Mot de Kaori-greluche : Alors déjà : c'est con. Mais je m'en fous. J'y ai pensé cette nuit à 4h du matin, alors que j'avais grand hâte de fêter mon anniversaire avec mes amis n.n Le petit Near étant mon idole et fêtant son anniversaire le même jour que moi, j'ai eu envie de lui faire un petit OS. Sauf que c'est pas soigné et stupide, un fic comme je ne voulais plus en écrire. Ah, que voulez-vous, l'été me rabougrit le cerveau… 8D Et il le fait bien. Excusez cet OS erreur-de-la-naturesque TT
Ah, j'ai pas relu, donc les coquilles et les fautes, dites-les moi pitié x.x
Disclaimer: Les personnages ne sont pas à moi sinon jamais Mello ne serait aussi sous-traité dans Death Note Rewrite 2…
Warning : Stupidité, inutilité, Linda, et sans doute MelloNear.
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De la lumière dorée filtrait depuis quelques heures par les fenêtres stylisées de la façade arrière de la Wammy's House, tandis que le soleil achevait sa descente vers l'horizon, et les derniers rayons inondaient la bibliothèque dans laquelle quelques orphelins s'attardaient pour choisir leurs livres de chevet ou les documents nécessaires pour leurs devoirs à faire. C'était dans une ambiance feutrée, couleur de miel, que la poussière voltigeait et miroitait en tous sens quand un des livres épais était retiré de son étalage, après n'avoir pas servi pendant des mois. Un décor presque romanesque, idyllique, poétique, mystique, une bibliothèque dans un manoir gothique du siècle précédent, quoi. Il ne manquait presque plus que des chants grégoriens étouffés pour parfaire l'atmosphère.
Evidemment, pour ne pas briser la magie des lieux, il ne fallait pas faire attention au matériel électronique qui traînait un peu partout. Des branchements pour ordinateurs portables, des batteries en tous genres qui se rechargeaient sur les multiprises contre le mur, et quelques gros ordinateurs posés de façon éparse sur quelques tables dans le fond de la salle, contre les fenêtres.
Un enfant qui trônait juste devant un de ces ordinateurs, qui n'avait décidément rien d'un petit prince du Moyen Age, excepté peut-être les boucles soyeuses, discrètes et enfantines qui entouraient son visage rond et presque princier, semblait absorbé très profondément par ce qu'il voyait défiler à l'écran. De temps en temps, il tendait un bras mou vers la souris ou vers le clavier, mais tout dans ses gestes n'était que précision et il semblait ne vouloir faire aucun déplacement de poussière inutile. La lumière blanche et bleue de l'appareil se reflétait dans ses prunelles, lui donnant un éclat que jamais ces yeux n'arboraient en temps normal, et elle contrastait avec la lumière orangée de son environnement. Mais le petit garçon, un genou replié sur sa chaise, sa main posée dessus, ne faisait pas vraiment attention à tout ce qui l'entourait. Il lisait. Un autre ordinateur était allumé à sa gauche, et il lui jetait un œil de temps en temps. Sur les deux écrans l'on pouvait voir d'interminables alignements de lettres en police de caractère minuscule, et tout portait à croire que le petit génie lisait les deux textes en même temps. Méthode de travail étrange pour un petit garçon qui ne l'était pas moins. Recroquevillé ainsi devant ces ordinateurs, il semblait naturellement faire fuir ceux qui passaient à côté de lui, qui n'osaient absolument pas le déranger. Les enfants et même les adultes passaient, le regardaient vaguement, voyaient son petit visage neutre légèrement tendu par la concentration, et ils continuaient leur chemin sans briser le silence dans lequel il s'était plongé. Quiconque l'aurait dérangé aurait eu l'impression de détruire presque tout un écosystème supérieur. Et ça, personne ne le désirait, évidemment.
Il avait posé sa main sur la souris et de son index, il faisait grincer la roulette pour que la suite du texte lui apparaisse. De loin, quelqu'un l'observait comme si le moindre de ses gestes était sacré, comme si le moindre mouvement pourrait trahir quelque chose d'inhabituel, comme si le fait qu'il posait sa main sur la droite ou sur la gauche allait changer la face du monde. Ce quelqu'un restait tapi dans l'ombre et attendait patiemment que l'heure soit venue de venir kidnapper le petit prince aux cheveux blancs enfermé dans la tour qu'il s'était lui-même créée.
Mais ce quelqu'un s'était, ce jour-là, fait doubler, et radicalement.
