NOTES D'HISTOIRE :
A tous ceux qui connaissaient déjà:
Non non, vous ne rêvez pas, Voici une nouvelle fois Mon problème est ton problème..., mais... qui reprend du début. C'est effectivement une réécriture, et je sens que vous avez envie de me tuer parce que vous vous dites "j'ai attendu des années et des années pour qu'il se passe un truc, ET ELLE RECOMMENCE?! PASSEZ-MOI UN COUTEAU!". Vous n'avez pas tort, mais croyez-moi, ça vaut le coup d'attendre (et de recommencer)^^.
Si vous voulez plus d'amples informations sur le pourquoi du comment de la chose, un petit tour sur mon profil vous permettra de mieux comprendre (et de découvrir mes autres textes qui vous attendent. Oui je me fais de la pub par la même occasion. Non je n'ai pas honte), sinon, go au premier chapitre!
A tous ceux qui ne nous connaissent, ni Amy, ni moi:
Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle version de ma fic déjà existante: Mon problème est ton problème. Il s'agit ici d'une réécriture, mais ça vous vous en fichez, car vous ne connaissiez pas la version d'avant. En tout cas j'espère que cette fic vous plaira, car c'est mon petit bébé, et que j'y tiens beaucoup. ^^ Merci d'avoir cliqué, et n'hésitez pas à donner vos avis.
A tout le monde : !/DISCLAIMER\!
La majorité des personnages, de l'univers, des créatures, des lieux, etc., appartiennent à la divine J.K.R. En revanche, ce qui ne vous parait pas appartenir au canon, comme Amy et sa famille proche, Pia, Alia, tout ça tout ça par exemple, m'appartiennent corps et âmes.
Si, dans un monde utopique, vous auriez envie d'utiliser un de mes personnages pour les faire apparaitre dans vos propres fictions, j'en serais ravie, tant que vous me le demandez. :)
NOTES DE CHAPITRE :
Bon, je ne vais pas vous retenir longtemps, au vu de mon blabla inconsidéré sur les notes d'histoire.
Vous devez juste savoir que dans mon autre version, j'ai fait des fautes sur le canon que je n'ai pas pu modifier pour la trame de mon histoire. Je m'en excuse et que je les signalerai plus en détail sur chaque chapitre.
Et maintenant, mesdames et messieurs...
Welcome, to the mad house (chanson mad house de Rihanna, qui devrait ne rien à voir à faire là, et pourtant, ça colle assez bien)
Chapitre 1: Un commencement n'est pas un commencement si le commencement commence
bien
Deux jours avant la libération. DEUX JOURS ! C'est tellement magnifique de se dire qu'il ne reste que deux petits jours. C'est tellement court. Enfin, c'est tellement court quand la charmante famille n'a pas prévu de te faire la misère pendant ces deux petits jours.
Car il a fallu, bien sûr, qu'ils achètent une cabane de jardin à la con, oui c'est bien le mot, juste avant ma liberté, le jour où j'ouvre mes ailes, finie l'oppression continuelle, le moment où je ne me ferai plus insulter à cause de ma nature de… Bref ! Je m'égare gravement des fois ! Et quand c'est pour dire ce genre de débilités dignes de la plus pochée des Poufsouffles, je peux vraiment m'abstenir.
En plus de devoir monter la m'son, je dois la peindre en rouge vif, histoire de pas tacher les vêtements. Bon. Comment dire. Déjà j'ai pas un diplôme en bricolage, ce qui n'explique pas pourquoi je dois me taper le mode d'emploi, écrit en suédois bizarrement, et les échardes dans les doigts. Ensuite, et ça ils me l'ont bien fait comprendre pendant presque dix-sept ans, ils n'aiment pas le rouge, alors pourquoi du putain de rouge ? !
Oh. Je suis vulgaire. « Quand on est ce que tu es, on s'arrange au moins pour savoir manier la langue correctement sans mots de classes sociales inférieures. » Rpshhhh (ceci étant le bruit d'un crachat a mes pieds). (Ceci étant à peine exagéré.)
Et ta mère elle fait du skate bouffon ? !
Ceci n'avait pas de sens, était complètement gratuit, mais fut extrêmement soulageant. Revenons-en à mon diplôme en peinture sur bois et bricolage.
