Bonjour, bonsoir tout le monde !

Je vais vous décevoir tout de suite : ceci n'est pas une nouvelle fiction. J'ai pris la décision de réécrire entièrement Side to Side et je trouvais ça plus simple de le faire en tant que ''nouvelle histoire'', comme ça vous avez toujours la possibilité d'avoir accès à la première version de cette histoire — non terminée, oups. Néanmoins, j'ose espérer que cette nouvelle version de l'histoire vous plaira ; quelques détails changent et je suis fière à 100% de cette nouvelle version contrairement à l'ancienne. Avant de commencer — on ne change pas les bonnes vieilles habitudes, voici quelques petites informations, etc.

INFORMATION : Oubliez tout ce que vous savez sur Hermione Granger. Dans cette fiction, Hermione fait partie d'une grande famille de Sang-Pur où elle doit protéger qui elle est réellement depuis toute petite. Dans cette arque, Voldemort a gagné pour le moment et règne en maitre absolus sur le monde sorcier. Par ailleurs, L'AD tente de trouver les autres horcruxes et d'autres secrets du passé dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Dans cette fiction, je reprendrais certains éléments du livre, mais ça sera très minimes.

DISCLAIMER : Rien ne m'appartient à part l'histoire et certains personnages inventés.

J'espère que vous aimerez, bonne lecture et désolée s'il y a des fautes.

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Les Vents de Syracuse.
Le Veni, son existence se perd dans la nuit des temps.

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Prologue : Endoloris,
sortilège impardonnable qui provoque une douleur extrême à quiconque le subit et qui ne laisse aucune marque sur le corps.

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Il était dit qu'il y a très longtemps que le monde sorcier avait été créé de la main d'êtres très puissants que l'Homme craignait énormément. Cela était sans doute la première raison de pourquoi par la suite, les sorciers et sorcières furent obligés de se cacher des humains.

Éris, Eiréné et Themis avaient été créées par le Diable lui-même, voulant des créatures qui lui obéiraient et qui seraient au-dessus des Hommes. Les trois soeurs avaient été crées à partir du feu et de l'or, leur donnant des cheveux argents et des yeux de couleurs mauve. Éris, était la sorcière de la discorde ; elle aimait semer le trouble et le chaos chez les personnes sans aucun pouvoirs. Éris était très souvent délaissée par ses deux sœurs et sa solitude était devenue une force pour elle.

Eiréné représentait la paix entre les deux mondes car là où Éris faisait régner le chaos, Eiréné venait équilibrer la chose avec Themis, personnification de la justice.

Un jour, Éris provoqua un énorme scandale au sein du monde sorcier et moldu et elle fut exilée dans la cité inhabitée de Syracuse, la cité la plus au Nord du monde. Jurant de se venger et maudissant ses sœurs, Éris invoqua le Roi du monde souterrain et le supplia de lui donner un pouvoir si puissant qu'il pourrait dépasser ceux de ce-dernier et de Dieu. Elle jura de lui donner tout ce qu'il voudrait et le Diable, malin, accepta. Il accepta de lui accorder le plus puissant des pouvoirs dont les origines se perdent dans la nuit des temps en échange de son âme et d'une malédiction sur sa descendance.

Éris, bornée, accepta sans réfléchir et serra sa main. À partir de ce moment, Éris reçut en cadeau le Véni ; le plus redoutable pouvoir que quiconque ait connu.

À la mort d'Éris, cet immense pouvoir fut transmis à l'héritier désigné par elle et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une petite maline décide d'en finir. Seulement voilà, le Diable est rusé et en contemplant ce spectacle, une moue amusée était visible sur son visage. Il savait que cela allait être divertissant à regarder.

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« Please don't be afraid / All the things i can't explain / Let's just act like everything's okay / Quiet day ».

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Seul, posté devant une fenêtre qui donnait vu sur un sombre jardin, Draco Lucius Malfoy contemplait avec mépris le spectacle qui se passait sous ses yeux : plusieurs personnes se trouvaient dans le grand jardin du manoir Malfoy — dont son cher père. Ces-derniers étaient en train de torturer à la mort avec le sortilège doloris un « traitre à son sang » comme ils aimaient les appeler.

