Me revoilà avec une nouvelle fiction, comme promis :D. Bon je vous avoue que j'ignore si celle-ci vous plaira autant, surtout que j'ai l'impression de traiter quelque chose de plus complexe à traiter. J'ignore également le nombre de chapitres qu'elle va contenir. En attendant, je vous laisse lire ce chapitre :) Bonne lecture !


Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'Akashi Seijuro et Furihata Kouki étaient en couple. Se voyant quand l'occasion se présentait, ils avaient tissés des liens forts et ça, personne n'avait pu le contredire. La Génération des Miracles avait même accepté le brun malgré son niveau au basket bien trop « normal ».

Les parents de Kouki comme ceux de Seijuro avaient été surpris par cette nouvelle. Mais ils avaient acceptés la relation amoureuse qu'entretenaient leurs fils. D'autant plus que l'un comme l'autre avaient fait bonne impression devant les familles de l'autre.

C'était le week end ainsi que les vacances et Akashi avait décidé de passer le quelques jours avec Kouki mais chez ses grands-parents. Le brun adorait ces deux personnes qui étaient vraiment chaleureuses et accueillantes, il avait pu voir que la famille proche de son amoureux ressemblait à une famille normale.

Assis autour d'une table sur la terrasse du jardin, les deux garçons jouaient au scrabble. En effet, ne sachant pas jouer au Shoggi, Kouki avait proposé un jeu de société où il aurait la possibilité de battre Seijuro. Celui-ci avait été d'accord, mais avait rejeté le monopoli car il considérait que ce jeu était trop facile et sans réelle difficulté. Ayant déjà gagné des parties au scrabble, Kouki était confiant et avait pour objectif de faire perdre le roux. Mais soit il avait surestimé ses propres compétences au jeu, soit il avait sous-estimé son copain. Il ne voulait pas perdre, il voulait le battre mais vu comment s'était partit… surtout qu'il s'était venter d'être « super » fort à ce jeu. Non vraiment, pourquoi a-t-il dit ça ? Puis il plaça les pièces sur le plateau. Le roux se pencha et regarda le mot.

« Kouki, c'est quoi ça ? demanda Akashi en désignant le mot.

- Ben un mot.

- Mais il n'existe pas.

- Je sais, je me disais qu'avec un peu de chance, tu ne l'aurais pas vu.

- Il faut être soit aveugle soit débile pour ne pas s'en rendre compte Kouki.

- Ahah heureusement que tu l'as remarqué alors, vu que tu n'es pas aveugle.

- Comme si je n'allais pas le remarqué, tu me sous-estime Kou. Mais en tout cas, je suis heureux de voir que tu as de l'audace et de l'imagination pour trouver un tel mot qui ne veut même rien dire.

- Au point qu'un débile aurait cru qu'il existait ?

- Surement, rigola Seijuro, bien il faut maintenant que je te soumette une bonne fois pour toutes Kouki.

- Ah non, attends, laisses-moi encore une chance. Tient voilà.

- « Love » ?

- Aimer en anglais.

- Kouki, as-tu vraiment déjà joué à ce jeu ?

- Oui pourquoi ?

- Car les mots étrangers sont interdits dans le jeu.

- Je le sais bien mais j'essayais de t'amadouer, méchant.

- Oh pardon, j'avais pensé que tu essayais de tricher plus subtilement, c'est tout »

Kouki tourna la tête comme s'il était vexé. Mais il n'en était rien et le roux le savait. C'est pourquoi il enleva les pièces misent par le brun qui fit passer son tour. Bien entendu, ce fut Akashi qui remporta la victoire. Allait-il pouvoir gagner un jour face à lui sans l'aide de personne ?

Par la suite, le couple entra dans la maison où une bonne odeur de cuisine régnait. Très gourmand, le ventre de Kouki se mit aussitôt à se faire entendre sous le regard amusé de petit-fils du propriétaire des lieux. Lorsqu'ils entrèrent dans la cuisine, ils virent la grand-mère de Seijuro, Anya, couper le poulet. Elle releva les yeux sur les deux jeunes garçons et sourit. Cependant, Akashi constata la quantité de nourriture présente dans cette salle. Beaucoup trop pour un nombre de quatre.

« Quelqu'un vient ? » Demanda-t-il subitement.

La vieille femme soupira. Apparemment oui et pas forcément quelqu'un qu'elle aime, pensa le brun. Elle regarda les deux jeunes hommes avec beaucoup de sérieux.

« Seijuro, ton oncle et ta tante m'ont avertis qu'ils allaient venir ce week end à la maison.

- Quoi ? Depuis quand ?

