Coucou tout le monde ! Je suis de retour avec une nouvelle fic en poche ! J'espère qu'elle vous plaira !

Résumé court : Un évenement soudain va complètement changer la vie du jeune et beau rouquin aux tâches de rousseur qui répond au nom de Ronald Weasley...

Résumé long : Ron, 22 ans, vit une vie assez mouvementée mais amusante. C'est le gardien de l'équipe de Quidditch des Canons de Chudley et ce sport intensif lui a valut d'obtenir un corps de rêve ! Et il en profite bien !... Il change de petites amies toutes les semaines. Et alors qu'il commence une nouvelle relation avec une jolie italienne au nom d'Anita, un évenement soudain se produit et sa vie change rapidement de trajectoire.

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Les personnages appartiennent, bien évidemment à J.K Rowling.

P.S : J'ai décidé de ne pas faire un Épilogue pour ma fan fiction Passion Sucrée pour la bonne et unique raison que je trouve que la fan fiction est très bien comme ça lol.

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Je suis comme je suis

- Je suis désolé Ashlee, mais nous ne pouvons plus continuer. – Dis-je, en m'efforcant de prendre une mine désolée.

- Mais… comment ? M'enfin Ron, pourquoi ? – S'exclama la dénommée Ashlee.

- Je te l'ai déjà expliqué… - Soufflais-je, en essayant de cacher mon agacement. - Je n'ai plus aucuns sentiments pour toi. Je m'intéresse grandement à quelqu'un d'autre.

Ashlee Monroe était mignonne ! Elle avait de longs cheveux dorés qui lui tombaient jusqu'aux fesses (et quelles fesses !) et avait des yeux d'un bleu clair profond… Tellement clair que lorsqu'elle bronzait, elle faisait un peu peur avec ses yeux presque blanc ! Elle s'habillait de façon classique et était assez grande de taille. Mais, heureusement pour moi, j'étais quand même plus grand qu'elle de quelques centimètres. Je l'avais rencontré lors d'un de nos match de Quidditch en Bulgarie (Un certain pays que je méprise personnellement suite au passage à Poudlard d'un certain attrapeur bulgare – à savoir… Viktor Krum, le grand joueur international ! Le grand crétin des canards ouais !) et j'ai été directement attiré par elle… C'était surtout ses yeux qui me fascinaient. Je crois aussi que c'est parce que Ashlee est une Vélane !

Pourtant… aujourd'hui, son charme ne joue plus sur moi ! J'ai très envie de passer à autre chose… et ce n'est pas la première fois ! En effet, moi, Ronald Weasley, 22 ans, gardien de l'équipe de Quidditch des Canons de Chudley, j'avais une certaine passion à sortir avec de belles filles puis de les lâcher la semaine suivante… C'était devenu un rituel chez moi ! Oh bien sûr, je n'ai pas toujours été comme ça. Disons qu'à l'époque où j'étudiais encore à Poudlard, j'étais vraiment un petit garçon assez maladroit avec les filles. Une, en particulier… que je ne citerais pas le nom ! Elle n'est plus de ce monde, pour moi. Mais à chaque fois que je pense à elle, j'ai ce désagréable pincement au cœur qui ne fait qu'augmenter au fur et à mesure que je m'imagine avec elle. Je dois avouer que ça me dérange beaucoup car je ne veux plus avoir affaire avec elle.

Mais revenons à nos moutons ! Cette Ashlee était peut-être une Vélane mais c'était le cauchemar assuré ! Elle est toujours en train de me coller, toujours en train de se plaindre lorsqu'elle se trouve devant une glace. 'Oh, je suis horrible !' dit-elle souvent. Ce qui m'agace le plus, c'est qu'elle aime faire ça en ma présence parce qu'elle sait que je lui rappelerai à quel point elle est magnifique et qu'on dirait une déesse. Mais lui dire ce genre de chose n'est pas trop désagréable parce qu'après elle a l'habitude de ma sauter dessus et je peux vous assurer qu'elle est vraiment formidable dans ces moments-là. Ne faites pas ces gros yeux… je suis un homme après tout !

