Paring : Kagami x Aomine

UA

Résumé : Aomine est pris du syndrome de la page blanche cela le ronge de l'intérieur, jusqu'au jour où il retrouveras l'envie d'écrire grâce à sa nouvelle muse… Mais devait-elle être…

/!\ C'est bel et bien un Yaoi soit Homme x Homme ! Je tiens aussi à prévenir que cette fanfiction s'éloigne beaucoup de l'univers de KnB d'où le UA/!\

Ma Muse

Aomine en avait assez, il était tout bonnement fatigué de cette énième entrevu.

Assis dans un café non loin du centre-ville de Beika, Aomine était en rendez-vous, pas avec une belle jeune fille, mais avec son éditeur le « célèbre » Ryota Kise. Le blond avait durant toute sa carrière édité les plus grands, jusqu'à lui...

Aomine avait déjà écris un best-seller sur son ancienne vie de basketteur qui avait déjà reçu un prix, mais aujourd'hui, quand il voulait se diriger vers des écrits moins personnel, relevant plus de la fiction, son éditeur refusait tout ces manuscrits. Aujourd'hui était alors sa troisième entrevu avec Kise ce mois-ci, et comme à chaque fois il lui ressortait les mêmes excuses ;

« - Déjà vu »

« - Trop confus ! »

« - J'en suis sûr que tu peux mieux faire ».

Kise était sans doute le meilleur, mais derrière ses airs d'homme mignon en public, au travaille il était irréprochable.

Malgré les supplications du bleuté pour que Kise approuve son écrit, il ne lui laissa pas cette chance, et comme pour se justifier il passa de la parole à l'acte et déchira son manuscrit devant lui.

Le basané sortit du café les nerfs à vifs, il ne voulais même plus écouter le blond qui lui donnais pourtant de très bon conseil, « rester sur des écrits plus personnel ». Mais il ne voulait pas rester avec ce titre « d'ancien Basketteur » qui lui collait à la peau, non il voulait montrer au monde entier qu'il n'était plus dans ce monde, de cette zone…

Avançant le long d'une galerie marchande vers se qu'il appelait son « havre de paix », Aomine fut contraint d'admettre qu'il avait touché le fond. Il commençait de plus en plus à ce demander s'il n'était pas pris du fameux syndrome de la page blanche… Avec son Best-seller il n'avait pas pu avoir ce problème car il lui suffisait simplement de raconter des faits passés, mais là, il devait les inventer.

Le basané s'arrêta brusquement dans la rue, gênant même les passants, levant la tête vers le ciel qui présentait aucun nuage, juste la couleur bleu, il repensa au moment où il avait avoué à ses amis qu'il voulais devenir écrivain, son cœur se serra…

.. Après de nombreuses années passées avec ces amis les plus fidèles Aomine avait pris son courage à deux mains après plusieurs semaines de réflexions et avait avoué à ces derniers qu'il avait toujours voulut devenir écrivain, voir même plus que basketteur. Ils étaient comme bloqués, ils avaient plus bougés, puis soudain ils s'étaient tous mis à rire à gorge déployés. Sans retenu.

Aomine s'était senti tellement vulnérable et misérable d'avoir pensé tout leur dire malgré les années passés ensemble… Ils lui disait que « Aomine sans basket n'était rien »…

En ce remémorant cette époque, Aomine se souvient très bien de sa réaction à lui, il avait cessé de leur parler, non parce qu'il boudait, mais car il voulait pour la premier fois se concentrer sur ses études, se qu'il fit. Il réussit à entrer dans une grande université après le lycée au grand étonnement de ces professeurs, et malgré les critiques de chacun, il avait enfin réalisé son « rêve ».

S'étant comme coupé du monde durant ces études, il pu garder que quelques amis, qui pour lui étaient les plus importants, les plus fidèles...

Après une marche d'environ une dizaine de minutes, Aomine arriva enfin dans sa bibliothèque préféré, mais même si ce lieux était l'un de ces préféré il était toujours un peu déçu que son manuscrit es était pour une énième fois rejeté.

