BONJOUR HUMBLES MOLDU(E)S !

C'est la première fiction Harry Potter que j'écris donc je vais tacher d'être à la hauteur de ce fantastique roman ! L'histoire se déroule durant le quatrième volet de la saga, Harry et les gens de son année auront donc quatorze ans (je précise). Si quelque chose n'est pas assez clair n'hésitez pas à me le demander dans les commentaires.

Ah aussi ! Je compte mettre des références actuelles donc l'histoire devrait prendre place à notre époque contrairement aux livres/films -Désolée je n'ai pas pu résister à l'idée de vous parler des fesses de Kim Kardashian, je trouve qu'on en parle pas assez dans les médias.

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent (malheureusement) à J. K. ROLLING à part mes quatre OC qui sont inspirées de mes trois meilleures amies et de moi-même (saurez-vous me reconnaître ?...).

Je vous laisse avec le chapitre, j'espère qu'il vous plaira, on se retrouve en bas, besos.


Comme chaque année, le quai 9. 3/4 était rempli de jeunes sorciers et sorcières prêts à entrer dans le train en direction de la célèbre et prestigieuse école de magie d'Angleterre, j'ai nommé Poudlard. On pouvait ainsi retrouver des élèves de première année qui échangeaient de longs adieux avec leurs parents, d'autres, habitués, qui montaient directement dans le Poudlard Express afin de trouver une cabine libre, mais également d'autres s'étant apparemment perdus dans la gare de King Cross et cherchant encore désespérément le bon endroit.

En effet, certaines demoiselles - pas vraiment au courant du lieu de rendez-vous - se demandaient si elles arriveraient à temps pour le départ du train.

«C'est où là bordel, ça fait quinze fois qu'on passe entre le quai 9 et 10, y'a pas de 9. 3/4 ! S'énerva l'une d'elle.

- Calme toi Daph' on va sûrement trouver, ça doit pas être bien loin.

- Tu dis ça depuis deux heures Aude ! On tourne en rond là !

Cela faisait en réalité plus de deux heures que les étudiantes fouillaient de fond en comble la gare sans jamais trouver un signe sur le fameux quai.

-Et puis j'arrive pas à croire que y'ait personne qui aille là-bas quoi, je veux dire, c'est tout de même pas sorcier de trouver une ligne de train, ajouta une autre.

-Cha, c'est vraiment pas le moment de faire de l'humour, gronda la dite «Daph'».

-Eh les filles, leur cria une autre en arrivant en trombe, en demandant aux gens d'ici comment se rendre au Poudlard Express, j'ai trouvé cette charmante dame et ses enfants qui eux aussi se rendent là-bas.

-Ne me dis pas que t'as gueulé dans toute la gare, «Qui se rend à l'école de magie »? Interrogea la première en se frottant le visage.

-Bah si, pourquoi ? Ah tiens les voilà !»

Avant que les autres eurent le temps de dire quoique ce soit, un groupe de roux avança à pas rapides dans leur direction. Au milieu, on pouvait apercevoir une petite femme forte à l'air vif et déterminé ; cela devait surement être la mère de famille. Derrière elle suivait deux grands garçons qui s'amusaient à en embêter un autre légèrement plus petit. Ces deux là semblaient jumeaux. Celui qui se faisait embêter leur ressemblait énormément aussi et était suivi de trois autres personnes. Parmi eux on comptait une belle rousse qui comme toute la famille avait des tâches de rousseur, une autre fille aux cheveux châtains ébouriffés qui tenait des manuels dans une main et de l'autre sa valise, tout en sermonnant les jumeaux au passage. Enfin le dernier membre de ce grand groupe était un garçon de taille moyenne aux cheveux bruns et aux grande lunettes rondes. On pouvait également reconnaître un éclair marqué sur son front. Nos jeunes filles n'eurent aucun mal à le distinguer des autres.

En arrivant à leur niveau l'un des jumeaux sourit et dit :

«Eh bien George, il aura fallu six ans pour que mon rêve soit exaucé. Et ce n'est pas une bombe que le seigneur nous envoie, mais quatre ! Quatre tu te rends compte ?! On pourrait en avoir deux chacun !

