Salut !
Voici ma première fiction, qui, j'espère, vous plaira ! Je ne sais pas trop en combien de chapitres elle se fera, je sais qu'ils sont assez courts. Je ne sais pas non plus combien de chapitres je posterai par semaine, cela dépendra de mon temps libre. J'accepte toutes les critiques tant qu'elles sont constructives, et je vous remercie d'avance pour lire cette fiction !
Bonne lecture !
Maya
Introduction:
2 mai 1998
Les pas de Hermione résonnaient dans la grande salle. Elle avançait d'un pas déterminé, la boule au ventre. Tout autour de la jeune fille, des pleurs et des cris se faisaient entendre dans la pièce où tout les élèves subissaient une ambiance lourde et pesante. Hermione se refusa de tourner la tête, de peur de voir quelques uns de ses amis recouverts d'un linceul, bien que les larmes coulaient déjà sur ses joues. Il était resté avec elle, jusqu'à ce qu'un mangemort l'attaque. Après l'avoir vaincu, elle l'avait perdu de vue.
"Pas aujourd'hui, s'il vous plaît pas aujourd'hui. Pas maintenant... On a pas passé assez de temps ensemble. On venait juste de se trouver..."
Hermione savait que ces pensées étaient égoïstes, qu'elle le voulait pour elle seulement. Mais dans la foulée des événements, elle regrettait de ne pas avoir compris plus tôt qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Ron était celui qu'elle avait toujours aimé, et à peine en avaient-ils pris conscience que la jeune fille avait peur de l'avoir perdu.
Deux têtes rousses apparurent devant les yeux de Hermione. Son cœur s'emballa, jusqu'à se qu'elle remarque que ce n'était pas le membre de la famille qu'elle espérait. Les jumeaux Weasley se serraient dans les bras, et la jeune fille pût voir un bref instant que celui qui était face à elle pleurait, et elle se doutait que l'autre en faisait sûrement autant. Elle se mît soudainement à courir, sa vue étant floutée par les larmes. Peu à peu, elle vît que les jumeaux n'étaient pas les seuls de la famille de rouquin à être abattus. Ils étaient tous regroupés en cercle, se soutenant et se réconfortant les uns les autres. Hermione remarqua aussi que Harry était présent, pleurant dans les bras de la cadette de la famille. Arrivée à leur hauteur, la sorcière s'approcha d'eux, pour finalement voir ce qu'elle redoutait le plus. Il était là, allongé, le visage pale et les lèvres bleutées. Hermione s'agenouilla près du corps inerte de celui qu'elle aimait. Les doigts tremblants de la Née-Moldue se placèrent délicatement autour de ceux de Ron. En faisant une légère pression sur son poignet, comme pour tâter son pouls dans un dernier espoir, la jeune fille éclata en sanglots incontrôlables. Ce ne pouvait pas être possible, il ne pouvait pas mourir maintenant, pas après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble. Ça ne pouvait pas être fini. Hermione avait toujours cru qu'après la guerre, tout rentrerait dans l'ordre, qu'ils vivraient heureux et auraient beaucoup d'enfants. Malheureusement la vie n'était pas un conte de fée, et la jeune fille le comprit pleinement en ce moment même.
Au bout d'un moment, la jeune sorcière remarqua qu'une main était posée sur son épaule. Harry était juste derrière elle, les yeux rougis. Hermione se releva, se mettant face à son meilleur ami. Ils se regardèrent dans un silence qui paraissait interminable, jusqu'à ce qu'elle craque et se jette dans ses bras, ne pouvant plus retenir sa souffrance. Harry ne disait rien, mais elle sentait les larmes de se dernier couler sur son épaule. Il passa sa main dans les cheveux ondulés de la sorcière. Ça la rassurait de savoir qu'il était là. Avec lui, elle se sentait en sécurité.
Mrs Weasley s'agenouilla près du cadavre de son fils, le recouvrant d'un grand drap. La jeune fille voyait dans ses yeux la détresse d'une mère de famille à qui on arrache son enfant. Hermione avait déjà du mal à gérer sa situation, alors elle ne voulait pas imaginer celle de Mr et Mrs Weasley perdant leur plus jeune fils.
"Dis-moi que ce n'est pas vrai, murmura-t-elle à l'oreille de Harry, dis-moi que ce n'est qu'un cauchemar...
Quelques minutes passèrent, pour qu'il lui réponde finalement:
- J'aimerai tellement pouvoir te le dire, et en même temps pouvoir le croire."
