Minuit : L'heure du crime.
Hop là, les gens ! Vu que j'ai pas mal d'OS qui traînent, surtout des courts en fait, j'ai décidé de faire un recueil d'OS. Ouais, je crois que je collectionne les recueils. Mais c'est plus simple, je trouve, pour s'y retrouver. Alors, le personnage affiché correspondra au dernier OS posté. Principalement voire totalement à caractère Label SPPS, parce que « Yep, y'a pas que la Natsu Team dans le monde de Fairy Tail ! ». Allez zou, premier OS ! Euh. Globalement, vu le titre du recueil, vous aurez compris qu'il n'y aura guère d'Humour par ici.. ;)
OS numéro 1 :
Pairing : Hibiki/Karen. Label SPPS
Longueur : Courte. 1K qui se balade.
Genre : Euh.. Plutôt.. Angst/Romance. Quoique Romance, avec Karen.. /rit/. M'okay, vous avez gagné, disons Angst xD !
Disclaimer : Karen, Hibiki et Blue Pegasus appartiennent à Hiro Mashima, tralalala, tsoin tsoin. /sbaff/ Je délire parce que j'ai pas le droit d'y toucher D8.
Note : Enfin euh.. Bref ._. On va arrêter là, sinon on va finir par croire que j'écris de l'humour. Ahah, la blague /sbaff/. NAN c'est de l'angst, qui vous fera pas pleurer, qui vous fera pas rire -sinon, j'ai loupé un truc, là! - qui vous fera rien ressentir. Noilà. C'est des mots et c'est tout. Noilà. XD
Sécheresse
"Why she had to go?"
Elle était tout pour lui. Une femme mystérieuse, venue d'ailleurs, qui prit son cœur. Ses yeux obsédaient son âme. Il sentait son regard le suivre, l'observer et le détailler. Que ce soit à Blue Pegasus ou ailleurs, elle hantait ses pensées. La constellationniste n'était qu'une félonne.
Ah qu'il aimait se sentir désirer, au début. Mais tout n'était qu'un piège, dressé à son attention. Son appétence envers lui n'était que temporaire. Irréel. Elle a tissé sa toile, lentement, sournoisement. Emprisonné dans ses filets, l'homme ne cherche pourtant pas à se débattre.
Car il ne sait pas, qu'il est piégé. Car il ne sait pas, qu'il est foutu. Car il ne sait pas, qu'il ne se rend pas compte. Non, Hibiki ne sait pas ; où plutôt ne veut-il pas savoir. La beauté phare était là, c'était tout ce qui importait. Karen a joué, Karen l'a envoûté, sans tricher.
Il a succombé.
Et maintenant, l'araignée souhaite devenir colombe, reprendre ses droits et son envol. Son ombre quitte la scène tandis que son corps quitte la ville.
Pour Hibiki, il ne lui reste que des questions, sans réponses. Le vent souffle des murmures inconnus qui le laisse songeur. Il cherche, se questionne. Rien ne lui semble logique.
La brume dans son esprit s'éclaircit et s'épaissit. Les nuages partent, car elle d'en va. Mais un nouveau ciel noir d'incompréhension se loge à sa place.
Pourquoi devait-elle partir?
"I don't know, she wouldn't say."
Des traces de mystères parsèment ses pas, doucement. Sans ire, la jeune femme leva sa main à la hauteur de ses beaux yeux envoûtants. Rares sont ses moments sans colère, mais elle est détendue pour cette fois.
À la lisière de la ville, elle le salue. À la lisière de sa vie, elle lui adresse un dernier adieu. Un hommage à son âme, à leur aventure.
C'est la fin.
C'est la fin...
Elle est partit; il ne savais pas pourquoi. La retenir aurait été cruel, malsain. Il ne laissa pas ses émotions le contrôler. Du moins, en apparence. Il luttait. Au fond, il se combattait lui-même. Pour ne pas courir la rattraper, pour ne pas la prendre dans ses bras une dernière fois, pour ne pas respirer amèrement son parfum dans l'air.
