Hey, Salut !

Je poste cette nouvelle fiction parce que, vraiment, j'ai besoin de la partager, savoir ce que vous en pensez. Je tient tout de même a preciser que mon autre fiction "Il y'a mille ans" passera toujours en premier. Je ne sais pas du tout a quel frequence je posterait les chapitres, je n'ai pas beaucoup d'avance...

Je ne possède pas The Vampire Diaries, rien est as moi hormis Margaret et les quelques OC que vous pourrez rencontrez. Bonne Lecture !


Décembre 1887, Mystic Falls, USA.

Margaret Forbes, 16 ans, marchait à travers les petites rues illuminées par la lune, emmitouflée dans son manteau. Elle s'était faufilée hors de la maison sans que ses parents ne s'en rendentcompte, comme elle le faisait depuis des mois.

Si son père se rendait compte qu'elle s'absentait des heures durant pendant la nuit plusieurs fois par semaine il en ferait un infarctus. Mais il le fallait, elle n'avait d'autre moyen de rencontrer l'homme qu'elle aimait.

Ses pensées furent soudain interrompues par deux bras qui sortirent de l'ombre pour la plaquer contre un mur. Son cœur rata un battement et la panique lui glaça le sang avant que des lèvres familières ne se pose sur sa bouche.

Un sourire fleuri sur son visage et elle répondit volontiers au baiser de son bien-aimé.

« Je suis désolée d'avoir mis si longtemps à venir, mes parents ont mis énormément de temps à aller se coucher. » Son souffle était erratique et ses mots entrecoupés par ses baisers.

« Ne parle pas, nous n'avons pas beaucoup de temps. J'ai dit à ma femme que je sortais faire un tour et elle veut que je sois là pour border le petit. »

« Andrew attend, il faut que l'on parle. » Elle souffla alors qu'il glissait déjà la main à l'arrière de sa robe dans le but de défaire son corsage.

Cela eu le mérite de le calmer. Il soupira mais il la relâcha, ses mains retombèrent et il recula de quelques pas.

Qu'as-tu as dire de si urgent Marge ? »

Elle détestait se surnom, elle avait toujours trouvé qu'il faisait vielle tante aigrie. Mais le fait qu'il l'appelait ainsi lorsqu'ils n'étaient que tous les deux le rendaient plus doux à ses oreillers.

« Andrew... je t'en prie, quitte ta femme ! Tu pourras m'épouser et nous pourrons enfin être un couple ! Je... »

Il soupira, blasé, et passa l'une de ses mains dans ses cheveux.

« Margaret, nous en avons parlé des centaines de fois. Tu n'as que seize ans et j'ai plus de dix de plus que toi, même si je quittais mon épouse il nous serait impossible de nous marier. Ton père n'acceptera jamais. »

« Père a épousé ma mère lorsqu'elle avait 16 ans ! »

« La situation n'était en rien identique. Contrairement à ton père, Gaspard Salvatore avait désespérément besoin d'argent, c'est pourquoi il a vendu sa fille. Et tout le monde sait que ta mère était déjà enceinte de toi à ce moment. »

Il avait cet air sur son visage, celui d'un parent qui répète quelques choses depuis deux heures à son enfant capricieux.

« Justement Andrew ! Je l'ai appris cet après-midi... Je suis enceinte ! De toi bien évidemment. N'est-ce pas merveilleux ? Nous pourrons... »

« Quoi ? » Le choc figea Andrew comme s'il avait été frappé par la foudre. Ses yeux étaient écarquillés. « Impossible. J'ai fait attention, ça ne peut pas arriver. »

« Pourtant c'est arrivé ! Je vais mettre au monde notre enfant, ton enfant ! »

« Tu n'es qu'une vulgaire traînée, prête à s'offrir à n'importe quel homme et tu veux me faire porter la responsabilité de ton bâtard ? Hors de question ! »

Il s'approcha d'elle et la plaqua à nouveau contre le mur. Cette fois fut bien moins romantique et sa main était serré autour de son cou.

« Écoute moi bien jeune fille. Je t'interdis de raconter ce mensonge à quiconque ! En ce qui me concerne nous n'avons jamais rien échangé de plus que des banalités. Et jamais, au grand jamais, cet enfant ne portera le nom des Gilbert. »

Sur ces mots il tourna les talons et quitta la ruelle, laissant derrière lui une adolescente enceinte et en larmes.

Margaret était si bouleversée qu'en rentrant à la maison elle ne fit guère attention, alertant ainsi ses parents. Son père fût le premier dans sa chambre, il ouvrit la porte en grand, surprenant sa fille encore en vêtements de sortie.