« Near ! »
Il ne leva même pas la tête. D'ailleurs, il ne semblait même pas avoir remarqué que quelqu'un l'avait interpellé avec plus ou moins de délicatesse.
« …. NEAR ! »
C'était impressionnant comme il paraissait réellement ne pas entendre ce qu'on lui disait.
Ceux qui étaient passés devant Near et n'avaient pas osé briser son écosystème regardaient maintenant de loin l'intrus qui lui hurlait dessus, et l'effarement se lisait sur leurs visages outrés. Un peu comme si le bruyant personnage blond vêtu de noir venait de commettre un meurtre.
« Near. Je te parle. »
La roulette de la souris émit un léger craquement quand l'index pâle du petit génie impassible vint la faire tourner pour continuer paisiblement sa lecture passionnée. Toute la bibliothèque semblait s'être tue et le son résonna dans toute la pièce, comme pour insister et indiquer au blond à quel point il venait d'être ignoré prodigieusement. Quelques secondes infinies et silencieuses passèrent, chacun désirant savoir comment allait réagir le blond devant cette ignominie.
« Near !! »
Ah, pas de progrès aujourd'hui, dommage.
La curiosité passée, tous les orphelins reprirent leurs habitudes et ils commençaient peu à peu à déserter l'endroit. Tout le monde savait très bien que Mello éprouvait un malin plaisir à venir détruire la paix de Near, mais ils en avaient aussi un peu marre d'avoir à observer leurs scènes de ménage tous les jours. Le blond nerveux allait certainement hurler encore un peu, puis, de dépit, abandonner, à moins que Near ne finisse par daigner lui répondre pour lui demander ce qui pouvait bien être plus important que ce qu'il était en train de lire. Rien de bien intéressant, en somme. La pièce se vida comme un paquet de chips sous la main de Matt, et il ne resta bientôt plus que Mello et Near devant les fenêtres, face à face, l'un ignorant l'autre, et tous deux baignés dans la magnifique lumière dorée et colorée qui passait par les fenêtres et les vitraux. La poussière qui voltigeait un peu partout s'était lentement redéposée sur les œuvres et les meubles, et il passa un long moment avant que Mello n'ouvre de nouveau la bouche.
« Near, je sais que tu m'entends, j'imagine que tu te crois malin à m'ignorer devant tout le monde, mais maintenant plus personne ne te regarde, tu peux me répondre !! »
Silence. Grincement de la roulette.
« … Tu ne vas pas me faire croire que ce tu es en train de lire est plus intéressant que ce que j'ai à te dire ! »
Silence encore plus lourd. Le blond serra lentement les dents, une colère grandissante naissant dans sa poitrine. Mais il ne s'énerva pas, et respira tranquillement, les poings comprimés, avant de froncer simplement les sourcils et de planter ses poings sur ses hanches d'un air déterminé, une épaule insolemment relevée, un rictus agacé et sarcastique décorant son visage à demi caché par ses mèches blondes.
« Très bien, monsieur n'est pas très communicatif, aujourd'hui. Je vais devoir intervenir. Tu n'y vois pas d'inconvénient, bien sûr ? »
Il observa les alentours. Il agita la main devant l'écran de Near d'abord. Le petit génie ne leva même pas les yeux vers lui. Il aurait pu être mort et cryogénisé là depuis des millénaires que ça n'aurait pas fait de différence. Mello ne put s'empêcher d'être impressionné par la force que pouvait atteindre l'indifférence de ce garçon, quand il n'avait réellement pas envie de discuter. Mais d'ailleurs, pourquoi ne voulait-il pas discuter ? Mello ne l'avait pourtant pas agressé. En général, si la conversation ne déviait pas sur une crise de colère, ils pouvaient très bien parler de façon civilisée. Et Mello savait que Near aimait parler avec quelqu'un de son niveau. Enfin, de juste en dessous de son niveau. Bref, alors pourquoi ce silence de plomb ? C'en était presque blessant.
Il croisa les bras et chercha un autre moyen de le faire réagir. Le pousser aurait été puéril. Et il n'avait pas envie de le toucher de toutes façons. Lui renverser quelque chose sur la tête aurait été pire que puéril. Mello observa longuement la façon dont le garçon aux mèches couleur de nuage lisait avec cette concentration presque nonchalante. Il jeta un œil aux deux ordinateurs. Il jeta un œil aux prises. C'était vil, c'était concis, c'était parfait.
