Chapitre 1.

L'enfant dans la forêt.

Elle gisait sur le ventre en bordure du sentier, entre deux arbres. Elle était vêtue d'une robe d'été bleue et blanche à dentelles, déchirée et tachée de sang. Il lui manquait ses souliers. L'enfant avait les jambes en piteux état, des lacérations dans le dos et aux bras, les cheveux avaient été coupés inégalement, du sang coulait de sa tête jusqu'au visage. La respiration saccadée, elle était inconsciente.

Ce n'est que deux heures plus tard qu'un randonneur la trouva et appela les secours. Son état avait visiblement empiré.

Les premiers secours arrivèrent sur les lieux. Un homme et une femme d'expérience reconnus pour les sauvetages en forêt. La femme étouffa un cri en voyant l'état de l'enfant.

- Du nerf Nicole! lança Keith.

Elle prit une profonde inspiration et ouvrit son sac. Les deux sortirent le matériel nécessaire jusqu'à l'arrivée des secours : bandages, ciseaux, oxygène, planche, couvertures. A l'arrivée des policiers et des ambulanciers, elle était prête à être transférée à l'hôpital.

Charlie Swan arriva sur les lieux à son tour. L'enfant venait tout juste d'être mise sur la civière. Les ambulanciers craignaient pour sa vie. Il ordonna à deux policiers d'escorter le véhicule. Si elle décédait durant le trajet, cela serait un meurtre.

Nicole se reposait et Keith rangeait le matériel et jetait les déchets. Le randonneur, en état de choc, était toujours présent et interrogé.

- Elle était là! S'exclama-t-il. Face contre la terre.

Il pointa l'endroit où plus tôt elle avait gît.

Charlie blêmit en voyant qu'il n'y avait que trois traces de pas. Celles de Nicole, Keith et du randonneur.

L'ambulance arriva à l'hôpital, l'équipe médicale avisée était prête à accueillir la jeune patiente. Aussitôt descendue, l'enfant fut prise en charge.

On découpa son linge qu'on troqua pour une chemise d'hôpital bleue, renforça ses pansements, implanta une intraveineuse avec soluté, le restant de ses cheveux furent rasés. Le docteur l'examina et prescrit aussitôt une série de tests et d'analyses qu'elle passerait en priorité. On la brancha à un ECG, changea la lunette d'oxygène pour un masque.

C'était une course contre la montre. La jeune patiente passa des rayons X, scanner cervical et échographie pour déterminer la gravité de ses blessures. Des analyses sanguines pour déterminer son groupe sanguin car elle aurait sans doute besoin d'une transfusion sanguine.

Une fois tous les tests terminés, elle fut transférée en salle d'opération escortée par des professionnels qui ordonnaient aux gens de leur céder le passage.

Gerandy croisa Carlisle dans l'hôpital. Ces derniers avaient été appelés d'urgence pour l'opération.

- Je viens d'examiner l'enfant. Accrochez-vous, c'est cruel à voir

- Que lui est-il arrivé? s'enquit Carlisle

- Agression sordide... elle a été trouvée dans la forêt. Enfin, entre vous et moi, qu'est-ce qu'une gosse de cet âge-là faisait dans la forêt? En plus elle n'est pas du coin cette enfant-là! Je ne l'ai jamais vue

Carlisle enfila sa tenue pour l'opération, se lava les mains et fila dans la salle d'opération où une équipe d'infirmières, préposés, inhalothérapeute et anesthésistes l'attendaient.

Pour réunir une telle équipe, il fallait que l'enfant soit entre la vie et la mort.

Le but de l'opération était de réduire la fracture à la jambe gauche et à la hanche droite. En plus, elle avait besoin de points de suture à la tête et au poignet. Carlisle craignait des complications comme une hémorragie, un hématome ; un arrêt cardiaque était aussi envisageable.

C'est alors qu'il remarqua dans la nuque de l'enfant, deux petites traces fines qu'il associa aussitôt à une morsure de vampire. Il blêmit et se figea.

