Pride and Prejudice
Disclamer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de la géniale JK Rowling. Le scénario de base est tiré du livre Pride and Prejudice de la toute aussi génialissime Jane Austen. Seule l'interprétation est de moi.
Rating : M, un lemon "d'époque" à l'approche!
Avertissement : Ceci est un UA, mais ce n'est pas pour autant que je vais reprendre à la lettre l'œuvre de Jane Austen, d'abord je n'en ai pas la prétention, et ensuite le but n'est pas là. Je m'en inspire plus que largement, mais pour le bien de l'histoire, beaucoup d'éléments vont être chamboulés, supprimés, rajoutés.
Couples principaux : DM/HP, BZ/GW
Note de l'auteur : Je compte publier un chapitre toutes les deux semaines. Merci pour vos délicieuses reviews, j'ai longuement hésité avant de poster ce prologue alors vos encouragements sont un vrai bonheur.
Bonne lecture et merci d'avance à celles qui me donneront le courage de poursuivre cette aventure!
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Draco Malfoy se tenait droit, beauté glaciale, dans l'immense véranda de charme du château de Netherfield. Si Blaise refusait l'achat de ce domaine, il se l'avouait bien volontiers, il en serait peiné. L'endroit était magnifique et lui plaisait beaucoup. Les grands jardins s'étendaient à perte de vue de part et d'autres de la demeure, lui conférant le charme typique de la campagne anglaise, et lui rappelant son manoir du Derbyshire. L'intérieur était délicat, d'un luxe tout en finesse, avec le marbre blanc qui recouvrait le sol et les meubles en vieux bois de pins qui sentaient bon la noblesse. Ce qui toutefois le fascinait le plus, c'est le calme semblant s'être élu maître des lieux...
-Vous voilà, Draco chéri. Je vous cherchais. Qu'en dites-vous ? Je dois admettre que cette vieille bâtisse n'est pas sans charme, mais ne pensez-vous pas que Blaise va s'ennuyer ici, si loin de la ville ? Pour ma part, je ne pourrais pas, je trouve que...
-Je trouve l'endroit très beau.
-Oui oui ce n'est pas mal, mais de tout même, quelle idée de s'installer aussi loin de l'agitation si caractéristique de la ville. Ah, la ville ! Elle me manque déjà, sommes-nous réellement obligés de rester toute une semaine ici, Draco ? Je vous le dit, Zabini va le regretter tôt ou tard.
-Que vais-je donc regretter ma très chère cousine ? Regardez moi toute cette splendeur ! Avez-vous visité les jardins ? La salle de bain du troisième est magnifique, et le petit bureau attenant la chambre à coucher principal est divin, Draco, si tu y tiens, je te le laisse ! Ah, mes amis, je suis sous le charme ! Et toi, cousin, notre chère Pansy t'aurait-elle convaincue de repartir en ville ?
-Mon ami c'est de vous dont il s'agit, mais Blaise, ce domaine me touche beaucoup, et si tu investis, alors je demeurerai auprès de toi pendant les préparatifs de ton installation avec plaisir.
-Alors c'est décidé ! Je la prends !
Pansy soupira. Ses deux cousins partageaient le même entrain enfantin pour la nouveauté désuète, bien que l'un le montrait moins que l'autre, la fierté des Malfoy l'obligeait. D'accord, cette maison était charmante, mais quel intérêt y avait-il à séjourner loin de la ville et de ses conséquences ? Les gens y étaient bien habillés, plaisants et plaisantins, ils aimaient discuter, se prélasser toute la journée dans des terrasses de cafés. Que pouvez avoir à offrir la campagne, en comparaison ? Pansy était fermement et résolument une mondaine. Non vraiment, elle ne comprendrait jamais ces deux cousins... Et pourtant, elle soupira à nouveau, ce n'est pas faute d'avoir essayé, ils étaient si beaux ! Deux opposés de la gente masculine, attirants bien des regards et bien des soupirs. Blaise était un jeune homme profondément gentil, affectueux avec tout le monde. Un homme que la nature avait gâté mais qui n'en tirait pas profit à des fins déloyales, c'était un jeune homme timide, toujours enjoué, mais jamais négligé. Les jeunes filles tombaient facilement amoureuses de sa candeur et de son grand cœur. Mais Blaise Zabini n'avait encore jamais trouvé la femme de ses souhaits, car parmi ces jeunes femmes amoureuses, peu d'entre elles étaient réellement attirées par la personnalité du jeune homme, mais bien plutôt par sa dote conséquente. Et malgré ses airs quelques fois de naïf, Pansy savait que son jeune cousin en était conscient. Blaise n'était pas que quelqu'un de doux, il était aussi réfléchi, et c'est pourquoi il ne s'engageait jamais, car, comment aurait-elle pu l'oublier, Blaise était un éternel romantique, à la recherche du véritable amour, et non pas d'une parodie de mariage, aussi sublime eût été sa compagne. Sa persistante humeur joyeuse cachait cependant mal à Pansy son désarroi quant à la trouver un jour, celle qui l'aimerait pour ce qu'il est.