S'avançant vers l'accueil où plusieurs employés lui demandait s'il avait besoin de quoi que ce soit, il reconnu une touffe rose et se fraya un chemin entre les employé :

« - Oi ! Momoi !, lui dit le brun pour que la rose le remarque,

- Aomine !, cria son ancienne manager un grand sourire aux lèvres, Alors ? Comment c'est passé ton entretient ?! »

C'est ainsi que Aomine se rappela de aussitôt la raison de sa venu, il se mit à attacher encore plus la face :

- Momoi, tu devrais le savoir depuis, non? J'ai l'impression que ce n'est plus mon « moment de gloire » ces derniers temps… Je n'écris que navets, et le pire c'est que je supplie Kise pour qu'ils me les publient... »

Attristé par les malheurs de son ami, Momoi regarda sa montre qui affichait midi et décida de prendre sa pause, elle fit un rapide signe à ces collègues puis suivit Aomine dans son coin favori de la bibliothèque, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. C'est une fois installé et les nerfs de Aomine calmé que la rose décida de reprendre là où ils s'étaient arrêtés ;

« - Alors… Quels sont les conseils que Kise t'es donnés cette fois ?

- Je sais plus moi…. ! « De plus écrire sur ma vie personnel..» Encore... «Car c'est cela qui intéresse les lecteurs… »

- Mais c'est une bonne chose ça ! Pourquoi ne pas commencer par là ?! »

Aomine fit alors la moue à Momoi, les mains dans les poches, il s'affala un peu plus sur son siège,

« - les bonnes habitudes ne se perdent pas.», pensa-t'elle

« - Je croyais d'avoir déjà dit Mo' ! Je n'aime pas être représenté comme une bête de foire… Et ces derniers temps encore moins comme un basketteur… Je veux être connu pour mes écrits ! »

Momoi joua avec ces doigts, afin de réfléchir à la meilleur solution pour son ami.

Par le passé, elle fut elle aussi énormément choqué quand Aomine lui avait annoncé en privé ces projets pour son futur, c'est d'ailleurs elle qui lui avait conseillé d'en parler à ces plus proches amis. Mais la tournure que avaient pris les événements lui avait complètement échappés. Depuis elle était resté aux côtés de Aomine et ils sont devenu encore plus inséparable.

Comme si une révélation avait illuminée les pensées de Momoi, elle afficha un grand sourire à l'écrivain ;

« - Pourquoi ne pas tout simplement changer les noms ?!

- Les noms… Comme une auto-fiction(*) ?

- Oui ! Comme ça au lieu de dire qu'il s'agit de ton histoire tu changes juste les gens, voire même un peu leurs physiques !

Aomine resta un moment septique, cela revenait tout de même au fait de raconter son histoire, mais ne voulais pas décevoir l'enthousiaste de Momoi, il acquisa…

Aomine pris tout de même un temps pour songer à l'idée de Momoi, au lieu de faire son histoire, et s'il fessait l'histoire de l'un de ces amis ? Il n'avait qu'a prendre l'apparence et la personnalité de l'un de ces amis, et pour l'histoire il n'avait qu'a trouver quelque chose d'assez palpitant pour captiver le lecteur !

Même si l'idée revenait tout de même à écrire une fiction, il aurait au moins un point de départ et une personnalité déjà existante.

Momoi vu que l'idée plut au bleuté, face au grand sourire qu'il lui affichait, il leva les yeux vers le ciel ce qui était l'un des signes d'une vague d'inspiration chez Aomine.

L'écrivain pris ces lunettes de vue dans la poche intérieur de sa veste et son bloc-note, son cœur se mis à palpiter et malgré la couleur chocolat de sa peau, il pouvait sentir ces joues rougir sous l'excitation de nouvelles idées qui affluait dans son esprit.

D'abord il devait trouver lequel de ces amis il devait choisir… Quelqu'un avait une personnalité très attachante, mystérieuse… Puis il devait trouver quel genre de roman il allait écrire, thriller, romance, tranche de vie ?

Voyant Aomine ainsi Momoi se dit que personne du lycée aurait pu le reconnaître. Il avait tellement changé, son caractère, sa vision de la vie… Ce n'était pas étonnant que Kise insistait tellement pour que Aomine arrive à montrer ce côté là de sa personnalité à ces futurs lecteurs, dommage qu'il soit le seul a pas le voir… Et au plus grand soulagement de la rose, il n'avait pas fini à la rue rodant sur un terrain de basket à la recherche de joueur toujours plus fort que lui.

