Titre : Jamais trop tard.

Résumé :

Cette histoire aurait lieu en 1993/1994 soit l'année scolaire correspondant au troisième livre.

Harry Potter et Le prisonnier d'Azkaban

Harry est le sorcier qui a survécu, mais la peur qu'il cachait au fond de lui finit par exploser suite à une rixe qui a mal terminé.

Disclaimer : J.K. Rowling est celle qui à créer Harry Potter, je ne fais qu'utilisé sa création pour mon plus grand plaisir.

Raiting : J'ai écris T parce que j'écris mon histoire au fur et à mesure et donc je ne connais pas la fin. Donc si sa venais à changer je le ferais savoir en gros !!! Ça pourrait peut-être atteindre rating M dans quelques chapitres, pas sûr.

Couple : Harry et Drago en principaux personnages.

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Chapitre 1 la dernière personne que j'avais eu envie de voir ce jour là.

Le dortoir était sombre et vide ou presque. Un jeune homme brun et pale était assis à la fenêtre. Il regardait le ciel obscurcit par les nuages dont d'énormes gouttes d'eaux jaillissaient pour s'écraser sur le sol ou sur la vitre en face du garçon immobile et silencieux. Son regard était vide, il semblait faible et malade, le visage humide et le corps grelottant sous une couverture aux couleurs rouge et or.

Madame Pomfresh avait dû s'absenté, ce jour et le précèdent, pour aider à l'hôpital de Sainte Mangouste, suite à une épidémie très virulente. Elle avait débuté en ce même endroit et avait particulièrement touché les médecins et infirmiers. Le directeur avait sollicité toutes les aides possibles aux alentours. Mais ce n'est pas ce qui inquiétait le plus Harry, en effet, le lendemain avait lieu l'avant dernier match de Quidditch entre les Gryffondors et les Poufsouffles. Ce match serait décisif car s'y son équipe venait à l'emporter, ils arriveraient alors en finale au coté de Serpentard, leur véritable rivaux. L'unique problème, c'était lui, depuis son réveille l'adolescent ne se sentait pas bien, il avait des poussées de chaleurs et à peine tentait-il de se lever qu'il était pris de violents vertiges. Il resta encore un moment assis près de l'ouverture, avant de finalement sombrer dans un sommeil profond.

Quand il revint enfin à lui, la nuit avait totalement enveloppé le ciel et ses nuages d'un noir d'encre où même la lune ne pouvait transparaître. Certains de ses camarades s'étaient même déjà couchés, mais il n'était pas rare que Neuville se couche juste après le dîner cependant ce n'était pas le cas de Seamus qui pourtant dormait comme une pierre.

Quand Harry jeta un œil au lit de Ron, il vit que celui-ci était vide. Harry ne supporta pas plus longtemps l'enfermement et pensa que partir à la recherche de son ami était le meilleur prétexte pour aller se dégourdir un peu les jambes. En traversant la salle commune le jeune homme ne tarda pas à trouver le rouquin dans une posture très confortable, une main caressant la cuisse de sa partenaire et l'autre glissée dans le coups de celle-ci. Alors qu'ils s'embrassaient tendrement, Hermione aperçu Harry passé et se leva d'un seul coups repoussant brusquement Ron contre le dos du canapé.

_Harry, tu es réveillé! Est-ce que tu te sens mieux? Harry surpris qu'on l'ait remarqué sourit faiblement avant de répondre la voie encore pâteuse.

_Ne t'inquiète pas pour moi, dormir m'a donné faim, ce qui était totalement faux car il sentait que s'il mangeait quoique se soit il ne le garderait pas bien longtemps. Je vais chiper un truc ou deux aux cuisines, vous voulez quelques chose, Harry pria intérieurement pour deux réponses négatives. Mais alors que Ron ouvrait la bouche il fut coupé:

_Merci Harry nous venons de manger ça ne serait pas correcte. Ron grimaça et il fit signe, de la main à son ami nauséeux, de lui rapporter un petit truc tandis que sa copine avait le dos tourné. Ron, dit Hermione avec un petit raclement de gorge, je peux voir ton reflet sur le miroir d'en face.

_Ah…Ah, oui…, mais l'amateur de gourmandises ne mis pas longtemps avant de retourner la situation à son avantage, alors tu as sûrement dû me voir faire un signe à Harry pour qu'il nous laisse seuls, tout seul, insistant encore plus sur ses mots, très tout seule. Ron souriait avec confiance pour assurer l'authenticité de son gros mensonge et Harry compris que s'il voulait sortir prendre l'air, c'était maintenant ou jamais.

Harry traversait les couloirs tel un zombie n'ayant aucuns buts réels, puis il se décida enfin à arrêter de tourner en rond. Le garçon alla dans la cours sur laquelle donnait la volière, le couvre feu n'étant que d'ici deux heures ou une heure et demi, il aurait suffisamment de temps pour remonter et au pire des cas, il avait glissé dans la poche gauche de sa robe de sorcier la bonne vielle carte du maraudeur. Mais quel ne fut pas sa surprise quand il entendit du bruit venant de la volière, du bruit non animal bien entendu ou du moins pas un animal avec des ailes. Un tel être même avec des ailes n'en feraient pas pour autant un ange. Il fallait visé plus gros, le jeune homme ne prit pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait d'une personne. Mais monter les quelques marches de l'escaliers qui le séparaient de la volière lui semblaient à présent impossible, surtout après avoir traversé la moitié du château dans son état, en réalité son « petit tour » pour aller se dégourdir les jambes venait de l'achever.