Il se remit derrière le bureau et se pencha dessus, vers Near, les bras croisés sur la table.
« Tu ne veux toujours pas m'écouter, hm ? »
L'albinos avait laissé courir ses doigts sur le clavier et fait cliqueter agilement les touches, mais n'avait pas répondu. Mello fit tapoter ses ongles sur le bois de la table, fit une moue sceptique, et se leva en soupirant pour se diriger vers les prises, qu'il observa vaguement, avant de retirer tranquillement celle qui alimentait l'ordinateur principal de Near. Un petit « clac » indiqua au blond que l'écran s'était éteint, en même temps que l'étincelle qui illuminait le regard de son rival vêtu de blanc. Petit rival qui n'avait pas cillé. Simplement, il avait arrêté d'écrire. Mello revint s'accouder à son bureau et le fixait tranquillement, faisant tournoyer la prise dans sa main gauche.
Near tourna lentement la tête vers lui. La comparaison avec un mollusque ou une tortue n'aurait pas été déplacée, et cela aurait presque fait sourire Mello s'il n'avait pas du garder son expression machiavélique sur le visage pour ne pas perdre la face devant Near.
« Alors, est-ce que maintenant, tu vas enfin consentir à me répo-.. OOAH !! »
La bête qui était restée terrée tout ce temps et qui n'avait pas bougé de sa cachette venait de décréter que l'heure de son intervention avait sonné. Elle était sortie des ténèbres obscures et mystiques de l'ombre des placards de livres, et d'une attaque fessue particulièrement précise et sauvage, elle avait envoyé valser le blond jusque sur le mur. Blond qui ne comprit pas tout de suite ce qui lui était arrivé.
La bête se tenait debout devant le bureau et avait remplacé Mello dans le champ de vision du premier successeur au poste de L qui la regardait d'un air encore plus inexpressif ( si, si, c'est possible) que lorsqu'il regardait son rival blond. Et la bête se mit à parler.
« Hey Near ! »
La bête avait un sourire large comme une banane et des yeux plissés dans une joie exagérée, et ses petites joues blanches étaient colorées d'un rose coquelicot sans raison particulière. Elle s'agitait toute seule en bougeant un peu trop ses pieds, et ses mains se croisaient et se décroisaient devant elle sans arrêt. La bête portait un pull semblable à ceux des uniformes classiques anglais, d'une couleur beige pale, par dessus une chemise féminine blanc cassé. Sa jupe plissée grise achevait de lui donner un air de petite écolière. La bête avait une crinière brune qui brillait au soleil couchant et dont certaines mèches étaient remontées en deux petites couettes, une sur chaque côté de la tête. Des crins qui s'agitaient alors qu'elle bougeait la tête comme un animal fou. La bête était une jeune fille et la bête s'appelait Linda.
« Linda ? »
La voix fragile, presque féminine et pourtant autoritaire de Near s'échappa de ses lèvres aussi pâles que sa peau, et la jeune fille n'en rosit que davantage, sa bonne humeur accentuée par la réponse du petit albinos qui aurait aussi bien pu l'ignorer. Comme il avait ignoré Mello.
Mello qui avait presque planté ses ongles dans le mur tant son agacement atteignait lentement mais sûrement une limite qu'il était toujours dangereux de le voir franchir.
« Bah Mello, on peut savoir pourquoi tu fais des bébés avec le mur ? Il est pourtant pas si beau que ça. »
La voix traînante et nonchalante d'un rouquin vêtu d'un pull rayé et dont les yeux se faisaient mystérieux derrière des goggles oranges se fit entendre alors qu'il passait pour voir si son ordinateur portable avait fini de se recharger. Le blond lui lança un regard acide.
« Ah, pardon, je t'ai interrompu peut-être ? Il répondit au regard de Mello par un sourire cynique. Oy Linda, salut Near !
- Coucou Matt ! avait répondu la bête.
- Bonjour, Matt. »
Sans demander son reste, le geek apparemment un peu fatigué récupéra son appareil sans s'attarder une seconde de plus dans la pièce, après avoir lancé un signe de la main à Mello. Ce dernier n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles.
Envoyé dans le décor par Linda et ignoré par Near qui répondait même à Matt ?!
Le blond serra les poings mais, curieux de savoir ce que cette idiote à couettes pouvait bien vouloir à son rival, il prit son mal en patience. Il s'appuya contre le mur et de sa poche il sortit une tablette de chocolat qu'il fit craquer sous ses dents, après un mouvement habile du menton pour faire craquer le morceau avec la classe qui lui était propre. Mais personne ne le regardait.
