Versus speculum
(de l'autre côté du miroir)
«Le destin ? Aussi fragile que le cristal, éphémère qu'un papillon, illusoire qu'un mirage, instable que le vent. Juste un souffe pour changer sa voie. Ce souffle qui sera la délivrance de Zack, la condamnation de Cloud, le bouleversement de l'histoire.»
De: DanaVII.
/!\ Tant que ma tirelire ne sera pas remplie a ras bord pour que je puisse enfin acheter l'entière propriété des personnages, ces derniers ainsi que leur univers appartiennent malheureusement a Square Enix ... Pour l"instant ;) !
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Chapitre 1
Le masque tombe, l'homme reste et le héro s'évanouit.
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Si froid. Si mal. Et si seul ...
L'oiseau déploya ses grandes ailes sur chaque coté de son corps, ses plumes jouant avec le vent. Il se laissait glisser entre les souffles de ce dernier, tournoyant, plongeant, piquant au grès des rafales. Il ne semblait pas porter d'attention sur ce qu'il se passait sur le bas monde et, nageant dans l'océan de nuages, ne remarqua pas la présence du jeune homme juste en dessous de lui.
Il se tenait la, en haut de la colline, les jambes arqués, les bras ballants. Ses mains tenaient faiblement l'imposante épée qui, pointe en bas, semblait s'abreuver avidement des centaines de litres de sang de ses victimes. Les épaules avachis, les muscles tremblants, le brun redressa péniblement sa tête qui battait furieusement sous les coups saccadés de sa respiration. Ses grands yeux azurées étaien sans cesse éclipsés par ses paupières qui, lourdes de fatigue, semblaient vouloir se fermer a jamais. Déjà sa vision se déformait, ses ennemis dressés devant lui n'étaient plus que des vagues de vapeur, de la fumée grisâtre, des silhouettes aux contours floutés. Était-ce dut a sa vie qui semblait le quitter peu a peu ? A sa fatigue, sa peur, sa douleur ? Ou bien était-ce tout simplement a cause de ce sang frais qui gouttait le long de son visage, qui lui coulait sur le front avant de se perdre dans ces longs cils, voilant sa vision d'un épais manteau rouge ?
Quoiqu'il en soit, le brun était encore sur ses jambes, debout devant ses ennemis, et non pas gisant au sol, rampant comme un animal blessé. Il combattrait jusqu'au bout, jusqu'à ce que le dernier souffle de vie s'échappe de ses lèvres, il mourrait comme un soldat sur un champs de bataille, droit, fière, a la manière d'un héros.
Un héros …
«Mon rêve a moi ? Devenir un héros bien sur !»
Sa propre voix résonnait a ses oreilles, aussi légère et irréelle que la mélodie du vent.
Un héros … Bien sur. Comme toujours, et comme a jamais, même maintenant. Non, son rêve ne sera pas de vivre, comme tout homme qui côtoie la mort de si prés, juste de devenir un héros. Et il était si prés du but …
Puis une voix reprit, différente, douce, scintillante. Elle résonna doucement, avec ce même petit ton de légèreté, de franchise mêlé a la timidité, et surtout, ce timbre vibrant d'un sentiment pur et réel, brillant de tendresse et … d'amour.
« Tu sais Zack … Pour moi, tu est déjà un héros … Un héros un peu idiot sur les bords certes, mais un héros quand même»
A l'entente de cette voix, la gorge du brun se serra, et un masque de tristesse vint lui voiler les trois soldats qui s'avançaient dangereusement vers lui.
«Cloud … Je suis désolé.»
Il déposa délicatement le corps inerte contre la paroie d'un rocher, le couchant presque a terre, le flanc droit lové dans le sable comme pour pouvoir le faire disparaitre par enchantement de la vue des soldats. La petite tête blonde vint heurter avec douceur le sol dans un nuage de poussière, ce qu'il ne lui fit ni cligner les yeux, ni même toussoter. Il resta la, impassible, avec cette même expression passive sur le visage, ses yeux bleutés fixant sans même voir les pieds du brun qui le regardait avec inquiétude. Ce dernier se mordit la lèvre, l'anxiété le rongeant de l'intérieur et jeta un petit coup d'œil craintif derrière son épaule. Il pouvait déjà entendre les pas des milliers de soldats foulant le sol, trainant leurs armes derrière eux, rechargeant leurs munitions ravitaillé par les dizaines d'hélicoptères qui survolaient l'armée dans un rugissement assourdissant. Les yeux de l'épéiste se plissèrent sous l'évidence qu'apportait ces soldats avec eux, et une soudaine vague de panique recouvrit son visage lorsqu'enfin il s'ouvrait au terme.
