Fatiguée. J'étais fatiguée, vraiment fatiguée. Non, je ne venais pas de courir un marathon, je ne venais pas de nager des 100 mètres ou un autre truc dans le genre. J'étais bien sûr assez forte dans le sport. Mais comment dire, pas le même. Plutôt le sport de chambre, même si là, nous sommes dans une classe. Enfin, dans le placard d'une classe, oui, ils sont assez grands, assez pour que deux personnes y fassent des choses intimes. La sonnerie retentit, je pris mes affaires en hâte et sortais du placard en vitesse, dont la porte était un peu pliée. Je remettais correctement mes vêtements et faisais mine d'être en pleine forme pendant que Monsieur prenait tout son temps.

— Dépêches-toi un peu ! Je n'ai pas envie d'arriver en retard parce que tu prends tout ton temps.

La réponse que j'obtins fut celle que j'entendais d'habitude. Un gros soupir plein de grâce.

— Ce n'est pas ma faute si tu as tout foutu en bordel. Puis il faut bien essuyer ça.
— Je n'ai rien foutu en bordel ! Eh oui... mais bon, tu pourrais quand même te dépêcher !
— Bah pars sans moi, qu'est-ce qui t'en empêche ?

Je soupirais légèrement, c'est vrai que pour lui, les cours, ce n'était rien. Il s'en fichait complètement.

— Bon, on se revoit tout à l'heure alors ?
— Comme d'hab' quoi.