Cela faisait déjà plus de 2 heures que Aomine écrivait non-stop, et que Momoi avait repris son poste en le laissant nager dans son monde.

Grâce à l'idée de Momoi, Aomine avait pu écrire quelques scripts assez exploitables, mais tout les personnages qu'il avaient essayés ne collaient pas à se qu'il voulait donner.

Il devait trouver quelqu'un avec qui il pourrait créer une histoire… Momoi ? Non.. Si il faisait un livre sur elle, cela n'attirerais que les pervers, même si sa lui ferrait plaisir d'avoir un livre où elle est le personnage principal. Non ce que Aomine voulais c'était écrire quelques chose avec du caractère, du mystère, et de la sensualité. Il avait une vague image de la personne qui pourrait prendre pour ce « rôle », mais il cela était encore flou dans son esprit.

Aomine leva la tête, et fut étonné de voir à travers la vitre que la nuit était déjà tombé. Il trouva un mot de Momoi sur sa table, lui disant qu'il n'avait sûrement pas remarqué son départ et qu'elle lui souhaitait bonne chance pour son futur best-seller accompagné d'un petit cœur tracé au rouge à lèvre.

Suite à cette délicate attention, Aomine décida de ranger ces affaires afin de rentrer chez lui.

Il prit conscience qu'il était seul, dans la bibliothèque alors que normalement il y avait toujours un brin d'agitation peut importe l'heure. Aomine traversa les allées désertes pour ce diriger vers la sortie, sans apercevoir le regard menacent qui suivait ces gestes.

MM

Une fois la clé retiré Aomine pénétra dans sa maison, alluma la lumière et se dévêtit de sa veste, il alla alors dans son salon relié à sa cuisine, avec un comptoir du même style que un bar.

Le bleuté se dirigea vers son placard pour y sortir des nouilles instantanés, car malgré sa cuisine bien équipé la cuisine n'était toujours pas son fort.

Réchauffant l'eau d'un geste expert, Aomine se permis de sortir une bière Asahi du réfrigérateur, pour « fêter » intérieurement l'idée de Momoi et la disparition de son manque d'idées. L'eau bouillit et les 3 minutes d'attente terminé, Aomine engloutit les nouilles sans y ajouter des œufs ou encore de la viande.

Son appétit rassasié et son corps « hydraté », il se dirigea dans sa chambre à couché, se changea en vitesse, puis partit pour un long sommeil...

MM

Ce n'était pas son horrible réveil car il savait qu'il n'avait aucun rendez-vous avec Kise aujourd'hui et pas avant un moment d'ailleurs, alors qui pouvais bien être la source de ces ennuis, qu'il allait insulter de tout les noms pour l'avoir réveillé d'une nuit réparatrice.

Le bleuté ouvrit avec difficultés les yeux, les stores non fermés le soleil lui brûlait les yeux, il mis de suite sa couverture sur le visage tout en poussant un cri plaintif. C'est alors que Aomine commençait doucement à déchiffrer la source de ces ennuis, c'était le moteur d'un camion, mais cela ne pouvais pas être celui des déchets car ils étaient déjà passé la veille et il s'en souvenait encore.

C'est les yeux quelques peu habitués à la lumière que Aomine se leva, non sans trébucher vers la fenêtre de sa chambre pour ouvrit la vitre.

Un camion de déménagement, ou plutôt d'emménagement car cela faisait plus de 1 mois que la maison d'à côté était à vendre.

Observant les employés aller et venir entre le camion et la maison, Aomine observait les meubles afin de cerner ses nouveaux voisins, 1, non 2 lits venait de sortir du camion, certainement une famille, un coffre-fort, un bureau et tout ses accessoires, des œuvres d'arts qui semblait assez chères ;

« - Hum, un important employé de bureau ou alors de banque », pensa Aomine.

Nombreux furent les objets qui lui faisait pensaient que les nouveaux voisins étaient sûrement aisés.

