Hey!Fanfiction sur Undertale, je travaille sur ce truc depuis l'année dernière et, croyez-moi, j'ai encore des dizaines de chapitres en resserve! Alors; rester déterminer et n'hésiter pas à me dire ce que vous en penser!
NAME THE FALLEN HUMAIN
Je pris une grande inspiration, autour de moi le vent soufflait dans les feuilles des arbres et les faisais virevolter. Une odeur de fleur flottait dans l'air et les nuages me protégeaient de la chaleur du soleil, au loin un ruisseau coulait le long de la montagne. Je m'arrêtai un moment, tentant de reprendre mon souffle en maudissant mes amis qui normalement auraient dû être là à souffrir avec moi, mais qui avaient changé d'idée à la dernière minute, c'était peut-être mieux ainsi après tout. Je sentis quelque chose tomber sur ma main, je levai les yeux vers le ciel et une autre goutte me tomba sur le visage, suivi d'une autre et puis d'une autre. Bientôt, une averse se mit à déferler sur toute la montagne. Je courus vers une crevasse pour m'abriter du déluge qui déferlait dehors.
- Je vais passer un mauvais quart d'heure.
Et je n'avais pas idée à quel point. Je suis resté coincé sous la corniche pendant des heures, l'orage ne faisait qu'empirer et le vent était devenu glacial et féroce, propulsant les gouttes jusque sur moi. Je reculai donc le plus que je pouvais, mais, lorsque je voulus m'accoter contre le mur qui était entièrement couvert de plante et de liane, ce dernier céda et mon souffle se coupa lorsque je heurtai le sol froid. Je me relevai et regarda le long corridor qui se déroulait maintenant devant mes yeux, il était sombre, mais j'arrivais à distinguer les parois et le sol qui reflétait légèrement la lumière de l'extérieur. Je jetai un regard derrière moi. Il pleuvait toujours. Je pris donc la décision de suivre le tunnel. Plus je m'avançai plus le son de la pluie et la lumière se dissipait pour laisser place à la noirceur et au silence. Je continuai de marcher jusqu'à ce que je sois dans un silence total. Je ne sais toujours pas ce qui m'a forcé à aller aussi loin dans cette grotte, comme si j'avais été soudainement happé par une vague de détermination, mais une fois rendu aussi loin, plongé dans la noirceur et un silence total, je me suis senti hors du temps et hors de l'espace. C'était assez étrange, mais… paisible. Je finis cependant par repartir, je déposai ma main sur l'une des parois afin de me guider vers la sortie. Je marchai. Et marchai. Et marchai, mais la lumière ne revenait pas, je n'entendais rien et ne voyais rien. Mon cœur augmenta et je sentis un frisson me parcourir l'échine. J'aurais du atteindre la sortit depuis un long moment. Non, le chemin devait juste être plus long que je me souvenais. Où peut être avais je passer plus de temps que je pensais et que la nuit était tombée. Mais rien. Toujours rien. Pas un bruit. Pas une lumière. Pas un son. Pas une lueur. La peur grandissait au fils que les minutes passaient. Je me mis à courir dans les couloirs ma main toujours posée contre la surface lisse et froide. Je devais trouver la sortie. Soudainement, ma main glissa et je perdis le contact avec le mur. Je voulus remettre ma main, mais elle ne heurta que de l'air. Mes deux mains s'agitaient dans l'obscurité cherchant une prise, des larmes coulèrent de mes yeux. Je criai à l'aide, mais personne n'arriva. J'avançais à l'aveugle, lorsque mon pied ne heurta… rien du tout. J'avais posé mon pied dans un trou, je sentis mon corps basculer dans un précipice, je criai de peur, ma voix se répercuta sur les murs et l'espace d'un instant je crus entendre ma propre voix me répondre quelque chose comme
*ne m'oublie pas…*
J'eus l'impression de tomber durant des heures, mon cœur figea et je manquai de souffle bien avant de seulement apercevoir le sol qui se rapprochait de moi à une vitesse fulgurante. J'atterris violement, puis tout se passa très rapidement, mon bras émit un craquement sonore, ma tête heurta le sol et je tombai dans les pommes. Je rouvris les yeux, autour de moi des milliards de fleurs dorées s'étendais jusqu'à perte de vue. Au-dessus de moi, un ciel bleu marin, rempli d'étoile illuminait le paysage. Je regardai autour de moi, je n'arrivais pas à me concentrer sur les petits détails et tout semblait étrangement flou. Une horrible pensée me traversa alors l'esprit.