Je prenais mon sac et commençais à courir vers la classe, j'arrivais quelques instants plus tard, le visage avec quelques rougeurs. Logique, en sachant ce que j'avais fait i peine cinq minutes. Mais bon, d'un autre côté, le professeur croira que j'ai couru pour aller en cours, ce qui n'était pas tout à fait faux. J'entrais dans la salle avant que la porte se ferme, puis je m'installais à ma place habituelle, qui était à côté de Lu-Chan. Ma meilleure amie, je lui confiais tous mes secrets. Ou presque. Si elle savait ce que je faisais secrètement, elle hurlerait, sauterait partout, le crierait et toute l'école le saurait, ensuite, je serais harcelée pendant un bon moment, et cela me suivra probablement jusqu'à ma mort. Je soupirais. Finalement, c'était dur de le cacher.
Mais je préférais le cacher.
Le cours commença. Ce n'était pas, mais vraiment pas intéressant A tel point que j'ai failli m'endormir plusieurs fois, jusqu'au moment où la professeur m'a fait signe d'aller résoudre l'équation qui était écrite au tableau. Je me levais en soupirant silencieusement et rejoignais cette grande femme aux cheveux verts. Bisca Connell. Elle était gentille de nature, et elle était juste. Elle ne nous sanctionnait que quand on le méritait, au contraire d'un autre professeur qui était toujours content de nous mettre des heures de colle inutilement pour pouvoir nous mater. Je résolvais l'équation en peu de temps et regagnais ma place, me servant de ma main pour soutenir ma tête.
Je me demandais souvent ce que je faisais ici, tous les ans, le conseil de classe, me conseillais de sauter des classes. Mais je ne voulais pas perdre mes amis, prendre de l'avance, me perdre plus tard, ou encore, perdre mon passe-temps favoris, qui était celui que je partageais avec Gajeel. Je me rappelle d'une fois où j'avais corrigé mon professeur de français. Elle n'avait tellement pas apprécié qu'elle avait refusé de me prendre en cours sur les heures suivantes. Je souriais en y repensant, j'avais eu du temps, ç'avait été bien. Je ne l'avais pas gâché non plus. Mais bon, cette prof' n'est plus là maintenant. Je faisais semblant de m'intéresser au cours jusqu'à la sonnerie, répondant à toutes les questions posées par Mlle. Bisca, parce que les autres élèves étaient des fainéants et ne voulaient pas répondre. Quand la sonnerie annonçant la fin du cours arriva, je fus soulagée de pouvoir -enfin- sortir de cette salle qui m'étouffait à cause de sa chaleur. Lu-Chan et le reste de la bande vint directement à mes côtés, je n'avais aucune échappatoire. De toute façon, ce n'était pas l'heure, j'avais encore du temps, je pouvais librement parler avec des amis. Mais je me sentais observée. Je me retournais en cassant la discussion que j'avais avec Juvia-Chan pour regarder derrière nous. Non, je rêvais, je devenais parano, il n'y avait absolument rien. Je soupirais légèrement et me retournais de nouveau vers Juvia, qui me demandait si j'allais bien.
Bien sûr que j'allais bien ! J'attendais patiemment l'heure tant attendue pour rejoindre Gajeel, avec qui je faisais du SexFriends en secret, je cachais tout ça a mes amis, et en plus, je devenais parano. Mais oui, tout allait bien, il n'y avait aucun souci à se faire.
Nous avancions donc vers notre prochaine heure de cours. Puisqu'une matinée chez nous se faisait en quatre heures, si tous les profs étaient là. Mais généralement, la moitié était absente, ce qui nous laissait le temps de déjeuner dans le bistrot qui n'était pas loin de l'école, au bout de la rue en fait, ou de jouer aux jeux vidéo lorsque nous avions la matinée de libre, ou l'après-midi. Mais je n'étais pas toujours présente.
Nous étions maintenant en cours de Géographie ! Chic ! Ce que je préférais... Dans tous les cours c'était la même chose de toute façon, j'étais dans les premiers de la classe, j'étais soit la première, soit la seconde, mais c'était rare. J'aurais déjà dû m'habituer à passer devant la classe, mais à chaque fois, j'avais cette même impression d'ennui. De plus, je servais de second professeur pour les élèves qui ne pigeaient rien. Comme Gajeel. Mais avec lui, j'avais abandonné, c'était un cas désespéré et je ne pouvais vraiment plus rien pour lui. Bon, finalement, ce cours c'est vite terminé, tant mieux, il ne me reste plus qu'une heure, puis-qu'apparemment le prof' de sport n'est pas là. Une compétition à ce qu'on dit... M'enfin, ça nous arrange tous, d'ailleurs, si j'y réfléchis, je crois bien que c'est le seul cours où Gajeel se donne à peu près à fond. Mais ce n'est peut-être qu'une impression. Et maintenant... cours de musique. Youpi, bonjour la joie !
J'ai une énorme motivation pour les cours aujourd'hui. Je sécherais ceux de l'après-midi, après tout, je peux me le permettre avec ma moyenne de 19,25. C'est décidé. Cet aprèm, je flânerais devant ma télévision si Gajeel n'est pas disponible. J'allais donc à moi dernier cours de la journée, impatiente de le voir se terminer, ce qui arriva en très peu de temps. Tant mieux ! Une fois celui-ci terminé, je fis un signe de la main à mes amis et partais en direction de chez moi. Il fallait que je passe par plusieurs ruelles, qui étaient souvent un point de rendez-vous fiable avec Gajeel. D'ailleurs, celui-ci sorti de l'ombre d'une d'entres elles quand je passais devant, je sursautais et le regardais, il souriait. C'est sûr, c'était tellement drôle de faire peur à quelqu'un qui passe devant une ruelle... J'étais morte de rire ! Je croisais mes bras en dessous de ma poitrine et le regardait. Normalement, nous devions nous retrouver dans une heure, puisque le prof de sport était absent, aurait-il attendu une heure dans cette ruelle froide et sombre ?

— Bon, je suppose que tu as su que le prof de sport était absent. Je me trompe ?
— Faut rattraper tout ça alors.