Draco Malfoy, quant à lui, était un tout un autre phénomène du genre masculin. Si l'on devait donner un adjectif pour qualifier sa personnalité, Pansy dirait sans hésiter que le jeune homme était quelqu'un de mystérieux. Draco Malfoy était un paradoxe à lui tout seul. Il était tout à la fois réservé et étincelant, bienveillant et dédaigneux, attirant mais inaccessible. Le jeune homme excellait dans tous les domaines de la société, il était brillant, fier, savait parler de la plus belle des manières, pouvait tenir une conversation sur n'importe quel sujet, pour peu qu'il l'intéresse. Car Draco était peu loquace. Il était quelqu'un de profondément solitaire, et sous ses airs de jeune homme à l'aise en société, il n'en était rien en réalité. Draco était beau comme un dieu grec, mais seul comme un loup. Semblant ne vouloir de personne, ne s'intéresser à personne et se réfugiant bien souvent dans son temple de solitude que constitue sa demeure du nord, perdue dans une autre campagne, plus verdoyante que celle-ci. Sa beauté était incroyable et suscitait bien des émois mais elle n'était pas de celles qui flamboient, plutôt de celles qui tétanisent. Et c'est pourquoi, même si beaucoup de jeunes femmes étaient éprises de sa personne, peu d'entre elles se risquaient à se déclarer. Oh, en parfait gentleman, Draco Malfoy n'était jamais odieux avec celles-ci, mais simplement totalement désintéressé. Il les éconduisait en les remerciant de leur intérêt qu'il ne pouvait leur retourner, et s'arrêtait là, sans plus de justifications. Selon les rumeurs, et Pansy en était elle même convaincue, ce prince aux allures de charmant, était trop compliqué en matière de sentiments. Il était profondément dévoué à son cousin, mais ne montrait jamais aucune autre forme de sensibilité, à part à sa petite sœur, Narcissia Junior, à qui il montrait dès qu'il le pouvait son affection sans limite. Il semblait que Draco Malfoy recherchait la perfection, enfin, c'était ce qui se disait. Mais Pansy n'était pas si idiote, elle sentait que Draco Malfoy avait un secret, un de ceux qui, s'il venait à être dévoilé, éclaircirait bien des choses... Et Pansy était bien décidée à le découvrir. Draco pouvait passer des heures entières à jouer du piano, les regard perdus sur les touches de ce dernier, des jours à contempler les sculptures qui ornaient son manoir, des mois à jouer l'hypocrite en société, à sourire, charmant charmeur, tandis qu'à l'intérieur ses yeux pleurent.
Draco Malfoy n'était pas quelqu'un d'heureux. Blaise Zabini non plus. Et foi d'une Parkinson, si ses deux cousins n'étaient pas heureux, alors, elle ne pouvait être Pansy. Il fallait du changement. Il fallait des rencontres. Il fallait... un bal ! Le domaine de Netherfield, hein ? Qu'à cela ne tienne, elle allait faire de cette soirée une mondanité encore jamais égalée aussi loin d'une ville...
-Mes chers cousins, j'ai à vous parler !
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Merci de votre lecture,
Je continue?
xx