Parce que bien sûr j'ai pas droit au tablier, c'est pas pour les gens de ma classe comme dirait père. Je le hais ! Non. Haïr n'est pas encore assez fort pour dire a quel point j'ai envie de lui arracher ses rouflaquettes. Enfin bon. Du courage ! C'est bientôt terminé ! Plus qu'une face de la maison, ce qui reviendra à une face tachée/peinte de mon corps par inadvertance, et à moi la tranquillité ! J'en viendrai à bout, c'est moi qui vous le dis. (Vous ne désignant personne, à part peut-être les autres voix potentielles dans ma tête. J'ai des voix dans ma têêêêêêêêête ! Bon, stop à la digression schizo.)
Il ne sera pas dit qu'Amy Malfoy, première du nom, pliera face à une construction de jardin faite en bois de seconde qualité (ferait-on des économies pour des affaires... Plus urgentes? Hmmm.) et accessoirement devant ses vieux. Car personne ne peut m'impressionner ! Enfin presque personne ! Pouah, je ressemble à mon paternel quand je dis ça, alors que j'ai très moyennement le profil de la famille (au grand dam dudit paternel. Mouhahahahahah).
Très grande, maigre, pas vraiment agréable et pas vraiment désagréable, selon les personnes. Enfin j'apparais, selon certaines sources fiables, comme une personne tout à fait asociale pour la majorité des gens de l'école. Ouais bah je m'en fous, j'ai pas prévu d'aller aux réunions des anciens élèves. Et si je leur parle pas c'est qu'il y a une raison très simple à cela : ils sont bêtes, inintéressants, infréquentables, ou Poufsouffles, tout simplement (ce qui en fait rassemble tous les adjectifs précédemment mentionnés). Mais à part ça, je suis une personne tout a f... Relativement charmante, certes avec un humour un peu gras et douteux (toujours selon certaines sources fiables), mais fréquentable. Surtout que je ne passe pas mon temps à faire des blagues stupides pour alimenter la stupide gueguerre digne d'enfants de trois ans entre Serpentard et Gryffondor . Je veux dire, il va de soi que je pourrais, car contrairement à certaines personnes, je n'ai pas eu ma baguette dans une pochette-surprise, (Poufsouffles ! – Laquelle de mes voix internes a dit ça ?.. Faut bien que je la félicite.) conséquemment, je sais faire plus qu'arroser une plante avec. Mais c'est tellement ridicule. Réveillez-vous. Nous avons autre chose à faire.
Bon. Il est vrai que j'ai dû participer deux ou trois fois à quelques blagues de bon goût, mais parce que j'avais été victime d'une mauvaise boutade moi-même. Mon honneur en jeu, je ne pouvais que répliquer par la force de mon intelligence supérieure. Ou pas.
Pour résumer, je ne suis ni une farceuse de deux ans et demi d'âge mental (il semblerait que je réduise leur âge à chaque fois), ni une fille faisant partie des ces gens qui se croient obligés de se donner un look de sadiques pour se rendre intéressants. Non, je suis juste moi et, croyons-le bien, c'est déjà suffisant pour la population de Poudlard.
Comme je l'ai déjà mentionné, j'aurai bientôt 17 ans, l'âge de raison et de majorité pour les sorciers.
Oui oui sorciers. C'est surtout l'âge des gros cocktails pour se trouver un petit mari mignon comme tout. Heureusement, par mon statut même de déchet de la famille Malfoy, je n'aurai pas la chance de me retrouver au bras d'un encore plus gros déchet mentalement handicapé. Type Lestrange, par exemple (méchanceté gratuite).
Je fais mes études à Poudlard, la prestigieuse école de sorcellerie. Je suis en septième année à Gryffondor, la maison du courage et de la vertu, surnommée plus communément la maison des abrutis. C'est vrai que nous avons tendance à réfléchir avec notre baguette. Enfin moi je réfléchis même pas. Trop fatiguant. Ok je passe pour une jarre... Une cruche en disant ça, mais réfléchir c'est d'un chiannnnnt. Mais revenons à nos moutons. Quand j'ai su que j'allais là au lieu de Serpentard, la maison des ambitieux et des rusés, surnommée la maison des vils et des riches, mais surtout la maison où toute ma famille est allée, je me suis retenue de pleurer. Non pas que je me trouvais particulièrement apte ni même intéressée par ces qualités, mais cette mauvaise répartition signifiait pour moi encore plus de haine de la part de mon paternel. Aaaaah, c'était à une époque où je me préoccupais encore de satisfaire mon Popa. Je n'en ai bien entendu plus rien à foutre désormais.