- Suis-je… Je suis morte?
- Si seulement.
Je me retournai rapidement en direction de la voix. Une étrange lumière flottait devant moi et tourbillonnait sur elle-même, créant de petits lambeaux de poussière tout autour d'elle.
- Qu'est-ce que….?
La lumière me coupa et parla d'une voix aiguë et légèrement familière.
- Howdy! I'm Flowey. Flowey the flower!
- Qu'est-ce que c'est que ça?!
- Désolé, je voulais seulement te mettre dans l'ambiance.
Sur ce, la boule de lumière prit une forme plus distincte et soudainement j'eus l'impression de me trouver face à un miroir.
- Qui êtes-vous? Qu'est-ce qui se passe! Où suis-je?!
- Wow, ça en fait des questions. Laquelle veux-tu que je répondre en premier?
- Euh… Où suis-je?
La lumière regarda autour d'elle et me répondit souriante
- Et bien, moi, je dirais… Un jardin. Ouaip, un jardin.
Je regardai la lumière affichant une expression d'incompréhension. La lumière soupira et rajouta d'un ton plus monotone :
- On est dans ta tête.
- Alors, tout ceci est... Faux?
- J'ai dit que c'était dans ta tête, pas que c'était faux.
- Mais, alors…
Je n'eu pas le temps de répondre, car un vent qui semblait gémir passa et fit frémir les fleurs et la lumière.
- Oh, on dirait que le temps est écoulé… On se revoit bientôt.
Sur ses paroles, la lumière disparut, je tentai de la retenir, mais elle me glissa littéralement entre les doigts. Puis, ce fut le reste du décor qui s'envola en poussière, me plongeant de nouveau dans le noir. La première chose que je sentis ensuite fut un mal de tête comme je n'en avais jamais eu. Il me fallut un moment avant de réaliser que j'avais les yeux fermés, lorsque je les ouvris je compris que je gisais sur un sol dur et froid. Je lâchai un long gémissement, je fis ensuite un premier mouvement pour tenter de me lever, mais la douleur à mon bras droit m'en arrêta. Je jetai un regard à ce dernier, il avait l'air en bon état pour la chute que je venais de faire, néanmoins il était vraiment enflé et avait une teinte étrange. Heureusement pour moi, du moment que je ne bougeais pas, la douleur restait tolérable. Je recommençai ma tentative pour me relever utilisant mon bras gauche. Je regardai au-dessus de moi, un immense cratère qui me semblait être sans fin me surplombait. Impossible de remonter par là, surtout pas dans mon état. Je regardai donc autour de moi, j'étais dans une sorte de bulle d'air avec comme seul sorti un long corridor, une lumière semblait venir de son extrémité. Je n'avais pas vraiment d'autre option que d'avancer dans l'espoir que la lumière mène à la surface. Je repensai à mon rêve fleuri. C'était certainement un rêve étrange, mais j'en avais déjà fait des plus étranges… Pourtant celui-ci semblait... Peu importe. Le corridor débouchait sur une grande porte en pierre taillée. Je m'approchai de cette dernière, elle était très grande et semblait très vielle et poussiéreuse. Au-dessus d'elle, un signe avait été gravé avec soins contre la pierre brute : une sorte de rond ailé qui flottait au-dessus de trois triangles. J'eus soudainement une étrange impression de déjà-vu, mais c'était impossible. Je me sentais également très excité et un peu nerveuse par la découverte des ruines, me demandant ce qu'il y avait de l'autre côté de cette porte. J'espérais surtout que ses ruines débouchaient quelque part d'habité, car sinon… je n'avais plus grande confiance en mes chances de survit. Je posai ma main contre la poignée, je sentis la pierre froide frotter contre ma main. Je tirai, mais la porte ne bougea pas d'un poil. Je recommençai de plus belle, mais la porte, malgré tous mes efforts refusait de s'ouvrir. Je tirai tellement fort que ma