Son esprit était encore plus perverti que le miens ! Je soupirais silencieusement et commençais à partir chez moi, en lui faisant un signe de la tête pour qu'il me suive, ce qu'il fit sans trop attendre. Une fois arrivée, j'eue à peine le temps d'ouvrir et de refermer la porte qu'il me plaquait déjà contre le mur. Toujours aussi pressé, celui-là.
Il m'allongea sur le sol -nous étions toujours près de la porte- et me fit un léger baiser dans le cou. Bon, j'avais compris, j'attrapais ma veste -du moins ce qu'il en restait- et en sortait une espèce de petite pochette. Il fallait bien que je les garde sur moi, sinon, nous ne serions jamais protégés ! Et je suis sûre qu'il serait prêt à détaller comme un lapin si il me mettait enceinte ! Je lui tendais le préservatif en soupirant.

— Tu te rends compte que si je n'en ai plus et que tu les oublies encore, tu auras peut-être un môme sur le dos ?
— Non merci, je te le laisserais.
— Pfff, j'en était sûre. J'espérerais juste qu'il n'aura pas ton caractère.

Il soupira bruyamment tout en installant sa capote. Pour une fois, je n'eu pas a attendre dix minutes, car d'habitude, il galérais. Ce mec n'était vraiment pas doué !
Il finit d'enfiler le préservatif sur lui puis m'incendia d'en regard carnassier terriblement sexy, il se releva et se mit en position assise pour commencer a passer ses mains sous mon haut. je souris puis ferma les yeux en m'emparant des ses lèvres mes mains, elles, se préoccupèrent plutôt du pantalon de Gajeel, ouvrant fébrilement la braguette de son pantalon. le mage d'acier laissa s'échapper un grognement puis balança le dernier vêtement qui couvrait ma poitrine a l'autre bout de la pièce et pris cette dernière a pleine bouche, ne se ménageant pas pour me mordiller de temps en temps. Je devais avouer qu'il était plutôt bon au pieu, et il savait comment me satisfaire, je finis donc de défaire son pantalon et le laissa glisser au sol... Ce geste ne laissa pas Gajeel indifférent, il trouvait surement que j'allais trop vite a son goût. Il m'attrapa les poignets et planta son regard dans le mien.

— Tss... C'est moi qui domine.

Puis il colla sa bouche a mon nombril, faisant jouer sa langue taquine a l'intérieur Il baissa ensuite ma jupe et vint glisser un doigt sois l'élastique de ma culotte, ce qui eu pour effet de faire sortir un gémissement étouffé d'entre mes lèvres. il descendit sa langue pour arriver en moi, prenant un malin plaisir a me faire languir et gémir, mes cheveux trempés de sueur me collaient au front et mes mains crispées dans sa chevelure noire ne faisait que l'encourager davantage. Le jeune homme s'arrêta brusquement et leva les yeux vers moi, remonta pour s'emparer a nouveau de mes lèvres roses et fit entrer son membre en moi d'un coup brusque après avoir retiré son caleçon. Mais j'avais l'habitude, parce que niveau délicatesse on avait déjà vu mieux. Je m'agrippais à son dos musclé, le laissant commencer à se mouvoir en moi. Son membre durci se frottait contre mes parois intimes, m'arrachant quelques gémissement. Gajeel accéléra soudainement, il serrait les dents tout en grognant de plaisir. Mes cheveux bleus trempés de sueur collaient a mon front, me masquant les yeux, ma respiration devenait de plus en plus saccadée à mesure que le dragon Slayer se mouvait. Il alla de plus en plus vite, me faisant geindre de nombreuses fois et, dans un ultime mouvement de reins, il atteint son paroxysme. Je ne pu retenir un cri bref, ce qui eut pour don de faire sourire le mage d'acier.

— Je te fais toujours autant d'effet...