Tiens bah parlons-en de celui-là et de ma famille. Il est le premier héritier de la lignée Malfoy, avant son frère Marcus Malfoy. Paradoxalement, le premier n'est pas le plus chiant des deux, car mon tonton est encore plus frappé que son frère. Par frappé comprenons extrémiste. Il a d'ailleurs un fils de mon âge, Lucius Malfoy. Ou comment réunir laideur, inefficacité, et stupidité en un seul corps. Sinon je l'aime bien mon cousin. On mange bien chez lui. Bon D'ACCORD, on ne s'entend pas très bien. Mon papa, comme tout le clan Malfoy, sert un homme appelé Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Personnellement, je préfère l'appeler CDONDPPLN mais bon, là n'est pas le sujet. Son vrai nom, enfin vrai surnom c'est Voldemort. Un Français peut être? Je dois avouer qu'il me donne froid dans le dos, même à moi, la courageuse et tempétueuse Gryffondor (Ha. Ha). Je l'ai vu une fois, et ne tiens pas à réitérer l'expérience. Merci. Ça me fait penser, je me demande si Lucius est déjà un mangemort. Booof, ça ne m'étonnerait pas. Il suit quand même très bien les idées de son propre papa.
Ma mère est la seule de la famille à ne pas être mangemort (mangemort étant le nom le plus débile pour appeler ses sbires, tout le monde sera d'accord là-dessus. J'ai moi-même pris quelques temps à comprendre que Voldemort ne prenait pas des croque-morts pour faire ses mangemorts. Imaginons alors le niveau de compréhension des cerveaux vraiment atrophiés de mon école. Quasi nul). Enfin bref. Elle m'apprécie mais ne le montre pas à mon père, histoire de ne pas se faire battre ou se faire endoloriser (ouais j'invente de nouveaux mots, et alors ?). Il est vrai qu'au départ, elle n'aimait pas mon père (qui ne comprendrait pas ?). Contrainte et forcée de l'épouser, avec le temps elle a appris à le connaître et à l'aimer (vomissons en chœur). Puis, après une soirée que je définirais d'un peu trop arrosée mais que ma mère décrit comme « de passion intense ! », y'a eu crac boum et ma mère a été enceinte d'un petit globule que tout le monde a cru masculin.
En plus le paternel était en joie et avait tout prévu. Le prénom qu'il a choisi à ce moment-là m'a surprise au plus haut point quand, plus tard, je l'ai connu. Tout d'abord, ç'a été Sirius, mais quand il a su que Walburga et Orion Black allaient avoir un fils qu'ils avaient décidé d'appeler Sirius, il a changé d'avis pour Alga (plus hermaphrodite comme prénom tu meurs) Seulement, il se trouve que le globule masculin était en fait féminin. Bonjour, je suis mignonne et je n'ai pas de zizi.
Donc, bah c'est la déception la plus totale pour mon père qui dès la naissance s'est désintéressé de moi. S'il avait pu continuer sur cette lancée... C'est donc ma mère qui m'a donné un prénom. Et pas à coucher dehors en plus. Amy. Simple mais stylé. Bon après le deuxième c'est moins ça. Syrma, et le dernier encore moins, Zaniah. Bref. Ma mère m'aime beaucoup mais le cache à mon père. Pas grave. Quant à mon frère, comme ma mère, il fait semblant de me haïr. Sachant ce qui les attend s'ils me parlent ne serait-ce que poliment, jamais je ne les blâmerai d'agir comme ça.
Revenons à notre cabane, car j'ai fini.
J'ai enfin fini ! Libertéééééééé !
Ma mère, qui regardait les elfes de maison jardiner avec des soupirs de contentement (Bah ! Elle m'énerve quand elle fait ça !), aperçoit mon « Chef d'œuvre » et se précipite vers moi de son pas léger, le sourire aux lèvres. (Et je sens que mon niveau d'acceptation de son comportement ne va pas augmenter.)
Mais elle est trop belle ! Ça se fait pas ! Ch'uis pas aussi belle moi ! Elle on dirait un mannequin. Je suis juste une fille sur laquelle on peut éventuellement se retourner dans la rue (et mieux vaut, car j'ai un cul d'enfer). M'enfin, revenons à nos moutons ! Toujours en me souriant elle me dit :
-Alors, ça y est, tu as fini ?
-Ouaip.
-Elle est très belle.
-Ouaip. (Modestie quand tu nous tiens…)
Voyant que je ne veux pas engager la conversation, elle tente de le faire mais je la stoppe net.
