Toi mon étoile

Une fic de Griffounette avec des personnages de JK Rowling

Chapitre 1 Ma faute à moi

Mon bon Sirius,

Je regarde en ce moment même le miroir que tu m'avais donné.

Comment ai-je pu être aussi bête ! Moi toujours si curieux je n'ai même pas pris le temps d'ouvrir le paquet dans lequel tu avais placé ce miroir.

Et je pleure de rage contre moi-même, je pleure, j'ai mal si mal.

Mon cœur s'est de nouveau brisé en morceaux de verre qui parcourent mon corps et me tailladent au fur et à mesure des heures qui s'écoulent, sans toi, sans nous ensemble, comme je l'aurais tant souhaité.

Mon étoile,

Pourquoi es tu parti aussi vite ?

Pardonne moi pour ne pas être comme mon père, pour ne pas être le filleul que tu aurais aimé avoir :

Un courageux griffondor, comme mon père,

Quelqu'un qui ne baisse jamais les bras, comme mon père,

Quelqu'un qui se battrait jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle, comme mon père,

Quelqu'un qui aurait voulu vivre avec toi à ses côtés comme lorsque vous étiez à Poudlard,

Qui aurait tant aimé passer des pleines lunes en compagnie de Lunard et Patmol, mais qui n'est plus à présent,

Qui n'est plus………..tout comme maman et toi.

J'ai tellement honte de moi, tellement honte d'avoir blâmer Dumbledore, de l'avoir blâmer alors que tout est de ma faute.

Je pourrais blâmer également Rogue pour m'avoir arrêté les séances d'occlumencie, mais je ne le ferais pas, car aujourd'hui j'ai compris que la faute était entièrement la mienne, et pas celle des autres, la mienne, celle du Survivant, le balafré dirait Malefoy.

Encore une fois ma culpabilité me pique à vif.

Si seulement j'avais ouvert ce paquet, j'aurais su à quoi servait ce miroir, et ainsi au lieu d'utiliser la cheminée dans le but de te joindre, j'aurais directement utilisé le miroir que tu m'avais laissé, et on aurait pu communiquer tous les deux, mon étoile, mon Sirius.

J'aurais su alors que tu étais toujours en sécurité Square Grimmault.

Je n'aurais pas couru jusqu'au ministère pour accomplir selon les dires d'Hermione, ma « fâcheuse tendance à vouloir sauver les gens »

Bien fâcheuse en effet car elle t'a coûté la vie, et aurait pu faire bien pire, car mes amis étaient avec moi, mes amis, mes seuls amis…

Tu me manques tant mon Sirius, mon parrain, mon étoile, qui a éclairé mon cœur, et qui maintenant la lueur d'espoir que j'avais, se dissipe, et tout ça par ma faute.
Ta flamme semble s'être éteinte, même si une clarté est toujours présente.

Sirius,

Je ne te l'ai jamais dit, mais même s'il est trop tard, même si cela ne sert plus à rien, je voudrais te dire ces quelques mots, tout simples mais que jamais je n'ai pu dire à quiconque…

Sirius, je t'aime

Comme un enfant dirait ses quelques mots à son père, parce que c'est normal de les dire, moi je prononce ces mots pour toi, pour mon deuxième papa que j'ai plus connu que le vrai, mais pas suffisamment.

Tu étais jeune, mais ton séjour avec les détraqueurs t'a ridé le cœur, même si tu as eu le temps de revivre les pires moments de ton existence.

J'aurais voulu de redonner de la joie, du baume au cœur.

Je n'en ai pas eu le temps.

Sirius, mon père, je t'aime, je t'aime tant.

Je ne cesse de pleurer.

Le fait de me rendre compte que je viens de perdre mon père une seconde fois me fait extrêmement mal.

Car oui Sirius, pour moi tu représentes une image paternelle, quelqu'un à qui j'aimerais ressembler, et dont j'aimerais avoir le courage.

Pardonne moi encore.

J'ai envie de te parler par l'intermédiaire de ce bout de papier, même si je crains qu'il n'y ait pas assez de place pour exprimer toute la tendresse, l'admiration et le respect que je ressens à ton égard.

Sirius, mon père, je vais te dévoiler mon cœur.

Voila, c'est ma première fiction.
Je ne sais pas si elle vous plait, je l'espère
Alors à vos rewiews, que je puisse avoir toutes vos impressions svp
Merci beaucoup

Un nouveau chapitre est à venir :)

Griffounette