Disclaimer : Sherlock et son univers ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété des descendants de Sir Arthur Conan Doyle, de la BBC, de Mark Gatiss, Steven Moffat et Sue Vertue.
Rating (général) : M
Pairing : essentiellement John/Sherlock. Je préciserais si ce n'est pas le cas.
Ceci est un recueil de drabbles provenant du forum BBC Sherlock France. Celui-ci est le premier, le drabble tronc d'un arbre à drabbles dont l'idée m'est venue lors d'un délire sur le Chat. Il n'a donc pas de mot défini pour le commencer.
Expérience, Pluie et Steak.
John se prélassait tranquillement dans son fauteuil en lisant le journal tandis que Sherlock s'occupait -et il ne voulait pas savoir comment- dans sa chambre. Il était environ 18h, le soleil commençait à disparaître derrière des nuages noirs et la pluie se mit à tomber.
De sa chambre, Sherlock appela le médecin.
« John, j'ai besoin d'aide pour une expérience de la plus haute importance.
- Quel genre ?
- Le genre qui nécessite ton concours. »
John soupira avant de se lever et de se diriger vers la chambre. « J'arrive. »
A peine le pas de la porte passé, Sherlock ferma la porte à clé furtivement. Les rideaux étaient tirés et la pluie battait maintenant les fenêtres de toute sa force.
En une seconde, il attrapa les bras de John et les bloqua dans son dos, tout en se tenant très proche de lui, le nez dans son cou.
« Heu … Sherlock ? Demanda John surpris.
- Oui ? Souffla l'interpellé dans son oreille.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Mon expérience.
- Qui consiste en quoi ?
- Que se passerai-t-il si je t'attachais aux barreaux de mon lit ? »
John frissonna, une sensation étrange parcourut son corps, une impression de malaise et de soulagement.
« Je … commença John.
- Chuuut, l'interrompis le détective, le torse collé à son dos, sortant des menottes de son pantalon. »
Pris d'un élan de peur qui lui donna la force nécessaire, le médecin, grâce à son entraînement militaire, arriva à se dégager de l'emprise de son colocataire. Il voulu s'éloigner mais deux bras le maintenaient près de leur propriétaire. Malgré cela, il réussit à attraper les menottes et à les jeter dans un coin de la pièce. Leurs visages ne se trouvaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
« Je crois que tu peux te passer de ces menottes Sherlock. »
Ce dernier regarda John d'un air surpris, il ne comprenait pas ce qu'il voulait dire et durant ce moment de faiblesse, il fut poussé vers le lit. John prit les choses en main, il s'allongea sur lui, commença à déboutonner la chemise blanche pour parcourir le torse de ses mains tremblantes.
Reprenant ses esprits, Sherlock roula sur le côté, entraînant John, pour se retrouver au dessus de lui. Ils se regardèrent dans les yeux, chacun devinant l'envie de l'autre, cette même envie qui brûlait en eux. Leurs lèvres se rencontrèrent en un baiser passionné, les dents s'entrechoquaient, les mains se baladaient, caressaient, s'accrochaient à ce qu'elles pouvaient.
Les chemises furent rapidement arrachées et envoyées au sol, Sherlock s'attarda sur le torse musclé du militaire, goûtant la peau douce, dessinant les contours du bout de ses doigts.
Derrière les gémissements de la chambre, la pluie battait toujours, témoin de la scène. L'air devenait lourd, l'électricité de l'air était palpable. Sherlock descendit jusqu'au nombril où il s'arrêta pour jouer indécemment avec sa langue. John tentait de se retenir aux draps glissants tandis que sa ceinture fit un vol plané vers la porte et que son -désormais- amant faisait descendre son pantalon lentement, emmenant avec lui le caleçon gênant.
Sherlock roula sur le côté pour se déshabiller entièrement, John se redressa et s'installa sur les cuisses de son partenaire. Ce dernier se releva pour lui faire face, collant leurs torses brûlants. Les baisers reprirent, fougueux, une main aventureuse se risqua vers l'entrée interdite de John et le prépara lentement alors que la deuxième tentait de faire oublier la douleur par quelques caresses tout en douceur.
Au bout de quelques minutes, un soupir d'impatience encouragea le détective à prendre les hanches de John, qui s'accrochait à son cou, pour le soulever et le placer juste au dessus de son sexe tendu. Le militaire, le nez dans les boucles noires trempées de sueur, grimaça de douleur, retenant un cri avant de se détendre et de prendre le rythme qu'imposait son compagnon. Les cris de plaisir remplissaient la pièce, la chaleur de l'air devenait irrespirable, la cadence s'accélérait au fur et à mesure. Sentant venir le moment de la délivrance, Sherlock appliqua le rythme de ses reins au membre douloureux du médecin et ensemble, la tête en arrière, les yeux se révulsant derrière leurs paupières, ils se libérèrent avant de retomber lourdement sur le matelas. Ils restèrent quelques minutes immobiles, le temps de reprendre leur respiration et de laisser passer les effets dévastateurs de leur orgasme.
« Alors cette expérience ? demanda John, brisant le silence qui s'était installé. Concluante ?
- Je ne suis pas sûr, il faudrait recommencer.
- Oui je pense aussi.
- Et pourquoi pas maintenant, tant qu'on est en conditions ?
- Non, je dois reprendre des forces d'abord, tu m'as épuisé.
- Un steak ?
- Ouais un steak. »
Voilà, dites-moi ce que vous en pensez !
Je pense que je mettrais à jour plus souvent ici que sur mes autres fiction qui me demandent énormément de temps. Mais écrire ici ne veut pas dire que je laisse tomber une fiction, sûrement pas !
C'est juste que j'ai besoin d'environ 1h-1h30 pour écrire un drabble !
