Bonjour à ceux qui passent par ici ! Lectrice de fanfictions depuis longtemps, je me lance enfin. Voici donc ma première histoire. (soyez indulgents s'il vous plaît). Les premiers chapitres sont écrits, je n'ai plus qu'à les poster s'il y a de la demande. Toutes les reviews (constructives) sont les bienvenues.
Évidemment, sauf les personnages de mon invention, tout appartient à la magnifique JKR !
Bonne lecture !
Il pleuvait le jour où la vie d'Iris avait basculé. Elle venait d'avoir 7 ans, et sa mère n'avait pas pu venir la chercher à l'école. La maîtresse avait voulu la garder jusqu'à ce qu'un de ses parents arrive, mais elle s'était enfuie, et était rentrée chez elle en courant, sous l'orage. Ce n'était que lorsque son père avait ouvert la porte qu'elle s'était rendue compte qu'elle était complètement sèche. La montagne qu'était son père n'avait rien dit, mais l'avait regardée d'un air désapprobateur.
Iris était la seule enfant de sa famille. Ses parents auraient aimé avoir une maison qui débordant de joie sous les cris des gamins, mais toutes les tentatives d'enfants après leur aînée avaient échoué. Aurore, la mère d'Iris, avait fini par se faire à l'idée qu'elle ne lui donnerait ni frères, ni sœurs, et sa fille était devenue la prunelle de ses yeux.
Après l'épisode de l'orage, rien d'anormal ne se produisit dans la petite maison résidentielle d'Iris jusqu'au jour où son père avait voulu changer la décoration de sa chambre, et l'avait repeinte en rose, pour faire une surprise à sa fille adorée. Celle-ci s'était endormie dans une chambre de princesse, pleine de tristesse, car le rose et les paillettes n'étaient pas vraiment sa tasse de thé.
En se réveillant le lendemain matin, Iris eu une magnifique surprise, dévala les escaliers et sauta au cou de son père.
- Merci, merci, merci papa ! Comment tu as fait pour ne pas me réveiller ?
Voyant le regard éberlué de sa mère, elle la tira jusqu'à sa chambre. Qui était désormais bleue, avec des ondulations rappelant la mer et des ombres évoquant des pirates dans une palpitante chasse aux trésors.
Les deux parents d'Iris se regardèrent, interloqués, et le père d'Iris, comprenant ce qui se passait, blêmit.
Il traîna sa femme à l'écart, pour lui parler de choses désagréables :
- Notre fille n'est pas normale…
- Ne dis pas n'importe quoi, Iris est tout à fait…
- C'est une sorcière ! L'interrompit son mari. Elle est… comme mon cousin.
- Ton cousin ? Quel cousin ?
Dudley Dursley dut alors expliquer à sa femme qu'il existait en Angleterre et dans le monde des personnes douées de pouvoirs magiques. Que sa tante, dont on ne parlait jamais au 4, Privet Drive, avait manifesté des capacités hors du commun dès son plus jeune âge, qu'elle avait été envoyée dans une école spéciale, qu'elle s'était mariée, avait eu un fils et avait été assassinée. Harry, son cousin, âgé d'à peine un an, était arrivé chez les Dursley, qui avait tout fait pour lui cacher ses origines en espérant que sa magie ne se développe pas. Ce qui avait échoué. Il avoua aussi à sa femme ce qu'il avait infligé à son cousin, avant qu'il ne le sauve des détraqueurs.
- Des quoi ?
- Des détraqueurs, ce sont des créatures horribles ! Mais mon cousin m'a sauvé la vie, ce jour là, même si j'ai mis du temps à le comprendre. J'ai vu mes pires souvenirs revenir encore et encore dans ma tête. Je me suis vu à la place d'Harry, et je me suis senti mal. Son monde était en guerre, mais elle est terminée, maintenant, il a tué l'assassin de ses parents.
- Que va-t-il arriver à Iris, maintenant ? Elle va devoir partir dans une école ? Loin de nous?
- Je ne sais pas, bredouilla Dudley. Harry est parti après l'école primaire, on a encore un peu de temps devant nous.
La semaine qui suivit fut étrange pour Iris, qui ne comprenait pas pourquoi son père l'évitait. Dès qu'elle avait le dos tourné, sa mère l'observait. Avec ses cheveux blonds toujours décoiffés et ses yeux verts, sa fille était adorable. Elle avait les joues roses, un peu rondes, de l'enfant qui aime manger, et passait ses vacances à courir après es chats et à grimper aux arbres. Rien de trop anormal selon Aurore, qui aurait tout de même préféré avoir une princesse à la maison.
Peu à peu, Dudley se faisait à l'idée que sa fille était différente de lui. Lorsqu'elle tomba d'un arbre sans se faire mal, comme si sa chute avait été amortie, il se dit que la magie pouvait être un avantage pour la casse-cou qu'elle était. Elle ne savait encore rien de ses pouvoirs, mais Dudley se jura que rien ne pourrait l'empêcher d'aimer sa fille.
