Une Terre de Miracles... ('Le' Land Of Miracles...)
Encore un autre Noël...
Avant, je détestais cette saison de l'année... mais j'ai le sentiment que les choses vont changer…
J'en connais beaucoup sur les changements de vie—j'en ai eu mon lot déjà… Quelquefois des bons, et d'autres des mauvais… Parfois même les deux à la fois, les temps durs se confondants avec de bons résultats à la fin… comme tout récemment…
J'étais perdue et je voulais que ma vie s'améliore, mais les décisions que j'ai prises étaient loin d'être les meilleures que j'ai faites… Les mauvaises décisions semblent être chose commune dans la famille…
Malheureusement, ça vient toujours avec des regrets… Des regrets avec lesquels vous devez apprendre à vivre après coup… et quelquefois, pour le restant de votre vie…
Changer les choses telles qu'elles sont en ce que vous voulez qu'elles deviennent n'est pas chose facile, cependant ça en vaut vraiment la peine. Et c'est pour ça que je suis ici aujourd'hui, à l'attendre…
On doit parler...
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Ce matin alors que j'étais assise seule dans mon minuscule appartement, je savais que pleurer sur mon sort ne m'aiderait pas à surmonter mes problèmes et à dissiper ma culpabilité. Je devais faire face à la musique… et lui faire face… à eux… et à moi-même…
Oui, on a commencé à travailler là-dessus lorsqu'il m'a invité à luncher après que je sois sortie de la Court de Justice, parlant de ce qui nous avait vraiment manqué dans la vie ; à propos de comment nos parents nous avaient montés l'un contre l'autre pour devenir des vainqueurs, réussissant un peu trop bien, nous laissant nous éviter et envier la relation que l'autre avait avec eux.
Étrangement on a réalisé qu'aucun de nous n'avait de vraie relation avec eux—M. Philip et Mme Elizabeth Leland n'étaient pas des gens très attentionnés. Oui, ils nous aimaient de tout leurs cœurs, mais ils n'ont jamais pu nous le montrer ou traiter avec ce que nous essayions de partager avec eux en tant que pures et innocents enfants, ni lorsque nous grandissions devenant ce qu'ils attendaient de nous—des Leland, purs et simples.
Comme j'entends la cloche de la porte du Café sonner, mon cœur commence à battre la chamade et de petites gouttelettes se forment à la base de mon cou—pas à cause de la chaleur du feu tout près ou de la tasse de café que je tiens si serrée dans mes mains, mais à cause de l'appréhension que je ressens. Comment se déroulera la discussion qu'on doit avoir… pour notre amour et notre santé mentale…?
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