Hey ! J'espère que vous allez bien. J'ai remarqué en lisant l'autre jour qu'il y avait seulement une seule histoire de 2 broke girls en français, alors j'ai décidé de me lancer. Je ne sais pas si cela vous plaira mais j'ai fait de mon mieux. C'est mon premier écrit sur la série alors soyez indulgents s'il vous plaît ! Il y aura environ 3-4 chapitres à cette histoire. N'hésitez pas à laisser un commentaire, j'adore les lire et c'est le seul salaire de l'écrivain ! ;)
POV : omniscient.
Disclaimer : je ne possède rien de l'univers de la série et je ne fais pas cela pour de l'argent.
Situation de l'action : je n'ai pas vu les 2 dernières saisons donc disons vers la fin de la saison 3. Ça n'a pas vraiment d'importance.
PS : désolée pour les fautes d'orthographe ou les phrases en français moyen ... Je vous aime ! Bonne lecture ! Enjoy ! :)
-Rappelle-moi pourquoi on est ici et pourquoi je porte cette horrible chose ?
Caroline soupira et leva les yeux au ciel face à une Max aussi grincheuse.
-Arrête de te plaindre ... On est ici pour rencontrer du beau monde. Il faut parler de notre affaire autour de nous, sinon c'est foutu !
En effet, le bar tendance qui venait d'ouvrir était plein à craquer. Les gens riaient à gorge déployée autour de verres aux couleurs acidulées. Les lumières douces ne laissaient transparaître que des flots d'ombres.
-Écoute, on devrait rentrer. Je suis sûre que c'est plus lumineux et moins humide dans mon vagin.
-Pitié, Max, tes blagues sont pitoyables !
-Tout comme cette tenue ! Rétorqua-t-elle fièrement.
Caroline n'en pouvait plus. Entre Max qui jouait à l'enfant et cette chaleur, elle allait faire un malaise et elle commençait à délirer.
-Cette robe est parfaite. Il fallait suivre le thème imposé et il n'y avait rien d'autre aux fripes de moins extravagant.
-Parce que ça, ce n'est pas extravagant peut-être ?
Rouge était le thème de la soirée et la robe de Max était parfaitement assortie. Très courte et très moulante, sans décoration notable à part un décolleté très travaillé, elle était l'archétype de ce que Max avait en horreur.
-Cette robe te va bien je trouve.
-Ouais, si je m'appelais Saphir et qu'on était dans la rue, ce serait parfait. Mais j'ai abandonné cette idée i ans quand j'ai découvert que le nom de scène était déjà pris.
-Max ! Sois sérieuse cinq minutes, quoi !
Caroline commençait sérieusement à transpirer. Elle était entourée par des gens en costume et les étoffes qui effleuraient sa peau la réchauffaient davantage encore. Pourtant, sa robe bustier en dentelle était assez légère et vaporeuse. Contrairement à celle de Max, elle ne collait pas à sa peau et lui laissait de quoi respirer.
Malgré cela, elle ne pouvait refréner l'envie de s'éventer avec ses mains. Son visage devait être encore plus coloré que sa robe.
Max la regarda d'un drôle d'air et commença à croire qu'elle allait exploser.
-Arrête de gesticuler comme ça, on dirait un papillon qui n'arrive pas à voler, avec cette robe en plus!
Caroline stoppa son geste et dévisagea Max, d'un air mi amusé, mi réprobateur.
-Ah oui ? Parce que j'ai l'air de sucer des fleurs pour me nourrir peut-être?
La jeune brune secoua la tête en cachant son envie de se moquer de sa colocataire.
-Non mais tu me tends trop la perche, là ... Ne t'étonnes pas du niveau de mes blagues après des trucs pareils !
Caroline leva les yeux au ciel une fois de plus. C'était vraiment n'importe quoi ce soir. Elle se devait de bien faire les choses. Elles étaient ici pour une seule et bonne raison après tout.
-Plutôt que de me prouver à nouveau à quel point ton humeur est en dessous de la ceinture, tu n'as qu'à commencer la discussion avec des gens pour pouvoir aborder le sujet des cupcakes. Et avec le sourire bien sûr.
Max la considéra en levant un sourcil, les mains sur les hanches. Elle était tout près de son amie, mais elle était obligée de parler fort parce qu'il y avait quand même énormément de bruit.