En effet, les temps avaient beaucoup changé depuis cette fameuse bataille au ministère de la magie. L'armée de Dumbledore avait perdu la bataille et le monde magique avait sombrer dans la démence et le chaos. Plus rien n'allait pour le plus grand désespoir de Draco Malfoy et le reste du monde sorcier.

Pourtant, Draco ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine fierté par rapport à son père. Depuis sa plus tendre enfance, Draco n'avait cessé d'essayer de recevoir de l'attention de la part de son père. Un simple sourire, des simples félicitations, une simple accolade mais rien de tout cela n'était jamais arrivé. Du moins, jusqu'à la victoire des mangemorts ce 4 juin 1996 lorsque le Seigneur des Ténèbres félicita le jeune fils Malfoy pour son efficacité et sa loyauté qui l'avait donc propulsé au rang de bras droit du mage noir. Draco n'oublierait jamais le regard que son père lui avait alors lancé ce jour-là : un mélange de fierté et de peur.

Depuis ce jour, ce n'était plus Lucius Abraxas Malfoy le mâle dominant de cette famille mais bien Draco Lucius Malfoy.

Continuant de contempler d'un air supérieur son paternel et ses compagnons de « jeux », Draco Malfoy se demandait vraiment si ce qu'il se passait actuellement était réellement la vie qu'il voulait vivre. Enfin vivre — pour Draco, était un bien grand mot. Draco n'avait jamais vécu sa vie comme il aurait dû la vivre. Draco n'avait jamais eu le choix et il ne l'aurait sans doute jamais. Il n'y avait plus aucun espoir pour lui. Enfermé dans cette espèce de piège géant depuis sa naissance, Draco n'avait jamais vécu sa vie comme les autres personnes de son âge. Dès sa naissance, le 29 mai 1980, Draco Malfoy était conditionné par son père pour suivre les règles à la lettre.

RÈGLE NUMÉRO 1 : Un Malfoy ne montre jamais ses sentiments.

Lorsque son père laissait les autres sbires du Seigneur des Ténèbres lui mettre quelques corrections, Draco ne devait montrer aucun signe de faiblesse ou de tristesse. Au fil du temps il avait appris à porter un masque.

RÈGLE NUMÉRO 2 : Un Malfoy ne s'abaisse jamais au niveau des autres.

Draco ne devait jamais se considérer comme inférieur. Il était supérieur aux autres familles. Il était le roi et les autres étaient de simples paysans dans son royaume.

RÈGLE NUMÉRO 3 : Les sang-de-bourbes sont le fléau de ce monde.

Haïr, insulter, tabasser, humilier, tuer.

RÈGLE NUMÉRO 4 : Un Malfoy ne refuse jamais le combat.

Pour Lucius Malfoy, le mot « lâcheté » ne faisait pas partie de son vocabulaire.

RÈGLE NUMÉRO 5 : Ne jamais désobéir au Seigneur des Ténèbres.

Le Seigneur des Ténèbres était comme un Dieu. Un ange déchu pour ses partisans. Décide de le défier et les derniers mots que tu entendras seront « Avada Kedavra ». C'était sans doute la seule règle que Lucius semblait craindre.

RÈGLE NUMÉRO 6 : Ne jamais décevoir Lucius Abraxas Malfoy.

Un mot de travers, un regard, un sentiment, une faiblesse et c'est la torture assurée.

Draco avait mis beaucoup de temps pour apprendre toutes ces règles. Malheureusement pour cette dernière règle, Draco n'avait réussi qu'à la respecter que récemment.

Mais est-ce que c'était suffisant ? Non. Toute cette situation l'aurait été si Draco aurait encore cinq ans. Le Draco de cinq ans aurait tout fait pour obtenir de l'attention de la part de son père et c'est ce qu'il avait fait durant toute son enfance mais maintenant… Il s'en fichait. A moitié.

Un hurlement se fit entendre dans la pénombre puis : silence.

Draco prit une grande inspiration et se massa l'arrête du nez.

Du calme, du calme, du calme.

Il prit une seconde inspiration.

Tout va bien, tout va bien.

Il prit une dernière grande inspiration quand il entendit des bruits de pas qui provenait de l'escalier en bois non loin de la chambre du jeune Malfoy. Draco s'empressa alors de s'installer à son bureau, attrapant au passage une plume et fit mine de rédiger quelque chose.