-Arrête-toi là tout de suite !
-Mais j'ai encore rien dit !
-Mais je te vois déjà venir en me disant « Il ne fait ça que pour ton bien ! » Tu essayes de me persuader et de TE persuader de la vérité de tout ça ! Mais dis-moi, QUEL BIEN Y A-T-IL A ME FAIRE PEINDRE UNE PAUVRE MAISON DE JARDIN DE MES DEUX ? QUEL BIEN Y A-T-IL A ME LANCER LE SORTILEGE DOLORIS ? (bon pas souvent hein, juste quand je le provoque bien, mais quand même. Ça a tendance à agacer mes nerfs.) AUCUN ! IL N'Y A AUCUN BIEN FONDE A TOUT CA ! Et tu le sais ! je lui hurle dessus. (Ouh ! Ça fait du bien !)
Bon. Je ressemble à une vraie démente en faisant ça, mais ça soulage quand même.
Sur ce, je tourne les talons et me dirige vers la maison à pas rapides.
Sans faire attention à tous les elfes de maison qui ricanent sur mon passage (je ne sais pas comment il a fait ça, et à vrai dire je ne veux pas le savoir, mais mon père a dressé tous les elfes de la maison contre moi. Peut être que c'est tout simplement en me filant tout leur boulot.), je vais m'enfermer à double tour dans ma cham… pardon, dans ma cave. Celle-ci est tout de même super confortable depuis que je l'ai réaménagée et que je l'ai peinte en rouge et or, pour le plus grand déplaisir de mon père. Bah, comme par hasard, si c'est sur une maison de bricolage, ça dérange personne, mais dès que c'est moi qui le décide, c'est une provocation. Enfin pour le coup c'était bien une provocation.
Oh, mais quelle est cette force qui me happe vers mon lit ? J'appellerais certainement ça de la fatigue mais je ne suis sûre de rien. Doucement, je m'allonge et ZZZZZZZZzzzzzzzzz.
-Réveille-toi, sale monstre !
C'est fou l'affection que me porte mon père. Remarque, je le lui rends bien.
-Qu'est-ce que tu fous là ?
Agressivité au réveil, j'aime paaaaaaas.
-Je te préviens juste que le Seigneur des Ténèbres sera là ce soir ainsi que tous ses serviteurs. Tu devras nous servir. Et pas un mot, je suis déjà assez obligeant de te prévenir.
Nan mais je rêve là. On est en plein délire psychédélique. Est-ce que j'ai une putain de tête d'elfe de maison/de punching ball ? !
-Ah ouais bien sûr pas de soucis. Tu veux que je mette des chaînes ? Et des vêtements j'ai le droit d'en mettre, ou ca fait trop humain ?
-Ne me parle pas sur ce ton.
-J'ai habitude de parler sur le ton que je veux à quelqu'un qui m'annonce neutralement que je vais me faire torturer pendant toute une soirée. Surtout si c'est mon paternel un peu taré qui me fait la misère dès qu'il peut. Donc non, je ne vais pas me laisser faire, et je ne vais pas me laisser endoloriser par ton Seigneur des Ténèbres.
-Tu as beau prétendre le contraire, tu ne comprends pas encore tout.
-Ah non ? J'aurais oublié une étape dans la torture peut-être ?
Une petite sodomie peut-être ?
Berk. Dégueulasse.
Il me regarde avec un petit air fier de lui. Oh je vais le... Calme. Détendue. Pas d'agressivité gratuite. Les insectes du genre de ton papa sont tes amis. Il faut les aimer aussi.
-Tu es... Ce que tu es. Ça me dégoûte, mais le Seigneur des Ténèbres trouve cela intéressant. Si tu sers ce soir, il te respectera pour ton sang, donc ne te torturera qu'en cas de mauvaise volonté (/de paroles pertinentes du genre : « Pourquoi vous autoproclamer mage noir le plus puissant de tous les temps ? »), et si tu te montres efficace pour changer...
-Je te...
-Si tu te montres efficace je disais, il te considérera peut-être d'une bonne manière, et te proposera... Plus tôt.
-Ah parce qu'il avait prévu de me proposer. Première nouvelle.
-Bien sûr qu'il va te proposer. Tu es toujours sang-pur, et à part ton entrée à Gryffondor, tu n'as pas déshonoré plus que ça cette famille.
Si tu savais mon gars.
