Voici une toute nouvelle histoire - oui, je sais, "wolfstory" est encore en cours d'ecriture. MAis, ne vous inquietez pas, je travaille dessus - j'ai eu cette idée, en voyant les photos promo du film de Michael Weatherly "Charlie Valentine". J'espere qu'elle seea a votre gout et qu'il n'y a pas trop de fautes. En tout cas, bonne lecture et bonnes fetes de fin d'années !


La pluie ne cessait de tomber sur la ville de Washington DC. La luminosité se faisait rare, et un vent glacial prenait sa place au fur et à mesure que les minutes avançaient. Anthony, fut le dernier à sortir du QG, chose qui était loin d'être rare ces derniers temps. Il enfila sa veste, prit ses clés de voiture, rangé dans le premier tiroir de son bureau, puis se dirigea en direction du parking. Il ne rêvait que d'une seule chose : dormir. Le trajet de retour ne fut pas très long. En effet, à cette heure tardive, les routes étaient très bien dégagées. Une personne normalement constituée, ne s'amusait pas à trainer le long des routes, mais plutôt à rester au chaud sous la couette.

Arrivé devant son immeuble, l'italien bailla de fatigue. Alors qu'il était sur le point de rejoindre le hall d'entrée, il entendit une voix l'interpeller. Cependant, le nom utilisé, le fit se raidir sur l'instant.

_ EG ! tu n'as pas changé d'un pouce.

L'agent senior fronça les sourcils, puis se retourna pour faire face à son interlocuteur.

_ Tu n'es pas facile à trouver, tu sais. Je dois dire que tu es un malin... même plus malin, que ton cher paternel.

Devant le sous entendu, et les événements auxquels cela se rattachait, une vague de colère l'envahit. Ses poings se mirent à se durcir, prêt à frapper son assaillant. Témoin de la réaction du plus jeune, celui-ci eut un rire jouissif. Cela faisait des années, qu'il cherchait l'héritier du grand maitre du banditisme. Son père était à la fois une légende, et un traitre dans son monde.

_ Ton père me doit encore beaucoup d'argent.

_ Ce n'est pas mon problème. Répliqua l'agent du Ncis, irrité.

_ Oh. Ne t'en fais pas. Ce petit mâle entendu est réglé. Ce n'est pas pour ça que je suis ici.

_ Alors pourquoi ? me tuer ? demanda-t-il si détaché, que cela en devenait même très inquiétant.

Un nouveau ricanement se fit entendre, mais différent du premier. Il semblait plus jaune.

_ Je ne suis pas stupide, EG.

_ Ne m'appelles pas comme ça ! s'emporta violemment Tony, en s'approchant vivement du plus âgé.

_ Oh je t'en pris. Tu peux faire croire ce petit jeu a beaucoup de monde, mais pas à moi. Après tout, c'est moi qui t'es tout appris.

_ Il n'y a pas de quoi être fier !

_ Et si nous continuons cette petite conversation chez toi . Fit remarquer gentiment l'étranger, en déviant son regard aux alentours. Il est vrai, que le milieu était très exposé, et il n'était pas vraiment nécessaire, que leur entrevue soit mise au grand jour. Tony l'avait parfaitement compromis, et lui fit un rapide signe de la tête, lui indiquant ainsi la marche à suivre.

À peine la porte franchie, le propriétaire des lieux lança ses clés sur la table basse, et posa la question qui lui brula les lèvres.

_ Qu'est-ce que tu veux, Felipe ?

_ Un verre de Scotch.

Pour toute réponse, Felipe reçut un regard froid, voir haineux. Tony s'avança d'un pas, posa ses mains sur ses hanches et ne coupa à aucun moment le contact visuel.

_ Il n'y a pas d'alcool ici.

Devant l'attitude adoptée de son protégé, un sourire cette fois ci, sincère apparut sur son visage. EG n'avait rien oublié de ce qu'il lui avait appris, mieux, c'était ancré dans ses veines, dans son sang. Il était bel et bien le fils de son père, même s'il ne voulait pas le reconnaitre.

_ Tu n'es pas agent fédéral, EG. arrête de te voiler la face ! tu es, et restera un truand !

À la suite de ces paroles, Tony ne put affronter la réalité. C'est pourquoi, il lança un crochet du droit à son adversaire. Sous l'effet de surprise, celui-ci recula de quelques pas, et porta la main sur son visage. Sa lèvre inférieure était vite devenue bleue, et un épais filet de sang en découlait.
Il ricana.

_ Je constate que tu n'arrives toujours pas à contrôler tes émotions.

Un silence pesant s'installa dans la pièce. Les deux hommes se jugèrent du regard pendant plusieurs minutes avant que l'ainé, ne le coupa.

_ J'ai besoin de toi, sur ce coup.

Tony soupira et esquisça un sourire.

_ Je ne suis pas le seul de tes protégés.

_ Peut-être. Mais tu es le meilleur. Je ne veux personne d'autre.

_ J'ai raccroché. Trouve-toi, quelqu'un d'autre.

Felipe se mit à rire, tout en sortant un mouchoir de sa poche, qu'il porta à ses lèvres.

_ Oh non, tu vas accepter. Et tu sais pourquoi ? parce qu'autrement, ce très cher Leroy Jethro Gibbs sera mon prochain gros client.

Devant cette menace, Tony balança sa tête de gauche a droite. Il ne pouvait pas le croire. Il refusait, et occulta même cette idée. Comme pour accentuer ses paroles, Felipe jeta à terre plusieurs clichés. Devant le geste, Tony sembla perplexe. Il fronça des sourcils, et s'accroupit afin de découvrir le message caché. C'est alors qu'il en prit une dans les mains, et reconnu son patron au starBuck. Puis en ramassa une deuxième un peu plus loin, cette fois-ci, Gibbs rentrait chez lui. Au fur et a mesure, la tension augmenta chez le jeune agent. Ses mains se mirent à trembler, et des gouttes de sueur apparurent sur son front. Cela ne pouvait être vrai, c'était un cauchemar. C'est ça, un simple cauchemar. Et il allait bientot se réveiller en sursaut à son bureau, n'est ce pas ? l'inquiétude et la peur se lurent peu à peu dans ses yeux, ce qui provoqua un air satisfait a son mentor. Il sourit.

_ Je n'en ai pas fini avec toi, EG. Puis tout en se dirigeant vers la porte d'entrée, il précisa.

_ S'il te venais à l'idée d'intervenir, tu dois savoir que plusieurs sont sur ce coup. Et tous, possède les coordonnées de ton cher patron.