Aomine se dit alors de suite qu'il pourrait les avoir comme contact, pour l'aider à se financer. Il devait alors ne surtout pas oublier de leur apporter un cadeau ce soir.

Ce dirigeant avec enthousiasme vers sa salle de bain, Aomine pris soin de se préparer, non pas pour rendre visite à ces nouveaux voisins, il était encore trop tôt, mais pour faire comme à son habitude trouver un nouveau coin tranquille, comme à chaque fois que la bibliothèque était fermé la matinée. Parfois il s'étonnait lui-même de trouver d'aussi beau lieu dans sa ville, comme quoi on ne découvrait jamais assez de choses.

Le temps était du côté de Aomine, un soleil rayonnant était présent avec aucun nuage, juste, l'été et le bruit des cigales. Il aimait se perdre dans les rues, les allées et les petits chemins cachées à la découverte du nouveau. Le bleuté avait été amené vers une place piétonne à l'abri des regards, aucunes pollutions sonores ne venait déranger le lieu. Il naviguait son regard sur la place, Aomine cru rêver cet endroit était fait pour lui, la place était entouré d'un champ de fleurs d'un côté et de l'autre de quelques immeubles, le côté civilisé. Il y avait un terrain de basket entouré de grillage et de bancs pour les spectateurs de matchs futurs, et par chance il n'y avait personne au alentour. C'était comme si Aomine venait de revoir son premier amour, cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas joué au basket ? Combien de matchs et de rediffusions avait-il manqués pour peaufiner ses écrits ?

Un sentiment de nostalgie pris alors Aomine de plein fouet.

S'asseyant sur un des bancs en face du terrain, il resta là quelques minutes qu'il lui semblait être des heures, il entreprit alors de partir dès que des enfants commencèrent à s'avancer sur le terrain, il ne voulait pas passer pour un pédophile.

MM

Il s'était senti obligé d'acheter un « cadeau » de bienvenue pour ses nouveaux voisins, c'est alors avec une boîte de chocolat dans les mains, que Aomine sonna à sonnette du portail. Ne voyant et n'entendant aucun signe de réponse durant plus de 10 minutes, Aomine décida de laisser la boite au dessus de la boite au lettre avec un petit mot, puis il retourna chez lui, il avait encore beaucoup à faire...

Au moment où Aomine referma la porte de sa maison, celle de son voisin s'ouvrit brusquement, allant jusqu'à sa boite au lettre où il vit une boite, il la pris et lu le mot, puis retourna chez lui, il se disant qu'il allait remercier son nouveau voisin plus tard.

Il n'étant que Lundi et on pouvais dire que la bibliothèque était beaucoup plus bruyante que d'habitude et cela malgré la concentration de Aomine.

Le bleuté se disait que c'était sûrement à cause des prochains examens que plusieurs lycéens ont eu la magnifique idée de venir ici pour l'embêter.

Le bruit le gênait toujours autans il pris alors l'initiative de lever les yeux, pour voir d'où venait exactement la source de tout ce bruit, c'est alors qu'il remarqua un étrange attroupement vers la sortie de la bibliothèque, se levant à son tour pour calmer sa curiosité. Il aperçut Momoi dans tout ce beau monde et décida de la rejoindre, il lui demanda alors la cause de toute cette agitation, mais la rosé ne pu lui répondre car elle aussi venait d'arriver sous l'effet de l'agitation.

Ce mettant sur la pointe des pied afin d'apercevoir quelque chose, Aomine vit au loin une touffe de cheveux inhabituelle, en temps normal la coloration des cheveux était très mal vue, et une telle couleur en particulier, un rouge flamboyant, cela lui rappelait que trop de souvenirs, ne voulant pas plus se torturer la tête Aomine préféra se rasseoir à sa table.

Cela faisait déjà un moment que Aomine c'était rassit pour reprendre les brouillons de son prochain roman, alors que son esprit était complètement ailleurs, il sentit une main lui tapoter l'épaule, il se retournant alors vivement, pour faire face à la personne qui venait de le couper dans ces pensées.