-Réfléchis-y, continue-t-il, tu as un profil très intéressant pour lui, et il ne te considère pas comme un obstacle pour le moment. Tu pourrais avoir une place importante.
Mon père essaie de me convaincre de rejoindre leurs rangs ou c'est moi? Bon. Ça mérite peut être réflexion, genre choisir mon camp tout ça tout ça, chose que je n'avais pas faite avant, mais si je dois effectivement entrer dans ses rangs, ce n'est pas en lui ayant léché les bottes.
Une petite voix dans ma tête me dit qu'on ne peut pas entrer dans son cercle par un autre moyen, mais j'emmerde cette petite voix. Je ne suis pas une carpette, et je ne suce pas.
-As-tu toujours prévu que je le serve? je demande d'une voix rude.
-Bien entendu.
-Et l'autre mioche?
Il serre les dents.
-La question ne se pose pas pour le moment.
Intéressant. Il ne veut pas l'exposer.
-Je réfléchirai au camp que je choisirai, mais dans l'immédiat, je refuse de servir comme un vulgaire elfe de maison. Je suis toujours une sang-pur et je ne servirai pas des gens peut-être moins purs que moi. Question de principe, hein père.
Il fronce les sourcils et sa mâchoire se contracte. Haha, il n'avait pas prévu d'essuyer un refus. Pas. Mon. Problème.
-Tu serviras ce soir. Je te l'ordonne. Tu es sous ma responsabilité jusqu'à tes 17 ans, tu me dois obéissance.
Quelle responsabilité ? C'est bon j'ai 17 ans dans deux jours. Faut qu'il arrête de chier dans la soupe.
-Je vois mal comment tu vas m'obliger à faire quelque chose.
-Moi je vois.
-Premièrement, le moyen auquel tu penses n'est pas autorisé par la loi, mais ça tu t'en fiches. Deuxièmement, ton maître serait tellement déçu.
-Pas forcément, répond-il avec un sourire sadique.
Mon père est un fou dangereux. J'espère ne pas avoir hérité du gène.
-C'est ça, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu…
-Je te demande pardon ?
Pardon ? C'est nouveau ça. Il doit pas être très en forme.
-C'est une expression MOLDUE.
-Je vois, alors à la place de t'appeler monstre, je t'appellerai traître à ton sang.
Non ! Non ! Pas traître à mon sang ! Neuoooooooooon !
... Bon plus sérieusement.
-Si ça te fait plaisir.
-Et le pire c'est que tu as pris comme exemple la pire personne qui existe.
-Et qui est-ce ?
-Tu sais très bien de qui je parle.
-Sans déconner père, pas lui quoi.
Ça fait des années qu'on s'est pas parlé. Je vois mal pourquoi je l'aurais pris en exemple.
Il ne fait aucun commentaire sur mon langage (pour changer), et enchaine :
-Sinon, à part ça, j'ai trouvé comment te faire remonter dans l'estime de toutes les familles à sang pur.
Parce que ça m'importe de remonter dans leur estime peut être.
Oh. Ce petit sourire satisfait ne me dit rien qui vaille.
J'ai peur là.
-Je t'en prie, expose.
-Tu vas te marier.
Et meeeeerde ! Qui avait dit déjà qu'en l'état de déchet de la famille Malfoy, j'échappais à cette merde de mariage (que je lui pète la gueule) ?
...Ah oui c'est vrai. Commentaire retiré.
Admirons quand même sa facilité à énoncer des évidences qui ne le sont que pour lui.
-Quoi ? glapis-je.
Réaction normale de toute fille qui vient d'apprendre qu'elle va faire l'objet d'un mariage arrangé plus destiné aux bonnes affaires familiales qu'à recouvrir « l'honneur perdu » de ladite fille.
-Tu vas te marier.
Nan mais j'avais compris.
-Et… Avec qui ?
-J'hésite entre Regulus Black et Evan Rosier.
Je crois que je rêve. Et le pire c'est cet air calme. Hey oh, j'ai un minimum de droit sur ma vie.
-J'ai au moins le droit de choisir avec qui je me marie nan ?
Sans compter que j'y ai pas trop réfléchi (enfin si mais là n'est pas le problème), et que ça n'était pas au programme avant... Dix ans?
-Non.
Je vois.
-Donc pour ce soir…
-Je t'ai dit que je ne servirai personne ce soir !
-Je t'oblige à le faire !
-Tu ne m'obligeras jamais à faire quelque chose !
-Et que vas-tu faire pour m'en empêcher ?
