Me revoilà avec une nouvelle fic'. Je l'ai appelée "War of Love" parce que j'ai imaginé (il y a quelques semaines de cela) que la situation en Lybie était devenue incontrôlable. C'était quelque chose qui me tenait à coeur. Pour m'inspirer de ces situations, je me suis (et vais) m'inspirer des periodes de guerres, des femmes séparées de leurs maris pour un temps indéterminé mais le transposer au présent. On m'a fait signaler que House était un peu trop âgé pour partir à la guerre, mais comme je lui disais, pour moi, les personnages sont devenus presque intemporels, presque sans âge auquel je ne fais plus vraiment attention alors que je devrais. ENJOY!

Personnages pas à moi.

Se situe pendant la saison 7, après le 7x15 mais ici, ils n'ont pas rompus.

CHAPITRE MODIFIE!

War of Love

1.

Elle fixait l'enveloppe avec intensité depuis un temps incertain maintenant. Entre temps, elle avalait une gorgée de son thé maintenant froid et soupirait. De peur peut être parce qu'elle savait ce qu'il y avait à l'intérieur, l'insigne imprimé en gros sur le haut de l'enveloppe lui indiquant qu'elle avait peu de chance de se tromper.

Depuis deux mois maintenant, le Tuvalu, île du Pacifique, subissait une vague de contamination d'une maladie meurtrière inconnue, provoquant une révolte générale afin de recevoir l'aide des grandes puissances. Depuis deux mois, sous l'ordre de l'ONU, l'Amérique tentait d'envoyer des militaires et médecins pour empêcher que l'épidémie devienne une pandémie. Les Etats-Unis et les autres pays qui les aidaient devaient s'armer de matériels adéquates afin qu'eux-mêmes ne soient pas contaminés et reviennent dans leur pays porteurs de la maladie. Mais il se trouvait que la plupart des étranger envoyés sur l'île et contaminés ne revenaient pas vivant chez eux ou ne donnaient presque plus aucun signe de vie à leur famille.

Et c'était de cela que Cuddy avait peur. Depuis un peu plus de trois mois, House s'était définitivement installé chez elle. Bien sûr, les prises de têtes au travail étaient toujours fréquentes, mais tout se passait bien une fois chez eux. Elle ne voulait pas qu'il parte, elle avait trop besoin de lui, mais recevoir une lettre de l'armée lui rappelait qu'elle n'avait aucun pouvoir là-dessus. Heureusement pour elle, en raison de son âge avancé et de sa jambe, il ne serait pas enrôlé en temps que soldats, mais il pouvait tout de même risquer sa vie.

Elle fut sortie de ses pensées lorsqu'elle entendit la porte d'entrée se refermer. Elle ne bougea pas pour autant de la cuisine et ne fit qu'aller poser sa tasse dans l'évier. Elle sentit deux bras s'enrouler autour de son ventre et une bouche chaude se poser dans son cou.

-Bonne journée ? Demanda House. -Très bien, et toi ? Répondit-elle souriante en se retournant pour accueillir ses lèvres sur les siennes.

-Patient guéri, tout va très bien ! Où est Rachel ?

-Chez ma mère, elle voulait la garder en même temps que ses autres petits enfants.

-On est donc seuls pour la soirée ? Demanda House d'un air coquin.

-Tu as du courrier. Dit Cuddy plus gravement.

House se retourna pour voir la lettre bien posée en évidence sur la table de la cuisine. Il déglutit difficilement en voyant le cachet de l'armée mais réussit tout de même à l'attraper. Il l'ouvrit et sortit la lettre de l'enveloppe. Il pouvait sentir la présence d'une Cuddy stressée derrière lui, mais continua dans sa lancée. Et il déplia la lettre :

US Army

Cher concitoyen du New Jersey,
La situation en Tuvalu devenant dangereuse pour le monde entier, l'ONU a décidé d'envoyer ses forces afin de réinstaller le climat de paix et de santé. Cependant, les troupes américaines ne possédant pas des capacités aussi importantes que les votre, nous nécessitons votre présence.
Vous avez la chance d'être appelé à défendre votre patrie, vos valeurs et la santé du monde au Tuvalu auprès des médecins de l'ONU. La défense demeure le premier devoir d'un état, mais la santé porte un rôle important dans nos fonctions. Monsieur Gregory Charles HOUSE, fils du Général John Harry House de la Fleet Admiral (US Navy) êtes demandé à participer à la défense de la paix en temps que Médecin Colonel au Tuvalu. Votre présence sera demandée le 23 mai 2011 à l'aéroport international de Newark au New Jersey en présence de ce reçu pour être envoyé au Tuvalu avec votre équipe et vos paires.
Grâce à vous, la paix est de nouveau possible.
« This We'll Defend »

Général d'armée Marc Fever

House sentit son cœur s'alourdir après la lecture de la lettre. Il ne voulait pas partir, il ne pouvait tout simplement pas. Il se retourna pour voir une Cuddy livide se tenir contre l'évier. Il savait pertinemment qu'elle essayait de retenir ses larmes et lui aussi d'ailleurs. Il reposa la lettre et s'approcha doucement d'elle.

-Cuddy… Dit-il en lui prenant les mains.

-Tu ne peux pas partir… Souffla-t-elle, léthargique.

-Je suis obligé. -Je ne veux pas que tu partes.

-Je sais. Moi non plus.

Et Cuddy éclata en sanglots. House la prit dans ses bras et la serra aussi fort qu'il le pouvait. Il avait besoin de sentir sa présence, il allait avoir besoin d'elle les trois semaines qu'il lui restait jusqu'à son départ pour il ne savait combien de temps. Il se défit de l'étreinte et essaya de capter le regard de sa compagne.

-Lisa, regarde-moi.

Elle s'exécuta, ce n'était pas souvent qu'il l'appelait par son prénom. Mais là, la situation était critique.

-Je suis enrôlé en tant que médecin militaire. Je ne risquerai pas ma vie. Tout ira bien pour moi. Tu n'as aucune raison de t'en faire. -Mais qu'est-ce que je vais faire sans toi, moi ? Demanda-t-elle, la voix tremblante.

House se sentit défaillir à cette question. Il n'avait pas pour habitude de voir Cuddy baisser les armes et montrer ses faiblesses, mais là, il avait à faire à une femme dévastée et ayant peur pour lui. Il n'arrivait même pas à se souvenir à quand remontait le moment où une femme s'inquiétait pour lui. Et pour dire vrai, il trouvait ça totalement adorable. Mais là, il ne savait plus trop quoi faire. Il se rapprocha une nouvelle fois d'elle et l'embrassa légèrement avant de la resserrer dans ses bras. Il était effrayé, il ne savait pas s'il reviendrait dans cette maison après être parti. Il lui avait mentit, il avait déjà entendu parler de cette épidémie au Tuvalu, et elle était cruellement impossible à diagnostiquer. Il risquait sa vie rien qu'à se rendre là-bas, même en ne participant pas aux asseaux. Mais il ne pouvait pas lui avouer ça, ça l'anéantirait.