Il ne verra plus jamais le soleil se lever.
Le choc de cette nouvelle sembla stopper net son cœur déjà si chamboulé, le sang se solidifia dans ses veines tandis qu'un frisson glacé lui parcourut l'échine. Plus jamais … Lui qui avait mordu a pleines dents la vie qu'on lui avait offerte, lui qui avait ouvert grand les bras au bonheur qu'il croisait, lui qui avait saisit autant de petit moment de joie qu'il pouvait en prendre, le voilà qu'on le plongerait dans cet amas de ténèbres sans fin.
La mort.
Mourir … Déjà.
Le brun voulut lâcher un petit soupir, mais son souffle resta coincé dans sa gorge douloureuse et sèche, et il dégurgita avec difficulté, comme si l'air ne voulait déjà plus de l'abri qu'offrait ses poumons. Et pourtant, comme il aurait tant aimé … Il semblait être prêt a apprécier le seul fait de respirer.
Son attention se reporta sur le blond qui, étalé sur le sol, n'avait toujours pas bougé d'un poil. Le brun laissa ses yeux le parcourir, savourant la dernière contemplation que lui offrait le jeune garçon, s'attardant sur des petits détails que lui seul avait put découvrir, qu'il lui avait même appartenu, oui, rien qu'a lui, comme un vainqueur dévorant du regard ses derniers trophées ...
Son cou, la ou l'on pouvait percevoir le commencement de ses longues mèches dorés, la ou le blond ne cessait de frissonner lorsque le SOLDAT, taquin, y faisait glisser ses petits souffles saccadés.
Ou encore ses épaules, plus frêles et plus petites que l'épéiste, et pourtant tellement agréables dans le rôle du dossier, ou a lover la tête dans le creux de sa gorge, aussi confortable qu'un oreiller de milles plumes.
Et puis son buste, la ou naissait ses premières lignes d'homme, la ou les muscles se propageaient peu a peu depuis son entrée dans la compagnie, la ou les mains du brun avaient parcourut chaque facettes, chaque recoin, et qui a présent le connaissait par cœur, chaque lignes, chaque formes, chaque cicatrices.
Il y avait aussi ses mains, si douce, si fraiches ... ô combien le brun avait aimer y glisser sa propre main a travers ses doigts qui se noueraient avec les siens, lui apportant une vague de chaleur avec son lot de frisson …
Et son visage … Qu'il était beau, pur, innocent, l'incarnation même de l'ange ! Oui, c'était cela, l'image d'un ange, encadré par de soyeuses mèches blondes parfumé par ce doux ton sucré, toujours cette même odeur qui semblait couler sans fin le long de sa chevelure désordonné. Cette couleur doré, cette douceur au toucher, ce parfum florale étaient en parfait harmonie avec les traits gracieux du visage. Le brun s'attarda longuement dessus, comme pour mémoriser tout les petit détails qu'il connaissait pourtant déjà par cœur, goutant avec délice les traits de son ange.