« Jeune fille, ou pense tu aller ? »

Sa voix menaçante ne fit rien pour calmer sa panique et sa tristesse.

Ce fut sa mère qui remarqua ses larmes la première quand elle arriva.

« Margie, ma chérie, que t'est-il arrivé ? »

Sa mère la prit dans ses bras dans l'espoir de calmer ses pleurs. Liane Salvatore Forbes n'avait eu la chance de n'avoir qu'un enfant, alors elle avait toujours fait en sorte de lui montrer son affection.

« C'est horrible maman, c'est horrible ! »

Lorsque Margaret trouva en elle la force d'enfin parler des événements de la soirée, son père leurs rappela sa présence en éclatant de colère.

« Es-tu inconsciente pauvre fille ! Imagine-tu le scandale qui risque d'entacher notre famille et celle des Gilbert ?! Pauvre Jonathan, le cœur du vieil homme succomberait s'il apprenait que son fils s'était trouvé une maîtresse ! Et que cette idiote a eu la bêtise de tomber enceinte ! Il est hors de question que cette histoire se sache, tu m'entends ? »

Son regard était si noir que Margaret ne put qu'acquiescer, sentant les bras de sa mère se resserrer autour d'elle.

« Ta mère n'est pas très vielle, il ne lui est pas impossible de tomber enceinte. Vous quitterez Mystic Falls jusqu'à la naissance, toi et elle. A votre retour, cet enfant sera un Forbes. »

Une semaine plus tard le tout Mystic Falls appris que, à la suite d'une grossesse miraculeuse, Liane Forbes était parti pour une clinique suisse se faire suivre. Joseph Forbes dirait à qui voulait l'entendre que sa pauvre femme avait refusé de partir si elle n'emmenait pas avec elle sa petite fille.

Si Andrew Gilbert se douta du stratagème, il n'en dit mot et félicita poliment les futurs parents.

Août 1888, Mystic Falls, USA.

Voilàplus de deux mois que Margaret était rentréechez son pè peu plus d'une semaine après l'accouchement.

Elle avait donné naissance à un magnifique petit garçon : Théodore Joseph Forbes.

Hier son père l'avait envoyé faire ses valises. « Je ne veux pas d'une fille avec si peu de mœurs près de mon héritier. » avait-il dit.

Elle avait protesté, arguant qu'il était son fils avant d'être son héritier, mais il n'avait rien voulu entendre. Et elle n'était pas assez forte pour lui tenir tête.

Mais elle allait y remédier. Elle avait lu les journaux de son grand-père et il y faisait mention de vampire, des créatures se nourrissant de sang mais pleine de force et sans c'est le prix àpayer pour récupérer son fils de Joseph, elle le paiera.

Mars 1890, Nouvelle Orléans, USA.

Assise à une table au fond d'un bar de la Nouvelle Orleans, Margaret évaluait les clients présents. Elle avait entendu dire que cette ville était si infestée de vampire que même les chasseurs l'évitaient.

Un jeune homme s'assit à sa table, face à elle, lui souriant d'un air charmant. Il était beau garçon et son sourire était à tomber mais une lueur au fond de ses yeux démentait l'air angéliques.

Elle baissa les yeux sur son verre, continuent de touiller sa boisson.

« J'ai l'impression que tu cherches quelques choses, je peux peut-être t'aider ? »

Margaret était sûr qu'il n'avait aucune intention de l'aider. Pourtant...

« Eh bien, ça ce pourrait. »

Sur ce, elle sortit sa cuillère mouillée par la boisson et la posa brusquement sur sa main. La verveine qu'elle avait rajouté dans son verre fit effet immédiatement et lui brûla la peau là où elle le toucha.

« Transforme-moi. »

Janvier 1893, Naples, Italie.

« Pourquoi est-ce que tu la fais ? Tu aurais pu juste me tuer... »

Elle était confortablement installée dans les bras de son créateur, qui était devenue depuis hier son mari.

« Pour être honnête, je n'en sais rien. Je crois que c'est l'audace de ton geste, peut-être aussi l'étincelle dans tes yeux. J'y ai reconnu ma propre solitude... »

Sa main dessinait des motifs aléatoires sur son ventre. Ils étaient allongés sur le lit de leur chambre d'hôtel, son dos collé au torse de son époux.

« N'en parlons plus ! Embrasse-moi plutôt, Madame Mikaelson ! »

Mars 1904, Mystic Falls, USA.

Margaret se tenait à l'ombre d'un arbre, devant la maison de ses parents. Elle allait enfin récupérer son fils. Son mari l'avait convaincu d'attendre d'avoir assez de contrôles sur sa soif de sang mais maintenant elle était prête. Elle avait réussi à le convaincre qu'elle devait le faire seule donc il ne l'avait pas accompagné.