« Dis-moi Near, si je ne me trompe pas… »
Mello fixait Linda d'un regard assassin, en espérant que peut-être elle le sentirait. Cette greluche ne perdait rien pour attendre.
« …c'est ton anniversaire aujourd'hui, n'est-ce pas ? »
Elle avait fini sa tirade par un sourire encore plus immense que les précédents, et que Mello trouva non seulement horriblement niais mais aussi terriblement stupide. Elle ressemblait à une gourgandine en pleine parade amoureuse. Une dinde en train de draguer un iceberg. Ridicule. Absolument ridicule. … C'était son anniversaire, à celui-là ?
« Et donc hm… Et bien je me suis dit que peut-être… Et bien… »
Et là voilà qui rougissait de plus belle : cette fille n'avait-elle donc aucune dignité ?
« Peut-être que tu accepterais deEEEEH ?! »
Ce fut ce moment que Mello choisit pour s'éloigner du mur et pour rendre à Linda son attaque, et ce fut au tour de la jeune demoiselle d'aller s'écraser un peu plus loin par terre, soulevant au passage un peu de poussière qui illumina la pièce grâce aux tout derniers rayons de Soleil. Le blond ne la regarda même et pas et évidemment il n'eut pas l'idée stupide d'aller l'aider à se remettre debout. Il s'était simplement remis à sa place initiale devant le bureau, sur lequel il plaqua ses deux paumes avec agressivité, avant de planter ses iris vert d'eau dans les orbes argentés de son rival. Ce fut avec surprise que Mello entendit les paroles de Near.
« …Rebranche l'ordinateur, s'il te plaît.
- … »
Mello se demanda vaguement si Near n'était pas réellement sur une autre planète. Avait-il fait exprès d'ignorer tout ce qui venait de se passer, ou bien était-il simplement en train d'essayer de le mettre à bout, comme d'habitude ?… Son comportement était tellement insensé que le blond en oublia de se mettre en colère et croqua simplement dans son chocolat, une mine éberluée sur le visage.
Linda avait du feu dans les yeux quand elle revint se placer près de Mello en le poussant pour avoir de la place, faisant mine de ne pas l'avoir fait exprès.
« Hm… Donc, j'imagine que personne ne te l'a souhaité… Et encore moins cet espèce de macaque primitif et blond qui se trouve à côté de moi… »
C'était parce que c'était une fille que Mello ne lui fit pas faire connaissance avec son poing.
« Roger y a pensé, ainsi que toi et Matt. »
L'œil de Mello se convulsa nerveusement en un tic de colère.
« Ah… Et bien, j'ai un cadeau pour toi !
- Eh, la gourdasse, je sais pas si t'as remarqué, mais j'étais en train d'essayer de causer avec Near, là.
- C'est à moi que tu parles, débile congénital ?
- Ne m'oblige pas à t'amocher Linda, déjà que t'es pas gâtée…
- Tu vois pas que moi j'essaye de lui faire plaisir, à Near, alors que toi tu viens encore l'enquiquiner avec tes bêtises ?
- Mes bêtises ? C'est pas moi qui rougit comme une dévergondée devant lui en trépignant depuis tout à l'heure…
- Ah bon ? Tu rougissais pas, mais c'est du pareil au même.
- MAIS JE VAIS TE…
- Mello, tu veux bien rebrancher cet ordinateur, s'il te plaît ? »
Le silence qui suivit fut presque aussi intense que celui du tout début de la scène. Mais cette fois-ci, on n'entendait plus rien dans la pièce. Linda s'était tournée vers Near et lui lançait un regard surpris et presque suppliant, et Mello commençait très sérieusement à perdre patience.
« Hm… Tu sais Near, si tu ne veux pas de mon cadeau…
- Je veux bien, c'est gentil de ta part, merci… »
Son ton était absent, mais courtois. Linda semblait sur un petit nuage. Mello fulminait.
« Dis donc, Near, si tu m'ignores depuis tout à l'heure, c'est parce que j'ai oublié de te souhaiter ton anniversaire ?!
- « Oublié » ?! grogna Linda. Tu ne savais même pas que c'était aujourd'hui.
- Je t'en pose des questions, idiote ?!
- De toutes façons, t'es qu'un pauvre abruti insensible !!