Son regard couva avec tendresse la peau d'un blanc immaculé, cette peau si lisse, si douce, si fraiche, et qui se colorait au moindre embarra d'un léger et sublime ton rosé. Et son petit nez qu'il aimait tant chatouiller de ses mèches sombres, ou y frotter son front avec malice … Puis son regard atterrit sur les oreilles a demi camouflés par la chevelure blonde de son propriétaire, et le SOLDAT ne put empêcher un petit sourire étirer ses lèves lorsqu'il aperçut cette fameuse boucle d'oreille qui y avait récemment fait apparition. «Copieur !» avait-il dit dans un rire lorsqu'il avait découvert une nuit le petit bijoux lové sur le lobe. Malgré ses dires, le brun avait adoré le mordre avec douceur, y jouer dessus avec sa langue taquine qui, entre deux mot doux soufflés dans l'oreille, titillait la petite boucle argenté … Le regard du jeune homme se dirigea machinalement, presque par habitude sur les lèvres a demis-ouvertes du garçon, laissant passer un petit souffle régulier. Le sourire du brun s'accentua lorsqu'il repensa a tout ses baisers échangés, tout ces moments ou ses propres lèvres avaient saisit avec délice et envie ce petit bout de chaire tendre, légèrement bombés comme une pétale de rose encore humidifiée par la rosé du matin. Comme ses lèvres avaient été fraiches, aussi douces et légères que la soie, et qui lui suscitait une envie presque insupportable de s'y fondre a chaque regard posé dessus … Puis son attention glissa doucement sur ces yeux a demis-clos, les paupières voilant les iris et l'empêchant de plonger son regard dans celui du blond. L'épéiste souffla de frustration. Il aurait aimé se baigner une dernière fois dans l'océan prisonnier dans ses deux perles de verre, ou encore voler dans l'azur de ses pupilles d'un bleu si électrique. Il voulait revoir cet éclat dans ses yeux, l'éternelle étincelle de vie brillant au fond de ses iris turquoises … Et comme il avait a présent envie de s'immerger dans ce regard pour retrouver cette sensation de bien-être et de sécurité !
Mais non. La sécurité, elle n'existait plus. Plus maintenant, en tout cas, pas pour eux. Et pourtant, cette sécurité, il avait tellement envie de la lui donner … Mais ce qu'il y avait, la, devant lui, derrière le rocher, c'était la mort. La mort, juste elle, aussi pure que certaine.
La mort … Oui, mais pour qui ?
Le regard du brun se posa gravement sur le cadet, et une nouvelle flamme illumina ses iris.
Il voulait donner la sécurité son ami ? Hé bien, il la lui donnerait. Rien de plus facile. Cette mort, la, devant lui, il allait la braver, la défier en toute importunité, parce elle n'aura qu'une vie aujourd'hui. Oui, juste une seule.
Juste la sienne.
L'autre, elle ne l'aura pas. Non, pas lui. Le jour ou l'étincelle de vie qui brillait au fond des prunelles du blond s'éteindra n'était pas encore arrivé. Si elle voulait l'avoir, elle allait devoir de battre, et pour le vaincre, elle avait intérêt a avoir plus d'un tour dans son sac, parce que un SOLDAT de 1ere classe, sa ne mourrait pas aussi simplement.
Au que non.
Un grand sourire énigmatique fendit les lèvres du brun.
Il avait trouver comment braver la mort, aller au-delà des ténèbres, toujours vers l'avant.
Il allait tout simplement l'accepter.
Le brun s'accroupit devant le jeune garçon posé sur le sol, et ancra pour une dernière fois son regard dans le sien. Toute tristesse, peur, désespoir qui avait assombrie son cœur s'envolèrent aussitôt, laissant place a tout l'amour qu'il portait pour le jeune soldat. Il le laissait occuper tout l'espace que son cœur pouvait accueillir, recouvrant toute la surface, chaque recoin avant de déborder, de couler le long de ses veines. Il se pencha vers la petite tête blonde, passa ses mains derrière la nuque du cadet, posa son front contre le sien et ses lèvres si proches des siennes s'entrouvrirent pour laisser échapper un petit murmure.
«Hey Cloudy … Je t'aime, tu sais»
Puis il glissa ses doigts dans les longues mèches avant de secouer la tignasse, ballotant la petite tête blonde de droite a gauche. Il laissa s'échapper un petit rire, et ses mains quittèrent pour la dernière fois le visage de son ange, caressant au passage avec douceur les différents reliefs de sa surface, puis il se redressa avant de se retourner, marchant déjà vers son destin qu'il accueillait a présent a bras ouvert.
Parce qu'il n'y avait pas de plus belle mort pour un héros que celle d'un sacrifice.
Surtout pour l'être qu'il avait tant aimé.
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«... je t'aime ...»
Le Soldat de 1ère classe ne vit pas la main se tendre vers lui, presque désespérément, une supplication silencieuse, une envie irrévocable de faire machine arrière pour le ramener dans ses bras.
«Zack ... Reste !»
