Bonjour ou bonsoir! Voici le premier chapitre, plutôt court, de ma première fan fiction dans l'univers du "Hobbit".
Disclaimer : L'univers, la majorité des dialogues et les personnages (sauf mon OC : Aranel) appartiennent à J.R.R. Tolkien et Peter Jackson.
J'espère que vous prendrez plaisir à lire cette fan fiction comme moi je prend plaisir à l'écrire! N'hésitez pas à me laisser des reviews, positifs ou négatifs (mais constructifs). :)
PS: Pardon pour les fautes d'orthographe, j'essaye des les éviter le plus possible.
CHAPITRE 1
Cela faisait déjà quelques temps que j'étais réveillée, mais je n'avais toujours pas ouvert les yeux et pour cause : je sentais la présence de quelqu'un qui déambulait autour de moi, s'affairant à faire je-ne-sais-quoi, et ça, ce n'était pas normal : je voyageai seule depuis déjà plusieurs semaines. De plus, je me souvins m'être endormie à l'abri d'une ferme en ruine, à même le sol et voilà que je me retrouvai dans un lit -plutôt confortable d'ailleurs- où je-ne-sais-où! Et avec tout ça, une douleur des plus pénibles me brûlait la tête. Avais-je été capturé ?
Ah ! La présence quitta enfin les lieux, j'attendis un peu, pour être sûr… Enfin, j'ouvris les yeux tout en me redressant : la pièce était circulaire, illuminée par le soleil levant. En face de moi se trouvait une ouverture cachée par des rideaux crème qui ondulaient avec la brise. Sillonnant alors la pièce du regard, j'y vis une sorte de coiffeuse en bois pâle, une table où était posée ma besace en cuir marron, mes vêtements impeccablement pliés ainsi que ma dague -ce qui était plutôt bon signe-, un fauteuil était près de mon lit de bois aux draps blanc, comme si quelqu'un s'y était assis. Je ne reconnaissais absolument pas les lieux, mais une atmosphère bienveillante y régnait. Je décidais de me lever, portant ma main à mon front douloureux, ma vue commença à devenir flou, je m'assis alors, attendant que cela passe, respirant profondément pour atténuer la douleur… Enfin, je m'avançais vers la coiffeuse et je me vis : mon visage pâle était sale et une cicatrice rouge -certainement la source de ma douleur- résidait sur mon front. J'étais habillée d'une longue tunique blanche, agréablement douce, ma chevelure brune qui touchait à peine mes épaules, ondulait en tous sens : quelle allure ! Soudain, j'entendis des pas, instinctivement je me cachai en dessous du lit avant que la porte ne s'ouvrit. Deux paires de chaussures s'approchèrent de ma cachette.
- Pas la peine de vous cacher en deçà du lit, mademoiselle, vous êtes en sécurité sous le toit du seigneur Elrond. Avait dit une vielle voix d'homme.
Elrond ? Le demi-elfe ? Ça ne pouvait qu'être mensonge, mais ils avaient découvert mon piètre repaire et non sans crainte je m'y retirais, les muscles tendues, prête à bondir… je ne sais où d'ailleurs. Et la devant moi se tenait Elrond, les rumeurs sur son allure était en deçà de la réalité : aussi noble que belle, son visage reflétait la bienfaisance et la sagesse. A ses cotés se trouvait un vieil homme tout habillé de gris avec un chapeau pointu de la même couleur, il tenait un bâton dans sa main gauche. Je ne voyais absolument pas qui il était, mais il n'avait pas l'air bien menaçant. Me ressaisissant, j'essayai avec toute la grâce possible de faire une révérence dans leurs directions, ils inclinèrent la tête comme réponse.
- Qui êtes-vous, jeune dame ? Demanda le seigneur Elfe.
- Aranel des contrées du Rohan. Je voyage depuis plusieurs mois déjà et… comment me suis-je retrouvée ici ? Essayai-je de dire sur un ton assuré.