Il se dégagea pour s'étendre à mes côtés, j'allais lui répondre mais je n'entendis qu'un ronflement qui me dissuada, je vérifiais que la porte soit fermée à clé puis je m'endormais sur le sol, de toute façon, nous étions chez moi, les fenêtres étaient fermées et les volets nous cachaient. Aucun risques que l'ont nous surprennes. Je m'endormais. Je m'endormais, non, j'essayais, mais bizarrement, pour une fois, je n'y arrivais pas. C'était étrange, car d'habitude, je m'endormais plutôt rapidement. Je jetais un bref regard au brun qui sommeillait paisiblement à côté de moi. Il bavait et il ronflait, élégant, je vous dis ! Je soupirais donc et j'entrepris de partir me doucher, je prenais donc appuis sur la porte pour me relever, puis je ramassais mes restes de vêtements, car oui, je n'avais plus que des restes, du tissu complètement déchirer. J'allais lui faire repayer toutes mes fringues ! Après avoir rassembler tous mes vêtements, je les déposais rapidement près de la poubelle et allait en chercher d'autre, finalement, ceux-ci ne me serviront plus, c'était dommage, car j'aimais bien la jupe... je prenais donc, d'autre vêtements et je m'enfermais dans la salle de bain, déposant mes affaires à côté du lavabo et me regardant dans la glace. J'avais les traits tirés et les cheveux encore trempes. Je ne prenais pas le temps de me regardait plus longtemps et entrait dans la douche, allumant l'eau, qui me fit un bien fou. Je suis sûre que quand je sortirais de la salle de bain, il seras déjà parti. Comme d'habitude, en fait. Les seules fois où il restait avec moi c'était quand il m'accompagnait à l'école, des fois il me parlait. Mais ça, ce n'était qu'une ruse pour que les autre ne sachent pas ce que nous faisions, qu'ils croient que nous parlions simplement. Mais non. Tout le monde était dans l'ignorance, tant mieux, d'ailleurs, je ne sais pas comment je réagirais si quelqu'un le criait sur le toit de l'école et que tout le monde l'entendait, on se moquerait surement de nous, on nous mettrait à l'écart, et je finirais comme une délinquante je traînerais avec les "amis" de Gajeel. Ils était d'ailleurs peu conseillé de rester avec eux, ce n'était que des brutes à l'état pur, des sauvages, ils ne connaissait pas les sentiments, ou alors, que la rage. Je me demandais souvent comment ils se communiquaient entre eux, ils parlaient tellement bizarrement. Je crois que Gajeel est le seul qui sait parler normalement, ou notre langue. Même si il sort des phrases incompréhensibles parfois...

Je finissais donc, de me doucher, pour m'habillée, puis je sortais de la salle, regardant si quelqu'un dormait toujours près de la porte, mais il n'y avait rien. J'allais refermée ma porte à clé, mais celle-ci n'était pas ouverte. Alors Gajeel avait dut passer par une fenêtre, ou quelque chose du genre. Bien-sûr que non, si il était passer par une fenêtre, il aurait tout casser, et il serait tomber. J'entendais un bruit dans la cuisine, alors je m'y dirigeai, évidemment. Pourquoi n'avais-je pas pensé à regarder ici en premier ? J'aurais peut-être pu sauver la table qui s'y trouvait, mais maintenant, c'était trop tard.

— Gajeel ! Ma table bordel ! Tu vas tout me repayer !

— Elle était pas assez solide. C'est tout, j'y peut rien.

— Je m'en fiche ! Tu vas me la réparée, et vite !

Il se contenta de râler avant d'aller chercher les outils nécessaires pour réparer cette table. Pendant ce temps là, je m'installais sur le canapé afin de regarder la télé. Je ne le laisserais pas partir tant qu'il n'aura pas fait ce qu'il avait à faire, et il ne trouvera pas d'échappatoires, cette fois. J'attendais qu'il finisse pour le laisser partir, mais je sentais aussi mes paupières devenir lourdes, j'allais enfin pouvoir dormir un peu, mais cette fatigue soudaine me faisait l'effet d'un objet qui me serait tomber dessus. Je ne cherchais pas plus loin et me laissais envahir par le monde féerique qui m'appelait.

Je me demandais, depuis quelques temps, ce que je ferais si Gajeel partais. Continuerais-je de coucher avec quelqu'un d'autre ? Ou arrêterais-je ce genre d'activités ?