Le silence régnait dans la salle de classe. Pas un mot, pas un soupir, pas un brin de rire. Seul le bruit de nos stylos qui courraient sur des feuilles, autrefois vierge, était audible. Le professeur, assis à son bureau, nous scrutait de ses yeux sombres. Si une seule personne osait triché, il le saurait immédiatement. Nos cerveaux en ébullition étaient concentré sur cette phrase : Etre Chretien au Moyen Age. Notre sujet de commentaire occupait toutes nos pensés. Je mordillais le bout de mon stylo tout en essayant de trouver la problématique qui irait le mieux a ma rédaction. Comment, au Moyen Age, vivait un Chretien ? Où, Quels étaient les fonctions et le mode de vie des chrétiens au Moyen Age ? Je n'arrivais pas à trouver laquelle de deux étaient la meilleur et, les minutes défilaient a une vitesse impressionnantes. Finalement, rattrapée par le temps, j'en pris une des deux au hasard. Cette évaluation, il fallait que je la réussisse ! Ayant raté celle d'anglais, je ne voulais pas que ma moyenne chute. Bien sur, on était en plein troisième trimestre et l'année était bientôt finie mais je ne voulais pas terminée ma seconde avec un bulletin catastrophique. Evidemment, je n'avais pas trop de soucis a me faire. L'année prochaine, je serai en première S, section européenne. Mais, il ne fallait pas que je me repose sur mes lauriers ! Et me relâchée si près de la fin serait faire une bêtise.

Tout d'un coup, des bruits dans les couloirs firent relevés toutes les têtes. Des voix graves résonnaient et en l'espace de quelques instants plus personnes n'étaient concentrés sur le devoir. Les plus sérieux d'entre nous râlés bruyamment, les plus curieux tendaient l'oreille et la plupart des autres étaient content que des bruits viennent distraires la classe entière. Des chuchotements s'élevèrent ainsi que quelques rires étouffaient. Je me fis la remarque q'un rien pouvait ébranler une petite classe. Au bout d'un court instant, le prof se leva et, contrarié, frappa violemment le bureau de ses mains en ordonnant :

"Taisez vous ! Continuez votre travail immédiatement !"

Les bavardages se stoppèrent et les élèves regardaient le prof sortir de la classe. Les bruits de pas s'étaient dangereusement rapprochés et on profita tous de l'absence du prof pour se retourner vers nos amis et commencer une conversation. Tu as réussis de trouver la problématique ? Tu galère pas trop ? C'est quoi un chrétien ? Punaise ... je suis morts !... J'y arrive trop bien ! Tout le monde y aller et moi, je me retournai vers mon amie pour lui lancer un regard complice. Elle comprit sa signification et me fit un clin d'oeil. Toutes deux s'apprêtèrent alors a comparer nos réponses et nos arguments et à s'aider mutuellement. Mais on eu à peine le temps de dire quoi que se soit que le prof revint en nous menaçant de nous enlever deux points si jamais on trichait. Les élèves bronchèrent mais le silence se réinstalla très vite et tout le monde se replongea dans leur dissertation. Les bruits dans le couloir s'étaient interrompus et plus personne ne s'en préoccupait d'avantage.

J'étais fier de mes arguments. Je réussissais parfaitement ! La bonne note était assurée et comme il me restais une demi-heure, je pris le temps de bien relire avant de recopier au propre. Il faut dire que j'avais parfaitement bien appris ma leçon et l'époque du Moyen Age était ma préférée. Mais je fus encore dérangée. Les bruits étaient revenus en plus fort. J'étais sur que quelqu'un, ou même plusieurs personnes approchaient. Le professeur étaient encore plus en colère et marmonna : "cette fois, je l'attrape et il va passé un sale quart d'heure !" Malheureusement, il eu a peine le temps de se lever que la porte volait déjà en éclat et quatre hommes entrèrent. Ils n'étaient pas très grand, abordaient sûrement 1 mètre 60 et étaient vêtus d'étoffes et de peau de bête. Leur cheveux étaient long et ils détenaient presque tous une barbe plus ou moins grande. Au début, on se mit à rire pensant à une farce quelconque mais lorsque l'un deux posa brutalement sa hache contre le sol en hurlant de se taire, plus personne ne riaient. Ils avaient tous des armes, épée, arc, hache ... Le prof avait reculé de plusieurs pas et tremblait légèrement. J'ai, soudainement, eu très peur. Qui était ces fous ? Le plus grand s'avança et nous scruta de son regard de glace. Il avait des yeux bleu et des cheveux ébènes. Quelque chose chez lui me fit frissonnée. Il devait sûrement être le meneur car son regard hautain était celui de quelqu'un qui avait l'habitude de donner des ordres.

