Pseudo : Lod Sed de la Plume
Avertissements :
1. Aucun des personnages de Rowling et de son univers ne m'appartiennent. Elle en est l'auteur, et elle le serra toujours.
2. Fiction parlant du sujet de la mort
3. Les personnages sont un peu hors de leur réalité de bouquin, puisqu'ils sont homosexuels, et que dans les livres pour enfants, les homosexuels n'existent pas.
Couples : (x aime et est aimé), ( aime), (- hait).
Severus Dumbledore, Severus Lily, Voldemort Dumbledore.
Prise en compte des livres : Plus ou moins.
XXXXX
One-Shot
La Mort de Dumbledore
XXXXX
Rogue ferma les yeux douloureusement. Sa baguette était posée sagement sur le bureau. Il ne comptait plus désormais y toucher. C'était trop tard. Il avait tué Albus. Pas un mangemort, pas voldemort. Dumbledore était mort de ses mains. Celui qui avait été comme un père, comme un frère. L'homme qui avait toujours cru en lui, qui l'avait soutenu, et qui avait choisit de l'aider dans tous les domaines quand tout le monde lui tournait le dos. Il l'avait tué ! Maintenant, quoiqu'il arrive, Dumbledore ne serait plus. Et lui, pourquoi restait-il en vie ?
Dumbledore n'aurait jamais du lui dire : fais-le, ce n'est rien. Il n'aurait jamais du le regarder ainsi. Maintenant Severus le revoyait. Pouvait-il choisir de vivre désormais ? Protéger Drago, qui avait suivit son père comme un imbécile ? Protéger Harry qui avait toujours été aimé par Dumbledore. Le fils rêvé. Mieux que lui. Oui, mais. Mais Dumbledore était mort pour Severus. A cause de Severus. Plus jamais, il ne l'entendra ce vieux fou. Plus jamais. Qui maintenant dira son prénom avec tendresse et gentillesse ? Qui croira en lui ?
Il n'arrivait pas à comprendre. Comment avait-il pu faire ça ? Ses mains étaient tachées du sang de Dumbledore. Il était un assassin, un monstre, un démon. Un esclave. Un des chiens de Voldemort. Et il ne méritait rien de pire, rien de mieux. Dumbledore lui avait ouvert grand les bras. Il était venu le chercher dans la demeure de ses parents. Il l'avait protégé de son père, il l'avait aidé. Soutenu. Aimé. Et lui, il l'avait tué. Il l'avait tué !
Qu'on ne lui demande plus rien ! Il n'était plus rien ! Rogue envoya voler le livre qui tenait dans la main dans la cheminé de sa chambre. Il ferma douloureusement les yeux. Il avait envie de vomir. Il voulait que tout cesse. Pourquoi était-il si malheureux ? Des hommes, il en avait déjà tué. Des centaines, peut-être même plus !
Oui mais
aucun n'était Dumbledore. Aucun ne passait dans ses rêves.
Pas même Sirius. Rogue l'aimait. Il aimait ce vieux fou. Il
aimait l'entendre parler, et quand la nuit venait, il rêvait
de le voir passer entre ses doigts. Est-ce si mal ? Dumbledore
l'aurait-il vu un jour ? Lui qui semblait tout savoir !
Ne voyait-il pas que Severus se crevait d'amour pour lui ? Il
avait tout fait. Trahir son nom, trahir son maître. Etre ami
avec ce bâtard de Sirius. Ce Lupin. Protéger le petit
Harry. Et même vendre son âme. Mais lui. Juste un père.
Un protecteur. Rien de plus. Il prend la McGo. Il ne touche pas au
Rogue.
Rogue, qui se meurt d'amour. N'est-ce pas ridicule ?
C'est lui qui l'a tué.
Dumbledore,
Albus. Albus. La mort ne te retire rien. Tu es glorieux et
victorieux. Voldemort lui-même n'y trouve plus aucun
plaisir : son ancien amant est mort, et maintenant ?
Maintenant, il n'a plus goût à rien. Juste se venger
de Harry, sans le vouloir. Plus personne. Il se laissera tuer, et on
prendra le sorcier pour un héro sans savoir que le mage noir
voulait cette mort. Severus l'avait comprit cet amour qu'il y
avait eut entre les deux. Semblables aux siens. Dumbledore si
désirable avec ses yeux de sucres brillants, si protecteur, et
tellement facile à trouver une parade. Je suis trop vieux pour
toi. C'était trop simple.
Maintenant, Severus n'avait
plus rien.
Rageusement l'homme se releva, tira une cape, et sortit de sa chambre. Il se précipita dehors, se mettant à marcher.