Toc Toc Toc.

Vu la manière assez particulière dont on toquait à la porte, Draco savait qui se trouvait derrière la porte en bois : Son paternel, Lucius Malfoy. Oui, il avait une façon particulière de frapper à la porte : stricte et rapide.

« Entrez. »

La porte s'ouvrit doucement sur le grand et fière Lucius Abraxas Malfoy. Ce-dernier n'avait pas beaucoup changé. Il avait l'air certes plus fatigué, ses longs cheveux blonds lui arrivaient désormais aux épaules et son teint était plus pâle qu'a l'accoutumée. Draco ne se retourna pas pour le regarder, ce qui agaçait son père mais ne releva pas ce minuscule détail. Malfoy père s'avança élégamment vers le bureau de sa progéniture et posa sa canne à l'endroit où son fils écrivait.

« Nous avons du nouveau. » déclara son père. « Réunion dans le grand salon dans cinq minutes. » se contenta de dire froidement Monsieur Malfoy.

Aussitôt dit, aussitôt partie.

Draco lâcha sa plume et se passa les deux mains sur son visage. Si les informations obtenues s'avéraient fausses comme les précédentes c'est lui qui prendrait et très cher. Il attrapa sa baguette en bois d'aubépine et descendit au grand salon qui se trouvait dans l'aile ouest du sombre manoir. Il marchait avec une telle nonchalance que cela devrait être interdit par le ministère de la Magie. Les murs regorgeaient de tableaux représentants les membres de la famille Malfoy. Son grand-père, feu Hyperion Malfoy, semblait jauger les personnes qui osaient le regarder. Draco était l'exception. Grand-père Malfoy accordait toujours ce qui semblait être une sorte de sourire ; Draco n'arrivait jamais à déterminer si cette grimace était un semblant de sourire ou bien du dédin. Arrivé devant les grandes portes qui menaient au salon, Draco se demandait bien ce qui se passerait ensuite. Soit, les informations obtenues serait bonnes, soit, au contraire, beaucoup plus de personnes risqueraient de disparaître pour toujours.

Et pour ce qui devait être la troisième fois de sa vie : Draco priait pour que ce soit lui qui disparaisse à tout jamais.

Quand un petit elfe de maison ouvrit les portes, Draco eu le plaisir de trouver autour d'une grande table en bois les mangemorts les plus importants accompagnés, en bout de table, du Seigneur des Ténèbres.

« Ah, Draco. Prends place, je t'en prie. » prononça le Seigneur des Ténèbres d'une voix glaciale.

Draco s'avança doucement et alla s'installer entre le Lord et sa chère tante : Bellatrix Lestrange. Tous les regards étaient posés sur lui — le prince des mangemorts. Une fois assis, le Seigneur des Ténèbres se leva.

« Mes chers… amis. » commença-t-il. « Comme vous le savez sans doute déjà, si nous sommes réunis aujourd'hui c'est pour une seule et unique raison : Héméra Splendora Cromwell. »

À ce nom, des chuchotements se firent entendre.

« SILENCE ! » ordonna Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. « Aujourd'hui, nous avons obtenus de nouvelles informations grâce à notre charmant invité du jour : Monsieur Mondingus Fletcher. Oh, veuillez excuser la froideur de notre petit Fletcher, il est un peu… crevé. »

Au jeu de mot, pratiquement tous les mangemorts se mirent à rire en contemplant le corps sans vie de leur « invité ». Quelques instants plus tard, le silence reprit place dans la grande pièce.

« Comme je le disais, de nouvelles informations ont été obtenus grâce au formidable travail de Lucius et de son équipe. » il se mit à marcher autour de la table, doucement.

« Il est possible que nous ayons enfin trouvés où elle se cache. » reprit-il. « Ou du moins, qui elle est maintenant. »

Des chuchotements se firent encore entendre dans la salle.

« Comptez-vous réellement commenter tout ce que je vais dire ? » siffla le Seigneur des Ténèbres. « SORTEZ ! » aboya-t-il. « NON ! Pas toi, Draco. »

Drago le fixa un instant et se réinstalla sur sa chaise tandis que le reste quittait la pièce. Le Maître s'approcha du jeune homme âgé de dix-sept ans pour se poster derrière lui. Règle numéro une : ne jamais montrer ses sentiments.