Dans la classe plus personne ne bougeait. C'était comme si le temps s'était arrêté, on était figé, on attendait que quelqu'un fasse quelque chose. Un des inconnus, qui était le plus petit et qui portait une longue barbe blanche, s'adressa à celui qui nous regardait :

"Thorin, c'est fichu ... On ne la trouve pas ! Il vaudrait mieux partir de suite !"

Le dénommait Thorin répondit tout aussitôt :

"Non ! Gandalf nous a dit son prénom ... Il faut demander si elle est là ! Balin ... Il nous a dit qu'elle était indispensable"

"Peut être mais il nous a aussi dit de ne pas faire de conflits ! On a déjà faillis se faire prendre et nous quatre ne passons pas inaperçu dans cette foule d'homme !"

- Il a raison Thorin.(C'était l'homme à la hache) Dépêchons nous !

Thorin soupira bruyamment puis posa son regard sur moi. C'est là que je le vis froncer les sourcils et mon coeur se mit a battre plus vite. Je serais la main de mon amie et mon regard se plongea dans le sien. Je faisais de mon mieux pour gérer la panique qui montait dans mon corps. Je voulais détourner les yeux, me levais et partir en courant mais j'étais comme clouer sur ma chaise. Une flemme brillait dans les pupilles de l'étranger et il demanda de sa voix grave :

"Y a-t-il une Mélanie dans cette classe ? Une Mélanie Taveaux ?"

Mélanie ? Oui, oui ... C'était bien mon prénom et tout les regards se posèrent sur moi. Des tremblement me prirent soudain et je me levai d'un bond vif cherchant une tentative de fuite. Le visage de l'inconnu s'illumina et il s'adressa au quatrième homme qui l'accompagnait :

"Kili, attrape la et on file"

Alors que Kili s'approchai de moi à grand pas, je reculais jusqu'a me cogner contre le fond de la sale. Des larmes montèrent à mes yeux et j'entendais à peine le meneur ordonner à l'homme de se dépêcher. Lorsque sa main s'empara de mon bras, je poussai un hurlement et lui donnant un coup de point :

"Ne me touchez pas !"

Je tremblais davantage, mon corps fut envahit pas la peur. Le dénommé Kili malaxa machinalement sa joue et murmurant : "Elle y va pas molo ..." Et cette fois-ci il s'empara de moi plus violemment et me traina vers la petite compagnie. Je criai et ordonnai vainement qu'on me lâche jusqu'à qu'une main imposante s'étala sur ma bouche pour couper tout les sons. Aucuns de mes camarades de classe ne bouger, seul le prof, tout tremblant, demanda avec une voix qui se voulait ferme mais qui était intimidé :

"Qui ... Qui êtes vous ? Re.. Repo .. Reposez mon élève !"

Les quatre étrangers le fixèrent et celui à la hache s'avança vers lui, son arme à la main.

"Toi mon p'tit gars tu te tais. Ce qu'on fait ne te regarde pas."

"Dwalin ! Il faut y aller."

Sans attendre quoi que sois, les inconnus sortirent, m'emportant avec eux. Je me débattais toujours mais avec moins de vigueur. Les larmes perlaient sur mes joues et on avait laisser la main sur ma bouche. On descendait a grande vitesse les escaliers du bâtiment A. Ils cherchaient la sortie, se questionnant entre eux sur le chemin à prendre. Arrivée dans la grande cours, ils se précipitèrent vers le portail. Tout le monde avait les yeux rivée sur nous et moi, impuissante, avais perdu toute capacité de raisonnement. J'étais dans le vide, perdue, je ne savais et ne comprenais rien ace qu'il m'arrivée. Ils m'entrainèrent dans la rue et au bout d'un moment, voyant que je les ralentissais. L'un deux, Dwalin, me porta sur son épaule. Dès que ma bouche fut libre, la première chose que je fus était de crier à l'aide mais rapidement, le meneur me dit d'un ton glacial : "Ferme là si tu veux pas y passer." Ils courraient toujours, parfois se perdaient et rebroussaient chemin lorsqu'enfin, ils retrouvèrent un de leur compagnon.

"Fili ! Enfin ... Je crus ne jamais trouver le chemin de retour ... Tout le monde est là ? Oui ? Alors on peux y aller !"

Tout d'un coup, il y eut un éclat de lumière qui m'aveugla quelque instant et apparu face à nous une ouverture dans laquelle on pouvait voir de grandes et vastes pleines. On y pénétra tous et la porte se referma derrière nous.