main lâcha et que je fus propulsé contre le sol, je sentis alors quelque chose cédé sous mon poids et lorsque je me relevai pour regarder, je constatai que je m'étais écroulé contre une sorte de plaque de pression. Je ne l'avais pas remarqué avant, car elle était recouverte d'une épaisse couche de poussière. En regardant mieux, je réalisai qu'il y avait une série de ses plaques sur le sol. Je repensai alors au film d'Indiana John et j'eu des frissons en pensant que certaine de ces plaques déclencheraient peut être une rangé de pique ou de fléchettes qui m'embrocherais vive. Je chassai ces idées, ce n'était que dans les films que ce genre de chose arrivait… n'est ce pas? Je m'approchai d'une plaque et après un bon moment je trouvai le courage d'appuyer. Rien ne se passa. J'appuyai donc sur la prochaine, et encore, et encore. C'est à ce moment que j'entendis une sorte de claquements grave et sonore provenant de la porte résonner dans le corridor. Je me retournai vers cette dernière et m'approcha. Je déposai ma main sur l'énorme poigné, je pris une grande inspiration et pria intérieurement pour qu'elle s'ouvre. Un long grincement me répondit et me fit soupirer de soulagement, la porte glissa paresseusement soulevant la poussière autour d'elle et me laissa passer. De l'autre côté, la totalité des murs était taillée et lisse, il y avait beaucoup moins de poussière et la salle était éclairé, ce qui était perturbant étant donné qu'il n'y avait pas la moindre source de lumière, mais cela donnait un certain charme à l'endroit. J'appelai pour de l'aide, mais la seule voix qui me répondit fut celle de mon écho. Puis soudainement:
- Nyeheheheh…
- Il y a quelqu'un?!
… J'attendis, impatiente, mais dans un silence impeccable.
- NHEHEHE!
Je courus en direction de la voix, en criant. J'allais sortir d'ici! Oh, qu'il va me falloir du temps avant de vouloir remettre les pieds dans une grotte! Dans ma hâte, je ne remarquai pas une petite crevasse et je m'écroulai sur le sol. Lorsque je relevai la tête, j'aperçus d'abord une paire de petites bottes rouges qui se tenaient à quelques centimètres de mon visage, puis deux os, puis plusieurs autres. Un squelette entier se tenait devant moi, me regardant avec curiosité. Je hurlai comme je n'avais jamais hurlé, avant de m'enfuir à toute jambe dans la direction opposée. Je détournai le regard une fraction de seconde afin de vérifier si le squelette me poursuivait et je me heurtai la tête contre un mur, avant de tomber de nouveau dans l'inconscience.
_PDV SANS_
- PAPS! PAPS!
Je n'étais jamais tranquille avec lui. Il avait fallu que je m'endorme une petite heure et il avait déjà disparu. Bon sang, papa va m'en vouloir à mort! Je me promenais dans les ruines, m'en faisant jusqu'à l'os pour mon petit frère, lorsque j'entendis un cri strident. J'accélérai tout de suite l'allure et couru en direction du cri.
- PAPYRUS!
Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé! Je poussai un soupir de soulagement lorsque j'aperçus mon frère qui se baladait tranquillement. Lorsqu'il me vit, son visage s'illumina et il se mit à rire. Je me dirigeai vers lui et le pris dans mes bras
- tu m'as fait une de ces peurs, frangin. je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai eu une chair de poule comme celle-ci.
- SANS!
Je souris, même si mon frère détestait mes blagues, cela n'allait pas m'empêcher d'en faire des tonnes… des squele-tonnes.
- SANS! J'AI TROUVÉ QUELQUE CHOSE
Papyrus s'agitait dans mes bras et semblait vouloir allez dans une direction en particulier. D'un bond, il s'extirpa de mon emprise et courut vers l'autre côté de la salle.
- paps', attends deux secondes!