« Draco, Draco, Draco, Dra-co… Mon plus fidèle et loyal mangemort. » dit-il en posant la main sur les épaules du jeune blond. « Sache que je suis extrêmement déçu. »

Le blond écarquilla ses yeux.

« Pardonnez-moi, Maître… mais puis-je savoir en quoi je vous ai déçu ? » demanda le fils Malfoy.

Le Maître ricana et Draco dû retenir un frisson.

« Oh Draco ! Après tout ce temps, les informations, les indices, j'aurais pu penser que tu aurais fait le lien avec elle. »

Drago fronça des sourcils.

« Draco, n'as-tu toujours pas compris ? »

« Compris quoi ? »

Le Seigneur des Ténèbres soupira, lasse.

« Vois-tu, le nom de Héméra Cromwell t'étais peut-être inconnu jusqu'à ce que je t'en parle or son visage ne l'est pas. »

Mais qu'est-ce qu'il raconte encore ?

« Mais encore, Maître ? »

« Drago. Tu connais cette personne personnellement. » annonça-il, blasé.

Draco était dans l'incompréhension totale.

« Draco, j'aimerais te confier une mission. »

Draco abaissa le genou gauche automatiquement et baissa la tête.

« Tout ce que vous voudrez, Maître. »

Voldemort sourit alors de toutes ses dents, un sourire mesquin et s'approcha à nouveau du jeune fils Malfoy.

« Retrouve-moi celle qui répond au nom de Hermione Granger et ramène-la-moi. »

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L'air était plutôt chaud en cette soirée d'été. Lorsqu'elle était plus jeune, c'était sans doute la saison que Hermione Granger préférait : il faisait beau et chaud et généralement cela annonçait la fin des cours et donc les retrouvailles avec la famille. A présent, Hermione s'en fichait des saisons ; rien n'était pareil depuis quelques années maintenant. Après la mort d'Albus Dumbledore, le monde d'Hermione s'était écroulée. Le Seigneur des Ténèbres avait gagné et Hermione avait une fois de plus perdu sa famille. Peter et Anne-Marie Granger avait été les parents les plus parfaits du monde et Hermione avait été extrêmement chanceuse de tomber sur eux. L'un éditeur pour un célèbre magasine britannique et l'autre dentiste. Avant que Hermione n'arrive dans le petit foyer, Annie et Peter avaient essayé d'avoir un enfant. Ils essayaient depuis trois ans avant d'abandonner. Et puis, Hermione était arrivée et elle avait été le miracle de leur vie et Hermione n'avait connu aucun miracle à part eux.

Et elle avait dû effacer tout ça et partir loin.

Hermione savait que si il venait à découvrir qui elle était vraiment, ses parents allaient être interrogés et torturés jusqu'à ce qu'ils avouent. Bien évidemment, Hermione ne pouvait pas prendre ce risque ; trop de personnes auxquelles elle tenait étaient déjà mortes sans qu'elle ne puisse y faire quelque chose.

Hermione autorisa ses yeux à se fermer, profitant ainsi — assise sur le sable, de l'air chaud qui venait caresser son visage et de la musique si paisible que jouait les vagues en arrivant sur le sable. Hermione appréciait fortement cet endroit ; tout semblait en paix ; il était presque impossible de penser que la guerre existait bien en ce moment même.

Elle n'ouvrit pas les yeux lorsqu'elle entendit quelqu'un se rapprocher d'elle pour s'asseoir à sa gauche. Une odeur de livre vint lui caresser les narines ce qui lui fit finalement ouvrir les yeux. Lorsqu'elle tourna la tête, Hermione vit que c'était son meilleur ami depuis ses onze ans : Harry James Potter — un livre dans les mains. Elle posa sa tête sur son épaule en soupirant.

« Quand penses-tu que nous pourrons dire la vérité à Ron ? » demanda-t-il, les yeux rivés sur son livre.

Hermione fronça des sourcils avant d'esquisser un sourire en coin.

« Jamais. » dit-elle. « Une fois qu'il sera au courant, toute la Terre le sera également. On ne peut pas courir ce risque. Pas maintenant. » reprit-elle.

Harry soupira.

« C'est vrai mais c'est notre ami et pour toi, c'est un peu plus qu'un simple ami... » dit-il un sourire en coin.