- Et c'est à MOI que tu dis ça ?! « Insensible » ?! – il jeta une œillade agressive à Near-
- C'est pas ma faute que tu ne comprennes rien aux sentiments des autres !
- Tu parles de qui quand tu dis les autres ?!
- Crétin ! »
Near était tranquillement en train d'entortiller une mèche de ses cheveux nacrés autour de son index, et il ne les regardait même pas. La nuit était tombée sur Winchester, et la bibliothèque censée être un lieu de quiétude et de paix était devenue à cause de la personne la plus silencieuse de tout l'orphelinat un poulailler bruyant où se disputaient deux fortes têtes.
« Near, je suis sûr que mon cadeau va te plaire ! »
Elle arborait un sourire étrange que Mello détesta d'emblée.
« Et c'est quoi ton cadeau ? T'as acheté des porte-jarretelles et du champagne, et tu veux l'emmener dans ta chambre ce soir ? » siffla-t-il, les bras croisés, ironique, mais les dents serrées. Linda lui lança un regard noir.
« Tout le monde n'est pas aussi tordu que TOI, Mello ! Non, mon cadeau, c'est le meilleur que j'ai pu trouver, je suis sûr que personne ne pourra jamais faire mieux ! »
C'était à croire qu'elle l'avait fait exprès…
« Ah ouais ? On parie ?
- Quand tu veux. De toutes façons, tu n'auras jamais assez de temps pour lui acheter ou lui fabriquer quoi que ce soit. D'emblée, tu perds, Mello.
- Il est hors de question que je perde face à une gonzesse dans ton genre.
- Reste poli.
- De toutes façons, on n'aura même pas le temps de concourir. Tu as déjà perdu. Il fait nuit, et je cours plus vite que toi. »
La jeune fille dont les couettes s'agitaient toujours sous ses mouvements de tête interloqués lui jeta des yeux effrayés, ses grandes prunelles brunes éclairées par une lumière de compréhension soudaine, mais juste trop tardive pour la faire réagir à temps.
Les couloirs de la Wammy's House étaient plongés dans une lumière jaune orangée due aux lampes murales qui éclairaient les murs de la grande bâtisse en ce début de soirée. Une ambiance de manoir ancien y régnait, tout comme dans la bibliothèque, et les sols en moquette rouge et moelleuse accueillaient les pieds des enfants en quête de la salle de bain ou de ceux qui n'étaient même pas encore décidés à aller se coucher mais qui traînaient dans les dortoirs du sexe opposé. Tout était relativement tranquille.
La tornade noire qui traversa le couloir en sprint suivie d'une masse blanche qui n'avait pas l'air tout à fait d'accord ne laissa quasiment pas le temps à ceux qu'elle croisait de comprendre ce qui se passait. Des yeux époustouflés regardaient passer devant eux Mello qui faisait courir Near derrière lui sans aucune raison apparente. Le blond ne faisait pas attention à ce que les autres pouvaient penser de lui à ce moment bien précis. Il se moquait éperdument de leur opinion. Il faisait une course, et il n'était pas question qu'il perde. C'était qu'elle courrait vite, cette guenon à couettes.
Il ouvrit la porte de sa chambre avec fracas, jeta Near dans la pièce, se retourna, aperçut le visage essoufflé d'une Linda en furie qui courrait derrière lui, et lui claqua la porte au nez, un sourire sarcastique de vainqueur étalé sur le visage.
Dos à la porte qu'il avait fermé à clé, il lança le même sourire à Near, avant de le modifier légèrement et d'avancer lentement vers lui.
« Cadeau d'anniversaire improvisé. Le meilleur cadeau possible. Et tu en diras des nouvelles à ta petite copine. »
Un petit éclair passa dans les yeux de Near.
La Lune brillait joyeusement et sa lumière avait remplacé les rayons du Soleil à travers les fenêtres et les vitraux. La nuit passa vite.
Le lendemain, Linda n'adressa pas la parole aux deux génies de toute la journée.
Et finalement… On ne sut jamais pourquoi Mello avait interpellé Near dans la bibliothèque. Ni pourquoi Near l'avait ignoré. De toutes façons, ils l'avaient déjà oublié.
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Mot de la fin : Vous êtes encore là ?… Merci d'avoir lu jusqu'au bout xD… J'étais distraite par msn en écrivant, donc j'accepterai toute critique, en connaissance de cause ! -courbette-
Otanjobi omedeto (un peu en retard, il est 1h du matin TT) Nia-tan ! –étoiles dans les yeux-