-Ouais, tout le monde sait que c'est mon meilleur atout ... Je vais attirer des pervers dans cette tenue, pas des clients Caroline.
Elle souffla. Max avait vraiment décidé de la pousser à bout. Mais elle aimait cela au fond et leurs petites disputes étaient son passe temps favori. Tout de même un peu énervée, elle se détourna de son associée à la recherche d'une tête à qui adresser la parole. Son regard se posa sur un homme plutôt grand et bronzé. Elle remarqua ses cheveux foncés, ses lunettes aux bords épais, et son air affable s'effaça en un instant.
Max n'avait pas les moyens de se payer quelque chose à boire et ne trouvait aucun intérêt à parler avec des gens aussi riches et vaniteux, alors elle n'avait pas bougé d'une semelle et regardait toujours son amie. Elle la vit soudain changer du tout au tout.
-Hey, ça va ?
Elle lui tapa sur le bras et Caroline se tourna vers elle précipitamment.
-Max ... Le gars, là-bas, je le connais ... C'est un fou furieux qui veut me draguer et je ne supporterai pas de lui parler ne serait-ce qu'une seconde ... Attends ... Je crois que je lui ai dit que j'étais lesbienne pour le recaler la dernière fois ! Max, embrasse-moi !
Elle ouvrit de grand yeux ahuris. Déjà parce que Caroline parlait tellement vite qu'elle ne comprenait qu'un mot sur deux et surtout parce que sa meilleure amie lui avait demandé quelque chose de totalement absurde.
-Mais tu as fumé toute mon herbe ou quoi ?! Je ne vais pas ... Hummmhum !
Caroline, en voyant ledit garçon venir vers elle, s'était rapprochée de Max et l'avait embrassée avec passion. La tenant par le dos, la serrant fort contre elle, elle n'osait plus bouger de peur que le garçon ne les observe encore.
Max, quant à elle, ne savait pas quoi faire et ne comprenait pas vraiment. Ayant toutefois saisi qu'elle devait jouer le jeu, elle passa ses mains dans les cheveux de Caroline et la sentit frissonner contre son gré.
Elles finirent par s'écarter quand elles pensèrent que le garçon était parti. Sans s'en rendre compte et sans remarquer le changement chez leur amie, elles se mirent toutes deux à rougir et passèrent leur langue sur leurs lèvres.
Qu'est-ce que c'était que ça ? Pensa Max. Elle n'avait jamais ressenti cela pour personne. Sa bouche était encore chaude du baiser de Caroline et elle sentait ses lèvres douces toujours pressées contre les siennes. Elle avait une agréable sensation au creux du ventre et elle s'en voulait davantage que d'avoir apprécié. Parce que, en plus de son esprit, cela signifiait que son corps aussi avait réagi. Et ce n'était pas envisageable une seule seconde. Caroline était sa colocataire. Son associée. Son amie. Sa partenaire au restaurant. Mais pas dans la vie. Tout simplement parce qu'elle n'était pas son genre de femme. Et aussi parce qu'aucune d'elles deux n'était gay. N'est-ce pas ?
Alors que Max était perdue dans ses réflexions, John – c'était le nom du fameux jeune homme qui se rapprochait indéniablement des deux amies – commença à ouvrir de grands yeux en souriant. Il tourna son visage surpris vers Caroline et engagea la conversation comme s'ils étaient des proches.
-Dis donc, je ne savais pas que tu étais sérieuse quand tu m'as dit que tu étais lesbienne. Je pensais que c'était une énième tentative pour me repousser.
Caroline lui sourit, heureuse qu'il soit tombé dans le panneau. Mais ne l'était-elle pas elle aussi ? Ce baiser lui avait paru assez réaliste. Peut-être parce qu'elle en avait déjà rêvé. En réalité, ce n'était pas la première fois qu'elle avait pensé à faire cela. Deux soirs plus tôt, alors qu'elles étaient un peu saoules, son esprit avait soulevé cette possibilité qu'elle avait alors trouvée absurde. Elle n'y avait donc pensé qu'une seule fois auparavant. Et maintenant qu'elle l'avait fait, elle ne pensait plus qu'à cela. La sensation des mains de Max sur ses hanches. La tendresse de son étreinte. Elle sentait quelque chose entre elles. Une sorte d'alchimie. C'était puissant, ça l'avait prise de court. Elle ne s'y attendait pas. Et elle était persuadée qu'elle était la seule à ressentir une chose pareille. Que c'était dans sa tête. Qu'elle inventait tout ce que Max avait fait. Sa main dans ses cheveux. Ses doigts jouant dans son dos. Ce ne pouvait être vrai. Elle en était certaine. Parce que Max n'était pas lesbienne. Et elle non plus d'ailleurs. Pas vrai ?