Quand je lui ai dis que je m'intéressais grandement à une autre fille, ce n'était pas pour rire. J'avoue que j'ai un peu menti dans ce que je lui ai dis car, enfaîte, je suis déjà avec cette jolie demoiselle.

- Je n'en reviens pas, Ron ! – S'écria Ashlee, au bord de la crise. – Comment oses-tu ? Tu ne sais pas que bon nombre d'hommes font la file pour m'avoir ? – S'exclama-t-elle, grossièrement.

- Je suis navré de te le faire remarquer mais tu es une Vélane, Ashlee ! – Dis-je simplement. (Je savais qu'elle n'aimait pas qu'on dise qu'on l'aimait juste pour ça.)

J'eus à peine le temps de ricaner qu'elle me giffla de toutes ses forces… Je ne savais pas que les Vélanes pouvaient être aussi fortes ! Ça fait vraiment mal, elle se rend pas compte ! J'entrouvis ma bouche, choqué, et caressa ma joue en fronçant des sourcils.

- Tu es folle ? – M'écriais-je.

- Je te hais Ron ! – Fit-elle avant d'éclater en sanglots.

- Ça tombe bien, moi aussi.

Et je tournai les talons tandis que je l'entendis tomber à genoux par terre et pleurer de plus belle.

Nous étions sur le Chemin de Traverse, dans un coin égaré de la foule, près de l'entrée de l'Allée des Embrumes, où personne ne pouvaient nous entendre. Au départ, elle avait pensé que je l'emmenai là pour une énième partie de jambes en l'air, comme à notre habitude, mais elle était vite revenue sur terre lorsque je lui avais annoncé que je ne voulais plus d'elle. Franchement, elle n'était pas plus importante pour moi que l'était Coquecigrue dans ma vie… Quoique cet hiboux me tient vraiment à cœur ! Ça fait quand même depuis ma toute basse enfance que je l'ai.

Sachant exactement où je devais aller, je me dirigeai vers un endroit précis du Chemin de Traverse et j'entrai dans la boutique "Trésor des Sorcières". Rassurez-vous, je n'y allais pas dans l'espoir de trouver le dernier gloss à la mode, mais plutôt pour y retrouver quelqu'un… Ah, ça y est, je la vois ! Plutôt petite et fine, les cheveux noirs et lisses tombant sur ses épaules, les yeux noisettes, Anita Provecci était dans un coin du magasin en train d'essayer du gloss rouge sur ses lèvres. Je m'approchai à grand pas d'elle et la fit sursauter en lui donnant un baiser furtif sur la joue.

- Oh, Ron ! – S'écria-t-elle, en posant sa main sur son cœur. – Ne me refais plus ça !

Je ricanai et elle plaça sa main derrière ma nuque et me tira étroitement vers elle pour m'entraîner dans un baiser fougueux et absolument délicieux… Mmh, il semblerait que son gloss soit alimenté d'un goût à la fraise… comme c'est intéressant !

- Alors ? – Fit-elle en se reculant de moi, un petit sourire malicieux aux lèvres. - Tu en as fini avec l'autre Vélane ?

- Ashlee ? Oui, oui ! – Assurais-je.

- Comment l'a-t-elle pris ?

- Plutôt…mal… - Répondis-je, en faisant une grimace.

C'est alors qu'elle remarqua la trace de la main d'Ashlee sur ma joue gauche. Elle fit une grimace avant d'éclater de rire.

- Je vois… - Fit-elle, d'une voix rauque.

- Bon… - M'exclamais-je pour changer de sujet. – Tu en as pour longtemps ? J'aurais pensé qu'on pourrait… aller manger quelque part tous les deux. – Suggérais-je.

- Oh Ron… - Gémit-elle en faisant une grimace mal à l'aise. – Je n'ai pas fini du tout. J'ai encore beaucoup de choses à acheter. Tu peux déjà sortir, je te rejoins bientôt, ne t'en fais pas !