Je courus derrière le petit sac d'os qui semblait se diriger dans une direction bien précise. C'est là que je la vis. Sur le sol gisait une humaine, inconsciente. C'était probablement elle qui avait crié. Papyrus s'approcha de l'humaine et je m'empressai de le bloquer. Je ne savais pas trop comment réagir, mais je savais que je ne risquerais pas la sureté de mon frère. Avec mille précautions, je m'approchai du corps. Sa respiration était lente et constante, mais son bras était enflé et avait une teinte bleuâtre. Est-ce que les humains sont censés avoir un bras bleu? Je m'agenouillai près de l'humaine, demandant à Papyrus de fuir si quoi que se soit arrivait. Je constatai que ma remarque le fit s'inquiéter un peu, mais il hocha tout de même la tête. Je fouillai dans les poches de l'humaine et trouvai un vieux bout de papier et un trousseau de clés. Ses longs cheveux bruns foncés étaient couverts de poussière et de brin d'herbe, ses genoux et ses coudes étaient éraflés et quelques gouttes de sang perlaient sur les égratignures. Devais-je partir chercher de l'aide et risquer que l'humain se réveille et s'enfuie ou devais-je la ramener à Snowdin par moi-même?
- SANS? EST-CE QUE C'EST UN HUMAIN?
Je me retournai vers mon frère, hésitai une seconde puis répondit joyeusement :
- ouais, frangin! à peine dix ans, et déjà ton premier humain! je crois que c'est du jamais vue dans toute l'histoire des monstres!
Les yeux de mon frère s'illuminèrent encore plus qu'à la normale. Il s'exclama alors :
- ON DOIT RAPPORTER L'HUMAIN À SNOWDIN! MAMAN VA ÊTRE TELLEMENT FIÈRE DE MOI! ET ENSUITE…
Mon frère continua de parler, mais je n'écoutais plus que d'une oreille. Je ramassai l'humaine, mais je me rendis vite compte que j'allais avoir besoin de plus que la force physique si je voulais ramener l'humaine en un seul morceau. Je levai donc paresseusement ma main et une aura bleue se dessina autour de l'humaine qui se souleva légèrement au-dessus du sol.
- SANS! EST-CE QUE TU M'ÉCOUTES?
- désoler, paps', qu'est-ce que tu disais?
- JE DISAIS ; EST-CE QUE TU CROIS QUE LES HUMAINS AIMENT LE SPAGHETTI?
_PDV MILLY_
Une odeur de….. De spaghettis? Me réveilla. Je me rendis alors compte que mon estomac criait famine. J'ouvris les yeux et mon cerveau qui était toujours très lent à redémarrer, fini par réaliser que quelque chose n'allait pas. Je ne reconnaissais pas du tout le lit ou la salle où j'étais, le lit était en forme d'auto de course et des figurines étaient alignées sur une commode qui côtoyait une bibliothèque. Je me rappelai alors les événements qui étaient survenus avant que je ne m'évanouisse. Je ne savais plus où commençait le rêve et où il finissait… avais-je été dans une grotte? Puis un champ de fleur? Avais-je vu un squelette? Non, définitivement pas… impossible.
- Hey.
J'ai figé. Quelle autre réaction adoptée? Étais-je toujours en train de rêver? Je me pinçai discrètement l'avant-bras et la douleur que je ressentis me prouva que non.
- Wow, je ne savais pas que les humains pouvaient élargir leurs yeux à ce point.
Avais-je mangé quelque chose d'étrange? Peut-être était-ce le coup à la tête? Ou… ou… Mais qu'est-ce qui se passe?!
- Welp, je venais juste voir si tout était okay. Si jamais tu as besoin d'aide, n'hésite pas à crier…
Ou étais-je?! Qu'est-ce qui se passe?! Comment!?
- Oh, fait moi c'est Sans.
Sans? Sans? Sans? Le nom résonna dans ma tête, j'étais sûre de l'avoir entendu quelque part, mais où…..
- SANS!
Je criai son nom. SANS! Sans du jeu vidéo Undertale! Comment?! Qu'est-ce que…. SANS! Wow! Je… Grand admirateur… Je… Undertale était… est mon jeu préféré… Je détaillai Sans des yeux notant chaque petit détail, il était beaucoup moins… Pixelisé qu'à travers mon écran, il avait l'air moins fatigué que ce à quoi je me serai attendu aussi, mais c'était bien lui, portant sa veste bleue et ses deux pantoufles roses. Je réalisai alors que le squelette me regardait d'une drôle de manière et je réalisai ensuite que de son point de vue je venais de crier son nom avant de l'observer soudainement de haut en bas… Je souris bêtement et marmonna une excuse en vitesse. Sans me regarda sceptiquement, mais n'eut pas le temps de trop s'y attarder, car la voix de Papyrus résonna derrière la porte.
