Bonjour à tous !
Et oui ! Surprise ! Me revoilà ! Vous ne m'attendiez pas à me voir enfin jeudi ou vendredi n'est-ce pas ? Et bien me voilà pour une nouvelle fic !
Je me sens un peu coupable d'avoir mit de coté Red like pour écrire une autre histoire mais celle-ci me tiens particulièrement à cœur … En tout cas, je prends beaucoup plus de plaisir à l'écrire que Red like alors veuillez excuser mon égoïsme T.T
J'espère que celle-ci va vous plaire … Je sens que mon style a beaucoup évolué depuis « Tout le monde aime Ichigo » mais j'espère rester aussi simple qu'à mes débuts. Je me rend également compte que je fais beaucoup moins de fautes d'orthographe … Bon, j'en fais toujours mais beaucoup moins ^^
Bon ba voilà, je vous laisse avec ma petite intro : bonne lecture à vous !
OoOoOoOoOoOoOoOoO
« Il était environ 21h, la nuit était tombé sur la métropole de Tokyo. En cette fin du mois de septembre, les feuilles d'érables rougeoyantes tombaient une à une sur les trottoirs où une foule se pressait sans pour autant se bousculer. Tout semblait avoir un ordre prédéfini, aucune personne ne se gênait : les « salary-man » stressés couraient à toutes vitesse en levant à peine les yeux devant eux, trop occupé à regarder leurs téléphones portables, de jeunes couples s'arrêtaient pour observer un instant le rythme lent de la saison qui mourrait, les grands-mères avançaient à petit pas … »
L'homme prit la feuille de papier pour l'écraser entre ses doigts fins et la jeter d'un geste rapide du poignet dans la corbeille où s'entassait déjà plus d'une vingtaine de boulettes et dont certaines étaient tombées à coté de la poubelle. L'homme prit les lunettes qu'il avait sur le nez et les rangea dans la boite prévue à cet effet sur son bureau, il se leva tout en ayant pris soins de s'étirer et de bailler. Il prononça pour lui même :
« Sôsuke, qu'est-ce que tu fous ? C'est pas en racontant que des grands-mères marchaient à petit pas dans Shibuya que ton foutu récit va commencer … »
Sôsuke Aizen, parce que c'était son nom, se dirigea vers l'immense baie vitré en grognant sur lui même. Il espérait que la vue qu'il avait sur tout le quartier de Ginza allait lui apporter l'inspiration. Il passa une main dans ses cheveux bruns en regardant son reflet dans la vitre, il observa son apparence : ses yeux fauves, ses cheveux mi-longs, son visage aux traits fins, son corps svelte et finement musclé … Tout était une invitation à la séduction.
Pourtant l'homme vivait seul et ça lui allait. Etant écrivain, il n'avait pas beaucoup de temps à consacrer à une éventuelle compagne. Il avait même toujours aimé la solitude, le silence … Là, cette nuit, tout ce qu'il aimait été réuni : son appartement était plongé dans le pénombre avec juste une petite lampe qui éclairait d'une lumière douce et chaude le bureau, la lumière de la pleine lune éclairait légèrement le trentenaire, il était charmé par les enseignes lumineuses qui peuplait les toits, par la population qui apparaissait comme des fourmis aux pieds du building de près de 30 étages, par la couleur et le mouvement des voitures …
Il quitta des yeux cette vision enchanteresse et se dirigea vers la table du salon où se trouvait la lettre qu'il avait ouvert en fin d'après-midi. Elle avait été envoyé par son éditeur qui le rappelait et l'incitait à leur présenter un nouveau manuscrit sous les plus brèves délais où ils devraient mettre fin à leurs contrats. Non pas que Sôsuke avait peur de ne plus avoir d'éditeur, non, car il savait que tout le monde s'arrachaient ses récits. En effet, ceux-ci se vendaient comme des petits pains et il avait été lui même constaté que plusieurs grandes librairies de la capitale tokyoïte étaient en rupture de stock de ses ouvrages. Il ne craignait pas de devoir à nouveau rechercher un éditeur car c'était eux qui venait le chercher, comme lorsqu'il avait publié son premier roman. Il s'était fait une réputation en écrivant des nouvelles sur internet et ainsi, un grand écrivain en avait fait l'éloge dans une de ses interviews et il publia alors un roman qui fut le fer de lance de la nouvelle génération d'auteurs littéraires. Son style, romantique et passionné, intéressait évidemment les femmes mais aussi les hommes qui imaginé que derrière le pseudonyme de Kyoka Suigetsu se trouvait une ravissante jeune femme aillant la vingtaine, les cheveux longs et anthracite, tout comme ses yeux … Un artiste avait même dessiné un portrait robot et Aizen avait souri lorsque le journal télévisé annonçait que ce même artiste avait été l'amant de « la » fameuse Kyoka Suigetsu.
