vois rien de ce qui se passe puisque j'ai fermé mes yeux,
Emporté par le plaisir.

"-Arthur... J'y vais."

Soudainement, je sens quelque chose traverser le bas de mon corps qui me fait peiner de mal être au tout début.
Je m'accroche aux épaules de France et resserre mon étreinte pour faire passer la douleur.
Heureusement pour moi, il reste doux et ne force pas.
Il rentre délicatement, pour m'habituer au fait qu'on se partage.
Je garde mes yeux fermés et me retiens de lâcher ne serait ce qu'un gémissement ou cri.
Je n'ai pas envie qu'il pense qu'il a gagné face à moi.
Mes joues s'empouprent rapidement et la température de mon corps augmente violemment.

Il commence petit à petit à prendre de l'élan.
Je reste accroché à son dos et le lui griffe par réflexe, pour m'aider à ne rien faire sortir de mes lèvres.
Je le sens prendre du plaisir lorsque je crois l'entendre grogner.
Mes joues gardent leur teinte de feu alors qu'il commence à aller beaucoup trop fort à mon goût.
Il pense que je suis masochiste ou quoi?

Je finis par, sans vraiment le vouloir, pousser un cri de plaisir, mélangé à ma honte du moment.
Il vient de gagne cette bataille.
Mais j'ai d'autres tours dans mon sac.
Alors qu'il m'embrasse férocement et se retire, je lève automatique l'une de mes jambes vers sa partie intime, violemment.
C'est ce qu'on appelle, un magnifique castrage.
J'entends France se crisper de douleur et passer ses mains vers son ventre, ou son bas, comme pour tenter de s'apaiser.

"-AIEUH! T'es fou Iggy?! Tu m'as fait mal!

-Tu m'as fait la même stupid boy! C'est une vengeance!

-Dans ce cas fallait me le dire au lieu de me casser mes trésors de famille! T'as presque pas gémît! J'pensais que c'était pas assez pour toi!

-C'est juste parce que j'voulais pas te laisser gagner que j'me retenais! Crétin!

-C'est bien la première fois que je vois quelqu'un ne pas faire de bruit pour ce genre de raison... s'offusque France en se massant, pour passer la douleur.

-Roh c'est bon... Je réponds en boudant."

Il finit par me sourire calmement et me reprendre contre lui,
fermant ses yeux,
Comme si j'étais un enfant.

"-Tu es vraiment un lapin capricieux... Mon petit Iggy.~

-Tss... A-Arrête avec ce surnom.

-Nion. J'aime t'embêter. Se défendit il, me baisant doucement l'extrémité de l'oeil.

-Tu me désespères. Je soupire et lui souris à mon tour, l'embrassant tendrement pour la énième fois."

France.
Toujours fort même lorsqu'il était faible.
Toujours heureux même lorsqu'il perdait.
Certainement l'homme que je n'ai jamais autant détesté.
Ni même aimé autant.

Et aujourd'hui,
Moi qui aurait parié ma vie
Qu'il ne m'aurait jamais aimé.
Je me retrouve, dans ses bras, heureux,
Tout deux comme des amants.
Pour mieux l'aimer.
Je mourrais.

Il est tout ce que j'ai de plus précieux.
Heureux... Oui c'est sur.
Mais encore mieux,
Je suis tombé amoureux.

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Bon bahhh XD salut tout le monde

Alors ceci est mon premier vrai one shot sur fruk (oui because celui que j'ai posté avant est juste le second que j'ai posté sur wattpad voila voila...)

Il est possible qu'il soit un peu pourrave et je m'en excuse vraiment XD et encore,j'ai modifié deux trois trucs qui passaient vraiment pas!

Alors j'ai foutu enoooormement de référence dedans que ce soit a propos du manga, de l'anime ou meme de bd fruk qu'on peut voir sur internet XD (souvent en anglais helaaaas)

Donnnc si vous les reconnassez bahh XD dites le moi lol (beaucoup de phrases au debut sont des références en fait ._.')

Breeef j'espere que ca vous aura plus! etje me depeche de faire la suite de "ne te brule pas les ailes francis"

Voila voila bisous baveux lol 8D