- SANS! COMMENT VA L'HUMAIN? EST-CE QUE JE PEUX RENTRER DANS MA CHAMBRE?
Sans m'interrogea du regard, et je hochai la tête. À peine Sans venait-il de donner la permission à son frère d'entré que le petit sac d'os traversa la chambre et se jeta quasiment sur moi. Je détaillai Papyrus du regard et il fit de même, il était plus petit que Sans et portait un chandail rayer… C'était un enfant? Mais, je le reconnaissais toujours. Un grand sourire, un rire contagieux, une bonne humeur éclatante. Papyrus se mit à me poser toute sorte de questions, si j'aimais le spaghetti, si j'aimais le spaghetti aux légumes, si j'aimais le spaghetti aux anchois brûlés assaisonné à la mayonnaise. Sans participait en lâchant une blague, une fois de temps à autre. La conversation battait son train et j'oubliai pendant un instant que j'étais perdu au fin fond d'une montagne. Tout à coup, on cogna à la porte, trois petits coups puis une voix douce avec un léger accent résonna.
- Sans, Papyrus, je suis rentré!
Sans et Papyrus se retournèrent en même temps. Papyrus s'élança à l'extérieur de la chambre, on l'entendit ensuite descendre les marches en courant avant qu'ils arrivent dans les bras de ce qui se semblait être… sa mère? Sans se retourna ensuite vers moi avant de me dire :
- Il vaudrait peut-être mieux que tu restes ici... le temps que j'explique la situation à ma mère.
Sur ce, Sans partit, en refermant la porte derrière lui, me laissant seule. Je me levai du lit et tenta d'écouter la conversation qui se racontait au rez-de-chaussée, mais maintenant que la porte était fermée, tout ce que j'entendais s'était des voix étouffé. Wow… Undertale… Je n'en revenais toujours pas! Comment était-ce seulement possible?… En fait, je crois qu'au bout du compte, ça ne changera pas grand-chose de savoir le pourquoi du comment. Et puis j'étais super contente de rencontrer les deux frères squelettés. Je venais à peine de remarquer que mon bras semblait de nouveau utilisable, Sans devait l'avoir guéri d'une manière quelconque, lorsque la porte battit soudainement en volé et me frappa directement au visage. J'atterris sur le dos, le nez en sang. Une squelettone, (… je ne sais pas si c'est vraiment un mot, mais bon.) Venait d'entrer dans la chambre et regarda partout, une expression semi-alarmée, semi-curieuse sur le visage. Lorsqu'elle finit par me remarquer étendu sur le sol, elle me releva aussitôt.
- Oh! Pardon! Je ne savais pas que tu étais juste derrière la porte!
Elle m'agrippa ensuite par les épaules et me releva comme si je ne pesais rien du tout. Elle était vraiment grande, elle portait une sorte de robe colorée et elle avait enroulé un bandeau autour de son crâne. Ses mouvements étaient secs et précis, mais elle arborait un magnifique sourire et son visage dégageait une certaine joie de vivre. D'une certaine manière, elle me rappelait Papyrus.
- Laisse-moi te regarder. Tu es la première humaine que je vois! Je suis vraiment désolé pour ton nez, mais ne t'en fait pas je vais me racheter, promis. Mon nom est Herman et toi?
- Milly.
- Wow, quel nom charmant! Je ne crois pas avoir jamais rencontré quelqu'un qui s'appelait Milly et vous les garçons? Oh, et je suis désolé si on t'a fait peur. Tu as de magnifiques cheveux, je ne crois pas avoir déjà vu quelqu'un avec des cheveux pareils! (Si seulement je pouvais en avoir moi aussi…) Dis-moi, mon ange, quel âge as-tu?
- 15 ans, madame.
- 15 ans! Alors ça, pour être une coïncidence! Mon petit Sans a justement le même âge!
