Titre : Alors souris !

Auteur/Artiste : Shintako

Couple : Izumi Curtis / Sigu Curtis

Fandom : Fullmetal Alchemist

Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G

Thème (numéro et nom) : 4. Toi et moi

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi mais à Hiromu Arakawa. La chanson de cette song-fic est de Raphaël "et dans 150 ans". Je n'ai repris que le premier couplet pour ne pas m'embarquer dans un truc trop long pour ma première fic. N'ayant pas vue la série, je me base sur le manga en espérant me procurer les dvds au plus vite.

Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas

De ta première ride, de nos mauvais choix,

J'ai moi aussi été un fou pour ne rien avoir vu venir.

Plus il y repensait et plus il en venait à cette conclusion. Oh, au début, on se trouve des excuses. On s'en trouve toujours et même si elles sonnent faux, on s'y raccroche dur comme fer.

Même si après la perte de l'enfant, Sigu avait réconforté Izumi et qu'il croyait qu'ils allaient affronter cette épreuve ensemble. Sigu avait bien vu dans le regard de sa femme, dans son regard lointain. Il avait vu le début d'un plan. Quand il s'en rendait compte, il resserrait son étreinte sur l'épaule d'Izumi et se penchait pour poser un baiser sur ses cheveux comme s'il avait le pouvoir de faire disparaître cette idée.

A l'époque il n'y voyait que de la tristesse comme il en éprouvait lui aussi. Quand il y repense, il y voit son erreur.

De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes,

Des types qui votent les lois là bas au gouvernement,

De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie,

C'était la guerre à Ishbal, ou peut-être n'était-ce pas à cette époque, peut-être était-ce une autre guerre. Il ne s'en souvenait plus car à cette époque ce n'était pas çà qui avait été gravé dans sa mémoire. C'était le chaos. Comme d'en tous chaos il y avait des innocents qui mourraient, des personnes qui en profitaient toujours. Voilà ce qu'il fallait retenir de cette époque, de ce temps. Même si ce n'était pas ce qui en restait dans ses pensées.

Du temps qui avance, de la mélancolie,

La chaleur des baisers et cette pluie qui coule,

Et de l'amour blessé et de tout ce qu'on nous roule,

Il pleuvait ce jour là, il travaillait. Pourquoi l'avait-elle laissé sortir seule sous la pluie ? Sigu l'avait entendu crier et se fut seulement à ce moment là qu'il accourut. La chose qu'il vit, il préférait l'oublier. Il accourut vers sa femme qui crachait du sang pour l'étreindre dans ses bras. Même lorsqu'Izumi allait mieux, ils étaient rester ainsi. Incapable de se lâcher, de pleurer ou de faire quoi que se soit d'autre.

Alors qu'ils se consolaient l'un l'autre chacun pensait: qu'ai-je fais, qu'ai-je fais.

Il fallut bien des journées pour que tout redevienne normal et qu'il retrouve la femme qu'il avait toujours aimée ainsi que de se retrouver lui-même. Ils retravaillent normalement et le rythme des médicaments s'ajoutait au reste.

Mais quand Sigu Curtis quitta son travail des yeux pour regarder Izumi, il semblait y voir toujours cette pointe de tristesse que lui seule voyait depuis ce jour. Et il ne décidait alors qu'une chose, la revoir sourire.

Alors souris.