- Je le sais depuis hier mais ce n'était pas sur alors je n'ai rien dit.

- Pourquoi ?

- Eh bien, la raison te paraitra égoïste mais pour vous voir. Vous ne pouvez venir que pendant les vacances.

- Oui mais elle n'est pas au courant pour Kouki et moi n'est-ce-pas ? Et puis, je parie qu'il sera là, lui.

- Non elle n'est pas au courant, tu penses bien. Concernant Etsuo, oui il vient »

Cette nouvelle mit Akashi de mauvaise humeur. Kouki n'aimait pas le voir dans cet état, il ne comprenait même pas ce qui se passait. Sous l'effet de la colère, Seijuro sortit de la cuisine. Furihata regarda son petit ami partir mais sur le coup, il avait eu peur de le retenir. Il tourna finalement la tête vers l'adulte qui lui sourit, lui faisant comprendre d'aller le retrouvé. Il sourit à son tour et partit à la recherche du roux qu'il trouva assez rapidement. En effet, il était revenu sur la terrasse et il s'appuyait sur la barrière. Il semblait regarder au loin, laissant son esprit divaguer à sa guise.

Il s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule avant de l'embrasser sur la joue pour l'apaiser. Cela eut l'effet désiré et Seijuro tourna la tête vers celui qu'il aimait. Il lui sourit avant de déposer ses lèvres sur celle de Kouki.

« Profites-en Kouki, on ne pourra pas le faire à notre guise lorsqu'ils seront là. »

Kouki l'interrogea du regard. Voyant l'incompréhension dans les yeux de son petit-ami, le roux décida d'éclaircir ses propos :

« Ma tante est homophobe. Elle n'accepterait pas notre couple et donc, tant qu'elle est susceptible de nous voir, on ne fait rien de compromettant, tu comprends ? »

A cette révélation, Kouki blêmit. C'était toujours ce qu'il avait craint depuis qu'il sortait avec Akashi : croiser la route d'une personne homophobe ou ayant une réticence avec les relations entre hommes.

« Oui mais si elle le découvre quand même ? Nous ferait-elle du mal ?» demanda le jeune homme effrayé.

Le manque de réaction de son copain angoissa d'autant plus le brun. Akashi semblait réfléchir. Pouvait-elle leurs faires du mal ? Telle était la question. Le roux ne l'aimait pas beaucoup, il l'a respecté principalement parce qu'elle était justement sa tante. Mais malgré tout, il ne laisserait personne faire du mal à Kouki. Personne.

« Je te protègerais si tel est le cas » fut tout ce que Seijuro pu assurer à son petit ami.

Furihata sourit mais il était évident que ce sourire n'était pas sincère. Il était forcé. Il avait peur. Akashi le comprenait, déjà que son petit ami était stressé pour un rien mais dans une situation comme celle-ci, c'était normal.

« Et puis, moi non plus, je ne la laisserais pas faire » fit une voix féminine.

Anya était apparu au seuil de la porte. En effet, elle n'avait déjà pas de très bon rapport avec sa propre fille, elle ne lui donnait que très peu de nouvelles et elle soupçonnait sa fille d'avoir un objectif bien précis. Voir ses parents n'était pas une priorité pour elle et tout ce qui l'intéressait était l'argent.

C'est alors qu'un bruit de moteur se fit entendre. Le petit groupe se précipita vers l'avant de la maison et le plus discrètement possible alla jusqu'à la fenêtre pour voir de qui il s'agissait.

« C'est elle » fit la grand-mère.

Kouki eut du mal à déglutir. Voyant que le stress envahissait le brun, Akashi passa une main dans son dos pour le calmer. Anya alla rapidement accueillir sa fille et sortit donc de la pièce, laissant les deux garçons seuls.

« Calmes-toi, je suis là »

Oui Seijuro était là et heureusement. Furihata avait l'impression que cette femme allait lui pourrir son séjour auprès de son amoureux. Ce dernier le retourna face à lui et l'embrassa délicatement. Cela suffit au brun pour se calmer un peu. Lorsqu'ils se séparèrent, Akashi déposa un baiser sur le front de son bien-aimé.

C'était une autre épreuve que Kouki allait devoir surmonter. Mais cette fois, il n'était pas seul, il avait Seijuro. Par ailleurs, il savait que son petit-ami était dans une position délicate : la famille ou son petit-ami. Mais il était confiant, ça se passait bien entre eux et puis, il avait fait bonne image jusque-là. Il n'y avait donc pas de raison qu'il en soit autrement avec cette femme. Il lui suffisait de ne rien faire qui puisse lui mettre la puce à l'oreille.