Elle parlait vraiment vite, et j'avais parfois de la difficulté à suivre. Je me contentais de glisser un oui ou un non, lorsqu'elle me posait des questions. La conversation prit finalement un terme lorsqu'Herman décida d'aller préparer le repas avec papyrus. Lorsque les deux boules d'énergie furent parties, la pièce sembla bien calme. Sans me regarda et dit :
- Ma famille est un peu envahissante, hein? Mais ce sont vraiment de bone personnes. he he he... tu as compris?
Je souris légèrement, mais je ne me sentais pas assez allaise pour rire. Sans pointa alors mon chandail du doigt et rajouta :
- J'imagine que tu n'as pas de vêtements de rechange avec toi?
Je baissai mon regard vers mes vêtements et réalisai que ceux si étaient incroyablement sales.
- Non...
Sans se retournas et ouvrit le garde-robe de Papyrus et en sortit une boite de linge, dessus on pouvait lire : vieux vêtements. Il me tendit la boite et dit :
- Tien, il devrait y avoir quelque chose qui te fait là-dedans. Ne t'en fais pas, on te trouvera d'autres linges entre temps. Tu viendras nous rejoindre en bas quand tu seras prête.
Sur ce Sans partit. Je m'assis sur le lit auto et ouvrit la boite, une tonne de chandail et de pantalon de différente taille était roulée en boule ou délicatement plié dans la boite. Je sortis les vêtements qui étaient les plus susceptibles de me faire et je les essayai un après l'autre. Je trouvai assez rapidement un pantalon qui était à peu près à ma taille. Malheureusement, le seul chandail à ma taille était un chandail blanc avec écrit au dos : je suis le légendaire maitre des prouts... Heureusement je trouvai une jolie veste rouge que j'enfilai afin de cacher l'inscription. Il n'y avait pas de miroir dans la chambre de Papyrus, mais je crois que je ne devais pas avoir l'air si mal en point. J'ouvris la porte et descendis les marches. Je fus aussitôt accueillie par Papyrus qui était armé d'une immense assiette de spaghetti.
- HUMAIN! MOI, LE GRAND PAPYRUS, ET LA MEILLEURE MAMAN DU MONDE T'AVONS PRÉPARÉ NOTRE MEILLEUR SPAGHETTI!
Il se mit sur la pointe des pieds, afin de rapprocher le plat de mon visage. Une odeur de fromage bleu s'élevait du spaghetti et je dus faire un effort incroyable pour ne pas montrer mon écœurement. Sous le regard impatient du petit squelette, je ramassai la fourchette qui était à moitié enterrée sous les nouilles et je pris une bouchée de taille raisonnable. Je fus alors incroyablement surprise, le spaghetti était délicieux! Le gout du fromage bleu était fondu dans une sorte de crème et une sorte de viande ajoutait un côté plus doux. Je lâchai une plainte de joie et Papyrus, ne pouvant contenir la joie que mon amour pour son spaghetti avait provoquée, se mit à tourner autour de la table en riant de joie. Éventuellement, Herman réussit à calmer son fils assez pour qu'il accepte de tenir sur sa chaise le temps du souper. Sans mangea calmement son spaghetti qu'il avait couvert d'une quantité ridicule de Ketchup. Herman s'était pris une petite assiette accompagnée d'une tranche de pain. Quant à moi j'avais englouti ma première assiette avec un grand vers d'eau, il faut dire que je n'avais pas mangé depuis au moins un jour. La porte s'ouvrit alors et une silhouette blanche vêtue d'un sarrau et d'une paire de lunettes rentra dans la demeure. Contrairement à Herman et Papyrus, ce squelette semblait calme, serein et sérieux.
- PAPA!
Papyrus se jeta vers le nouvel arrivant et s'agrippa à lui.
- Tu es d'avance aujourd'hui, Gastou…
Attendez… Ghastou, comme dans… W.D. Gaster? Il était vrai qu'il y avait une ressemblance, mais il n'avait pas le crâne fracturé et son visage n'était pas du tout déformé. Wow, W.D. Gaster, il y avait tellement de rumeurs sur ce mystérieux personnage qui hante le jeu, j'observais l'individu. Ce dernier ne m'aperçut pas tout de suite, il s'avança plutôt vers sa femme et l'embrassa tendrement.