Non, ce pourquoi il s'inquiétait, c'était tout simplement parce qu'il détestait faire attendre les gens … Lui même, il détestait attendre et donc par compassion, il s'en voulait à chaque fois qu'il était en retard. C'est pour ça que cette nuit là, vers 1h du matin, il était toujours en train de poser sa plume sur les feuilles blanches, il aimait ce son clair, ce grattement sur le papier … Avec son stylo plume, il épanchait ses douleurs entre les lignes, tout ce qu'il n'avait pas, tout ce qu'il aimerais avoir, ses désirs inavoués, ses peines, ses pleurs … Aizen était un homme blessé … En effet, il se rappelait avec amertumes son enfance : son père qui le battait, les pleurs de sa mère quand elle essayait de le protéger, les moqueries de ses anciens camarades de classe sur sa tenue trouée lorsqu'il arrivait à l'école …
Pourtant malgré ses blessures et l'amour qu'il n'avait jamais connu, il décrivait les sentiments comme personne. Il touchait tout le monde par ses histoires tragiques et sentimentales mais il ne retirait aucune fierté personnelle à ça, il écrivait pour les autres. Il s'astreignait à un rythme infernal, à y passer des nuits blanches, pour faire plaisir à son public. Bien sur, il était récompensé par son salaire mirobolant mais ça ne l'intéressait pas, ce qu'il aimait c'était entendre les gens parler de lui alors qu'ils ignorent que la « princesse de la littérature » est à leurs cotés.
Aizen jeta de nouveau un brouillon de récit dans la poubelle : il n'arrivait à rien en ce moment … Il se leva et alla s'asseoir sur le canapé où il avait toujours la vue magnifique du panorama de la ville. Cet appartement avait été sa seule « folie » si on peut dire parce que ça vie était monotone et il consacrait tout son temps à l'écriture. Pourtant cette nuit là, son regard fut attiré par les voyants de son ordinateur portable, ceux-ci clignotaient pour avertir que l'appareil était en marche. Il le prit sur ses genoux et l'ouvrit dans le but de l'éteindre mais il cliqua par curiosité sur son moteur de recherche : café littéraire Tokyo.
L'homme avait entendu parler de cette activité qui s'était développé ces derniers mois : elle consistait au fait de se regrouper en petit groupe dans des cafés et de discuter des dernières sorties littéraires ou bien d'un sujet de réflexion … En attendant, il tomba sur un site qui organisait de nombreuses séances dans plusieurs quartiers et découvrit qu'un café près de chez lui en proposait une, demain en fin d'après-midi. Il décida après mure réflexion qu'il y irait, après tout, qu'est ce qu'il avait à perdre ? Et puis, ça lui permettrais de sortir un peu. Ca faisait plus de 2 jours qu'il était resté enfermé chez lui à écrire, sans succès.
Il attrapa sa veste sombre et l'enfila, il voulait prendre l'air pour aérer son cerveau qui bouillonnait, il le sentait. Il sortit de son appartement et, alors qu'il marchait dans les immenses couloirs richement décoré, se fit la réflexion qu'il n'avait jamais croisé ne serait-ce qu'une personne et se demandait s'il n'avait pas acheté l'immeuble par erreur … Il monta dans l'ascenseur et regarda sans voir, les chiffres défiler. Une fois à l'air libre, il se dirigea vers un petit parc qu'il voyait de son appartement, il y fut en moins de 2 minutes et le brun s'asseya sur un banc. D'ici, il put remarquer un petit temple shintoïste, logé entre deux énormes gratte-ciels, c'est ce qu'il aimait à Tokyo : ce mélange de tradition et de modernité …
L'écrivain ferma ses paupières et se laissa transporté par les bruits des passants, leurs discussions résonnait agréablement dans ses oreilles tout comme le ronronnement des voitures qui roulaient au pas. Il sentit les effluves d'un petit marchand de takoyaki qu'il avait vu à l'instant, l'encens du temple chatouillait également ses narines et il se promit intérieurement d'aller prier quelques minutes. Il rouvrit les yeux et sortit un calepin ainsi qu'un stylo, il ne sortait jamais sans et il couchait toutes ses idées sur le papier. Il pensa que ce cadre sera parfait pour la scène où son personnage principale voudra avouer son amour à l'être auquel il se sera attaché. Il resta ainsi durant plus d'1/2 heure et lorsqu'il se leva, ce fut pour se diriger vers le petit autel où de multiples bougies était allumé : il tapa 3 fois dans ses mains et les joigna pour méditer comme le veut la tradition dans les temples shinto. Aizen concentra son attention sur les flammes qui se courbaient plus ou moins fort en fonction du vent.
Il remonta ensuite dans son appartement, déposa son calepin sur son bureau et recopia les quelques notes qu'il avait pris. Ensuite, sans aucune pudeur, il retira sa chemise ainsi que son pantalon et les laissa traîner au beau milieu du salon. Il alla chercher sa couette dans son immense chambre et le brun retourna s'allonger sur le canapé et s'enroula dans l'immense couverture. Il plaça son visage de manière à ce que tout son champ de vision embrasse la baie vitré dans toute sa longueur. La dernière idée qui lui effleura l'esprit fut de se demander quel genre de personne pourrait-il rencontrer le lendemain, à ce fameux café littéraire …
OoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Et voilà ! Comment trouvez vous ma petite surprise ? moi, j'adore ! J'imagine très bien Aizen en écrivain blasé qui ne trouve plus l'inspiration … Un bel étudiant va pas tarder à l'aider à retrouver celle-ci ^^
Si vous trouvez que j'aurais mieux fait de me concentrer sur Red like, laissez moi une rewiew mais si vous trouvez que cette histoire mérite une suite, laissez moi une rewiew quand même ! ^^
Dans tout les cas, laissez moi une review s'il vous plait ! ^^