- Docteur Cullen, est-ce que ça va? s'inquiéta l'infirmière qui l'assistait.

- Oui, oui dit-il en souriant.

En réalité, il était énormément songeur et impatient de parler à Alice. Elle avait sûrement vu quelque chose.

L'opération dura six heures. L'orthopédiste de garde se joignit à l'équipe.

L'enfant sortit de la salle d'opération avec un plâtre à la jambe gauche, la tête entourée d'un pansement, des pansements de grandeur différente aux poignets, visage, à la nuque, sur le torse. Elle était méconnaissable. Elle portait un masque d'oxygène, recevait une transfusion et des médicaments par l'intraveineuse.

Une seconde équipe l'escorta aux soins intensifs où elle passerait quarante-huit heures. Deux jours décisifs où tout pouvait arriver. Si elle survivait au-delà de cette période, un transfert sur une autre unité aurait lieu seulement si elle reprenait connaissance.

Après quoi, il rencontra Charlie Swan dans son bureau. Ce dernier l'attendait depuis un petit moment.

Charlie paraissait tendu, inquiet. Carlisle entra, referma la porte puis prit place face au chef. Les deux hommes se saluèrent brièvement puis ils entrèrent dans le vif du sujet.

- Comment va-t-elle? demanda Charlie.

- Fracture de la hanche et de la jambe droite. Elle est dans un état stable, nous avons évité le pire. Les quarante-huit prochaines heures seront décisives.

Il refusa d'en dire plus, au cas où elle rendrait l'âme.

- Qu'est-ce qui est arrivé? Je n'ai pas lu le rapport

Charlie éclaircit sa gorge.

- Très nébuleux comme affaire. Elle a été retrouvée dans la forêt ce matin par un randonneur. Battue sauvagement, c'est comme si elle avait été déposée là car il n'y a aucune trace de pas autour de l'endroit où elle a été trouvée, sauf celles des secouristes. C'est très mystérieux, sans parler qu'aucune disparition d'enfant n'a été signalée et que nous n'avons pas encore été en mesure d'établir son identité.

Il acquiesça mais intérieurement brûlait d'envie de parler à Alice. Cela renforçait ses soupçons sur l'acte d'un vampire.

- D'autres questions? demanda Carlisle.

- Non, c'est tout pour l'instant. Tenez-moi au courant de son état de santé. S'il venait à s'aggraver...

Ce que tous les deux hommes ne désiraient pas. Le policier remit son chapeau, ils s'échangèrent une poignée de main puis Charlie s'apprêta à quitter lorsqu'il se retourna vers Carlisle.

- Je ne voudrais pas paraître trop protecteur mais comment va Bella? Cela m'inquiète un peu, son voyage de noces s'éternise et je n'ai reçu que deux coups de fil depuis son départ. Elle me manque...

- Elle va revenir bientôt, mon fils désire passer un peu plus de temps avec elle. De notre côté Edward n'a appelé qu'une seule fois

Charlie acquiesça, sourit faiblement et quitta. Carlisle resta à le regarder à travers la fenêtre regagner le véhicule de police dans le stationnement.

- C'était son choix d'être avec Edward... murmura-t-il avant de s'asseoir à son bureau.

Il se remit à travailler sur les notes dossier, seul le docteur Gerandy et deux infirmiers avaient noté son admission à l'urgence au dossier.

12 juillet 10:26.

Patiente admise à l'urgence. Tension artérielle:100/70 respiration: 10/minute. Placée sous ECG, Soluté bras droit, Oxygène à 2L/ min, Présente signe d'hémorragie et fractures du fémur droit et du tibia gauche. Lacération frontale et temporale. Patiente non consciente.

Docteur Gerandy MD

12 juillet 10:44.

Patiente placée sous transfusion. Groupe Sanguin A+. Double vérification.

Infirmière D. Betty Wilson et John Crawford Inf. D.

