Je reposte les premiers chapitres, puisque je sais maintenant comment vaincre ffnet.
Devinez quoi, j'ai le scoop du siècle ! Si, si, j'vous jure ! Les persos ne sont pas à moi ! Comment ça vous vous en doutiez ? TT
C'est de la romance… Bizarre aussi, hein ? Il y a d'la guimauve aussi. Venant de moi, c'est normal. C'est un UA.
Bonne lecture (si possible) !
Los Angeles – Chicago
« Excusez-moi… Pardon… Pardon… Je suis pressé s'il vous plaît… »
Réussir à se frayer un chemin dans l'aéroport de Los Angeles un samedi à heure de pointe était digne d'un vrai parcours du combattant… La prochaine fois, il croirait Quatre et bouclerait ses dossiers plus tôt. Enregistrer ses bagages lui avait déjà pris une heure… Il n'allait jamais arriver à avoir son avion !
« Pardon Madame… »
Qu'avaient donc tous ces gens pour mettre leurs valises en plein milieu du chemin ? Ne leur avait-on jamais appris la logique ?
« Excusez-moi Monsieur…
- C'est ça ! Poussez-moi ! s'exclama l'homme légèrement bousculé.
- Je suis désolé, vraiment. Mon avion décolle dans 10 minutes. Je dois me rendre à la porte d'embarquement K, lui dit-il d'un ton clairement offensif. Ils étaient à la hauteur de la porte D…
- Faut pas monter sur ses grands che… »
Le reste de la phrase serait perdu pour la postérité. Il était PRESSE. Bon sang !
Avec moult et moult difficultés, il arriva tout juste dans l'avion de 16 heures en direction de Chicago. C'est avec soulagement qu'il chercha sa place dans le compartiment de Business Class. Heureusement qu'il l'avait eu, cet avion ! Quatre avait sûrement organisé quelque chose pour l'accueillir…
Place 85, couloir. La voilà. Son voisin était déjà installé, rien de bien étonnant.
Avec délicatesse pour ne pas déranger les autres occupants du compartiment, il enleva son manteau et rangea ses affaires dans le casier au-dessus de sa tête. Ceci fait, il s'assit avec délectation sur son siège. Ce remue-ménage l'avait épuisé. Plus jamais il enchaînerait une navette colonie – Terre avec un avion en si peu de temps ! Ce que les gens pouvaient l'énerver en masse…
« Bonjour ! » dit-il à son voisin qui regardait par la fenêtre la piste de décollage. Celui-ci tourna doucement sa tête dans sa direction et il put voir deux magnifiques yeux bleus l'air un peu endormis le fixer avant de l'entendre murmurer un « Bonjour » en réponse et le voir retourner la tête et s'appuyer contre son siège. Un beau morceau, cet homme.
Il sourit bêtement. Finalement, son humeur serait bonne.
« Mesdames et Messieurs, Bienvenue dans le vol Los Angeles – Chicago. Le décollage est immédiat. Nous vous prions d'attacher vous ceintures et vous souhaitons un agréable voyage. »
15 minutes plus tard… il était absolument incapable de se retenir de parler plus longtemps, il demanda : « Est-ce que ça vous dérange si je vous parle ? »
L'autre se retourna lentement et il put voir de nouveau ses yeux, légèrement bridés. Des origines asiatiques ? Il avait l'air soulagé d'être dans l'avion lui aussi, mais probablement pas pour les mêmes raisons. Il avait les cheveux bruns, en bataille. Il adorait ça…
« Non. Ca ne me dérange pas. Allez-y, si vous en avez envie… » lui répondit-il.
Il sourit. Oui, il était décidemment de bonne humeur.
« Mesdames et Messieurs, nous vous prions d'attacher vos ceintures. L'atterrissage est imminent. »
Déjà ? Il n'avait pas vu les deux heures du vol passer, tant il était occupé à parler avec son adorable voisin. A la vue de l'air surpris de celui-ci, il en était de même pour lui.
L'atterrissage se passa en silence, puis, l'avion arrêté, Duo se leva et pris ses affaires. Avisant un manteau et une mallette inconnue, il demanda à son voisin : « C'est à vous ? ». Un hochement de tête lui répondit. Il les prit en main et s'écarta légèrement, permettant ainsi au bel inconnu dont il ne connaissait toujours pas le nom, malgré qu'il soit au courant du fait qu'il fuyait une amie trop possessive, qu'il travaillait dans une boite dont il n'avait pas voulu dire le nom, qu'il adorait le chocolat chaud mais pas celui qu'on trouvait dans les avions, qu'il trouvait le ciel superbe, qu'il aurait aimé dans sa jeunesse devenir pianiste et que… et que… Pas mal de choses en fait, mais beaucoup de banalités, rien de vraiment important.
L'autre se leva et il lui intima de se retourner. Ceci fait, il lui mit son manteau. L'autre se retournant, il put voir (avec satisfaction) une légère rougeur sur ses joues.
« Merci.
- De rien, Monsieur…
- Yuy. Heero Yuy.
- Enchanté Monsieur Yuy.