- N'écoutez pas ces deux grands idiots les filles, commenta la mère en offrant un regard noir aux aînés, je m'appelle Molly Weasley et voici mes enfants : Fred, George, les deux gaillards qui feraient mieux d'étudier plutôt que de raconter des bêtises ; Ronald (celui-ci fit un geste amical de la main) et Ginny ma petite dernière. Oh, et bien sûr Hermione et Harry qui malheureusement ne sont pas de moi mais que je considère comme mes propres enfants, rajouta-t-elle en prenant les deux autres dans ses bras.

On put alors remarquer que les pommettes d'Hermione virèrent rapidement au rouge, tandis qu'Harry essayait de dissimuler son embarras en regardant ailleurs.

- Enchantée de faire votre connaissance, je m'appelle Aude Garofini et mes amies et moi cherchons la plateforme 9. 3/4 depuis un bon moment. J'ai cru comprendre que vous vous rendiez également à Poudlard, pourriez-vous nous indiquer le chemin s'il vous plaît ?

- T'as oublié de dire «ce serait fort aimable de votre part» , se moqua «Cha» en prenant un air distingué et en levant le petit doigt.

- Tu peux me tutoyer ma chérie, fit Mrs Weasley en lui adressant un grand sourire bienveillant, suivez-moi mesdemoiselles, je vais vous montrer le chemin.»

La petite rousse se dirigea alors en direction du mur en face puis accéléra le pas pour enfin traverser le mur sur lequel s'était adossées les quatre jeunes filles pendant des heures. Celles-ci restèrent bouches bées devant «l'exploit» que venait de faire la mère de famille.

Après avoir finalement effectué le même trajet, les demoiselles découvrirent enfin le quai dont elles avaient besoin. Celui-ci était bien plus bondé que les autres plateformes de King Cross. En effet, beaucoup plus d'enfants s'agitaient près du train encore au repos, et qui ne tarderait sûrement pas à démarrer. Elles prirent alors le restant de leurs valises ainsi que leurs animaux, remercièrent infiniment Mrs Weasley et les autres puis embarquèrent à bord du Poudlard Express.

Enfin à l'intérieur, elles s'empressèrent de trouver un compartiment libre et de s'y installer. Chacune laissa échapper un long soupir : elles y étaient enfin arrivées.

Aussitôt assise, Aude regarda sa montre afin de voir combien de temps il leur restait avant le départ du train. Heureusement il leur restait encore dix minutes, car bien qu'elle essayait de le cacher, la jeune fille angoissait intérieurement sur l'horaire auquel elles finiraient enfin par trouver ce quai. Car s'il y avait bien une chose dont Aude avait horreur c'était d'être en retard - un peu comme le lapin dans Alice au Pays des Merveilles, mais c'est une autre histoire. Aude était une jolie sorcière aux traits fins et à la peau pâle. Ses grands yeux bleus ciel étaient encadrés par des lunettes assez discrètes. Ses longs cheveux châtains - bien qu'un peu en désordre - la rendait encore plus grande qu'elle ne l'était déjà. Ses parents tenaient ensemble un magasin de potions en France, ce qui lui avait permis d'en apprendre plus sur la matière et de s'y passionner. Aude avait toujours gardé ce côté «enfant-sage» et étaient devenue une tête de l'école dans laquelle elle étudiait précédemment. Tous ses professeurs se réjouissaient d'avoir une élève talentueuse, studieuse et toujours intéressée par le fait d'en apprendre d'avantage. Malheureusement cette curiosité avait fini par lui porter préjudice, c'est pourquoi elle se montrait depuis peu beaucoup plus stricte et exigeante envers elle-même.

Sur sa gauche se trouvait Noémie Lecomte, soit la blonde sexy qui était allée chercher de l'aide à la gare. Comme je viens de vous le dire, cette fille était elle aussi canon. Tout d'abord grâce à son visage angélique et innocent, elle ressemblait à une poupée géante qu'on voudrait câliner toute la journée. Son air timide donnait à ses interlocuteurs le désir de toujours vouloir la protéger - ce qui pouvait s'avérer très utile soit dit en passant. Et comment passer outre le corps de rêve de la blonde ! En effet Noémie avait ce qu'on peut appeler deux gros atouts majeurs au niveau du buste ainsi qu'un corps svelte et tonique très apprécié de la gente masculine. Elle venait d'une famille riche de sang-purs, ainsi ses deux parents étaient haut placés au ministère de la magie française. Elle avait même une licorne de compagnie tellement elle était pété de thune ! Herm. Le seul petit bémol à ce ravissant tableau devait sûrement être les liens que la jeune fille entretenait avec son père. Celui-ci était assez strict et mettait beaucoup de pression à la jeune fille, principalement concernant ses résultats scolaires. Il n'avait d'ailleurs pas digéré que celle-ci entretienne une relation avec un garçon, qui plus est un moldu; ainsi que son départ en fin d'année dernière de l'école dans laquelle elle étudiait.