12 juillet 11:15.

Patiente admise en salle d'opération. Tension artérielle: 110/75 Respiration: 8/ minute. Augmentation du début d'oxygène a 4L/min

Il nota au dossier à son tour.

12 juillet 17: 05.

Patiente admise aux soins intensifs. État stable. Tension artérielle: 120/80. Respiration 12/ minute. Prescription Morphine injection par Perfusion, Changement de pansements une fois par jour. Sonde vésicale prescrite.

Carlisle Cullen Médecin Diplômé.

Il ajouta deux autres prescriptions d'anti-douleurs au besoin.

Il referma le dossier et retira ses lunettes. Le dossier contenait tous les résultats des tests qu'elle avait passés. Il ne lui donnait pas plus que cinq ans et doutait qu'elle survive au-delà de deux jours. Son état était stable mais grave, avec des complications à venir. Son expérience dans le domaine lui permettait de penser qu'elle ne passerait même pas la nuit.

Il reprit deux feuilles et autorisa qu'elle soit placée sous contention et prescrit un calmant. Carlisle avait l'expérience des patients qui se réveillaient après un coma. Les versions d'Hollywood embellissaient la scène, en réalité les patients se réveillant après un coma sont pris de panique et tentent d'arracher ce qui leur tombe sous la main.

Il retourna une dernière fois à l'unité pour remettre le dossier et les prescriptions.

- Comment va-t-elle? s'enquit-il auprès de Betty.

L'infirmière le regarda.

- Stable. La transfusion sanguine est presque terminée. C'est vous qui êtes de garde cette nuit?

- Oui. Appelez-moi dès qu'il y a quelque chose, aussi minime soit-elle

- Vous devriez vous reposer docteur, lança-t-elle, vous travaillez beaucoup trop

Il sourit et lui remit les prescriptions. Elle ordonna à sa collègue d'aller chercher la morphine à la pharmacie et à un préposé d'aller chercher les contentions.

Carlisle quitta l'hôpital et fila en direction de chez lui, il s'arrêta à l'épicerie acheter le journal. La commis lui sourit.

- Comme d'habitude docteur s'exclama-t-elle ? Ça fera un dollar soixante-quinze.

Il tendit la monnaie.

- Vous avez peut-être entendu cette histoire de l'enfant retrouvée dans la forêt?

- Non mentit-il.

- Il parait qu'elle aurait été attaquée par un animal, un ours ou un loup, après s'être égarée dans la forêt. C'est terrifiant... Tout le village en parle!

Carlisle quitta sachant que demain, l'évènement ferait la une de tous les journaux.

Il était dix-huit heures passées lorsqu'il rentra du travail. Le calme absolu régnait chez lui. Emmet et Jasper dans le coin de Goat Rocks étaient partis à la chasse et ils rentreraient en soirée. Alice était assise au salon et écoutait la télévision tandis que Rosalie était partie magasiner. Esmé faisait une lessive.

Edward et Bella étaient absents depuis presque trois semaines. Aux dernières nouvelles, ils se trouvaient au Colorado.

Carlisle s'empressa de rejoindre Alice au salon. Celle-ci regardait un jeu télévisé.

- Alice?

Elle releva la tête.

- Oui?

- Aurais-tu vu la venue de vampires dans les environs?

- Non pourquoi?

- En es-tu sûre?

- Oui Certaine! Pourquoi? Insista-t-elle

Il résuma sa journée à l'hôpital et l'état dans laquelle se trouvait sa jeune patiente.

- Une morsure à la nuque, s'étonna-t-elle.

- Oui répondit Carlisle

- Ca peut être un serpent?

- Les analyses sanguines n'ont déterminé aucun empoisonnement...

- Mais si c'est un vampire... Ça veut dire qu'elle va en devenir comme nous

- Non... je n'ai rien senti de tel. Elle a été laissée dans la forêt et aucune trace de pas dans les environs

Alice médita sur sa réponse.

