Voilà le premier chapitre de ma nouvelle fic peut être un peu plus romancé mais ne vous inquiétez pas il y aura aussi de l'action.

J'espère que ceci vous incitera à suivre la suite.

Dédicace spéciale à Aryanne Slamitrov, Je ne voulais pas l'éditer si tôt mais voilà pour toi, une fic que tu vas certainement préférer à l'autre -

Et pour toute celle et ceux qui ont eu envi de me couper en rondelle pour la mort de Riza dans l'autre fic.

Bonne lecture

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Chapitre 1 : L'imprévu est source de joie

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Toute l'équipe était au bureau. Pour un fois, il n'y avait pas trop d'agitation dans la ville c'était l'occasion de s'occuper de la paperasse.

Ils travaillaient tous studieusement sauf le colonel qui, le menton appuyé dans une main, n'avait toujours pas bougé son stylo sur la feuille qu'il était sensé compulser. Le lieutenant Hawkeye fulminait.

Je rêve, il me prend pour une imbécile. Je vois bien qu'il est en train de dormir. M'en vais lui donner une leçon, moi.

Elle se leva, se posta derrière le colonel et dégaina son arme. Les autres la regardèrent comme des ahuris et commencèrent leurs prières pour le Colonel Roy Mustang, Alchimiste de Flamme.

Elle approcha le pistolet de l'oreille de son supérieur, elle tira et relâcha brusquement la culasse, une balle jaillit et rebondit sur le sol avec un tintement menaçant.

Le colonel se redressa instantanément, la frayeur se lisait dans son regard. Il y eu quelque second de flottement puis le lieutenant se pencha sur lui.

- Colonel, vous avez intérêt à régler ses papiers rapidement parce que si je doit rester trop longtemps ce soir par votre faute je ne répondrait plus de rien, dit elle sur un ton suave.

Elle ramassa sa balle, la fit sauter dans sa main puis repartit s'asseoir à son bureau. Elle sortit son chargeur replaça la balle dedans et le réenclencha d'un geste sec et lança un regard noir à Mustang.

Ce dernier devint livide puis balbutia quelques mots, toussota, reprit une contenance et s'exclama :

- Lieutenant, vous savez qu'il est interdit par le règlement de porter une arme avec une balle engagée.

Elle leva un sourcil face à cette réplique ridicule.

- Colonel, je me fiche pas mal du règlement. Une balle de plus peu sauver une vie. Mais en l'occurrence, elle risque de vous coûter la votre !!

Roy pâlit de plus belle, baissa la tête sur ces rapports et commença à travailler avec application.

Le reste de la matinée se déroula dans un calme relatif.

Juste avant le déjeuné, Riza reçu un appel. Son visage s'illumina.

- Comme je suis contente de t'entendre, tu vas bien ?

- …

- Oui bien sûre, s'exclama t-elle en riant.

- …

- Quand ?

- …

- C'est vrai ? Mais c'est génial !

- …

- D'accord.

- …

- Moi aussi je t'aime, à demain.

Elle raccrocha sous les regards interrogateurs de ses collègues. Elle affichait un sourire radieux.

- On va déjeuner ? Demanda t-elle d'un ton enjoué.

Pour une fois, c'était le lieutenant qui menait la troupe avec un visage lumineux. Ce qui ne manqua pas d'étonner tous ceux qui les croisaient. En temps normal, elle marchait toujours un pas en arrière de son colonel, là, c'est lui qui la suivait et la regardait d'un air interdit.

Des milliers de questions se bousculait dans sa tête. Mais les plus importantes : qui lui avait téléphoné, qui la rendait de si bonne humeur, qui devait elle retrouver demain, et surtout, qui aimait elle ?

Pendant qu'elle se pavanait comme une princesse libérée, lui, bouillait de rage. Quelqu'un était en train de lui voler son lieutenant.

Il n'avait jamais pensé qu'elle pouvait en aimer un autre.

Elle eu une participation active au déjeuner, ce qui n'était pas non plus dans son habitude et plut beaucoup à ses collègues.

L'après midi se déroula de la même manière. Les garçons travaillaient paisiblement stimulés par l'enthousiasme de leur lieutenant. Seul le colonel affichait un air résolument sombre mais cela ne ruina pas la joie qui régnait.

Le lendemain, tous retrouvèrent comme d'habitude devant la machine à café avant de se diriger vers les bureaux. Le colonel Mustang fanfaronnait sur sa dernière conquête en jetant des regards moqueur à un Havoc fou de rage. Falman, Breda et Fuery balançaient leur tête de gauche à droite pour signifier leur lassitude devant ce petit jeu ridicule.

Roy, fière de son petit effet, riait bêtement quand ils entrèrent dans la pièce.

Ils se figèrent tous instantanément quand ils la découvrirent.

Debout devant la fenêtre, une femme attendait. Elle portait une robe en mousseline noire à fines bretelles qui soulignait sa taille et s'évasait sur les hanches jusqu'à mi-cuisse, dévoilant des longues jambes fuselées. Au pied, elle portait des mules à talons hauts assortis à la robe.

Ses longs cheveux blonds retombaient souplement sur ses épaules.

Elle se tourna vers eux. La stupéfaction s'accentua.

- Lieutenant Hawkeye ?? Souffla Fuery

Devant leurs airs de parfait idiot, elle se mit à rire, se qui fit tressauter sa poitrine retenue dans le décolleté balconnet de sa robe. Un filet de bave commençait à couler de leurs bouches à cette vision.

- Reprenez vous s'il vous plait messieurs, nous avons du travail.

Sur ces mots elle se dirigea vers son bureau d'une démarche chaloupée qui faisait virevolter les pans de sa robe et dévoilait par transparence, les formes de son corps. Ils avaient toujours les yeux exorbités.

- Alors !!!! Dit elle sur un ton brusque qui secoua tout le monde.

Les quatre subordonnés s'agglutinèrent autour d'elle la harcelaient de question sur les raisons qui l'avait poussé à se vêtir de la sorte. Non qu'il n'était contant, au contraire, mais après tant d'année à travailler ensemble pourquoi maintenant ?

Elle rigolait de plus belle et répondait gentiment à diverse question sans intérêt. Elle s'assit sur le coin du bureau en croisant les jambes.

Roy qui était resté un peu à l'écart se délectait de cette vision.

Bon dieu, mais c'est qu'elle minaude !

Quelque chose l'intriguait. Cette bien elle, son visage, ses cheveux, ses yeux… Mais son comportement ne lui correspondait pas du tout.

Il fronça les sourcils. Et son parfum, elle sentait la rose. Elle avait toujours eu un parfum de fruit de la passion.

Comme le fruit défendu… Pensa t-il en souriant.

Des pas se firent entendre dans le couloir et la porte s'ouvrit.

Les soldats regardèrent la personne qui venait de pénétrer dans la pièce. La stupéfaction se peignit sur leur visage.

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Voilà pour l'apéro, j'espère que ça vous a mis en appétit.

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