- Vous vous trouvez à Imladris et votre présence ici tient d'un heureux hasard ! Déclara Elrond. Laissez Gandalf vous expliquer.
Fondcombe, mais qu'est-ce que je faisais ici ?
- Tout d'abord, je suis Gandalf le Gris. Commença le mage. Nous vous avons trouvé, alors que vous étiez faite prisonnière par des Trolls et visiblement inconsciente. Après moult péripéties nous sommes arrivés ici et le seigneur Elrond s'est chargé de s'occuper de votre blessure. Expliqua Gandalf, d'une voix posée.
- Depuis combien de temps suis-je inconsciente ? Demandai-je après un moment de silence.
- Deux ou trois jours environ. Les Trolls venaient de vous capturer la veille de notre rencontre avec eux, d'après ce que nous avons pu comprendre.
- Alors vous m'avez sauvée la vie… Merci. Avais-je dis avec gratitude. Mais qui sont les autres ? Vous employez un « nous » depuis tout à l'heure.
- Et bien, préparez-vous et venez à leurs rencontres pour le déjeuner. Un garde posté devant la porte vous conduira à eux. Proposa Elrond.
J'hochais de la tête et ils prirent congés. Je m'endors dans une ferme en ruine, je me retrouve à Fondcombe ! Pensais-je. J'essayais de contenir ma joie mais les mimiques de mon visage me trahissait : heureusement, j'étais seule. Quelle histoire ! J'avais hâte de rencontrer mes sauveurs. Et pour une fois depuis longtemps, je me sentais comme apaisée, en sécurité. En parcourant la pièce du regard, je vis que derrière les rideaux se trouvait une salle d'eau avec, posé sur des étagères, une multitude de laits et d'huiles ! Sans plus attendre, j'ouvris l'arrivée d'eau chaude pour remplir le bain, avant d'y entrer, je préparai une serviette et des affaires trouvées dans une armoire : une tunique bleu marine avec un pantalon crème aussi doux que de la soie. Quel plaisir que de se plonger dans une eau chaude… L'eau froide des rivières était plus que désagréables… Mes muscles se détendaient les uns après les autres, mes yeux se fermaient et je me sentis m'en aller dans des songes emplis de douceur, le pré à l'herbe aussi verte que l'émeraude, aux lapins vagabondant, aux abeilles et leur miel …
Quand j'ouvris les yeux, le soleil était à son zénith. Une fois habillée et mes cheveux joliment peigné, je m'approchai d'une fenêtre pour y découvrir le plus beau paysage que je n'eus jamais vu : la vallée d'Imladris. Ses cascades, ses arbres, ses ruisseaux, tout était magnifique ! Une telle splendeur semblait irréelle, et à ce moment-là je ne regrettai aucunement d'être partie de ma contrée… même si ma famille me manquait, je voyageais pour découvrir le monde. Bon, il m'arrivait de ne pas être très fière de moi quand je me retrouvais seule, la nuit avec tous les bruits étranges qu'il puisse y avoir, mais pour l'instant tout allait pour le mieux. Mes bottes marron enfilées, j'ouvris la porte et en effet, comme m'avait prévenu Elrond, un de ses gardes -d'une beauté affolante, me proposa de le suivre d'un geste de la main. Nous avons parcouru un bon nombre de pièces et de couloirs, ouverts vers la vallée. Par Eru, qu'elle chance j'avais... Une fois arrivée dans une allée, je vis à son bout une pièce d'où sortaient des acclamations de voix, des rires. Je respirais un bon coup avant de franchir le passage de marbre et en me voyant, les personnes qui y déjeunaient stoppèrent leurs conversations et me regardèrent tous avec un sourire. Je vis le magicien se lever pour venir à ma rencontre.
- Aranel, voici la compagnie de Thorïn Ecu-de-Chêne !
Voilà, prochain chapitre dans la semaine, maximum dimanche prochain!
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