Titre
: Pour quelques gallions
Auteur
: Olidée
Genre
: Romance
Couple
: Comme d'hab, mes petits chéris Drago Malefoy/Harry
Potter
Rating :
M
Disclaimer
: Inclinons nous devant la grande J.K Rowling qui grâce au
monde qu'elle a créé nous permet à nous de
faire des fanfictions avec ses personnages.
Résumé
: Un Harry Potter nu… et un Drago Malefoy pas plus
vêtu !!!!! Dépêchez vous, il n'y en aura
pas pour tout le monde.
Note
: Oui, je sais j'avais annoncé une autre fic. Mais bon, le
plus important c'est d'en avoir une à lire, non ?
Pour quelques gallions.
Prologue
Blaise Zabini, ce Serpentard de septième année, n'était pas un homme à prendre à la légère. Derrière son attitude nonchalante, son sourire désinvolte et ses petites piques se voulant amicales, se trouvait un redoutable adversaire. Son esprit machiavélique avait dès sa première année à Poudlard, compris qu'il serait bien pour sa petite personne, de se placer sous la protection du fils Malefoy. Les années passant lui avait parfaitement donné raison, le prince de Serpentard était aussi bien redouté pour son nom, que pour sa force, aussi bien admiré pour sa beauté, que son intelligence. Nul ne voulait se le mettre à dos et ce qu'on ne faisait à Drago Malefoy, on ne le faisait pas à ses amis.
Intouchable ? Non, il aurait bien aimé l'être c'est sûr, mais il y avait une ombre au tableau, une grosse tache noir, ou plutôt une grosse tache rouge et or. Les Gryffondors, ces petits êtres dégoulinant de bonnes intentions, débordant de courage, inondés par la droiture et la fidélité, n'avaient de cesse de les défier. Potter et sa clique, toujours à défendre la veuve et l'orphelin, se dressaient devant eux sans crainte et sans peur chaque jour, volant un peu de leur notoriété, ralliant taciturnement des sous-fifres à leur cause. La haine Gryffondor/Serpentard s'amplifiait à chaque minute qui passait entretenu par les joutes quotidiennes des deux chefs de maison. Plus personne depuis bien des années, ne s'attendait à une improbable réconciliation, et quand les serpents rencontraient les lions, les crocs et les griffes s'affrontaient.
En tout cas, c'était la version officielle, version qu'il ne partageant pas entièrement et c'est en se moquant bien de toutes ces règles près établies, qu'il se rendait à son rendez-vous aussi tôt le matin. Pour expliquer son absence au levé du lit de son prince, Blaise avait prétexté devoir étudier à la bibliothèque à cause d'un cours pour lequel il ne comprenait strictement rien. Son altesse Malefoy l'avait regardé impassiblement, lui disant froidement de faire ce qu'il voulait, qu'il s'agissait de sa vie après tout, mais il ne croyait pas vraiment à sa justification. C'est pourquoi depuis une semaine maintenant, il se levait tôt, partait nul ne sachant ou, et revenait s'attabler à la table des Serpentards après le vénérable Drago.
A cette heure matinale, il n'y avait pas grand monde dans les couloirs, il ne croisait jamais personne, et c'était idéal pour son entreprise. Le bras droit de Malefoy comme l'appelait certains (terme qu'il n'aimait absolument pas, Drago avait déjà un bras droit, un accroché au reste de son corps et il était persuadé que cela suffisait à son ami) longea le couloir de du quatrième étage de l'aile Ouest avant de tourné dans un recoin sombre menant vers un des couloirs inutilisés du château. Il dépassa deux ou trois portes à l'aspect vieillis et aux poignées poussiéreuses, avant d'en pousser une de son index et d'entrer dans la pièce non sans s'être assuré au préalable que personne ne le suivait.
Cela avait du être une salle de cours, mais maintenant, elle servait de débarras poussiéreux où le bric-à-brac régnant était un parfait camouflage pour son activité secrète. Toujours sur ces gardes, regardant autour de lui jetant quelques sorts pour annuler les sorts de dissimulations (on est jamais trop prudent) il avança vers une armoire massive à l'air vile. Il s'approcha d'elle comme on s'approche de sa dernière conquête, se pencha vers elle, comme on se penche pour séduire et lui murmura quelques mots comme on en murmure pour flirter. L'armoire frissonna, ouvrit une des ses portes et le jeune homme blond s'y engouffra rapidement.
