Ten Kisses by freak.on.a.leash.13
Traduction : Moimoiremoi
Chapter One.
Résumé : James et Lily font un marché : s'il arrive à l'embrasser dix fois, avant la fin du semestre, elle devra accepter d'être sa petite-amie, et s'il n'y arrive pas, il ne devra plus jamais lui parler. Mais Lily veut-elle gagner ce pari ?
LE BLABLA INUTILE DE L AUTEUR : Voilà, je me lance dans la traduction… Cette fiction m'a beaucoup plu et j'espère qu'il en sera de même pour vous. J'ai essayé de me rapprocher le plus possible du texte, étant donné mon style un peu différent.
Si vous aimez les James/Lily assez drôles, je vous invite à lire mes fics ( certaines ne sont pas récentes, pardonnez-les…)
Bonne lecture à tous, et n'oubliez pas les petites reviews…
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Sigmund Freud a dit que l'esprit humain a six mécanismes d'auto-défense. Refoulement, sublimation, déplacement, formulation réactionnelle, régression et démenti.
Ils sont familiers à Lily Evans, tout spécialement le déni, le refoulement et la formulation réactionnelle (qui est, pour faire court, une forme extrême du déni)
Le déni quand il s'agit de James Potter, le refoulement quant aux si-horribles-frissons qu'elle ressent lorsqu'il la touche. Sa violente réaction quand quelqu'un lui dit qu'au fond elle pourrait peut-être l'aimer.
Et elle croit dur comme fer que James est familier de la sublimation, du déplacement et de la régression. Il essaie de projeter ses stupides sentiments d'ado boutonneux sur elle, comme si elle était intéressée. Et quand elle le repousse, il serait véritablement touché. Mais pour elle, il ne l'est pas.
Et il y a aussi le déplacement.
Le seul déplacement auquel elle pourrait penser en ce moment même, serait qu'il a d'une façon ou d'une autre, déplacé ses lèvres sur les siennes. Dans un couloir encombré. Et pour une autre raison inconnue, elle ne l'a pas repoussé.
Mais quand quelqu'un est entré, et elle a utilisé sa propre forme de déplacement, de sa main jusque sur le visage de James.
« - A quoi tu pensais en m'embrassant comme ça ?
- Ce n'était pas la réaction que j'attendais, murmura-t-il, la main sur le visage. Ca risquait de picoter pour quelques temps.
- J'y crois pas. Tu surgis de nulle part, tu m'attrapes comme ça, et tu m'embrasses, dit-elle, incrédule. Elle passait ses nerfs sur lui. Elle aurait pu le tuer. Ou l'envoyer chez le directeur pour harcèlement sexuel.
- Je sais ce que tu penses, mais ce n'est pas du harcèlement si tu le voulais.
- Je ne le voulais pas !
- C'est pour ça que tu y as répondu
- Je ne savais pas que c'était toi. Normalement, les garçons ne débarquent pas comme ça, pour m'embrasser dans un couloir, dit-elle sèchement.
- Tu as adoré.
- C'était le pire baiser de ma vie, dit-elle en s'éloignant de lui, marchant vers le hall, le pire. Mais si tu crois que je vais rester là à te regarder me dire que c'était le meilleur…
- Ca ne sert à rien, je ne vais pas refaire ce qu'il vient juste de se passer.
Elle se retourna et lui lança un regard venimeux par-dessus l'épaule.
- Lily, attends, dit-il en la saisissant par le poignet, la faisant presque tomber. Il la prit par les épaules afin qu'elle puisse reprendre son équilibre. Elle retira ses mains et le regarda fixement.
- Quoi ? Je pense que tu en as fait assez pour aujourd'hui.
- Je veux faire un petit pari avec toi.
Elle haussa les sourcils. Un pari ? Ca ne sentait pas bon. James Potter n'a jamais vécu en respectant des règles.
- Quelle sorte de pari ? Tu sais que je n'aime pas ce genre de choses, demanda-t-elle avec méfiance.
- A propos de ce baiser. Je voudrais faire un marché, pour que je puisse de nouveau t'embrasser.
- Ha, je ne crois pas, non. Pas sans que tu sois expulsé de Poudlard pour harcèlement sexuel.
- Non, t'embrasser. Et que tu m'embrasses aussi.
Lily rit, l'idée était hilarante. Elle, l'embrasser ?
- Continue de vivre dans tes rêves, Potter. C'est tout ce qu'il te reste.
- N'en sois pas si sûre Evans. Tu ne disais pas ça il y a une minute » lui rappela-t-il.
- Ma bouche ne pouvait pas parler, à cause de toi.
- Et ça pourrait se reproduire…
- La ferme Potter, le prévint-elle.
- Si c'est ce que tu veux, alors je parie que je peux t'embrasser plus d'une fois.
- Vraiment, combien de fois exactement ? demanda-t-elle, critique. Même s'il était débile, cette folie se révélait amusante.
- Hum… Dix fois.
- Dix fois ? Qu'est ce que tu as bu ? rit-t-elle, s'éloignant de nouveau.
James la rattrapa.
-Il faut que nous fassions ce pari.
- Celui qui implique que tu m'embrasses dix fois ? dit-elle, moqueuse tout en conservant son sérieux.
James ignora son amusement évident.
- Oui, celui là.
- Ca pourrait être intéressant.
- Si je peux t'embrasser dix fois, et que tu me répondes avant la fin de l'année, tu devras être ma petite amie.
Lily pencha la tête, observant James. Il était vraiment sérieux. Ca ne sentait vraiment pas bon.
- Et si tu n'y arrives pas, qu'est-ce que j'ai ?
- Je ne t'adresserai plus jamais un seul mot de ma vie.
Lily se tourna, pour se mettre face à lui.
- C'est un marché, mais tu as jusqu'à la fin du premier semestre, pas de l'année. Ce serait trop facile. Et ce baiser ne compte pas. »
- Ca marche. D'autres précisons ?
- Tu ne peux pas compter les baisers de bébé. Il faut de vrais baisers. Ce qui n'arrivera jamais, compte sur moi.
- Tes règles sont très strictes, Evans. Tu es sûre que tu n'es pas secrètement excitée par tout ça ? la taquina-t-il. Elle l'ignora.
- Et il faut que nous soyons d'accord sur ceux qui comptent. Il nous faudra une tierce personne pour nous aider. Nous avons souvent des opinions différentes.
- Okay, on n'a qu'a demander à Sirius.
- Non, il prendra ton parti ! s'écria-t-elle, indignée.
- Remus, ou Peter.
- Pourquoi pas Alice ?
- Non, la solidarité féminine joue pour ces choses là.
Lily lui lança un regard furieux, puis soupira.
- Okay, on ne fera appel à tes amis que s'ils nous promettent d'être justes.
- Ils le seront, tu as ma parole.
- Pour ce qu'elle vaut.
- Que veux-tu dire ? dit-il, offensé.
- Ca veut dire que tu es un homme, et que votre parole n'est pas digne de confiance.
- Donc ce n'est pas seulement la mienne ?
- Surtout la tienne, répondit-elle.
- Quand est-ce que le pari commence, Evans ?
- Demain. Ne t'excite pas trop, tu vas perdre, dit-elle avec assurance.
- C'est ce qu'on verra.
Lily tourna les talons, et partit, émerveillée de ce qu'elle avait réussi à obtenir.
Je pense que je posterai tous les lundis. Merci de m'avoie lue.