Sur ce, elle me donna un léger baiser et se concentra sur un rayon de shampoing. Je fronçai des sourcils et soupirai un bon coup avant de sortir de cette boutique. Je m'adossais alors contre un mur non loin de là et attendis… Je regardai toutes les cinq minutes ma montre dans l'espoir qu'Anita ne me ferait pas attendre trop longtemps. Mais c'était peine perdue ! 5…10…15…20…25…30…40…50…60 minutes passaient. Cette femme allait me rendre fou ! On s'était rencontré dans un magasin moldu de vêtements pour homme et femme et elle m'avait directement plu ! Elle avait tellement de charme… Mais je me rendis vite compte que tout ce qui lui importait était son physique.

Je rentrai alors violemment dans la boutique et la cherchai du regard. Lorsque je l'aperçus dans un coin où elle essayait différents colliers, je fonçai vers elle et me pointa devant la glace devant laquelle elle s'admirait. Elle sursauta en me voyant et haussa des sourcils.

- Ron ? – Demanda-t-elle, étonnée. – Tu ne devais pas m'attendre dehors ?

- Tu ne penses quand même pas que je vais t'attendre éternellement dehors ? – Demandais-je, outré.

- Mais non, mon Ronnie d'amour. – Fit-elle en se rapprochant plus près de moi et en posant ses mains sur mon torse. – Je ne serais plus longue, je te le promets.

- Ouais, c'est ça. – Grognais-je en me reculant d'elle. – Si tu veux me trouver, tu n'aurais qu'à me chercher ! J'en ai marre d'attendre.

Et j'avançai à grands pas vers la sortie. Une fois dehors, je transplanai chez moi, dans mon salon.

- Te voilà enfin Ron ! – S'écria une voix derrière moi.

Je fis volte-face et aperçus ma petite sœur, Ginny. Je fus étonné de la voir là surtout qu'elle semblait folle de rage.

- Ginny ? – Demandais-je, ahuri. – Qu'est-ce… qu'est-ce que tu fais là ?

- Ron ! – S'emporta-t-elle. – Comment as-tu osé ? – S'écria-t-elle en insistant bien sur le dernier mot.

- Ginny… - Je fronçai des sourcils ne comprenant toujours pas pourquoi ma sœur était en colère comme ça. – Qu'est-ce qui se passe ?

- Victoria m'a appelé, elle était en pleine crise de nerf ! Et elle m'a tout raconté ! – Grogna Ginny, folle de rage, en se rapprochant de moi. – Comment as-tu osé embrasser cette stupide Vélane devant elle ?

- Oh… - Fis-je, à moitié soulagé.

Cette histoire datait d'il y a 2 semaines. Je sortais avec une fille du nom de Victoria Scottlee. C'était une ancienne amie de Poudlard à Ginny. À l'époque, je me moquais souvent d'elle parce que je trouvais qu'elle était vraiment grosse… Et oui, je peux être vraiment stupide parfois ! Mais je l'avais revu lors du 21ème anniversaire de Ginny et j'avais été très étonné de sa métamorphose. C'était devenu une vraie bombe ! Nous avions flirté tout au long de la soirée et finalement, nous étions rentrés chez moi aux alentours de minuit. Ça avait été une nuit magnifique… Mais, bien malheureusement pour elle, lors d'un de nos matchs de Quidditch en Bulgarie, j'avais rencontré Ashlee et nous nous étions revus sur le Chemin de Traverse. Ashlee m'avait sauté dessus et je ne pouvais refusé… Pas de chances, Victoria nous avait vu ! Ça lui avait fait un énorme choc… Je m'en souviens comme si c'était hier !

- Oh ? – S'écria Ginny, alors qu'elle se rapprochait encore de moi. – OH ! C'est tout ce que tu as à dire ?

- Voyons Ginny… - Dis-je, un sourire en coin aux lèvres. – Tu ne vas quand même pas me faire la morale pour une histoire qui date d'y a longtemps.

- Ron, tu es… tu n'es qu'un… - Grogna à nouveau Ginny. Elle semblait chercher des mots assez fort pour me qualifier… Ne trouvant pas, elle poussa un soupir qui ressemblait plus à un grognement et me giffla de toutes ses forces.

- Ginny ! – Hurlais-je, en me caressant la joue. Décidemment, c'était la journée des giffles aujourd'hui. – Qu'est-ce qu'il te prend ? Tu es devenu folle ou quoi ? – Et je lui attrapai les poignets avant qu'elle n'envoit un autre coup.