En face d'elle se tenait Daphné Sarsen, une grande et imposante beauté au caractère de lion. Ses cheveux bruns-châtains lui arrivaient un peu plus haut que les épaules ce qui mettait en évidence son visage fin et lumineux ainsi qu'à elle aussi, les pastèques qui lui servaient de poitrine. Elle apparaissait comme la plus grande parmi les filles, elle était également l'aînée des quatre. Cela ne faisait que six ans maintenant que Daphné avait appris qu'elle était aussi une sorcière. Née de parents moldus, elle n'avait jamais soupçonné avant ses onze ans qu'elle pouvait avoir des pouvoirs. Dans son ancien établissement, elle était connue pour être un peu la dure-à-cuire de l'école, la terreur des professeurs en quelque sorte. Bien que ses parents aient toujours été très fiers d'elle, ils s'inquiétaient ces temps-ci du comportement de leur fille à cause des nombreuses lettres qui leurs étaient envoyées. Pour être honnête, la demoiselle n'avait jamais parlé de son renvoi de Beauxbâtons auparavant, elle n'avait ainsi jamais évoqué Poudlard. Ainsi pour ne pas décevoir une fois de plus ses parents, Daphné avait jugé bon de ne pas les informer de ce «détail» et avait réussi à intercepter la lettre de renvoi pour la brûler le soir même.

Enfin, sur sa gauche, adossée à la fenêtre, Charlotte Lacroix caressait Toulouse, son chat noir qui était installé sur ses genoux. Cha - ou «Tchatchatcha» comme l'appelait Aude en référence à ses talents de danseuse - était une petite fille assez maigrichonne aux cheveux noirs corbeau mi-longs. Elle gardait souvent un sourire malicieux et narquois collé au visage, ce qui avait le don de parfois déstabiliser ses interlocuteurs. Suite au départ de son père lorsqu'elle était encore toute petite - encore plus que maintenant - elle avait gardé le nom de famille de sa mère, avec qui elle vivait en France avec son frère, compensant le manque paternel. Ce manque pourrait d'ailleurs être lié à son attitude un peu joueuse envers les garçons, que son petit succès auprès d'eux pouvait expliquer. Sa grand-mère, une ancienne aurore, vivait également avec eux, pour le plus grand malheur de Charlotte qui ne la supportait pas. Désormais la seule chose qui lui restait de son père était sa langue, le russe, que sa mère lui avait tout de même appris.

Les dix minutes passées, on entendit résonner le sifflet du conducteur ainsi que le moteur se mettre en marche, le train allait enfin démarrer.

Au fur et à mesure que l'engin avançait, les familles restées sur le quai ne devenaient plus que des petites tâches noires au loin. Le bruit des autres compartiments commençait à se faire de plus en plus fort. Le train s'apprêtait à entrer dans un tunnel quand un groupe de personne assez bruyant passa dans le couloir. Le groupe s'arrêta devant le compartiment qu'avait accaparé les filles, puis un garçon aux cheveux blonds platine, quasiment blancs, ouvrit la porte pour s'exclamer avec dédain :

«Eh les dindes, ce à quoi les deux garçons qui le précédaient gloussèrent, ici c'est notre compartiment. J'sais pas ce que vous fichez là, mais dégagez.

Les quatre le regardèrent d'un air stupéfait. Aude rétorqua :

- Hum, laisse moi réfléchir, non. Il n'est aucunement écrit qu'il s'agit de «votre» compartiment. Donc toi et tes babouins, vous allez déguerpir et vite.

- Ouais et la dinde elle va te péter la gueule à coup de pelle à tarte p'tite merde blonde, si tu te barres pas très rapidement ! Enchaîna Daphné sur l'offensive.

- Bon la girafe, j'ai pas que ça à faire d'écouter tes menaces débiles. Lève tes grosses fesses de ma banquette.