Il sourit, gentiment, remuant son verre rempli d'un alcool doré et acre, tourbillonnant. L'amertume le consumait; il se refusait de la salir. Certes, elle l'était déjà assez. Oui, elle avait déjà assez vécu de choses dures, indescriptibles. Mais inhumaine, elle n'était pas. L'impression qu'elle donnait n'était qu'une vaste tromperie. Des murs de glace érigés autour d'elle, l'animosité et la rancœur pour seules manières de communiquer, Karen avait des sentiments. Quelque part, enfouis, sous des couches de maladresse et de détresse.
Qu'elle parte. Qu'elle s'envole.
Hibiki sombre.
De l'infini jusqu'au néant, son sourire si triste se répercute sur des vagues de sanglots. Et ce sel qui lui monte à la gorge. Et ce sang qui coule sur ses lèvres. Et cette mélancolique mélodie qui orne ses rêves.. Errante, cette âme en peine se fane, se traîne. Malgré tout, envers tout, contre tout..
Il l'aime. Il est triste et heureux, il est en colère et content. Il voudrait la rejoindre ; il doit la laisser partir.
Son âpreté, hagarde, se dispute violemment avec son amour pour elle. Bataille mystique qui sévit dans son cœur. Combat silencieux et légendaire. Duel redoutable, mais prévisible. Ce n'était pas la première fois qu'un humain succombait à ses pulsions.
Les désir des uns emplissent l'air d'une douce clameur, se libérant, tandis que les autres se pressent pour maîtriser leur flot d'émotions. De tout temps, les Hommes ont été déchus, de bien des manières, en bien des époques. Se laissant aller à la rage, au désespoir. Lui, pourtant, est calme. Il ne céderait pas à ses passions.
Extérieurement, seulement. En vérité, comme dit précédemment, le combat fait rage. Des torrents déchaînés d'impressions fugaces lui étreignent la gorge, lui coupant la respiration. Il essaye de se maîtriser, de respirer. Il ne faut pas. Il ne faut pas sortir de ce bar, se précipiter à la sortie de la ville. La retenir, l'embrasser, la garder pour soi et contre soi. Non, il ne faut pas.
De nouveau une nausée le prend. Il aimerait crier son désespoir et sa peine qui l'embrassent mortellement. Il voulait hurler sa souffrance au reste du monde. Il voulait la regarder dans les yeux, lui demander de rester. Bon sang, il ne peut pas. … … Il l'aime.
Tout ça parce qu'il l'aime.
Il l'adule et la laisse s'épanouir, cette fleur au parfum subtil et musqué, féroce et fragile. Lui, dans un coin d'une taverne se laisse aller, tristement mais avec résignation.
L'homme soupire puis boit, boit, se saoulant, voulant faire taire cette rage qui souhaitait le prendre, qui le prend, bon sang, et ce corps qui le trahissait, sans scrupules, et ce mal de tête qui arrivait, indéniablement, qui faisait mal -mal, mal, mal- et, et, et cette tempête d'émotions qu'il n'arrivait pas à contrôler le tuait, le tuait le tuait ! ELLE LE TUAIT, VOILÀ !
Elle avait quitté ses bras. Elle avait décidé de mener son propre chemin, sa propre route. Son petit bout de sentier, sans broncher. Elle l'abandonnait; il ne pouvait la haïr pour ça. Alors à petit feu, il se consume, se détruit, pour oublier cette douleur qui lui vrille le cœur.
…
L'heure bleue sonna. Son ombre disparut dans la lueur du soir. Sa présence n'était dorénavant qu'un souvenir dans le temps. S'estompant, s'effaçant, disparaissant. Et ce monde continue de tourner. Et ce vent reste soufflant, cinglant, sur ces terres desséchées. Et ce ciel reste limpide, dans ce désert de sentiments aride.
Elle était partie; elle n'avait pas dit pourquoi.
S'il savait ce qu'il se passerait, l'aurait-il laissé partir ? Hibiki aurait-il braver la liberté de la colombe, l'enfermant, pour lui permettre de survivre. Sa colombe tenant plus du corbeau, l'aurait-elle laissé faire ?
Jamais Karen ne revint.
Jamais elle ne put ne serait-ce que le vouloir. Son pouvoir enchaîné par la présence du Lion dans ce monde, elle n'avait put se défendre. On l'avait trahie, comme elle avait trahi ses esprits. Certains murmuraient que la constellationniste avait payé le juste prix. D'autres, tel Hibiki, préférait se taire.
Et en silence, continuer de broyer sa propre âme.