Hermione rougit.

« Tu sais, je n'ai pas vraiment la tête à parler de ça maintenant Harry... »

Il ne répondit pas et Hermione décida d'attraper le livre que tenait son meilleur ami entre ses mains : « Les soeurs Cromwell et l'Enfer ». Hermione dû se retenir de rouler des yeux devant le choix pittoresque de lecture de son ami.

« Es-tu sérieux ? »

Harry haussa des épaules, essayant de cacher sa gêne.

« C'est juste à titre d'information. » se défendit-il.

Cette fois-ci, Hermione laissa échapper un petit rire moqueur.

« Mais bien sûr. » Hermione roula des yeux. « Sais-tu que ce bouquin n'est qu'un amassé de connerie ? »

« Ce n'est pas parce que tu n'y crois pas que cela est forcément faux. » rétorqua Harry.

« Donc ces femmes auraient participé à la création du monde sorcier et tout ceci existerait réellement ? Comment pouvons-nous être sûr à cent pour-cent que cela est vrai ? Personne n'a jamais entendu parlé de cela et personne ne les a jamais rencontré. »

« As-tu déjà rencontré Godric Gryffondor ? »

« Non mais ce n'est pas pareil —… »

« C'est exactement pareil, Hermione. » coupa Harry. « Il faudrait demander un jour à Lupin ou bien Rogue pour en avoir confirmation. »

Hermione roula une fois de plus les yeux.

« Comme si Rogue détenait la vérité absolue. »

Les deux amis gloussèrent comme deux gamins avant de reprendre la conversation sur un sujet un peu plus sérieux.

« As-tu trouvé, avec le reste des idées, ce que pourraient être les prochains Horcruxes ? »

Harry referma son « amassé de connerie ».

« Non pas vraiment, enfin... Lupin pensait au serpent, ce qui n'est franchement pas une idée stupide mais le problème c'est qu'on ne peut pas l'atteindre et c'est surtout quasi impossible à tuer sans qu'il ne s'en rende compte… »

Hermione soupira. Cela allait être très compliqué pour le détruire s'il s'avérait que c'était un des horcruxes restant.

Elle entendit quelqu'un à nouveau qui venait dans leur direction, elle se retourna et vit Ron avec une tête qui ne présageait rien de bon. Elle se leva automatiquement, suivit d'Harry.

« Il y a eu une attaque de Mangemort. Une famille de moldue a été tué. » annonça-il sombrement.

Hermione ferma les yeux, la main sur son coeur. Priant pour que ce ne soit pas Annie et Peter Granger.

« On sait lesquels des mangemorts on fait ça ? » demanda Harry.

Ron prit une grande inspiration.

« D'après ce qui est écrit dans ce fichu journal, sont félicités : Nott Sr, Crabbe Sr, Goyle Sr, Bellatrix Lestrange , Malefoy Sr et Hécate pour avoir rendu justice aux Sorciers en se débarrassant de la famille : Calloway. Longue vie aux Sorciers. »

Hermione et Harry eurent du mal à avaler leur salive. Il fallait vraiment que cette dictature prenne fin au plus vite. Il fallait qu'ils se débarrassent de Voldemort, des Mangemorts et de Hécate ; cette garce; cette traîtresse ! Harry regarda son amie, inquiet. Il savait tout et à quel point elle haïssait Hécate de toute son âme. Harry comprenait Hermione, ils avaient la même histoire — approximativement.

Depuis qu'il était au courant, lui et Hermione s'étaient rapprochés pour le plus grand désespoir de Ron. Il était jaloux qu'Hermione préfère papoter avec Harry plutôt qu'avec lui.

Hermione s'excusa auprès des garçons et partit en direction de la maison. Depuis quelques années, Hermione vivait pour la vengeance. Elle ferait payer à Hécate tout ce qu'elle avait osé faire. Hermione attendait le jour où ils s'affronteraient tous avec impatience. Hécate serait la seule personne qu'Hermione tuerait de ses propres mains. Elle se l'était jurée.


Les blahblah de LMDB :

J'espère de tout cœur que cette nouvelle version (avec quelques modifications comme vous avez pu le constater vous plait. Merci d'avoir lu et je vous dis à très bientôt pour la suite !

LMDB, xx.