- OH PUTAIN J'VAIS M'LE FAIRE ! Dit la plus grande en se levant et s'apprêtant à cogner le garçon.

- Calme, calme Daph', s'empressa d'intervenir Noémie en essayant de maîtriser l'aînée. Et toi, petit, va t'asseoir ailleurs, pleins de compartiments sont libres.

- Oui, mais celui-ci est à moi.

- Gnagnagna c'est mon mien à moi, imita la brunette, t'as fini avec ton caprice blondinet ?

- Toi on ne t'a rien demandé, donc tu la fermes. Bon, maintenant soit vous partez, soit mon père aura vent de ce qui s'est passé à bord de ce train. Et croyez moi, ce sera très mauvais pour vous.

- Oh mais moi aussi je peux parler de cette altercation à mes parents, renchérit la blonde, ce sera tout aussi mauvais pour toi. Tu ne voudrais pas avoir la famille Lecomte à dos non ?

Sur ce commentaire, le blond s'arrêta net. Il avait grâce à son père eu connaissance du rôle important que la famille Lecomte occupait dans le ministère européen et ne souhaitait en aucun cas causer de l'humiliation à sa propre famille.

- Tu veux qu'on en rajoute une couche ou tu préfères que ce soit ton père qui te la change ? Ajouta Charlotte d'un air triomphant.

Le blondinet se contenta de grogner et de sortir du compartiment en sifflant à ses deux larbins de le suivre. Cependant Charlotte avait jugé utile d'en rajouter encore une fois, elle sortit vite de la petite pièce avant que le garçon ne disparaisse du wagon et s'écria :

- Ça sert à rien d'être canon si y'a rien là dedans !

Le blond se retourna lentement, sous le choc de ce qu'il venait d'entendre. Bon ok, elle le traitait d'idiot, mais elle le complimentait également sur son physique avantageux. La brunette était toujours entre les deux espaces, affichant son sourire fétiche tandis que lui la reluquait de haut en bas. Il fallait dire qu'elle n'était pas si mal que ça non plus. Il eut un petit rire avant de clore la discussion et de repartir :

- Fais gaffe à ne pas être dans le collimateur du canon...»

La jeune fille ne s'attendait pas à ce genre de réplique, le rouge lui monta d'ailleurs aux joues. Elle s'empressa de retourner auprès des filles qui avec un peu de chance, n'avaient pas entendu la remarque du blond.

Pendant le reste du voyage, les quatre filles virent passer plusieurs autres personnes telles qu'un garçon un peu empoté du nom de Neville Londubat qui cherchait Trévord, son crapaud; un groupe de filles composé de deux jumelles indiennes et d'une fille avec un nœud rose dans ses épais cheveux bouclés, qui gloussaient en revenant d'un certain wagon, à en croire leur conversation, celui d'Harry Potter. Elles virent finalement passer une vielle dame avec un chariot de friandises à qui elles achetèrent des chocogrenouilles ainsi que des Jelly Beans desquels elles s'amusèrent à tester les différents goûts.

Au moins une heure et demie plus tard, elles entendirent dans le wagon qu'il fallait se préparer à descendre prochainement. En effet, on pouvait voir à travers leur fenêtre l'immense bâtisse du château entourée d'une forêt et d'un lac immense. Tout était comme elles l'avaient entendu. On leur indiqua de la même façon que chacun devait se changer et enfiler sa robe de sorcier afin d'être prêt à l'arrivée.

Aude se rendit dans les toilettes afin se revêtir son nouvel uniforme. Celui-ci était totalement différent de l'ancien qu'elles avaient à Beaux-Bâtons. Là-bas, il s'agissait d'une robe bleue claire arrivant aux genoux accompagnée d'un petit chapeau, de chaussures à talons et d'un gilet léger de la même couleur. Ici les vêtements étaient bien plus classiques, ce qui n'était pas pour déplaire à la binoclarde. En effet l'uniforme comportait une chemise blanche, une jupe et des collant sombres, des chaussures noires plates puis enfin un pull, une cravate et une robe de sorcier au futures couleurs de leur maison. Pour l'instant le tout était en noir, la jeune fille se doutait qu'elle recevrait ses nouvelles insignes juste après la cérémonie d'entrée. Tout ceci était si différent de ce qu'elles avaient vécus en France. Aude eut un moment de nostalgie et soupira en mémoire du bon temps dans son ancienne école. Elle s'en voulait sur ce qu'il s'était passé. D'avoir entraîné ses amies dans sa chute. C'était pourtant elle la seule fautive dans l'histoire.