- Je n'ai rien vu... Je te jure!

- Je n'aime vraiment pas ça lança Carlisle. Pourquoi un vampire aurait-il laissé un enfant en vie?

- Et si ce n'était pas un vampire mais des humains... Tu sais des traces de pas ça s'efface

- L'endroit où elle a été retrouvée était boueux...

- Allons y faire un tour, nous verrons bien si l'odeur d'un vampire y règne. Mais je te jure, Carlisle je n'ai rien vu!!

- Peux-tu y aller seule? Je dois rester ici... je suis de garde cette nuit

Elle accepta.

- Si ta théorie à propos du vampire est vraie, ça veut dire qu'il y a une menace...

- Effectivement !

Alice ferma la télévision et quitta. A l'extérieur, elle monta dans la Mercedes S55 AMG de Carlisle. Il lui avait prêté les clés de son véhicule. Elle roula jusqu'au lieu qu'il avait désigné. C'était facile à trouver, il y avait des villageois curieux qui étaient venus voir mais la police ne laissait passer personne de l'autre côté du périmètre.

Elle fit demi-tour réalisant qu'elle ne pourrait rien voir et continua son chemin jusqu'en bordure de la route à dix minutes de là. Alice descendit du véhicule et continua à pied.

Les arbres défilaient sous ses yeux, c'est deux minutes plus tard qu'elle atteignit le lieu et resta un peu en retrait au sommet d'un arbre. Les policiers s'affairaient encore à trouver des indices, ratissant les environs.

Elle constata avec effroi que Carlisle avait raison, il n'y avait pas de traces de pas. Elle détermina trois traces de pas distinctes mais rien de plus. Une odeur de vampire flottait bien dans l'air mais était estompée par celle des loups-garous.

A peine eut-elle le temps de réaliser qu'un loup-garou s'empara d'elle et la propulsa au sol. Elle fit une chute d'une vingtaine de mètres puis fut traînée sur une centaine de mètres avant qu'elle puisse se libérer et frapper le loup.

Il reprit sa forme humaine, elle distingua Sam Uley puis ses compagnons se joignirent à lui. Seth, Embry, Léah, Quil, Paul, Jared. Ils étaient tous là, sauf Jacob.

Elle s'agenouilla dans le but de calmer leur colère.

- Je ne suis pas venue en ennemie dit-elle.

- Tu es sur notre territoire! beugla Paul.

- Nous sommes venus enquêter répliqua Sam. Tu sais quelque chose sur l'agression? Demanda-t-il.

- Non répondit Alice. J'étais venue aussi voir pour déterminer...

- C'est ta race qui a attaqué cet enfant... Nous distinguons une odeur de vampire!

- Je n'ai rien vu, aucun venue de vampire! répliqua Alice. Et si c'était sur votre territoire! Comment se fait-il que vous n'ayez rien vu?

Ils se turent, c'est Sam qui brisa le silence.

- Nous n'avons rien vu ni entendu, dévoila le chef. C'est pourquoi nous tentions de voir ce qui a pu se passer. Aucune de nos lignes de défense n'a été brisée. Pourtant il s'agit bien d'un vampire...

Alice approuva. Intérieurement la vampire était sceptique. Si un vampire avait réussi à s'attaquer à un enfant, qu'il avait brisé la ligne de défense des loups- garous sans attirer leur attention c'est qu'il était une vraie menace. Elle n'avait rien vu venir, ce qui l'inquiétait encore plus.

Une chose était sûre. Il s'agissait bel et bien d'un vampire qui avait attaqué l'enfant.

- Une dernière question, demanda Paul avant de partir.

- Oui?

- C'est pas l'un de vous qui l'avez mordue?

- Non, je peux te l'assurer. La preuve, je n'ai rien vu venir! Aucun vampire et nous ne chassons pas les humains, vous le savez

Les vampires et loups-garous nageaient donc dans le mystère.