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Ses souffles rauques, inégaux, douloureux.
Le vacarme de l'hélicoptère, juste au dessus de lui, engloutissant le ciel orageux.
Le hurlement du vent qui se brise contre sa peau ensanglanté.
Les bruissement de pas, tout prés de lui.
Puis l'image d'un soldat dans un uniforme de troisième classe, visage masqué par le casque, canon tendu vers sa poitrine.
Le jeune homme brun fixa de ses yeux bleutés l'arme, dent serrés, prés a percevoir la gerbe d'étincelle, entendre l'explosion de la détonation, a sentir la douleur le submerger, l'engloutir complétement, jusqu'à ce que les ténèbres ne le happe. De toute façon, le regard du brun ne voyait déjà plus la mort qui le surplombait, non, il contemplait a présent une autre image, lointaine, représentant une recrue semblable a celle ci, a la différence des quelques mèches dorés dépassant de la visière du casque.
Le soldat 1ère classe ferma alors les yeux, et, tout en s'enivrant de sa vision éphémère, étira ses lèvres en un petit sourire puis laissa échapper le nom de son ange dans un léger soupir de contentement.
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L'oiseau qui surplombait la scène aurait put continuer sa route et, lancé dans sa course effréné dans le vent, survoler le lieu de l'exécution sans y porter le moindre intérêt, vivre sa vie sans se soucier de la sienne
L'oiseau aurait put laisser faire le destin. Juste le destin.
Mais le destin, qu'est t-il en réalité ?
Juste fragile comme le cristal ...
Aussi Éphémère qu'un papillon ...
Illusoire comme un mirage ...
Aussi instable que le vent.
Il ne suffit que d'une raffale. Juste un souffle. Un souffle pour l'écarter de sa route, lui faire prendre une autre voie, totalement différente.
Un souffle pour la vie, un souffle pour la mort, un souffle pour perturber le destin.
Cette rafale qui sera la délivrance de Zack.
La condamnation de Cloud.
Le bouleversement de l'histoire.
Et il était la. Ce petit souffle … Juste entre les plumes du grand oiseau qui descendit soudainement en piquet et, emporté dans cette bourrasque mystérieuse, plongea sur son coté droit avant de se percher in extremis sur une grosse roche rocailleuse.
Une roche rocailleuse méchés de petits éclats blond.
L'oiseau, mécontent de se subit changement de direction, émit un piaillement strident qui se répercuta a travers tout le canyon, avant de reprendre son vol dans une nouvelle bourrasque de vent.
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«kiaaaa ... »
Le son strident s'infiltra douloureusement dans l'oreille de l'homme affalé a terre qui eut un violent sursaut, et son corps fut brutalement secoué de frisson avant qu'il ne redevienne inerte. Puis, tout doucement, ses yeux s'ouvrirent un a un, et clignèrent plusieurs fois de suite pour tenter d'empêcher les rayons du soleil de bruler ses iris. Il y baigner dans ces dernières une totale confusion, la mémoire du blond ne voulant plus lui fournir les éléments nécessaires a l'identification de sa situation et du lieu dans lequel il se trouvait. Un tourbillon d'image floutés, de couleurs toutes plus vives les unes que les autres, de sons qui s'entrechoquaient bouillonnait dans la tête du jeune homme, et la violente migraine le fit grimacer de douleur. Il avait l'impression qu'un trou béant avait prit place dans son cerveau, et la pénombre des souvenirs n'arrangeait a rien a son état. Il voulut se redresser, mais la panique le prit lorsqu'il se rendit compte qu'aucun de ses membres ne lui obéissaient. Son corps était aussi immobile qu'une poupée de chiffon, il ne ressemblait qu'a un pantin désarticulé dont chaque partie de son corps semblait bruler de plus en plus intensément. Il tenta vainement de lever sa tête, mais il ne fit qu'accroitre les battements de plus en plus vifs et rythmés de son cœur.
Ou était-il ? Que faisait-il la, affalé contre un rocher, sous le soleil brulant ? Comment s'était-il retrouvé dans cette situation ? Et surtout, pourquoi un vide sans fond remplaçait le lieu de ses souvenirs ? Et pourquoi avait-il l'impression qu'un incendie de plus en plus intense lui ravageait furieusement sa poitrine ?