Elle se souvint alors de leur discussion dans le bureau de Madame Maxime juste avant leur renvoi deux mois auparavant.

Les quatre filles étaient toutes devant le bureau de la directrice, celle-ci les observant une par une. Personne ne parlait. Quand Madame Maxime eut finit son analyse elle prit la parole.

«Pendant combien de temps avez-vous gardé ce dragon dans l'enceinte de l'école ? Demanda la vielle femme.

-C'est Platon… chuchota Aude.

-Je vous demande pardon ?

-Je disais qu'il s'appelle Platon, répéta-t-elle plus fort, et c'est un Suédois à museau court.

-Je me fiche bien de savoir de quelle espèce est cette chose Miss Garofini, s'exclama la directrice, qu'est-ce qui vous est passé par la tête pour élever un tel animal ? Répondez.

-Les dragons m'ont toujours fascinée, j'ai cru que je pourrais apprendre à l'apprivoiser.

-Tiens donc. L'apprivoiser, rien que ça ? Vous avez perdu la tête ma pauvre. Les dragons ne sont pas des jouets, ils sont dangereux et ne peuvent pas être apprivoisés ! Et vous mesdemoiselles ? Vous êtes complices de cette affaire ? Pourquoi ne pas m'en avoir informée ?

-Qu'est-ce que vous allez faire maintenant ? Interrogea Daphné sans prêter attention à la question d'Olympe Maxime.

-Eh bien je vais devoir faire ce qui est nécessaire. Vous m'en verrez navrée, Miss Garofini, mais je me vois dans l'obligation de vous renvoyer.

-La renvoyer ?! S'écrièrent les trois autres d'une même voix.

-Vous ne pouvez pas faire ça professeur, c'est la meilleure élève de Beauxbâtons ! S'exclama Charlotte.

-C'est vrai ! Et puis vous ne pouvez pas la renvoyer parce qu'elle a voulu essayer de s'améliorer ! Ajouta la plus grande.

-Il est vrai que j'ai beaucoup de peine de me séparer d'une élève aussi brillante que vous. Malheureusement vous avez mis la vie de dizaine de milliers d'élèves en danger, et ceci est impardonnable.

-Rooooh quelle rabat-joie vous faites ! Lâcha Daphné dans un élan de colère.

-C'est vrai quoi ! Mon père pourrait s'occuper des dégâts si c'est ça qui compte ! Rajouta Noémie.

-Et puis de toute façon, c'est soit elle reste, soit on part toutes ! Fit la brunette,soutenue par les deux autres

Et c'est ainsi que ses amies se retrouvèrent dans le même soupira en se remémorant ce souvenir douloureux, elle aurait préféré que les choses se passent autrement, hélas, il était trop tard pour faire marche arrière désormais.

«T'es toujours pas prête ? T'as pas entendu qu'on était arrivés ? Y'en a déjà qui sortent, fais vite !»

La voix de Noémie tira la jeune fille de sa rêverie. Elle finit de s'habiller et rejoignit les deux autres suivie de près par la blonde.

Quelques minutes plus tard, toutes quatre étaient descendues du train. Lorsqu'elles arrivèrent il faisait déjà noir dehors. Il n'était pourtant même pas 19h, comme quoi, la nuit tombait très rapidement ici. Le quai était bien plus petit qu'à King Cross, elles purent alors remarquer qu'il y avait énormément d'élèves à l'école. Un peu plus loin, elles virent l'immense bâtisse de Poudlard et bien que Beauxbâtons soit elle aussi une école impressionnante, celle-ci était bien plus énorme. Parmi tout l'attroupement d'élèves, chacune put reconnaître des têtes telles que Harry Potter et les deux autres à côté, Neville Londubat ou les jumeaux Weasley. Elles n'eurent pas le temps d'aller rejoindre l'un d'entre eux qu'une très grande personne s'approcha vers la masse d'étudiants, une lanterne à la main.

