Disclaimer : Infinite Undiscovery pas à moi. Square Enix et Tri-Ace les vilains qui piétinent nos cœurs avec leur univers et ses personnages incroyables.
Note de l'auteur : Ce petit OS a été rédigé pour la 69ème nuit du FoF, il fallait écrire sur le thème "Joie" en moins d'une heure. Il n'a pas été bêta-readé, donc désolée pour les nombreuses coquilles qu'il doit y avoir. (On ne peut pas mettre ça sur le compte des nouvelles réformes orthographiques de l'Académie Française...) Et je suis toute frêle à l'idée d'être là première à poster un texte en français sur le fandom... (No comment sur le titre de l'OS, j'ai au moins fait un effort pour le recueil...)
Timeline : Entre Burgusstadt et Fayel, spoilers de la fin du jeu, plus ou moins.
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Tribulations au clair de lune
Joie
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Un sentiment étrange envahit Sigmund lorsque la lame de Veros le traversa de part en part et cela s'intensifia quand son regard se posa sur ce garçon étrange qui lui ressemblait tant.
La première fois qu'il avait vu Capell, quelque chose s'était réveillé en lui, quelque chose qu'il ne pouvait pas identifier tout à fait et qui devenait de plus en plus fort au fil des jours.
Le rite lunaire que lui avait attribué le Roi Nestor ne lui avait pas donné de lunaglyph mais il lui avait rendu quelque chose de beaucoup plus précieux. Il lui avait rendu Capell, Prince du Royaume de Cassandra. Il lui avait rendu son fils.
Volsung, Sigmund. Par moment, les choses devenaient flous dans son esprit et il réalisa à quel point la présence de Genma dans sa vie était importante et pourquoi Svala avait refusé de le laisser partir sans lui, comme si elle s'était doutée que ce moment arriverait. (Svala l'avait toujours compris mieux que quiconque, mieux que lui-même.)
« Le secret doit être préservé, mon seigneur. »
Genma avait raison, et c'était pour cette raison que sa présence retirait un poids de ses épaules. Il avait quelqu'un pour en parler, qui y avait été préparé et qui comprendrait l'importance de Capell.
Il aurait pu en parler à Eugene, celui-ci lui avait déjà subi son étrangeté depuis presque quinze ans et lui avait fait remarqué trop de fois pour les compter qu'il n'agissait jamais comme quelqu'un de son âge. Mais il ne pouvait pas prendre le risque de lui avouer qu'il était un non-béni. Pire, qu'il avait répudié la bénédiction de Veros et qu'il était devenu ce qu'il était juste pour supprimer son lunaglyph. Il ne pouvait pas prendre le risque de créer plus d'ennuis à Svala qu'il ne l'avait déjà fait. Il ne pouvait pas trahir sa confiance une seconde fois, même s'il était à peu près sûr qu'Eugene comprendrait et le soutiendrait.
Cependant, ce n'était pas le doute qui avait envahi le cœur de Sigmund. Ce n'était que de simples réflexions qui accompagnait ses insomnies car, en vérité, tout était clair comme de l'eau de roche pour lui. Plus que jamais. En particulier quand son regard se posait sur Capell ou quand son rire résonnait dans ses oreilles.
Ce garçon sera courageux et bon. Il s'appellera Capell.
Il n'avait pas vu son fils grandir, dire ses premiers mots ou faire ses premiers pas. Il n'avait pas pu partager ses premières joies ou ses premiers chagrins non plus. Malgré ça, même loin de lui, Capell était devenu bien plus que tout ce qu'il avait espéré au fond de lui. Bien sûr, il avait des défauts mais cela ne le rendait que plus attachant aux yeux du Libérateur car Capell connaissait ses propres défauts et en jouait avec une légèreté qui agaçait parfois les autres. Il vivait dans son monde qu'il avait créé parce qu'il n'avait pas sa place dans celui où il était né. Capell était un monde à lui tout seul, un monde où la moindre ombre n'osait s'aventurer.
Capell était si rayonnant que son simple présence arrivait à éclipser le désespoir qu'avait provoqué son départ.
Capell respirait l'espoir, il était le souffle de vie qui sauverait les autres. Pas Sigmund.
Volsung avait soufflé la mort sur Cassandra et, plus indirectement, avait emporté le reste du monde dans sa chute. Ce n'était pas Sigmund qui pouvait réparer ça. Malgré ses apparences, il était devenu trop vieux et son corps aussi s'affaiblissait. Il se sentait.
C'est pourquoi tout ce qui lui restait de force ne servirait qu'à un but : protéger Capell.
Car Capell était son monde, ce qu'il y avait de plus précieux à ses yeux et il donnerait jusqu'à sa dernière vie pour lui. C'était la seule chose qui pouvait le rendre heureux, être enfin un père pour Capell.
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J'aimerais dire que j'ai essayé de faire un truc joyeux, parce que Sigmund et Capell le mériterait plus que quiconque mais... *va ramasser les bouts de cœur et d'âme brisés qui sont tombés en court de route*
J'espère quand même que cela vous aura plus, si une personne passe par ici ! (J'ai un faible pour les fandoms vides je crois...)