Le blond voulut serrer les dents, crisper ses muscles, secouer la tête pour échapper a cette douleur infernale, mais il semblait toujours êtres coincé entre deux épaisses couches d'ombres. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était essayer de se souvenir, tenter de rassembler les morceaux de sa mémoire afin d'oublier la douleur qui le rongeait sans la moindre pitié. Mais il avait beau fouiller tout les recoins de son cerveau, il ne trouvait que ténèbres et froideur. Et pourtant, une mélodie résonnait encore dans son esprit, et, aussi pure que l'eau de source, semblait onduler avec grâce dans son esprit, lavant au passage toute terreur et douleur. Ce son, il l'avait déjà entendu a de nombreuses reprises dans son passé, il en était certain, c'était ce timbre si familier qui le rassurait dans ses périodes de troubles … Ce timbre, une voix ... Juste elle, cette voix, qui prononçait ses mots si doux …
Ses mots si doux .. Oui, cette phrase, il l'avait entendu il y a quelques instants !
Des crépitements sonores lui parvint en même temps que son souvenir, et les détonations peignirent l'horreur dans les iris du jeune blond.
Il se souvenait.
«Nimbelhem ? Rien que le nom sa donne bien l'idée du coin pommé que sa doit être ! … Ton nom, c'est Cloud ? De mieux en mieux ! Franchement je trouve que sa va bien avec le nom de ton village, aussi bizarre qu'inconnu ! Surtout bizarre en faite ... Enfin sa sera mieux que blondinet ! ... Hey Cloud sa va ? Tu a le mal de l'air ? T'inquiète, en rentrant, je t'invite au resto pour re-remplir cet estomac ! … Salut Cloudy ! Quoi, pourquoi tu grogne encore ? T'aime pas ton surnom ? Aller sa va fait pas cette tête c'est rien … Hé Cloudy, tu sais quoi ? On part en mission ensemble ! C'est pas génial sa ? Et devine grâce a qui ? Je sais je sais, je suis trop cool, pas la peine de me remercier ... Ba j'interprète comme je veut tes silences et ces regards de tueurs ! … J'aime bien partir en mission, loin de Midgar, on respire mieux je trouve, pas vrais Cloudy ? Enfin, c'est encore mieux quand tu est avec moi ! On remet sa la prochaine fois hein ? ... C'est bon Cloud, arrête de râler alors que je t'es trouvé un logement aussi cool que celui la, normalement on remercie les personnes qui se dévoue pour faire plaisir ! En plus j'en ai trouvé un juste a coté du mien, si c'est pas top sa ? Ah ah tu sais t'es mignon quand tu rougie comme sa, j'aimerais voir sa plus souvent ...Cloudy ? J'ai pommé les clés de chez moi, tu peut pas m'héberger juste pour une nuit ? Aller quoi, pour toute les fois on je t'es sauvé en mission ! Aller steuplé steuplé ! Quoi ? Moi, faire exprès de perdre mon trousseau ? Que nenni monsieur, c'est une accusation injustifié ! Quoi ? Toujours pas ? Alleeer, ait pitié du pauvre SDF que je suis ! Cool ! Merci Cloudy t'es génial, je t'aime ! Pas la peine de faire cette tête, enfin il faut dire que le rouge te va très bien au teint ! Non steuplé je blaguais, aller fait moi rentrer, pitié ! … Cloud … Je peut dormir avec toi ? Ferme ta bouche, tu va gober les mouches, c'est juste que j'ai peur de l'orage ... si si je te jure ! … J'aime bien qu... Ah ah pourquoi tu n... Hé mais j... Non t... Hé p...»
« Et toi, tu fera quoi quand on sera a Midgar ? … Non je plaisante, je te laisserait pas tomber … Des mercenaires, voilà ce qu'on sera ! ...Dit Cloud … On est amis, pas vrais ? »
«Hey Cloudy … Je t'aime, tu sais»
Un petit rire mélodieux qui transperce le silence, aussi leger et frais qu'un carillon au vent, vibrant de joie de vivre, inondant d'atmosphère de bonheur.