On aurait dit un géant, l'homme était barbu, et imposant par sa taille ainsi que son embonpoint. Il s'avança et indiqua à tout le monde de le suivre. Son air un peu sévère s'adoucit très vite lorsqu'il sembla retrouver quelqu'un dans la foule. Un sourire radieux s'afficha alors sur son visage tandis qu'il faisait des signes de mains vers Harry Potter.

Le géant emmena les enfants jusqu'au lac près de la gare où les attendaient des barques. Lorsque celles-ci furent toutes remplies, elles démarrèrent toutes seules pour arriver peu de temps après à l'entrée du grand château. Devant les grilles les attendait une femme plutôt âgée, assez grande et au nez pointu. Elle salua le géant en incitant les anciens élèves à rentrer tandis qu'elle annonçait aux premières années de la suivre.

Les quatre filles n'étant jamais entrées dans l'école jugèrent préférable de suivre cette femme plutôt que s'immiscer directement parmi les «habitués». Pendant que celle-ci les conduisait vers une grande salle, les premières années s'émerveillaient des lustres, des tapisseries qui ornaient les murs ainsi que du splendide escalier qu'ils étaient en train de traverser. Aude, Daphné, Noémie et Charlotte étaient tout aussi émerveillées que les autres. La grande femme s'arrêta en haut de l'escalier et se retourna pour faire face aux élèves, les obligeant ainsi à s'arrêter également.

Elle se présenta comme le professeur McGonagall, professeur de métamorphoses, sous-directrice et directrice la maison Gryffondor, l'une des quatre maisons de l'école qu'elle présenta ensuite. D'après les informations qu'elle donnait, chaque élève était envoyé dans une sorte de clan pendant toute sa scolarité et devrait faire gagner le plus de point à celui-ci pour avoir l'honneur d'être nommé vainqueur des quatre maisons en fin d'année. Elle cita alors les quatre maisons qui étaient Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Certains des élèves se mirent à chuchoter entre eux sur laquelle ils aimerait intégrer, quand Miss McGonagall les rappela à l'ordre. Elle finit ses explications et invita les petits à entrer dans la grande salle qui s'ouvrait devant eux.

Celle-ci était tout aussi immense. Les autres élèves étaient déjà installés. Ils attendaient avec impatience l'arrivée des nouveaux pour débuter le festin posé sur les quatre grandes tables.

En face du groupe, un grand et vieil homme en robe de sorcier magenta se tenait debout, les bras écartés devant un pupitre en or et invita, lui aussi, d'un signe de main les nouveaux à avancer. Ils s'exécutèrent.

Ne sachant pas vraiment si elles devaient les suivre et se fondre dans la masse, Charlotte se tourna vers la professeur et lui demanda :

«Excusez-moi madame, devons-nous aussi procéder au tirage des maisons ou celles-ci nous ont déjà été données ?

-Vous êtes les filles de Beauxbâtons ? Très bien dans ce cas restez ici, le directeur va vous appeler quand les premières années auront été dispersés.»

La vieille femme partit à son tour en direction de l'estrade où se tenait une chaise avec un chapeau posé dessus. Celui-ci se révéla être magique car à chaque fois qu'un enfant s'asseyait sur le tabouret, le chapeau recrachait bien fort le nom de la maison à laquelle l'enfant serait associé. A chaque fois qu'une maison était annoncée, des cris assourdissants provenant de la table concernée surgissaient tandis que les professeurs, le directeur (qui s'avérait être le vieil homme) ainsi que les autres tables applaudissaient seulement.

Dès que le dit choixpeau magique eut décerné à chacun son «clan» le directeur retourna à son pupitre et prit la parole :

«Bien mes chers élèves, je vous souhaite à tous de travailler durement et de bien apprendre vos leçons afin de devenir de grands sorciers comme de nombreux autres avant vous ; mais avant de passer au dîner j'aimerais faire encore quelques annonces. Tout d'abord je souhaite également la bienvenue à quatre nouvelles sorcières de France venant rejoindre nos sixièmes années, je vous demande de les applaudir.»