Il se laissa alors tomber contre un mur ayant l'allure de banc avec une embrasure qui donnait une vue magnifique sur la maison d'Hagrid, dont les lumières projetaient des éclats de lumière sur le lac encore plus noir et effrayant qu'à son habitude. Harry brûlait sur place, son visage s'était mis à perler de fines gouttelettes de sueurs, tellement la fièvre s'était emparée de son corps. Finalement, le son venant de la volière fini par se transformer en bruit de pas, de plus en plus proche. Quelqu'un descendait par l'escalier extérieur de la volière. Malheureusement quand le jeune homme souffrant tourna la tête il aperçu alors l'une des pires choses qu'il puisse trouver à Poudlard. Devant lui, était un élève de Serpentard, il était grand et d'une pâleur naturel, il laissa découvrir sournoisement ses dents avant de passer ses doigts dans ses fins cheveux blonds lumineux, puis cracha son venin habituel:

_Alors Potter, le héros de Poudlard prend des vacances? Je ne me rappelle pas avoir eu l'horreur de te rencontrer aujourd'hui.

_Malfoy je passe pour aujourd'hui, Harry venait de détourné le regard, pas assez en forme pour répliquer quoique se soit.

_Peut-être étais-tu trop occupé à créer une nouvelle mode, pour tenter de masquer le futur rang de perdant de ton équipe au match de Quidditch de demain. Malfoy prenait un plaisir malsain à vouloir pousser à bouts son ennemi. Harry finit par essayer de jeter un regard sombre au blondinet, mais il ne réussi qu'a grimacé un visage ennuyé. Malfoy ne s'arrêta pas pour autant dans son éloge envers Harry. Mais je ne suis pas sûr qu'une simple robe de sorcier par-dessus un pyjama rayé puisse faire l'affaire, bien que tu sois l'icône de notre école pousser ta chance ne ta jamais réussi, surtout si en plus tu continue de te coltiner le Weasley et sa sang-de-bourbe de copine.

Harry se moquait bien qu'on le malmène après tout il avait eu toute son enfance avec les Dursley pour apprendre à encaisser tout genre d'insultes. Mais que l'on s'attaque à ses amis, ça il ne pouvait pas laissé passé sans en coller une à l'injurieux individu. Hélas, Harry avait oublié un détail, il n'était pas en état « d'en coller une » à qui que se soit. Il poussa sur ses jambes, se renversa lui-même de son banc et s'écrasa sur le sol avec une pesante violence et maladresse. Malfoy fut d'abord très surpris, lui qui avait fait un bond en arrière pour esquiver l'attaque du survivant. Voilà qu'il n'avait devant lui plus qu'une larve baisant ses pieds.

_Argh…Harry était face contre terre, le nez ensanglanté sous l'impact des pavés. Chié…va voir…dans ta gueule, à présent le jeune sorcier n'arrivait même plus à penser et marmonnait alors une suite de mots peu audibles et peu compréhensible. Cependant Malfoy ne se sentait pas très bien consciencieusement, s'attaqué aux gens de faible constitution, même pour un court lapse de temps, n'était pas un principe qu'il arborait.

Il tenta alors et malgré lui de, peut-être, venir en aide à Harry Potter, il approcha sa main de l'épaule du garçon sans pour autant la posé et murmura:

_Alors plus toujours aussi infaillible le Potter? Harry gifla maladroitement la main de Malfoy à l'approche.

_C'est bon tu as gagné, tire-toi. Harry soufflait ses mots, qui lui étaient douloureux aussi bien physiquement que du point de vue de son honneur. Malfoy tentait de contrôler son irrésistible envie de frapper cet homme déjà à terre.

Mais c'est finalement dans un silence gênant, que le Serpentard l'attrapa fermement par la taille en faisant glisser le bras du souffrant sur son épaule. Beaucoup de choses passèrent alors dans le petit esprit de Harry…, qui était cette personne qui venait de l'aider à se relever et paraître debout plus digne qu'à terre, Malfoy? Faisait t-il un cauchemars très très troublant? Malfoy était il possédé? Ou encore est-ce que Malfoy ne devait il pas être irrécupérable? Encore bien d'autres idées toutes plus surprenantes que les autres traversaient l'esprit de Harry . Et toute cette incompréhension se reflétait sur son visage, la bouche entrouverte , le regard de celui qui a vu passer un Dumbledore,tout naturellement, en caleçon blanc à cœur rose, dans un couloir de l'école. Draco ne mit pas longtemps à s'en apercevoir et répliqua brusquement:

_Arretes tout de suite de faire cette tête ou je te laisse pourrir ici comme un chien, mon père en serait très fière. Ne me tente pas! Le faible garçon tenta une réponse cinglante, qui au final sonna plutôt comme une question intime:

_Bas alors, pourquoi tu le fais pas Malfoy, ton père serait très fière de toi. Mais Malfoy le coupa sans même lui jeter un regard et répondu sèchement en le lâchant brusquement sur le banc accolé au mur.

_Je ne suis pas mon père. Et il ne dit pas un mot de plus, Harry comprenant qu'il avait touché un point sensible ne chercha pas plus loin et murmura un « merci » ostensible avant de perdre connaissance.

* * *

Des murmures parcouraient le sombre lieu, le sentiment de froides étreintes, le sentiment de quitter le sol, de flotter comme sur un nuage, mais avec aussi une désagréable impression,celle de ne rien pouvoir contrôler, celle de ne rien savoir.

Brûlant…malade…ici…Quidditch…infirmerie…professeur… points…maison… Bonne nuit. Puis finalement, la sensation de la chaleur, de la douceur de l' étoffe, le sentiment d'être drogué, empoisonné?!