-Je n'inventerais jamais un truc pareil pour refuser des avances. On ne plaisante pas avec ce genre de choses.
Le sourire du jeune homme s'agrandit davantage. Max tourna finalement les yeux vers John et remarqua son air joyeux. Encore un avec des pensées très propres … Pensa-t-elle.
-Eh ! Le pervers, là, tu n'es pas obligé de t'extasier autant devant ma copine ! Elle ne t'a pas proposé un plan à 3 ! Alors tu peux aller voir ailleurs !
Elle se surprit elle-même. Avait-elle vraiment dit copine ? Oui … Mais c'était venu si naturellement … Elle ne devait pas s'habituer à une telle proximité. C'était seulement le temps d'un instant. Dans quelques minutes, tout rentrerait simplement dans l'ordre.
John tourna les talons après l'avoir longuement jugée et reluquée. Pour donner plus de profondeur aux paroles de Max, et pour la remercier – elle tenta ainsi de se persuader –, Caroline passa un bras autour de sa taille et la rapprocha d'elle. Peau contre peau, elle se sentait bien. Au moins, elle n'avait pas à se justifier de faire cela. Elle avait encore quelques secondes pour en profiter. Alors elle n'allait pas se gêner.
Il s'éloignait d'elles d'un air un peu déçu. Elles savaient toutes les deux qu'il aurait aimé partager plus qu'une discussion avec Caroline, et Max aussi s'il le fallait. Maintenant qu'il n'était plus là, Max se décolla de Caroline. Si elle restait trop près de son amie, cette dernière trouverait certainement ça bizarre. Et elle ne voulait pas que cela devienne gênant entre elles. Elle se trouverait quelqu'un et pourrait oublier toute cette aventure folle. Elle était sûre qu'un jour elle raconterait cela à ses amis et qu'ils en riraient de bon cœur. Caroline aussi d'ailleurs.
La jeune blonde attrapa les avant-bras de sa colocataire et la secoua gentiment.
-Max ! Merci ! Tu as été un génie ! Il arrêtera enfin de s'extasier bêtement devant moi …
Max ne pouvait pas se concentrer sur ce qu'elle disait. Elle ne trouva même pas une blague salace à faire et tous les sarcasmes qui avaient autrefois peuplé sa tête semblaient être partis en même temps que son sens de l'humour. Elle porta son regard sur les mains de Caroline qui entouraient ses bras, et malgré tous les effort qu'elle fit, elle ne put détacher les yeux de ce qu'elle voyait. Son amie le remarqua et enleva ses doigts en vitesse. Elle avait pensé que cela pourrait paraître amical, mais finalement elle avait sans doute eu tort. En même temps, elle ne touchait pratiquement jamais Max parce qu'elle savait très bien que sa colocataire détestait le contact humain. Alors oui, elle avait certainement réagi de manière un peu trop exagérée.
-Excuse-moi, je n'aurais pas du … C'est juste que je suis trop contente !
Quelle idiote, pensa-t-elle, j'aurais pu trouver quelque chose de plus plausible au moins …
Max, quant à elle, se mit à rougir. Heureusement, Caroline était perdue dans ses propres pensées et elle ne le remarqua même pas. Encore une fois, elle avait aimé cela. Son associée avait seulement voulu lui faire partager sa joie. Alors pourquoi réagir comme cela ? Elle venait de détruire leur moment. C'était stupide. Elle secoua la tête. Elle allait vraiment devoir faire des efforts pour arrêter d'être aussi tendue. C'était Caroline. Tout était si simple avec elle d'habitude. Si léger. Si facile. Si naturel. Voilà où était leur alchimie. Et c'était tout ce à quoi elle devait s'accrocher.
