Tsubasa Absolom 2022

Nouvelle fic sur tsubasa, encore une KuroFye ^^ Ca fait un long moment que cette idée me trotte dans la tête alors j'ai fini par l'écrire.

Cette fic est inspirée d'un film, Absolom 2022. Ca parle d'un futur où il existe des prisons privées, ou le directeur a tous les pouvoirs. Bien entendu dans les prisons masculines, il n'y a pas de filles ^^ Mais le film ne développe rien de bien yaoi (quel dommage, il y a pourtant un tel potentiel T.T). Enfin bref, si vous connaissez ce film, vous reconnaitrez tout de suite les personnages, sinon regardez le ^^ je n'ai pas encore écrit la fin, mais je pense bien que celle-ci ne suivra pas exactement ce qu'il y a dans le film ^^

Bonne lecture !!

Le militaire avançait au pas. Gauche, droite, gauche, droite, au même rythme que les autres. Ses yeux rubis se posèrent sur son supérieur hiérarchique, qui les regardait défiler en rangs bien ordonnés. Le militaire sorti du rang, et avant que qui que ce soit ait le temps de réagir, il trancha la tête de son supérieur.

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En plein désert, un train magnétique glissait vers le pire endroit du monde. Une prison. Mais pas n'importe quelle prison ; celle-ci était privée, tenue par un multimilliardaire qui exploitait ses prisonniers, le directeur Fei Wan Lead. Sa prison était un lieu top secret car le gouvernement savait que l'opinion publique ne serait pas favorable à cet endroit où l'on foulait, ou plutôt écrasait, le droit humain et la dignité.

Dans le train, le militaire aux yeux rouges regardait défiler le paysage. Au loin, la forme de la prison se profilait, immense et menaçante.

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Tous les prisonniers avaient été alignés dans le couloir. Devant eux, un hologramme apparu, et Fei Wan Lead leur parla par cet intermédiaire.

- Si vous êtes ici, c'est que la société n'a plus rien à faire de vous. Vous êtes des déchets. Mon rôle consiste à produire, et à vous utiliser soit comme main d'œuvre, soit comme matière première. Les règles de cet établissement sont simples : pas de sorties, pas de visites, pas de téléphone, pas de courrier, pas d'ordinateur, et surtout pas de remise de peine. Vous ne sortirez d'ici qu'une fois morts. Votre seule issue est la mort, d'ailleurs pour le reste de l'humanité vous n'existez déjà plus. Ici, vous êtes aux portes de l'enfer.

Et sur ces paroles, les prisonniers furent conduits et jetés dans leurs cellules.

Le directeur s'adressa à un garde.

- Amenez-moi le détenu 4920.

Quelques instants plus tard, l'homme se tenait devant le directeur.

- Détenu 4920, autrefois Kurogane. Militaire de profession, vous avez été plusieurs fois décoré. Vous avez tué votre général. Votre analyse psychologique met en évidence un refus total et catégorique de l'autorité. Il faudra pourtant vous pliez à nos règles. il sourit avec morgue, et se retourna pour consulter l'écran de son ordinateur. Quelque chose à ajouter ?

- Kurogane le regarda froidement dans les yeux.

- Ne me tournez plus jamais le dos. déclara-t-il.

Fei Wan le regarda avec mépris, et fit un geste pour que l'on amène le militaire à sa cellule.

Le brun fut jeté dans une pièce simplement pourvue de deux planches accrochées au mur, faisant office de lits. Un homme occupait l'un d'eux. Il tendit un morceau de pain à Kurogane.

- Tiens. Je l'ai gardé pour toi. Sinon ils te laissent crever de faim quand tu arrive. dit-il Kurogane porta la nourriture à sa bouche. Non, non, pas maintenant ! Ils savent tout, ici, même si tu ne dis rien ils savent ! Ils savent tout ! Ils lisent dans ta tête, c'est ça, ils lisent tes pensées !

Ailleurs dans la prison, Fei Wan écoutait les divagations du prisonnier, enregistré par un micro caché…

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Des cris résonnaient dans le couloir. Ils étaient poussés par un homme que deux gardes emmenaient alors qu'il se débattait.

Kurogane réveilla son compagnon de cellule, qui avait dit s'appeler Watanuki.

- Hé ! Qu'est-ce qui se passe ? Où est-ce qu'ils l'emmènent ?

Watanuki avait l'air totalement paniqué.

- Absolom ! Ils le conduisent à Absolom… il murmurait de plus en plus vite. Absolom. L'enfer. Pire qu'ici. Ils ont des dents aiguisées, et des couteaux, et ils n'ont aucun scrupule, et… Non ! Ils vont venir me chercher, ils viennent pour moi, je le sais !

- Mais non. Regarde, ils ont pris quelqu'un d'autre. grogna Kuro. Watanuki lui avait dit qu'il était là depuis 10 ans, Kurogane comprenait qu'il ait perdu la raison.

Au fur et à mesure que les cris s'éloignaient, Watanuki se calmait. Il finit par s'endormir à nouveau.

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Le lendemain, lorsque Kurogane se réveilla, sa cellule était vise. Il jura sourdement.

Des gardes le conduisirent jusqu'à une grande salle circulaire. Au centre de celle-ci, Watanuki était attaché à une grande croix, comme un X, en métal.

Fei Wan était là…

- Détourner de la nourriture, c'est très grave. commença le directeur. Vous avez de quoi survivre, ni plus, ni moins. Il prit une matraque électrique. La punition pour ce délit est de 10 décharges.

Il appuya la matraque contre la peau de Watanuki et pressa le déclencheur. Le prisonnier hurla de douleur alors que l'électricité parcourait son corps.

- La nourriture était pour vous, détenu 4920, c'est vous qui lui donnerez les 9 autres décharges. dit le directeur en plaçant la matraque dans la main de Kurogane. Celui-ci haussa un sourcil et laissa tomber la matraque.

- Je vous donne 5 secondes. le menaça le directeur. Après, je tue cet homme. il pointa une arme sur le visage de Watanuki.

Kurogane ramassa la matraque, s'approcha de la croix et … saisi le poignet de Fei Wan, lui prenant son arme. Il appuya celle-ci contre la tempe du directeur. Le militaire jeta un regard autours de lui, et relâcha le directeur, en jetant son arme à terre.

Il ne voulait pas s'évader, du moins pas tout de suite.

Il devait expier ses crimes…

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Absolom était une île. Et l'hélicoptère dans lequel se trouvait Kurogane se dirigeait droit vers elle.

L'appareil ne se posa même pas, il rasa le sol et quelqu'un expulsa Kurogane .

Aussitôt qu'il fut à terre, le brun se mit à couvert en dessous des arbres.

Il n'avait pas d'autre choix que de marcher. Marcher ou mourir, c'était d'ailleurs ce qu'on lui avait appris à l'armée. Elle lui avait appris aussi à tuer, sans état d'âme, sans hésitation.

Une brindille craqua, et les sens aiguisés de Kurogane perçurent aussitôt ce son. Il ne put pourtant rien faire lorsqu'une fléchette se planta dans son coup.

Le monde se brouilla devant les yeux de Kurogane, avant de devenir néant lorsque le militaire s'évanouit…