- Moi de même Monsieur…
- Maxwell. Duo Maxwell. »
Ravi de connaître enfin son nom, il lui tendit sa mallette.
« Faisons donc un bout de chemin ensemble. Quelqu'un vous attend ?
- Non. Personne. Je viens ici pour trouver un peu de calme. Tout comme vous. »
Une fois leurs valises récupérées, ils sortirent dans le hall. Un homme attendait avec une pancarte sur laquelle était écrite « Duo Maxwell ». L'heure était venue de se séparer. Une boule dans sa gorge se forma… Il s'était attaché à cet homme !
« Cet homme est là pour moi apparemment… Ce n'était pas prévu.
- Je crois bien. Au revoir Monsieur Maxwell.
- J'espère que ce n'est pas un adieu Monsieur Yuy.
- Nous verrons bien. »
Pris d'une pulsion subite, il se pencha légèrement et effleura les joues d'Heero de ses lèvres, prenant le temps mine de rien de savourer le contact. Puis il s'écarta et partit rapidement avec l'homme qui l'attendait pour le conduire chez Quatre, laissant un Heero à l'air légèrement rêveur sur place.
Une fois arrivé, il paya le taxi, prit ses affaires et admira la maison qu'il avait devant lui. Grande, pas trop, rien de très luxueux, malgré l'aisance financière évidente. Tout ce qu'il adorait.
« Duo, te voilà enfin ! s'exclama une petite masse blonde en lui sautant dans les bras.
- Quatre, quel plaisir de te voir… N'aurais-tu pas un peu grossi depuis la dernière fois ? Tu es lourd.
- Oh, pardon… dit Quatre en s'écartant.
- Toujours aussi démonstratif, Kitty Quat !
- Avec mes amis les plus précieux, oui… »
Duo ne dit rien, mais Quatre savait bien qu'au fond, il était touché. C'était toujours comme ça avec lui. Imbécile heureux en apparence, puis grand sensible. Ils s'étaient rencontrés cinq ans auparavant, au début de leurs affaires respectives. Une possibilité de contrat ensemble les avait motivé à chercher à se connaître, étant tous les deux les patrons de leurs entreprises. Ca avait été le coup de foudre, en amitié.
« Laisse tes affaires là. On les montera plus tard, viens d'abord te reposer.
- Merci. »
Il se laissa guider par Quatre jusqu'au jardin. L'endroit était très sympathique et chaleureux. Et calme… tout ce dont il avait besoin. Au fond du jardin se trouvait une petite terrasse où ils s'assirent. C'était paradisiaque… Il repensa au bel Heero Yuy, le reverrait-il ?
« Tu me sembles bien rêveur tout à coup, puis-je en connaître la raison ?
- J'ai rencontré dans l'avion un type superbe.
- Quel est son nom ?
- Heero Yuy.
- Heero Yuy ? Ca me dit quelque chose… Déjà amoureux ?
- J'ai bien l'impression… Tu l'aurais vu ! Des cheveux en bataille, des yeux d'un bleu… un corps…
- Tu t'enflammes trop vite, Duo…
- Je sais. » Mais je ne peux pas m'en empêcher…
De toute façon, il ne le reverrait probablement jamais, à son plus grand désespoir d'ailleurs…
« Et comment vont les affaires ? T'es-tu enfin trouvé une bonne secrétaire ?
- Ma foi, Hilde me paraît parfaite. Bien trop bavarde, donc on est fait pour s'entendre !
- C'est génial ! Après toutes les difficultés que tu as eu avec Sonia…
- Je sais que j'ai fait une erreur sur ce coup-là. Mais je tenais vraiment à elle. Je ne pouvais pas savoir que notre histoire finirait si vite.
- Une imbécile, pour te laisser filer.
- C'est ce que je me dis aussi… »
Quatre savait qu'au fond, cette histoire lui faisait de la peine. Sonia l'avait quitté pour un autre trois mois après qu'il l'ait embauchée. Leur relation s'était vite dégradée et, alors qu'il pouvait tolérer ses erreurs en tant que petite amie, il ne pouvait pas les pardonner en tant que simple secrétaire. Il avait donc voulu la licencier et, le refusant, elle l'avait menacé de porter plainte pour licenciement abusif… Une grande déception pour Duo qui avait cru avoir trouvé le grand amour en cette fille et s'était rendu compte qu'elle était loin d'être la fille parfaite qu'il avait cru voir.
« Comment s'est passé ton voyage au fait, à part ta rencontre avec le bel Apollon ?
- Oh, ne m'en parle pas… Tu avais raison, c'était mortel ! »
Quatre rit de bon cœur, l'image d'un Duo transformé en boule de nerfs se formant dans son esprit.
« Le dîner est bientôt prêt. Je te propose de nous installer dans la cuisine.
- Pas de problème. J'ai faim ! »
Les 15 jours de repos qu'ils s'étaient offerts s'annonçaient particulièrement agréables…
A suivre…
Que de non – suspense ! lol
Laura Kaede.
J'vous aime ! Une review ? La suite arrive demain. J'l'ai déjà écrite.
J'espère que ffnet n'a pas bousillé ma présentation. La dernière fois, il avait un problème avec les dialogues…