- Elle va bien l'enfant? demanda Sam.

- Carlisle dit qu'elle est stable... pour le moment...

Alice quitta, sous le regard sombre des loups-garous. Elle regagna la Mercedes et rentra. Sur le chemin du retour, elle se laissa emporter dans ses pensées.

Un vampire... A Forks qui avait réussi à briser la ligne de défense des loups-garous, qu'elle n'avait pas aperçu, qui avait mordu un enfant dont la police n'arrivait pas à établir l'identité, qui se trouvait entre la vie et la mort.

Intérieurement, elle savait qu'un vampire ne lâcherait pas sa proie jusqu'à ce que celle-ci rende l'âme. Elle frissonna. Après avoir lâché un bref coup de fil à Carlisle pour lui annoncer que l'odeur d'un vampire flottait dans l'air ce qui confirma leurs soupçons, Alice fila vers Goat Rocks chercher Emmett et Jasper.

La voiture filait comme un bolide de course sur la route secondaire. Le compteur de vitesse frôlait cent quatre-vingt-dix kilomètres/heure. Lorsqu'elle arriva à destination, elle vit une Jeep grise stationnée en bordure de la forêt. Alice descendit du véhicule et fila à travers la forêt se laissant guider par ses sens pour retrouver ses frères.

Ceux-ci venaient de s'abreuver une dernière fois du sang d'un ours. Ils s'apprêtaient à quitter lorsqu'elle arriva.

L'expression faciale qu'elle afficha les inquiéta.

- Alice? s'inquiéta Jasper en s'approchant de sa bien-aimée.

- Quelque chose de grave est arrivé... murmura-t-elle

Elle résuma depuis le début ce qui était arrivé.

- Mais si tu n'as rien vu et qu'ils n'ont rien vu peut-être qu'il ne s'agit pas d'un vampire, que l'odeur d'un vampire n'était qu'une coïncidence, lança Emmett

- L'enfant a une marque de morsure dans le cou.

- Et alors? Elle n'a pas été mordue pour de vrai... Si elle n'est pas devenue comme nous.

Une pensée qui les effrayait.

Ils rentrèrent à Forks. Durant tout le trajet ils établirent des théories et un plan d'action. Emmett se proposa pour monter la garde à l'hôpital. Jasper était partant pour aller chercher Edward et Bella. Alice les suivait avec la Mercedes et leur fit savoir qu'elle se concentrerait davantage.

Le téléphone sonna à dix heures et quart. C'était l'infirmière chef qui appela Carlisle.

- Docteur Cullen, il faut que vous veniez vite à l'hôpital. C'est urgent! s'écria-t-elle en panique

- J'arrive! s'écria-t-il.

La communication fut rompue. Il se retourna vers Esmé. Celle-ci sembla désireuse de l'accompagner.

Ils quittèrent pour l'hôpital. Rosalie, de retour de son magasinage devait rester à la maison pour attendre Alice, Jasper et Emmett.

Carlisle entra au pas de course dans l'hôpital, traversant l'urgence sous le regard stupéfait des patients. Le couple fut accueilli par le garde de sécurité, les voitures de police à l'entrée avaient forcé le docteur à stationner son véhicule un peu en retrait, mais il bloquait l'accès.

Le couple monta aux soins intensifs, les portes d'accès à l'unité étaient désormais surveillées par les policiers et des gardiens de sécurité parcouraient l'hôpital à la recherche d'intrus. Aucun visiteur n'était autorisé sur les unités de soins, toutes les portes d'entrée étaient surveillées.

Un tel déploiement indiquait que quelque chose de grave venait de se produire.

C'est Charlie Swan qui accueillit Carlisle en privé.

- Il vient de récidiver lança-t-il.

Le chef de police pointa la chambre de l'enfant. Carlisle s'approcha pour s'apercevoir qu'elle était vide...

A suivre.

Note de l'auteur: Hésitez pas a me contacter si vous avez des questions ou commentaires :)