A son plus grand étonnement c'était la personne dont toute l'attention était tourné plus tôt, mais son étonnement fut de courte durée quand « il » le reconnue;

« - Excusez moi monsieur, mais on v-… ; »

Aomine compris alors pourquoi l'employé de la sécurité venait d'interrompre sa phrase, que tout comme Aomine ils s'étaient tout les deux reconnus.. Kagami Taiga… Aomine avait coupé sa respiration comme un réflexe, il compris alors de suite la « significations » de ses cheveux rouges…

Même de l'extérieur on pouvais sentir une forte tension entre les deux hommes. Les deux anciens basketteurs s'analysait du regard en silence, Aomine commençait a perdre ces moyens, voyait que Kagami avait commencé à ouvrir la bouche pour lui parler, il ramassa de suite ces affaires et courut en direction de la sortie de la bibliothèque, sans faire attention à ces clés qu'il venait de laisser derrière lui…

MM

Aomine remarqua de suite son erreur une fois sur le seuil de sa maison, avec à ces pieds son sac complètement retourné. Il poussa alors un long soupire, il avait une idée très précise de où il avait laissé son trousseau de clés mais l'établissement était fort probablement déjà fermé à cette heure-ci.

Alors qu'il ramassait ces affaires pour aller supplier Momoi de bien vouloir l'accueillir chez elle pour cette nuit, Aomine vu une voiture assez tape à l'œil s'arrêter juste devant chez lui, le bleuté fut plus que choqué de reconnaître l'identité du conducteur;

C'est impossible ? M'aurait-il suivit ?!, se demanda alors le bleuté

C'est une fois que Kagami sorti de sa voiture que Aomine se dirigea vers lui et pris la parole ;

''- Taiga... Kagami... On peux dire que ça fait longtemps, dis-moi...

- Pas si longtemps si l'on compte nos ''retrouvaille'' à la bibliothèque.''

Aomine ne ris pas à la petite blague de Kagami et ce dernier savais ce qu'il voulais, des réponses ;

''- Je ne t'ai suivi si c'est ce que tu veux savoir ! Pour tout te dire j'habite ici'', Kagami pointa alors la maison voisine à la sienne, au plus étonnement de Aomine.

''- Quoi ?! T-Tu as fondé une famille ?'', lui demanda t-il, persuadé que ces nouveaux soit une grande famille aisée

''- Hein?! Non.. Je vis seul.. et puis je ne compte pas fondé une famille maintenant.. je suis beaucoup trop jeune…'', bafouilla Kagami,

En faisant un dernier signe de tête à Aomine il se dirigea vers sa maison, une fois sa porte entrouverte, il se tourna vers le bleuté. Il n'avait pas bougé,

"- Tu compte rester dehors ? Ou... Tu attends quelqu'un ?"

Aomine fut pris de court, il ne su pas quoi dire, après toutes ces années lui dire qu'il n'avait pas beaucoup changé et qu'il avait était assez imprudent pour oublier ces clés...

Alors que Aomine réfléchissait à comment aborder le sujet Kagami lui proposa tout simplement de rentrer chez lui, pour parler du... Bon temps (?) ensemble.

Ne se voyant pas refuser l'offre de Kagami surtout dans sa situation actuelle, l'écrivain rassembla alors toutes ces affaires en faisant bien attention de n'avoir rien oublié cette fois, et se dirigea vers la nouvelle maison de Kagami...

''- L'architecture de ta maison doit être la même que ici.. Alors fais comme chez toi", lui dit alors Kagami une fois que son premier invité rentra chez lui,

Il avait comment dire, du mal à "faire comme chez lui", car le salon et tout comme toutes les pièces de la maison était emplis de cartons Aomine pris alors le risque de s'asseoir sur l'une d'entre elle, mais avant qu'il n'ai pu poser tout son poids sur l'objet, Kagami l'arrêta d'un geste soudain;

"- Attention ! C'est le carton des bouteilles de vins !"

Dès que Kagami ait prononcé ces mots, le bleuté se leva de suite, il ne voulait en aucun cas payer des sommes astronomiques pour des bouteilles de vins de il ne savait qu'elle année.

Kagami s'avança alors vers les cartons pour vérifier que leurs contenus était toujours en bon état, et il en pris une, il referma alors le cartons.