-Je m'en vais !
-Amy Malfoy, si tu fais ça…
-Quoi ? Tu vas me faire quoi? Ok je n'ai pas le droit de me servir de ma baguette, quoique contre deux trois informations, mon infraction pourrait s'arranger je pense, mais rappelle-toi que physiquement parlant, j'ai deux trois ressources qui pourraient laisser des traces pas jolies jolies.
Menace menace quand tu nous tiens. On dirait pas comme ça vu son mètre quatre-vingt-cinq, mais je suis capable et même déterminée à le foutre par terre.
-J'en fais bonne mémoire, grogne-t-il.
Doucement Médor.
-C'est bien (Médor). Bon maintenant je te laisse, je reviendrai demain soir, tard. Bonne soirée SM.
Sait-il même ce qu'est une soirée SM ?
... En fait je ne préfère pas le savoir.
Sur ce j'empaquète rapidement mes affaires et me tire de la chambre à une vitesse folle.
Je marche rapidement le long des couloirs du manoir, grognant sur tous les elfes de maison à ma portée. Faut croire que c'est de famille.
Je vais enfin sortir de cette maison maudite quand :
-Syrma !
Bordel. Par le slip kangourou d'Uter Pendragon (un ancêtre, à ce qu'on dit dans la famille).
-Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça, Alga, dis-je avec ma voix la plus menaçante.
-Mais ça me déprime d'être le seul à avoir un nom bizarre.
Le petit semble ne pas se préoccuper de la voix menaçante. Note à moi-même : retravailler la voix menaçante.
-Et c'est un nom de fille en plus, j'ajoute pour le faire enrager.
-Mais euh arrête, commence-t-il à pleurnicher (douce enfance qui te permettait de pleurnicher en paix), je voulais te voir pour un problème sérieux et toi tu te moques de moi. T'es méchante.
Bon j'ai raté mon effet blague je crois. Rattrapons le coup :
-De quoi voulais-tu me parler, cher frère ?
-Eh, bah euh…c'est-à-dire que euh…
-BON TU T'DEPECHES OUI, J'AI PAS QU'CA A FAIRE !
C'est-à-dire que le paternel risque d'arriver d'une minute à l'autre, baguette à la main, pour se venger de mes menaces. Et comme souvent il oblige les gens autour à regarder pour « affirmer son autorité naturelle » ( naturelle de mon cul oui. Si je pouvais utiliser ma baguette, tu verrais qui a le plus d'autorité naturelle de nous deux), l'expérience pourrait être traumatisante pour le petit.
-Oui bon d'accord, voilà, en fait j'ai peur, chuchote-t-il.
-Mais peur de quoi ?
Du noir? Des elfes de maison? Des soirées SM ? Haha. Pas drôle. Pas drôle du tout si c'est ça.
-(Il prend une grande inspiration) Jeveuxpasalleraserpentard.
-Peux-tu répéter, dis-je d'une voix que je veux calme et maîtrisée, de manière à ce que je comprenne quelque chose ?
-Je ne veux pas aller à Serpentard.
Ah bah celle-là, j'm'y attendais pas. J'aurais mieux fait de ne pas comprendre et dire « oui c'est bien, cher frère. Allez à demain ! » et de me trisser le plus vite possible !
-Et… pourquoi ?
-Je ne veux pas devenir un mangemort.
Le fait d'entrer chez les Serpents ne déterminant pas forcément si l'on devient un croque-mort, j'en déduis que le frangin est un tantinet stupide.
Je m'avance vers lui et lui dis :
-Ecoute, moi…
-Toi tu as un bien meilleur avenir que tous ceux qui sont dans la famille.
Naïveté enfantine.
-Non, j'en ai un bien pire. Sortie de l'école, j'ai de grandes chances de…
-C'est faux ! (Mais qu'il me laisse finir mes phrases bordel. Il est aussi borné que moi ce gamin. Et ce n'est pas un compliment.) Et puis de toutes les manières, je veux pas y aller.
Je soupire. Faut tout leur expliquer aux jeunes.
-Sais-tu qui nous répartit dans les maisons à Poudlard ?
-Le Choixpeau magique bien sûr.
-Et que fait le Choixpeau magique ?
-Bah, il te place dans les maisons de Poudlard.
-Mais quel… et comment il te place ?
-Il sonde ton esprit et t'envoie dans la maison dans laquelle tu vas le mieux.