- Lâche-moi ! – S'écria-t-elle en se débattant.

- Pourquoi ça te tient tant à cœur tout ça hein ? – Demandais-je, perplexe tandis qu'elle se calmait de plus en plus.

- Je… Tu… Elle était bouleversée Ron ! – Bredouilla-t-elle. - Ce que tu as fait n'était pas ce qu'il fallait faire !

Je la regardai d'un air étonné puis je constatai qu'elle semblait au bord de la crise… Ginny a toujours été bizarre mais à ce point ? Non, ce n'était pas possible ! Il devait y avoir quelque chose derrière tout ça… Pourquoi cela l'énervait-elle tant que je ne veuille plus de Victoria ? Après tout, ce ne sont même pas ses affaires !

- Ginny, il se passe quelque chose… - Murmurai-je.

- Tu n'y es pas du tout ! – Elle profita du fait que je sois complètement ailleurs pour se détacher de moi.

J'essayai de lui reprendre les poignets mais elle fut plus rapide et elle recula d'un bond.

- Tu as tout gâché Ron… - Chuchota-t-elle alors que je remarquai que les larmes lui montaient aux yeux.

Et elle transplana. Aussitôt, je m'écroulai dans le fauteuil le plus proche et me perdis dans mes pensées… Il se passait quelque chose de louche dans la vie de Ginny et il fallait que je découvre quoi…

- Harry ! – M'écriais-je brusquement en me relevant d'un bond. – Il faut que je lui parle !

Aussitôt dit, aussitôt fait, je transplanai chez le Survivant. Il vivait dans un appartement non loin du Chemin de Traverse.
J'avais transplané juste à l'entrée de chez lui…

- Harry ? – Appelais-je doucement.

Rien.

J'avançai doucement dans le couloir et au fur et à mesure que j'approchais du salon, j'entendis des bruits bizarres provenant de l'intérieur… Comme des gémissements. Il semblait qu'il n'était pas seul ! Arrivé à l'entrée du salon, je passai lentement ma tête dans l'entrebaille de la porte et je me figeai… Harry était là… mais il n'était pas seul ! Il était en train d'embrasser fougueusement une très jolie brune qui n'était autre que… Victoria ! Je fus assez étonné de les voir là et je dus me mordre la langue pour ne pas éclater de rire. Comment Harry et Victoria en étaient-ils arrivés à se mettre ensemble ? Franchement, cette Victoria n'était d'aucune importance pour moi… comme toutes mes ex d'ailleurs ! Alors, la voir en train de faire du bouche à bouche avec mon meilleur ami me faisait plus rire qu'autre chose !
Je me retournai calmement, le sourire aux lèvres et avançai vers la porte de l'entrée avant de transplaner chez moi. Je me sentai étrangement épuisé… Il ne faisait pas encore nuit mais je sentais que j'avais besoin de dormir sur le champ ! Et je n'allais tout de même pas attendre éternellement le retour d'Anita. Merlin que cette fille m'agace ! Je ne sais pas si je tiendrais une semaine…

J'entrai dans ma chambre et sautai dans mon lit, sans prendre la peine de me déshabiller. Je plaçai mes mains derrière ma tête et fixai le plafond tandis que mes paupières battaient paresseusement… Au bout de quelques minutes, je fermai complètement les yeux et brusquement, le visage d'une femme apparut dans mon esprit… Cette femme, plus particulièrement ! Par le barbe de Merlin, pourquoi devais-je toujours penser à elle ? Ça faisait déjà maintenant plus de 3 ans que je ne l'avais plus vu mais elle continuait à hanter mon esprit, mes rêves… Même si j'aurais été capable de maîtriser parfaitement l'occlumancie, je n'aurais pas pu faire disparaître cette femme de mon esprit… Si belle, si… Non, je devais arrêter ! Après ce qu'elle avait fait, je ne pouvais pas me permettre de penser à elle de cette façon !

Mais je me corrompus moi-même car, au moment où je m'endormis, je rêvai instinctivement d'elle…