Son père était parti depuis un quart d'heure lorsqu'elle trouva le courage de sonner à la porte.

C'est Théodore qui lui ouvrit.

« Bonjour, puis-je vous aider ? »

Il était devenu un magnifique jeune homme et elle senti l'émotion lui enserrer le cœur.

« Bonjour je... »

Que pouvait-elle lui dire ? Je suis ta mère ? Il ne la croirait pas, elle avait l'air d'avoir 4 ans de plus que lui.

« Théodore, qui est-ce ? »

Sa mère apparue devant elle, bien plus vielle mais toujours aussi belle. Elle se figea en voyant Margaret, qui n'était couverte que par la capuche de sa cape.

« Margaret... Comment ? Comment est-ce possible ? Tu as l'air si jeune. Tu n'as pas changé... »

Margaret put voir la compréhension dans les yeux de son fils.

« Mère, montez à l'étage, enfermez-vous dans la chambre et ne sortez pas jusqu'à ce que je vienne. »

Il attrapa sa mère par les épaules et la guida jusqu'aux escaliers. Lorsqu'il se tourna vers elle il resta à bonne distance de la porte.

Il ne reprit la parole qu'en entendent la porte de la chambre claquée.

« Je sais ce que vous êtes. Et qui vous êtes. Si je ne vous tue pas c'est par égard pour mère, parce que vous restez sa fille. Mais ne pensez pas que je ressens pour vous autre chose que du dégoût. Vous n'êtes plus celle qui m'a donné la vie, plus depuis que vous êtes devenu ce monstre assoiffé de sang. Partez et ne revenez plus, ou la prochaine fois je dirai à père ce que vous êtes devenu. »

« J'ai fait ça pour te protéger ! Père m'avait enlevé à toi et je voulais te récupérer ! Je voulais être assez forte... »

La voix de Margaret se brisa sur les derniers mots. La réponse de Théodore fut donnée d'une voix dure et accusatrice.

« Et où était tu ses seize dernières années ? Pourquoi est-ce aujourd'hui la première fois que je rencontre la femme qui m'a donné la vie ? »

« Je... Je devais apprendre le contrôle. »

« Parce que tu es devenu une bête assoiffée de sang. Pars et ne cherche plus à me voir. La prochaine fois je n'hésiterai pas à te tuer. »

Tirant la capuche sur son visage Margaret recula et retourna se cacher dans les bois. Elle s'arrêta assez loin pour que son fils ne la voit plus mais assez près pour entendre ce qui se passerait.

Elle écouta Théodore refermer la porte et monter doucement les escaliers. Elle l'entendit hésiter devant la chambre avant de toquer légèrement et d'entrer.

« Qui était-ce Théodore ? »

L'espoir et l'incrédulité se livrait bataille dans la voix de Liane Forbes.

« Ce n'était plus ta fille mère. Un monstre avait pris sa place. »

Le cœur briser, Margaret s'enfuit. Les larmes coulent à torrent sur son visage.

Décembre 1913, Paris, France.

« Tu es sûr de vouloir y aller ? Notre anniversaire de mariage est dans moins d'un mois. »

« Mon frère insiste pour nous réunir au nouvel an. Et je préfère lui donner ce qu'il veut, après il me laisse en paix. Et puis j'ai des choses à régler à la Nouvelle Orleans. »

« Et je ne peux pas t'y accompagner ? »

« Ne m'en veux pas ma chérie, je sais qu'aucun d'entre eux ne comprendrais que je puisse t'aimer. Et Klaus risquerait de te voir comme un problème à régler. »

« Bien mon amour, mais reviens vite ! »

« Je te promet d'être là pour notre anniversaire ! Attends-moi à Naples, à l'hôtel de notre lune de miel. Je t'aime Mary. »

« Je t'aime Kol »

Janvier 1914, Naples, Italie.

Assise à la terrasse du restaurant de l'hôtel, Margaret jetai des coups d'œil fréquent sur la route. Leur anniversaire était passé de presque une semaine et Kol n'était pas venue.

Kol lui avait dit un jour que, s'il ne revenait pas, elle devrait l'attendre sept jours, pas un de plus. Lorsque midi sonnerait, sept jours après leur rendez-vous, elle devrait récupérer toutes ses affaires et partir avec la pensée qu'il lui était arrivé quelques choses.

S'il allait bien il la retrouverait, toujours.


En espérant que vous avez aimés. Laissez moi votre avis !

Bye, Lily-Jolie Evans Potter