Le rouquin prit un verre à vins qu'il tendit ensuite à Aomine. Ce dernier ne se voyait pas refuser l'offre de Kagami après qu'il l'ai invité chez lui, et même s'il avait ce mauvais présentement au fond de lui, il pris une gorgée du liquide.

Kagami s'adossa sur la mur opposé à celui de Aomine il lui demanda ;

« - Alors ? Qu'est ce que tu deviens ? »,

Aomine le regarda alors mais il ne sut pas quoi dire, d'un côté cela le blessait un peu qu'il n'ai pas entendu parlé de son livre qu'il avait écrit et d'un autre côté il ne voulait pas revire son expérience du lycée, mais il pris le risque d'en parler à Kagami ;

« - J'écris...

- Hum.. ? Euh… Oui j'imagine bien que tu écris, comme tout le monde, mais… Je voulais dire ton métier », lui répondit Kagami un peu gêné que Aomine n'ai pas pu comprendre sa question,

« - Je crois que c'est toi qui ne comprends pas, quand je dis que j'écris Kagami... je suis écrivain... »

Le rouquin ne pouvais pas croire ce qu'il venait d'entendre, il avait remarqué dans le passé que le bleuté ne faisait plus partis de l'équipe de basket, il avait donc imaginé le pire pour ce dernier, comme un accident ou autre, d'ailleurs personne dans l'équipe de Aomine n'avait pris la peine de le renseigner quand il commençait à poser des questions… Il ne s'attendait surtout pas à cette «révélation»…

Aomine pris très mal le long silence de Kagami et son regard qui ne cessait de le fixait, il en était sûr, il allait se mettre à rire… Comme tout les autres…

L'hôte de la maison pris tout de même son courage à deux mains pour balbutier quelques choses, car il voyait bien que son manque de réaction déplaisait à Aomine ;

«- Et donc tu écris quoi ?! Des revus pornos ?!», suite à sa petite blague Kagami se mis à rire, mais il vit de suite que cette remarqua hérita encore plus Aomine,

« - Hum… Non. J'ai écris il y a un moment un récit autobiographique, mais j'essaye aujourd'hui de ma lancer dans la fiction, mais Kise rejette pour le moment tout mes manuscrits »

Kagami tiqua sur la fait que Kise soit devenu un éditeur et non top-modèle, et sur le vocabulaire de Aomine, il n'aurait imaginé Aomine prononcer ces mots un jour « manuscrit, autobiographie, fiction ».

Le rouquin laissa échapper un petit rire, vu la situation, imaginer Kise refuser les « manuscrits » de Aomine était pour lui une scène totalement improbable, Aomine lui pris autrement ce petit sourire narquois il sourcilla de suite ;

« - Toi aussi sa te fait rire ?! Tu penses aussi que j'en aurait été incapable ?! »

Choqué par la soudaine exclamation du bleuté, Kagami ne réagi pas de suite, c'est seulement quand le bleuté se leva soudainement pour prendre la porte qu'il compris son erreur, il se sentait mal… Pourquoi n'arrêtait t-il pas de gaffer quand il parle a Aomine, est-ce que cela lui faisait bizarre que l'ancien joueur de Tōō est un avenir différent de ce qu'il imaginait ?

Il avait pas mal de questions sur son comportement dont il ne savait la réponse, mais avant tout, il se devait de rattraper Aomine.

Tout en évitant le plus possible de tomber sur des cartons, il les enjamba pour attrapa Aomine, qui avait déjà commencé à entrouvrir la porte d'entre, et sans vraiment réfléchir il lui dit ;

« - J-je m'excuse… C'est juste que tout est tellement différent d'il y a 10 ans… Je ne sais pas vraiment comment réagir avec toi... »

Aomine avait lâché la poignet de la porte et écoutait attentivement Kagami lui faire des « excuses » ;

« - Je voudrais… En apprendre plus sur le toi d'aujourd'hui... », termina alors Kagami.

C'est la fin de l'introduction de "Ma muse", j'espère qu'elle vous aura un peu plus, et que cela vous donne enfin de regarder la suite o/ ! (en cours de correction de ma beta)

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L'autofiction est le récit d'événements de la vie de l'auteur sous une forme plus ou moins romancée