Et bien le bonjour à tous ! ^^
Et oui, encore et toujours moi... Désolée mais l'inspiration, quand ça nous tient, ça ne lâche pas vite ! XD Me revoilà donc avec une petite fan fic dont j'ai retrouvé le début, entrepris voilà bien deux ans... Faudrait peut être finir ce qu'on entreprend un jour, non ?
Bref, je ne m'attarde pas, passons aux choses sérieuses :
Le disclaimer : Sasori et Deidara ne m'appartiennent pas, tout comme les autres personnages de Kishimoto qui pourraient faire leur entrée.
Rating : T ou M ? Ma foi, j'y ai réfléchi un petit moment... ^^ Mais, je vais me permettre de ravir mes petites perverses adorées, ce sera donc un M. En même temps, vu le thème traité dedans... C'est pas plus mal de mettre le M ! Et je vous offrirai un petit lemon, oui. J'ai bien dit petit, qu'on ne vienne pas me détruire le crâne avec une batte de base-ball après ! X'D
Et pour finir, je tiens à écarter tout soupçons : Je connais la fic qui parle déjà de la prostitution avec nos deux artistes, j'ai nommé "Une marionnette et un ange" de Chibiweasel. Et je tiens à mettre un point d'honneur sur le fait qu'en aucun cas je ne cherche à m'inspirer de cette fic ! Je l'aime beaucoup, certes, mais ça en reste là. Bon, il a le Yaoi et la prostitution qui suivent quand même, il ne faut pas les oublier... Mais j'ai commencé cette fan fic bien avant de découvrir le site et je préfère éviter tout malentendu. ^^ Sur-ce, bonne lecture. Oh ! Et une dernière chose, ce sera une fan fic courte, je dirai dans les dix chapitres...
Broken and forbiden dreams.
0.
Prologue, ou la définition de ce que l'on ne voit pas toujours.
La ville, la nuit, n'est jamais signe de sécurité pour ses habitants. Pourtant, c'est dans ces moments-là qu'elle s'anime, qu'elle prend vie : Elle se remplit d'une masse humaine qu'on ne distinguerait jamais à la lueur du jour, comme si elle était translucide sous l'éclatant astre qui nous réchauffe de ses rayons. On ne les voit pas le jour, mais ils sont tous là ; ils attendent, reclus dans l'ombre des ruelles.
Ces gens, souvent surnommés "créatures de la nuit", font partie d'une classe peu appréciée de la bonne société ; la pauvreté, la drogue, la prostitution... Pour nous, ces quelques mots nous donnent des sueurs froides !
... Mais pour eux, ce n'est qu'un quotidien à endurer. Ont-ils eu le choix ? Pas tous. Mais ils savent tous que cette mauvaise passe finira, avec un peu -pour ne pas dire beaucoup !- de chance.
Ils l'espèrent. Ils croient en un avenir meilleur.
Et il en est ainsi pour tout ces hommes et ces femmes qui, chaque nuit, erre sans véritable but dans la rue. Ils espèrent s'en tirer.
Et, quelle que soit la ville choisie pour exemple, il y aura toujours des hommes et des femmes de la nuit. Partout. Ils sont toujours là ; Nous sommes leur perfection...
Eux, ils sont notre cauchemar. Parfois notre aide, parfois nos alliés, parfois l'exutoire à notre souffrance... Mais surtout notre cauchemar, celui qu'on aimerait jamais voir se concrétiser.
Il faisait froid. C'était déjà l'automne et les arbres avaient rapidement pris leurs teintes ocres, jaunes ou rouges. Ocres comme ces pigments qu'employaient les hommes dans un ancien temps, jaunes comme les feuilles abîmées d'un vieux journal intime oublié au fond d'un carton...
Et rouges comme le sang qui coule dans chaque veine.
L'adolescent resserra l'écharpe autour de son cou et enfouit ses mains dans les poches de son manteau. Le métro mettait un temps fou à arriver.
Il était encore jeune pour être dehors à une heure pareille, c'était l'avis de beaucoup de gens par ici... Mais, à ses yeux, ces opinions ne faisaient que l'effleurer. Il n'en voulait pas, il ne les connaissait que trop bien pour les avoir trop souvent entendu. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était que le métro arrive pour qu'il puisse rejoindre le Paradise Café, un bar plutôt branché où il avait rendez-vous avec quelqu'un.
En temps normal, n'importe quel adolescent qui aurait invité là-bas se serait mis sur son trente-et-un avec le cœur battant à tout rompre, mais lui non ; il n'avait pas fait d'effort particulier sur sa tenur pour la simple raison qu'il n'avait pas envie d'y aller. Mais il n'avait pas le choix...
Une heure. Une heure et ce sera fini... Une heure et demie et je serai chez moi, sous ma douche.
Soudain, son téléphone portable se mit à vibrer dans la poche de son jean. Il le sortit et décrocha sans même vérifier qui était le numéro appelant :
- Oui ?
Une voix grave et impatiente lui répondit. Entre temps, le métro était arrivé en gare et le jeune homme s'y était glissé avec les autres passagers. Il s'était appuyé contre une porte verrouillée, toujours en ligne avec l'inconnu.
- Hm... Oui, l'Everyday In. A vingt-et-une heures trente. Très bien, à tout à l'heure.
Il savait qu'il allait appeler. Il le faisait tout les vendredis à la même heure. Finalement, il devrait attendre encore trois heures et demie pour être chez lui...
Le blond s'appuya un peu plus contre la paroi et soupira bruyamment. Une femme qui berçait son enfant contre sa poitrine lui jeta un regard et il le lui rendit de ses yeux bleus comme le ciel. Elle détourna aussitôt son regard, intimidée.
Et lui, il remit ses mains dans les poches de son manteau noir et ferma les yeux, laissant son esprit vagabonder vers son Éden. Ce qu'il appelait ainsi, c'était son idéal, la vie qu'il savait qu'il aurait un jour. Une vie simple, moderne et passionnante, pleine de rires et de joie. Une vie où il n'aurait pas à se soucier de son travail, une vie où tout irait mieux... Une vie où elle ne le hanterait plus avec ses fantômes... Oui. Une vie emplie de la mélodie qu'il se remémorait seul depuis plus de treize ans.
Mais pour se l'offrir, il devrait travailler. Travailler et économiser jusqu'à ce que le souffle lui manque. Car il lui faudrait beaucoup d'argent pour démarrer une nouvelle vie... Et beaucoup de temps pour oublier celle qu'il vivait à l'instant.
Et ça, il se le promettait sans cesse depuis ses seize ans : Un jour, il pourrait enfin guérir des maux mal soignés de son enfance.