Ce n'était pas grand, 20m2 s'en doute, éclairé faiblement par un feu de cheminé magique, et encombré par des piles de cartons de tout temps et de toutes formes. Au milieu de tout ça, plongé dans une observation minutieuse sur une table surchargée, un jeune homme châtain. Regardant la scène devant lui, Blaise eu un petit sourire taquin. Il avança sur la pointe des pieds et alla se glisser dans le dos de l'autre garçon. Rapidement, il passa un bras autour de la fine taille du jeune homme, le plaquant sur son torse, et de son autre main lui tourna le visage pour qu'ils se regardent.
-Tu n'es pas très vigilant, siffla t-il si près de la
bouche de son vis-à-vis que ce dernier pouvait sentir le
souffle frais de son haleine mentholé, toute bien brossé
du matin.
-Je n'ai pas besoin de l'être personne ne sait pour ici,
riposta l'autre tout en tentant de se dégager de l'emprise
du blond.
Pour tout réponse, le Serpentard posa ses lèvres sur
celles en face de lui, les mouillant avant d'en forcer le passage
pour faire danser sa langue avec celle de son camarade. Ce dernier se
laissa faire, demandant toujours plus il se retourna pour enlacer à
son tour Blaise et coller son bassin s'enflamment à celui du
vert et argent. L'un et l'autre pouvaient sentir leurs membres se
durcir appelant l'autre à aller toujours plus loin.
Cependant Blaise coupa le contact, retirant sa bouche de son
partenaire qui gémit de frustration sentant son amant s'en
aller.
-N'avons-nous pas du travail Colin souffla t-il tout en se passant
la langue sur les lèvres.
-C'est vrai que c'est pour Samedi soir, se résigna le dit
Colin. Et il nous reste pas mal de chose à faire.
Alors qu'il retournait à sa table de travail, Blaise le
saisit par sa cravate rouge et or et l'attirât doucement vers
lui. Il avait beau avoir rompu lui-même ce baiser passionnant,
sa verge durcie ne se résignait pas à aller travailler.
Il frotta vigoureusement son bassin sur la cuisse de l'autre jeune
homme, pour lui faire sentir son état d'excitation.
-Tu sens comme tu m'excites, surenchérit-il. Et ça
dès le matin.
Certes, Colin Crivey ce Gryffondor de sixième année, n'avait ni le charisme, ni la beauté, ni les coups de queue du vigoureux Drago, mais il avait assez de charme pour le stimuler. Sans doute, ses petites attentions anodines, dont Drago se dispensaient pour aller droit au but. Blaise aimait les coups de reins doucereux du Gryffondor, c'était comme s'il prenait grand soin de lui, de sa personne, lui apportant du plaisir tout en le respectant. Toute de fois, s'il appréciait le sexe à la mode Gryffi, il n'en aimait pas moins celui à la mode Serpy et aimait passer de l'un à l'autre sans s'attacher nulle part. Il avait été clair avec le rouge et or : pas de relation amoureuse entre eux, c'était juste histoire de passé du bon temps (il avait repris exactement la même phrase que lui avait sortit Drago, lorsqu'ils avaient franchit le pas, il la trouvait juste et adaptée à la situation).
-Si on s'amuse Blaise, le travail ne sera pas fait, lui expliqua le
son cadet tout en saisissant l'arrière de son cou et le
traînant à sa suite vers le table ou les attendait
sagement, des petits papiers carrés dans des boites.
A la vue de tout le travail qu'ils avaient accompli depuis trois
mois, la satisfactions'empara du blond. Une bouffée
de fierté le fit frissonner, et l'idée sadique des
bénéfices à venir durcir encore plus sa verge.
Heureux, il se colla au cul de Colin pour un travail collaboratif en
harmonie. Des générations de jeunes sorciers pratiquant
la même activité que lui s'étaient rendues ici
et lui, comme son compagnon, perpétuaient la tradition. Mais
allez savoir s'ils avaient travaillé avec une telle entente,
ça c'était pas sûr, en tout cas il l'espérait
pour eux, car franchement, c'était vraiment plus agréable
de savoir qu'après avoir bien travaillé, une jolie
récompense pointait le bout de son gland.
Blaise plongea la main dans une des boîtes posées sur la
table pour en tirer un des objets à l'intérieur.
-Tu as terminé de développer la dernière série
photos de Potter ?
-Oui comme tu peux le voir.
Le Serpentard porta la photo à son regard, le célèbre
survivant, l'Elu comme on l'appelait, de dos se retournait vers
lui avant de lui faire son magnifique sourire de vainqueur, et de
détourner la tête pour refaire exactement le même
mouvement.
-Nous avons tout le monde si je comprends bien.