La vie sans lui n'est qu'un mot sans saveur. Un aliment qu'il ne désire plus. Ho, il l'aimait trop. Vivre sans Dumbledore, c'est perdre tous les trésors du monde. Rogue se foutait du mal, du bien. Il se foutait des moldus et des soucier, seul comptait Dumbledore. Seul comptait …
Il l'avait trop aimé.
Trop rêvé.
L'homme s'écroula sur le chantier du fond de la forêt. Ses bras entourant son corps chétifs, cachant son visage disgracieux. Il ferma les yeux, déglutissant. Encore ce rêve, toujours le même, est-ce que c'était un rêve ? Ou un souvenir.
Dumbledore eut un sourire rieur. Il
proposa poliment un bonbon à Severus. Celui-ci refusa
civilement, venant s'asseoir froidement devant l'homme. Il tenta
de le raisonner, que la guerre devenait dangereuse, et qu'il devait
partir. L'homme eut un éclat de rire, secouant ses mèches
blanches. « Je ne peux pas Severus. Je dois rester, pour
les enfants ! » Les enfants, Severus ne les
supportait plus : à cause d'eux, Dumbledore allait
mourir. Albus risquait sa vie, son ancien amant tentant par toutes
les façons de prouver qu'il était bien l'homme
idéal : le plus fort, plus fort que Dumbledore lui-même
pour le reconquérir. Le plus fou des fous se bat par amour.
Lentement Severus se leva, d'un pas feutré, félin
et séducteur. Il glissa derrière le vieil homme,
glissant ses doigts sous la robe pourpre. Ecartant le tissu, sa main
se saisit du membre du mage qui tressaillit. Il se retourna, un peu
étonné, mais de longues ficelles d'argents vinrent
lui attacher les mains.
Severus eut un regard pervertit, ses
doigts remontant le long du buste de l'homme. Il détacha
lentement la robe, fixant ce corps si parfaitement constitué.
Comment un vieux truc pouvait-il avoir un corps si parfait ?
C'était indécent ! Les chuchotements des
tableaux le firent se retourner, et Severus hurla :
« taisez-vous. » Le ton lui-même surprit
Albus qui ne remua pas.
La pièce contenait de multiples
bruits, surtout des gémissements de l'homme, montant et
descendant ses hanches. Le regard vitreux, perdu, qui cherchait une
réponse.
Délicieusement amusant, de voir ce vieux
mage ne plus comprendre ce qui lui arrivait. C'était bon,
tellement bon. Severus glissa ses lèvres sur le membre dressé,
le prenant en entier. Et, puis il prit sa baguette, et avec un geste
lent il commença à l'enfoncer à l'intérieur
du mage. Celui-ci s'arqua, hurlant, se braquant. Mais le sort de la
baguette faisait son petit effet, et le liquide aphrodisiaque se
répondait déjà à l'intérieur.
« Severus … qu'est-ce …
- Chut … »
Le maître des potions eut un sourire lent, se rapprochant de l'homme. Il le souleva lentement, et glissa entre ses cuisses, le prenant …
Imbécile. Il pouvait toujours rêvé, ce ne sera jamais qu'un mensonge. Désormais, Dumbledore n'existait plus. Le monde avait perdu son soleil. Comment pouvait-on penser encore à se battre ? Vivre sans lui ? Ce vieux fou avait trouvé toutes les excuses : tu aimes Lily, Severus, c'est elle que tu aimais. Oui. Il l'avait aimé, elle avait fait son choix, et lui avait fait le sien : trahir Voldemort et protéger les Potter pour retrouver l'estime du Mage Blanc. Pouvait-il encore vivre maintenant ?
Non.
Il le refusait.
La main de Severus se posa sur sa baguette, et lentement il la pointa en direction de son cœur. Un cri derrière lui ne le fit pas tressaillir, mais soudainement il sentit un corps l'agripper. Deux petites mains le retenir. Des larmes tomber le long de son cou.
« Monsieur … »
Malefoy eut un regard plein de larmes. Il ne les comprenait pas lui-même, mais plus jamais il ne voulait voir quelqu'un mourir. Plus jamais. Pas lui, et surtout pas celui qui l'avait protégé. Rogue se releva, le regard noir. Il repoussa le garçon. Hochant simplement de la tête en rangeant sa baguette.
Il ne mourrait pas maintenant, non …
Non, il allait trouver la pire mort qu'il soit. Il allait prouver. Dans la pire des folies qui soit, il allait se laisser tuer …, par ce serpent démoniaque. Et la dernière chose qu'il voudrait voir, ce serra les yeux d'Harry, les yeux d'Harry brillant de la même lueur que ceux du vieux fou.