-C'est ce que tout le monde dit, mais ce n'est pas la pure vérité. Ecoute bien et garde cela pour toi, car sinon je serai en grand danger. (Il hoche la tête frénétiquement. Autant rajouter un peu de piment à mon histoire.) Certes, le Choixpeau sonde ton esprit, mais pas seulement. Durant ma première année, j'ai cru que le Choixpeau s'était trompé, avait mal sondé mon esprit, et m'avait envoyée à Gryffondor. Mais bien après, j'ai compris. Dans le mot Choixpeau, il y a Choix. C'est de là que vient toute la différence. En effet, au plus profond de moi-même, je VOULAIS braver les interdits et aller là où ce n'était pas permis d'aller. Je savais que mon destin était d'aller là-bas, mais je m'en suis rendue compte bien après. Alors ce sera à toi de choisir où tu veux aller…
Comment rendre une histoire chiante comme tout épique à souhait. La vérité ? J'ai fait chier le Choixpeau, chose qu'il ne devait pas avoir connue depuis longtemps, alors pour se venger il m'a demandé où je ne voulais pas aller. J'ai répondu Gryffondor, et avec un sourire sadique mental, il m'a envoyée là-bas. N'empêche, heureusement que j'ai pas dit Poufsouffle, sinon je serais encore en train de pleurer. Et puis Gryffondor me va pas si mal... J'utilise jamais ma tête.
-A Gryffondor !
-Sauf à Gryffondor !
-Mais pourquoi ?
Oh trois fois rien : si tu vas a Gryffondor, tu goûtes au doloris du papounet, t'es renié, et tu finis par faire la manche dans le métro moldu. Et puis moi bien sûr je suis accusée de t'avoir retourné l'esprit. Vraiment, ce serait bien la meilleure option pour nous deux.
Je fais mine de réfléchir puis :
-Je ne peux rien te dire, je sais exactement là où tu vas aller !
Ça c'est l'excuse bidon pour dire qu'en fait, je n'ai pas d'excuse valable. Mais bon, les petits ne comprennent jamais alors on leur fait le coup à chaque fois.
-C'est où ?
-Ça, je ne te le dis pas. Allez, passe une bonne soirée.
-Tu vas où ?
-Ça non plus je te le dirai pas.
Simple précaution hein. Je n'ai pas encore déterminé si cette adorable petite tête est capable de me dénoncer au paternel. Sur ce, je quitte le manoir. POV Sirius
Oh, j'en ai marre ! Deux heures que je cherche et deux heures que j'ai pas de solution.
Moi, Sirius Black, je ne trouve pas la réponse à mon problème ! Etant Maraudeur de surcroît, je devrais pouvoir trouver tout sur tout, tout le temps ! Eh bah non ! C'est fou ! Et mon ego aussi est fou.
-J'ai trouvé !
-Je t'en prie, expose James.
Je voudrais rajouter encore une fois « ton plan pourri », mais ça risque de le vexer très légèrement.
-Tu n'as qu'à ressortir avec des filles que t'as déjà dragué !
Oh, j'y crois pas !
-Nan, certainement pas. Ça reviendrait à ramper. Je ne rampe pas.
-Bon d'accord, mais alors on fait comment Patmol ?
-Je vais sortir avec des moins jolies mais plus intelligentes.
C'est pas la fin du monde finalement, mais c'est juste embêtant. Les filles intelligentes, elles s'attachent, je m'attache, et ça finit dans le sang et les larmes.
Je n'exagère qu'à peine. Les filles très belles mais moins futes-futes n'ont pas envie de s'attacher, mais de découvrir les verts pâturages. Ce qu'il me faut quoi.
-Oh, tu me choques, comment tu oses ? s'offusque James.
James n'a pas encore ce problème, mais il l'aura, et il comprendra. Sauf s'il se fait Evans avant.
-Vois-tu une autre solution ?
-Tu pourrais peut-être juste arrêter de draguer et te caser comme tout le monde avec la personne que tu aimes, rajoute Remus.
James et moi, on se regarde et on explose de rire.
-Mais oui, c'est ça Père Remus. Et Dieu c'est Bon, et coucher c'est Mauvais, j'ajoute mort de rire.
-Père Remus ! Nan mais je rêve ! Vous vous prenez pour qui ?
Père Remus est en colère. Que c'est rigolo.