Un sourire sincère qui étire ses lèvres pleines, formant un doux croissant de lune qui réchauffe ce coeur si lourd
Des yeux d'un bleu incroyablement profond, aussi clair et pur que l'azur, pétillant de malice, dans lequel on peut apercevoir avec facilité l'esprit enfantin et vivace qui hante ce corps.
Une silhouette, floue mais reconnaissable entre mille, qui s'en va, s'éloigne a nouveau de lui, droite, prête a affronter le destin … Et ses bruits secs, qui résonnent dans la vallée, ses milliers de détonations, brutales, ardentes, meurtrières …
Les yeux écarquillés d'horreur se dirigèrent avec épouvante vers la plaine qui était soudainement devenue aussi silencieuse qu'un cimetière, et le brusque hurlement qui s'échappa de la bouche du blond résonna sinistrement dans la vallée.
- ZACK !
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Le brun attendait. Il était prêt maintenant. Il l'attendait, et leur rendez-vous s'éternisait au fils des secondes. La douleur le ravageait toujours de plus en plus intensément, la sueur et le sang lui collant désagréablement a la peau et sa tête semblait être sur le point d'exploser tandis que le battement incessant de l'hélicoptère rugissait avec force dans ses oreilles. L'incendie qui se répandait en lui le consumait lentement, brulant avec ferveur chaque partie de son corps meurtrie. Les sourcils du brun s'abaissèrent de frustration, se demandant ce qu'elle pouvait bien faire en le laissant la, a l'attendre. La douleur et l'épuisement était tel que chaque souffle qu'il laissait s'échapper le faisait tressaillir, et il détestait de se voir comme sa, faible, mourant. Il fallait qu'elle finisse ce qu'elle avait commencer, mais elle n'était toujours pas au rendez vous. Lui qui n'avait jamais été du genre patient, il était pour une fois pile a l'heure, et elle aurait put au moins être la a l'attendre. Après tout, c'était la mort qu'il l'accueillait, et il était impolie de faire attendre ses invités.
Soudain, un cri déchira l'air, bien vite engloutit par les battements de l'hélicoptère. Le cœur du SOLDAT fit un bond dans sa poitrine, et il arracha une plainte lorsque la nouvelle explosion de douleur le ravageait de l'intérieur. Ce cri … Était-ce un hurlement de bête ? De fauve ? Ou alors …
Une voix ?
Non, sa ne se pouvait pas. Impossible. Après tout, le bruit était apparut aussi soudainement qu'il avait disparut, se noyant dans les rugissements du vent. Il n'avait dut être qu'un effet de son imagination, rien de plus. Malgré tout, le doute avait déjà saisit le cœur du brun, et les yeux de se dernier s'ouvrirent doucement, ses longs cils recouvrant ses sourcils froncés de consternation. Allons bon, on allait le faire attendre longtemps comme sa ? Le regard azuré fusilla le soldat qui le dominait de toute sa hauteur, mais le jeune homme se figea brusquement lorsqu'il découvrit que son futur meurtrier avait détourné la tête, son attention se portant sur les rochers bordant la plaine. Un frisson traversa son corps ravagé de douleur tandis que la réalité rattrapait peu a peu le brun: le cri n'avait pas été le fruit de son imagination.
Mais alors, qu'était-ce ? Le cœur de l'épéiste continuait a battre la chamade, et une sensation a la fois chaude et étouffante embauma désagréablement sa poitrine. Le brun ne put s'empêcher de se mordre la langue lorsqu'il s'aperçut avec inquiétude qu'un pressentiment on ne peut plus mauvais s'était emparé de lui.
Mais non. C'était impossible. Sa ne pouvait pas être sa. Ce devait être quelqu'un d'autre. Un passant, juste quelqu'un. Sa ne pouvait être lui.
Le soldat jeta un petit coup d'œil au corps brisé qui gisait a terre. Ce dernier accrocha le regard, tentant vainement d'attirer son attention tout en masquant ses inquiétudes. Mais les espoirs du brun s'effondrèrent bien vide lorsque le soldat plissa les yeux dans une expression emplie de doute: il avait vu la lueur d'angoisse qui brillait au fond des prunelles bleutés.