- Alors comment c'est passer votre jour...
Wing Ding venait de poser les yeux sur moi et il avait figé.
- Est-ce… Est-ce que c'est…
- REGARDE PAPA, J'AI CAPTURÉ UN HUMAIN!NHYEHEHEHE!
Gaster ne réagissait toujours pas, son regard était figé sur moi et juste au moment où je me demandai s'il allait un jour réagir, il me regarda le plus sérieusement du monde et dit :
- Vous… Vous êtes un humain?
- … Oui?
Son regard changea légèrement, devenant plus curieux, plus excité. Son ton de voix suivi également son expression, lorsqu'il continua à parler, me posant différente question. Plus précise que celle de papyrus ou Herman et parfois plus difficile à répondre. Gaster s'assit en face de moi et écouta avec attention chacune de mes réponses, prenant parfois une bouchée du plat de spaghetti qu'Herman avait déposé à côté de lui. Le flot de questions dont on m'avait affligé et la journée… remarquable… que je venais d'avoir m'avait fatigué et je ne pus bientôt plus résister à l'envie de bailler, Herman le remarqua et interrompit les questions de son mari.
- Gastou, tu devrais laisser l'humain en paix. La journée a dû être très épuisante pour elle et puis il commence à être tard.
- Oh, oui. Oui, bien sûr.
Avoua Gaster, qui n'avait visiblement pas vu le temps passer. Herman s'approcha de moi et dit
- Je vais aller préparer le divan-lit ne t'en fait pas il est extrêmement confortable.
Je remerciai Herman, qui sortit de la cuisine. Gaster se leva à son tour et me regarda droit dans les yeux.
- Je suis désolé si je suis un peu intense, seulement vois-tu, je suis le scientifique royal et j'ai toujours eu un certain intérêt pour les humains.
- Oh, ne vous en faites pas. Vous avez tous été si gentils avec moi, répondre à vos questions était la moindre des choses.
Gaster hésita un peu.
- J'aurais un service à te demander, rien de très grave, seulement un petit coup de pouce.
- Allez-y.
- Je me demandais si cela te dérangerait de venir au laboratoire avec moi un de ces jours. C'est que tu pourrais vraiment nous aider à avancer dans nos recherches…
Je fus un peu surprise par cette question, mais je réalisai bien vite qu'elle était pleine de sens, j'aurais demandé la même chose si j'étais à sa place. Seulement… je me demandai si c'était vraiment une bonne idée. Voyant que j'hésitais, Gaster ajouta :
- Tu n'as pas besoin de me répondre tout de suite, mais essaye au moins d'y penser.
- D'accord.
Sur ce Gaster quitta la cuisine. Je restai là un moment, avant de me lever à mon tour. Herman venait de finir de déplier le lit, elle me dit qu'elle allait lire son histoire à Papyrus et qu'elle redescendrait dans une seconde. Sans était rentré dans sa chambre et n'en était toujours pas ressorti. Herman repassa et vient à ma rencontre.
- Hey… Tu devrais te reposer, j'ai appelé le roi et il désirerait te rencontrer, demain en après-midi, si ça te va évidemment.
Je fus surprise et je ne savais pas exactement comment réagir alors je hochai bêtement la tête. Herman partit ensuite, me laissant seule. La maison était silencieuse et calme, je me glissai dans les chaudes couvertures qui étaient étendues sur mon lit et avant que je ne le réalise je m'étais déjà endormi. Quelle folle journée j'avais eue. Je rouvris les yeux alors qu'autour de moi le parfum des fleurs aromatisait l'aire.
- Alors, tu as compris où tu étais?
Je me retournai, elle était un peu différente, mais je la reconnus tout de suite, la lumière de mon ancien rêve se tenait droit devant moi.
- Encore toi?
Ignorant ma question, la lumière rigola légèrement.
- J'espère que tu as aussi compris ce que cela signifie?
Je ne répondis pas, ne comprenant pas de quoi elle parlait. La lumière rit de nouveau.
- Tu es remplie de détermination.