Des voix retentirent et une femme entra en première dans la salle. Kouki n'eut aucun mal à comprendre qu'il s'agissait de la tante de Seijuro, en gros, l'objet même du problème. Elle avait l'expression du visage dur et elle semblait très critique. Habillée de manière très classe, ses cheveux étaient coiffés en un chignon. Cela étonna Kouki, car il ne reconnaissait ni les parents et même le père d'Akashi. Il avait l'impression qu'elle était plus mauvaise qu'autre chose.

Le regard de cette femme se posa sur Seijuro, ignorant totalement la présence du brun.

« Bonjour Seijuro, je ne m'attendais pas à te voir ici, déclara la femme

- Bonjour ma tante, en effet, je suis venu passer quelques jours chez mes grands-parents avec mon ami ici-présent. Il se nomme Furihata Kouki. »

Pour une raison inconnue, elle se raidit à l'entente de l'identité de Kouki. En voyant cela, le jeune homme se crispa. Avait-elle déjà perçu quelque chose entre eux ? Akashi était quant à lui parfaitement serein. Il savait que ce n'était pas la raison du malaise bien qui ne savait pas ce qui en était la cause.

« Bonjour madame, enchanté de faire votre connaissance » fit poliment Furihata.

Elle sembla reprendre ses esprits et prit une grande inspiration :

« Enchanté Furihata-kun, je suis Ema Akashi »

Il ne savait pas si c'était de la paranoïa mais Kouki avait l'impression que cette Ema avait déjà quelque chose contre lui. Pourtant, il n'avait rien fait de grave. L'air grave de son copain le renforça dans cette idée. Il se passait quelque chose. C'est alors qu'un garçon d'à peu près leur âge fit son apparition dans la salle. L'atmosphère qui était déjà tendue, le fut encore plus. Il était de la même taille que Seijuro, il avait les cheveux noirs avec des yeux de la même couleur. Enfin un Akashi qui n'avait pas un physique hors du commun, plaisanta intérieurement Furihata.

Ce jeune homme avait un sourire sur le visage et s'approcha de Seijuro.

« Salut cousin, tu vas bien ? Tu n'aurais pas couper tes cheveux ?

- Salut. Je vais bien merci et qu'en est-il de toi ? Effectivement, tu as l'œil.

- Moi ? Super bien. »

Le garçon repéra Kouki et sourit.

« Oh qui-est-ce ? Demanda-t-il.

- Tu n'avais qu'à être là quand ta mère l'a demandé. »

Sans rien ajouté, le roux s'en alla laissant les deux autres garçons entre eux.

« Ne t'en fait pas, il a toujours été comme ça avec moi. Moi c'est Akashi Etsuo et toi ?

- Furihata Kouki, enchanté, répondit le brun en s'inclinant.

- De même. Tu es un membre de son équipe ?

- Ah non du tout, rigola Kouki, nous ne sommes pas dans le même lycée, nous sommes adversaires lors des tournois.

- Oh je vois. »

Sur le coup, Kouki le trouvait gentil et même agréable. Mais quelque chose le dérangeait.

« Kouki » appela Seijuro.

L'appel n'était pas doux mais autoritaire, du coup, le brun se demandait s'il avait fait quelque chose de mal.

« Oui j'arrive, répondit-il, excuses-moi.

- Je t'en prie » sourit le jeune homme.

Furihata se dépêcha de rejoindre son petit-ami. Il le trouva dehors, allongé sur les chaises longues près de la piscine, lunette de soleil sur la tête et magasine de basket en main. Il fit signe à Kouki de le rejoindre sur celle qui était à côté de lui. Le brun s'exécuta sans discuter. Le roux lui passa une paire de lunette et lui indiqua qu'il y avait des magazines par terre. Il en prit un et s'allongea après avoir mis les lunettes de soleil. Après un petit moment :

« Kouki, fait attention à ce que tu lui dis à celui-là.

- Hein ? Ton cousin ? Mais il a l'air gentil.

- Justement il n'en a que l'air. Méfies-toi en. »

Kouki ne parvenait pas à détacher son regard de son petit-ami. Pourquoi disait-il ça ? Pourquoi Seijuro semblait ne pas apprécier son cousin ? Décidément, ce séjour n'allait pas être de tout repos, pensa Kouki.


Alors ? Comment avez vous trouver le début de cette suite que vous vouliez tant ? Faites moi part de vos impressions, ce qui vous a plu ou non, ce que vous pensez des agissements des personnages, ...

En revanche, je vous informe que la publication ne sera pas aussi rapide que la fiction précédente étant donner que je l'écris au fur et à mesure. A bientôt :)