-Bon c'est bon on arrête, continué-je. Pour répondre à ta proposition : non, on a 17 ans, on est jeunes, et se caser à cet âge ne sert à rien. Autant découvrir les verts pâturages que la terre nous offre (c'est mon expression aujourd'hui), je continue avec un sourire grivois. Je suis sûr que tu peux comprendre. Ou peut-être pas... Je finis d'un air innocent.
-Sirius Black, un jour, je te battrai sur ton propre terrain, et ça te foutra les boules.
-J'aimerais voir ça ! Tu n'es pas sorti une seule fois avec une fille depuis 2 ans, et la dernière était moche.
-Mais elle au moins avait un cerveau ! Et tu sais bien pourquoi je ne peux pas sortir avec une fille.
-Pff, quand y'a un cerveau mais pas de beauté, ça sert à rien ! rajoute James.
-Je sais pourquoi tu ne veux pas, mais pas pourquoi tu ne peux pas. Tu te contrains pour rien mon petit, finis-je.
-Toi l'encorné, tu la boucles, je peux très bien avoir Lily si j'veux !
Ahah ! D'un coup il s'arrête de rire ! Mais pas moi !
-Et toi là-bas le sac-à-puces si tu ne te stoppes pas, je fais pire.
-Mais je n'aime personne, comment tu veux me faire du mal sentimentalement parlant ?
Un sourire se dessine sur ses lèvres. J'ai peur.
-Narcissa Black.
Il n'oserait pas.
-Tu n'oserais pas...
-Bien sûr que si.
-D'accord, tu es capable d'avoir n'importe qui, mais c'est parce que je suis passé avant.
-QUOI ?
-Mais oui, je te rappelle que je me suis fais toutes les belles filles de Poudlard. Donc elles voudront toutes sortir avec toi pour m'atteindre.
-Mais quel orgueil tu as, Sirius Black.
-Je sais, Père Remus.
-ARRETE DE M'APPELER COMME CA, T'AS COMPRIS ?
-Oui. Calme-toi.
Ça a le don de l'énerver encore plus.
Père Remus. Je suis génial parfois. Souvent. Tout le temps.
-Pour en revenir à ton problème, laisse-toi porter par ce que t'as envie de faire.
-Ça c'est une solution Père… je veux dire Remus.
Il grogne, mais ne relève pas. Changeons de sujet avant qu'une grosse boule de poils ne surgisse pour me sauter à la gorge.
-Et toi petit Queudver, t'as un coup ?
Il devient aussi rouge que le mur face à moi. Cornedrue me regarde avec ce petit sourire qui fait craquer la gent féminine (et certainement un peu de la gent masculine, mais je ne lui ai jamais dit et ne lui dirai jamais).
-Queudver fait enfin une paire. Il a l'air de plaire. Mais qui sera la mère, de toute la prochaine aire ? chantonne James.
-Mais arrêtez-eeeeuh !
-Allez, lâche un nom.
-Non ! répond-il en relevant la tête.
S'il le dit pas c'est qu'il a honte de la personne qu'il aime. Yerk, finalement je veux pas savoir !
-Bon, laissez tomber les gars. Après tout, on est les Maraudeurs, on trouvera, j'assure. POV Amy
J'y crois pas ! Le seul jour où j'ai vraiment besoin d'elle, elle est pas là ! Shit shit shit ! Le plus adorable, son petit mot sur la porte d'entrée : Bonjour la population ! Etant en ce moment en vacances, nous ne pourrons pas vous répondre avant le 31 août. En espérant que vous nous attendrez d'ici là. Très amicalement, La famille Evans !
Bah non je peux pas vous attendre d'ici là bande de phoques !
Fiente et miséricorde ! Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Lily Evans, à cause de toi et de ta famille, je vais dormir... Où est-ce que je vais dormir d'ailleurs ? Hors de question de retourner chez les fous ! Bon bah ça sera dans un motel miteux pour ce soir ! Par « chance », il y en a un juste en face. Génial ! Espérons que je vais pas me faire violer avant le matin.
...Qu'ils essayent en fait, ça m'occupera deux minutes.
Enfin bon, une nuit et…
Demain est un autre jour !
Et voilààààààà! C'était beau, c'était grand, c'était intense! Bref, vous avez aimé (ou pas)!
Avant de vous laisser pour vous retrouver dans deux semaines avec un chapitre uniquement au POV d'Amy, je tiens à vous dire que tous les commentaires sont acceptés (héhé)
En tout cas, merci beaucoup d'avoir lu, j'espère que ça vous a plus, et à dans deux semaines les enfants! :)