Brusquement, une détonation sonore déchira l'air, et avant que l'homme a terre n'est put faire un geste, le soldat poussa une exclamation de surprise et s'écroula a terre a côté de lui, un sang nouveau abreuvant la terre rocailleuse. Aussitôt, des exclamations s'élevèrent de part et d'autre, tirant le brun de sa stupéfaction.
«- La ! La ba, il y en a encore un autre !»
Des bruissements de pas précipités résonnèrent tout prés de lui, et les deux soldats dépassèrent le jeune homme qui gisait a terre sans y porter la moindre attention. Ce dernier regarda désespérément les soldats qui, genoux pliés et canons pointés vers l'avant, avançaient souplement vers les rochers, comme des lions traquant une proie.
L'angoisse gagna l'épéiste, et, prenant un grande inspiration qui lui déchira les poumons, poussa un cri pour tenter d'attirer l'attention des deux soldats, mais le sang qui obscurcissait sa gorge transforma son appel sonore en un piteux gargouillement saccadé. La panique assaillit avec force l'esprit du brun, et se dernier tenta vainement de se redresser, mais la violente douleur qui lui déchira le dos le maintenu fermement au sol. Il ne réussit qu'a lever faiblement le seul bras encore inerte, mais le membre retomba mollement au sol après quelque tremblements. Le cœur du brun s'accéléra de nouveau, noyant son propriétaire dans une profonde panique. Il fallait qu'il réagisse, qu'il fasse quelque chose, la, tout de suite, maintenant ! Il le fallait, mais son corps ne répondait plus a ses ordres, tout ses membres étaient réduits a l'état de lambeaux inertes aux muscles tordus. Il ne pouvait qu'être témoin du désespoir qui rongeait petit a petit son âme brisé, et son impuissance lui fit grincer les dents de colère. De rage, le brun essaya a nouveau de hurler, mais sa tentative désespéré de transforma en un nouvel appel silencieux.
Rien. Il ne pouvait rien faire, rien a part d'essayer vainement de repousser l'évidence qui le narguait depuis qu'il avait entendu ce cri, tenter misérablement d'enfouir se pressentiment qui le plongeait dans une terreur difficilement contrôlable. Après tout, ce n'était surement pas ce qu'il pensait, cela ne se pouvait pas, il y avait tellement d'autres hypothèses … Un vagabond qui passait par la, un voyageur parcourant la plaine, peut être même les Turcs qui les avaient enfin retrouvés, juste un sauveur, une quelconque aide ...
«Juste quelqu'un, quelqu'un d'autre, quelqu'un d'autre que lui ...»
Soudain, de furieuses détonations transpercèrent l'air, et le brun se figea brusquement durant le court instant ou la plaine fut baigné dans un concert de crépitements sonores, une déflagration de bruits mêlés aux cris stridents des détaillants. L'hélicoptère passa au-dessus de l'épéiste dans un rugissement sonore et entra dans la mêlé par une danse d'explosions.
Le cœur du brun fit un brusque bond dans sa poitrine lorsqu'il entendit le vacarme assourdissant annonçant le crash de l'appareil. Le choc de l'explosion éclata les imposants nuages gris qui dispersèrent sur la plaine une fine pluie glacé.
Puis tout devint silencieux.
Trop silencieux.
Le jeune homme n'osait plus bouger. Son corps raide semblait guetter le moindre son, et l'espoir fou qu'il l'avait saisit un peu plus tôt était peut a peu rongé par la raison de l'évidence.
Mais non, il ne fallait pas penser a sa.
Le brun sursauta soudainement lorsqu'il entendit un gémissement lointain, puis un corps que l'on traine dans la poussière. Il eut la soudaine impression que son cœur éclatait dans sa poitrine, le désespoir le transperçant de toute part.
«Non … Ce n'est pas possible, sa ne se peut pas, ce n'est pas lui, pas lui, juste quelqu'un d'autre ...»
La gorge du SOLDAT se noua douloureusement lorsqu'il sentit l'être rampant a terre devenir soudainement inerte a quelques pas de lui, ses souffles rauques et inégaux l'indiquant qu'il était a bout de force, et ses yeux devinrent subitement humides lorsqu'il sentit une main effleurer doucement ses cheveux avant de retomber mollement sur le sol.