Colin secoua la tête tout en lui tendant une autre photo.
Blaise la saisit, la regarda et grimaça.
-Par Salazar, est on vraiment obligé de vendre ça.
-Tu l'as dit toi-même Blaise, il ne faut pas porter les
soupons sur nous. Tes fans, et ils sont nombreux, trouveraient trop
louche qu'il n'y ai pas de photos de toi, l'une des
personnalités dominantes de Serpentard.
-Oui, mais celle-là ! Tu voudrais pas la garder pour toi,
termina t-il en susurrant.
-Crois moi, j'en ai des bien mieux de toi, et celles là, je
me les garde.
Blaisa soupira, résigné à ne pas faire capoter
leur affaire, déposa la photo où un autre lui-même,
un sourire énigmatique humectait discrètement ses
lèvres, indéfiniment.
Se décalant, Blaise saisit un parchemin qu'il déroula
et avec un plume qu'il fit apparaître –ainsi que de
l'encre, il cocha les noms qu'il citait pendant que Colin
vérifiait l'inventaire.
-Alors pour terminer chez les Serdaigles, Cho Chan ?
-Oui, 27 séries de 40 photos.
-Maintenant Serpentard…
-Toi, 17 séries de 30
-Tout ça ?
-Ben oui, et Parkinson aussi, 5 séries de 25. J'arrive pas à
croire qu'il y ait des gens pour acheter ça ?
- Tous les goûts sont dans la nature.
-Pour quelqu'un qui se prétend être son ami tu ne la
défends pas beaucoup.
-C'est vraiment une idée de Gryffondor ça. Tu crois
vraiment que Pansy a besoin de moi pour se défendre ?
-Hum… non. Confirma t-il après y avoir faussement réfléchit.
-Et puis y bien des gens pour acheter des photos de Weasley (il
regarda les noms écrits plus haut sur son parchemin) 10 séries
de 30. La fille encore j'comprends.
-Ginny fait autant que Chan, non ?
-Ouais. Et Granger les dépasse. 30 séries de 40 photos.
Ça c'est de l'abus.
-L'abus c'est plutôt Malefoy tonna Colin, un brin irrité,
150 séries de 150 photos.
-Potter en a autant.
-Oui mais lui c'est le survivant.
-Et Drago est l'héritier d'une des plus vieille famille de
sorciers, clama Blaise un sourire hargneux dessiné sur le
visage. Tu es sûr qu'on a les 150 séries sur Drago, y
en avait pas une qui était floue ?
-J'en ai retiré une autre, annonça le Gryffondor.
Colin disparut quelques minutes sous la table et réapparut
avec une nouvelle photo entre les mains. Regardant le nouveau cliché
qu'on lui tendait, Blaise vit que cette fois-ci le mouvement en
boucle du prince de sa maison, était le blond penché
-sans doute sur un devoir- qui relevait la tête impassible
avant de faire un de ses clins d'œil à tomber à la
renverse, et de rabattre la tête.
Cinq minutes plus tard, la coalition secrète, avait terminé,
les boites avaient été notées, classées,
répertoriées, et alors que Colin se disait que mine de
rien le quart du travail post-vente avait été réalisé,
un main se posa sensuellement pardessus son pénis. Il se
retourna vers son assaillant pas le moins du monde ignorant de la
situation, mais demanda quand faussement surpris :
-Qu'est ce que tu veux Blaise ?
-Toi.
Un bon quart d'heure plus tard, Blaise repu, s'habillait son
légendaire sourire aux lèvres. Colin était déjà
parti, le petit déjeuné chez les Gryffi était
sacré, lui il pouvait sans passer. Prenant son temps pour se
réajuster (rien ne devait paraître), une idée
brillante lui traversa l'esprit. Depuis que la rumeur traversait
les couloirs de Poudlard de maison en maison de dortoirs en dortoirs,
Drago n'avait cesser de le harceler, lui qui soit disant était
toujours au courant de tout, qui avait les bons tuyaux, les bonnes
sources, pour lui donner les noms de ces « bâtards
qui ne savent pas à qui ils s'attaquent » selon
les termes de Malefoy.
Sur le point du départ, il saisit l'un des bouts de
parchemin posés sur la table avec un sourire carnassier.
-Mon ami, Drago Malefoy….Voila qui va mettre le feu au poudre.
Bon alors, je fais quoi ? Je laisse tombé ou je poursuis ? Ça vous intéresse de savoir la suite ou pas du tout ? Je compte sur vos reviews pour me le dire.
A bientôt, peut-être.
Olidée.