Aude poussa un soupir, elle craignait en effet que le directeur évoque les raisons de leur arrivée à Poudlard. Sa réjouissance comme celle des trois autres filles fût de très courte durée puisqu'elles devaient désormais faire face à quatre grandes rangées d'élèves tournés vers la porte attendant leur entrée en applaudissant. En ligne, elles se tenaient un instant les mains, prirent une grande inspiration puis se lâchèrent en saisissant leur courage à deux mains et en entrant dans le grand hall. En avançant elles purent apercevoir le plafond magique ainsi que des bougies flottant au dessus de leurs têtes. Elles pouvaient également entendre pendant leur déplacement des sifflements, des ricanements ainsi que des remarques parfois déplacées - ce à quoi Daphné répondait par des grognements. Tout le monde se tût lorsqu'elles furent arrivées vers l'estrade. Le vieil homme leur montra la chaise de la main, leur indiquant qu'elles devraient elles aussi être soumises au choix du choixpeau.

Daphné s'avança en première afin d'être débarrassée et d'aller s'asseoir au plus vite. McGonagall posa le chapeau qui annonça finalement très fort :

«GRYFFONDOR !»

La jeune fille au tempérament de lion se leva et se dirigea alors vers la table qui criait de joie. Parmi les gens elle reconnut Harry, Ron, Hermione, Ginny, les jumeaux et Neville qu'elle avait rencontrés précédemment et se réjouissait intérieurement de connaître déjà quelques personnes. Elle les rejoint quand ce fût au tour d'Aude. La sous-directrice réitéra l'action et le chapeau s'écria quasiment tout de suite :

«SERDAIGLE !»

La binoclarde, de même, rejoignit sa table, l'acclamant plus modérément que les Gryffondors, qui eux, ainsi que les autres tables poussaient des soupirs de déception comme lors du premier tirage. La jeune fille tira la tête en direction de Daphné et aperçut la grande avec un air tout triste, comprenant qu'elle ne seraient pas dans la même maison.

Entre temps, Noémie s'était dépêchée de rejoindre l'estrade afin de ne pas passer en dernier. La délibération du choixpeau fût très brève elle aussi :

«POUFSOUFFLE !»

Cette fois, la table désignée qui était restée plus ou moins discrète jusque là, bondit de joie, plus que pour n'importe quel autre première année de leur maison. Quand la blonde vint s'asseoir, une horde de garçon s'empressa de la rejoindre, d'être aux petits soins pour elle, parfois même des garçons d'autres maisons.

Charlotte profita de l'agitation pour en finir définitivement et monta. Il ne manquait plus qu'elle se retrouve dans la dernière maison pour qu'elles soient toutes à l'écart. Avec un peu d'hésitation, la voix forte du choixpeau retentit une dernière fois :

«SERPENTARD !»

En se levant sous les cris des autres Serpentards, elle remarqua parmi eux le blondinet qu'elles avaient croisé dans le train. Elle vit également que celui-là semblait satisfait de ce tirage et affichait un sourire victorieux. De ce fait la brunette alla s'asseoir en bout de table afin de ne pas s'approcher du garçon encore une fois.

Sous les derniers applaudissements, le directeur retourna au centre de l'estrade et reprit :

«Pour finir avant de passer au banquet je dois vous informer que notre école a été choisie pour participer au Tournois des Trois Sorciers !»

On entendit quelques chuchotements dans la salle. Le grand mage continua :

«En effet, cette année nous accueillerons les écoles de Durmstrang et de Beauxbâtons pour cet heureux événement, leurs élèves ne devraient pas tarder à arriver dans les jours à venir. Mais je vous expliquerai tout cela en détail le moment venu, maintenant, place au festin !»

À suivre...


Alooooors 8D ? Ça vous a plu ? Dites-moi en review à qui vous vous identifiez le plus pour l'instant, comment vous trouvez ce début et tout ce qui peut vous passer par la tête, car je chéris vos avis !

J'attends vos commentairs avec impatience, bonne ou mauvaises, du moment qu'elles soient justifiées et constructives.

Aussi, mon amie correctrice (qui est également dans la fiction) part pour quelques semaines en vacances. J'ai le prochain chapitre corrigé mais le troisième ne sera peut-être pas prêt avant qu'elle s'en aille, je cherche donc une adorable petite personne qui aurait le temps -et l'envie évidement- de la remplacer pendant son absence :3 Si vous êtes intéressées, n'hésitez pas à me le dire par message, je réponds toujours !

Je pense publier régulièrement tous les samedis pour le moment et si cela devient trop compliqué surement toute les deux semaines car je suis en terminale cette année...

JE VOUS AIMES TRÈS FORT, PLEINS DE BISOUS BAVEUX !