Quelques secondes s'écoulèrent tandis que le brun restait figé, n'osant plus bouger d'un pouce. Peut être que s'il restait comme sa, la douleur partirait, emmenant avec elle l'effrayante réalité.
Puis, tout doucement, il trouva le courage de tendre le bras pour faire face a la l'évidence, et lorsque sa main rencontra une autre qu'il ne connaissait que trop bien, le désespoir engloutie complétement le jeune homme et des larmes coulèrent sur ses joues au fur et a mesure qu'il saisissait ses petits doigts qu'il avait tant parcourut.
- Za..aack..
La bouche ensanglanté de l'épéiste ne put que laisser échapper un petit sanglot, et ses larmes redoublèrent, les petites sphères salés fusionnant avec les gouttes d'eau qui s'écrasaient contre son visage. Il aurait tellement aimer le consoler, lui dire combien il l'aimait, que tout aller s'arranger, qu'il ne le laisserait pas seul … Lui chuchoter a l'oreille ses mots doux, ceux qui avait l'habitude de prononçer a chaque fois qu'il voyait sa petite mine sombre ... Mais il ne pouvait que glisser ses doigts dans cette main glacé, traçant presque désespérément les lignes de sa paume, tout doucement, comme pour le rassurer.
Et même lorsque la poigne se dé-serra, que les petits doigts se déplièrent lentement vers le ciel et que la main qu'il tenait si précautionneusement s'alourdie d'un seul coup, le brun continua de prodiguer les petits caresses sur la froideur de cette peau qu'il aimait tant.
Ce ne fut que lorsqu'il sentit cette petite main fondre dans la sienne, se transformant en longs fils turquoises qui s'échappèrent doucement de sa poigne, que le brun laissa la vérité pénétrer au plus profond de son cœur.
Si, il verra le soleil se lever, mais cette fois, sans Cloud, sans cette vie venait de lui glisser entre ses doigts.
Une détresse furieuse s'abattit lourdement sur lui, et, l'étouffant sous son poids, il ne put que laisser échapper un hurlement perçant avant de sombrer enfin dans les ténèbres.
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Voila pour le début, si vous avez des conseils a me fournir, il n'y a pas de soucis, je suis ouverte a toutes les critiques, surtout si sa me permet d'avancer ;) Ne soyez pas trop dur s'il vous plait, ceci est une de mes premières fic, et comme je suis juste dans mes débuts, je sais qu'il me reste beaucoup a apprendre, et il m'est encore difficile d'écrire, puisque je bute sur chaque phrase afin de trouver la meilleure tournure pour rendre le chapitre le plus potable que possible.
J'ai aussi comme vous avez dut surement remarquer un gros soucis d'orthographe, j'en suis vraiment désolé, je fais des efforts pour la chasse aux fautes mais je n'excele pas dans ce dommaine, enfin a chacun son défaut ^^' ... Mais si vous trouvez une erreur quelque part, n'hésitez pas a m'en faire part =)
Désolé aussi pour ceux qui trouveraient des défauts au niveau du scenario, je sais qu'il ne colle pas bien a FFVII mais n'ayant jamais joué au jeu il m'est difficile de reprendre tout les détails de cet univers ... Alors s'il y a aussi un problème a ce niveau la, dite le moi !
Un dernier pardon aux fans du petit blond qui malheureusement a été la cible de mes envies de meutre ... Ce n'est pas le fait que je n'aime pas ce personnage, loin de la (parce qu'on aime tous Cloud !), mais quitte a choisir entre Zack et Cloud ... C'est juste que j'aime beaucoup Zack aussi ... Enfin vous me direz que vaut Zack sans Cloud, mais peut être que Cloud n'est pas si loin que sa, enfin, peut être que ce qui s'est passé n'est pas réellement ce que vous pensez, qui sait si on ne va pas revoir cette petite tête blonde ... Enfin je dit sa, mais je dit rien, vous verrez de vous même ;p ...
Une dernière chose: sachez que les reviews aident beaucoup l'auteur de l'histoire a avançer dans ses écrits, alors de la motivation ne serrait pas de refus ^^ Un grand merci a tout ceux qui m'aide et m'encourage, je leur en suis trés reconnaissante ;)
Sur ce, je vous laisse, a plus tard pour le deuxième chapitre ^^
