Bonjouur ! ^^

Disclamer : Les personnages et lieux sont à notre cher J.K. Rowling.

Rating : M (vous voilà prévenu(e)s ^^)

Résumé : Les jumeaux Weasley ne voulaient que trouver l'âme soeur d'Harry ! Et si cela fait virer de bord un pauvre Professeur de Potion, tant pis pour lui !


A ceux qui me firent changer de bord

- Prends ceci et tu trouveras l'âme soeur.

- Cent pour cent garantie par la maison, continua une voix légèrement plus grave que la première.

- Foi de Weasley ! Testé mainte et mainte fois, jura la première voix en coulant un regard vers la personne qui devait l'aider pour conclure, l'insitant d'un regard à mentir délibérément.

- Oui ! Foi de Gred !

- Et Foi de Forge !

Harry regarda les jumeaux Weasley suspicieusement avant de tendre sa main vers le liquide violacé. Il soupira alors qu'il portait le flacon jusqu'à ses lèvres. Il l'éloigna pour le humer, fusillant du regard Fred et Georges. Il était certain qu'une fois de plus, les jumeaux lui mentaient et qu'il allait refaire une réaction étrange, face à ce fluide surement jamais utilisé sur un être humain ou quelqu'autre être vivant. Le fluide ressemblait à de la gélatine violette qu'on aurait veinement essayé de rendre liquide. Une sorte de pélicule légèrement noirâtre flottait sur la chose gluante, ce qui donnait un air horrible à la potion. L'odeur était à l'image du visuel. Harry avait l'impression de sentir... quelque chose d'indescriptible. Il retrouvait le piquant et épouvantable de la sueur comme lorsqu'il revenait d'un entrainement de Quidditch, l'odeur légèrement métallisé comme celle du sang, l'odeur de la réglisse -bonbon qu'il n'appréciait pas du tout - mais aussi l'odeur d'excrément. Pas qu'il passait ses journées à les sentir, mais il se rappelait nettement une balade qu'il avait fait dans la campagne, dans le côté Moldus. Après sa victoire sur Voldemort, le jeune homme passait parfois des journées à déambuler, l'été, dans la campagne avant de rejoindre le Terrier pour y retrouver la famille Weasley. Comme aujourd'hui. Ainsi, lors de ses fréquentes balades, il avait naturellement croisé quelques bouses de vaches, ce qui lui rappela l'odeur horrible de celles de Buck. Enfin bref, ce flacon violacé lui disait réellement rien qui vaille !

- Vous êtes certain de vous ? La dernière fois, j'ai fini en groseille aussi grosse qu'un immeuble !

Les jumeaux se retinrent de rire à ce souvenir. Ils avaient dû lancer un sort à Harry pour le presser. Ils avaient eu du jus de groseille pour un mois ! Malheureusement, le Sauveur du Monde Sorcier n'avait pas apprécié la petite blague. Les jumeaux perdirent de leur sourire en se rappelant la douleur qu'ils avaient ressentit lorsque le petit brun se vengea. Mmh. Heureusement qu'ils étaient certains de leur coup !

- Ne t'inquiète pas ! Tout les paramètres ont été rentrés. Tout les tests se sont avérés concluant, tu peux y aller en toute tranquillité, annonça Georges.

Harry leur lança un dernier sourire incertain avant d'acquiescer et de boire le fluide qui s'avéra avoir un doux goût de chocolat, étrangement.

OooO

- Embrassez moi, encore. S'il vous plait.

- Tss tss ! annonça l'homme en souriant légèrement, approchant ses lèvres de celles de Harry sans l'embrasser, restant à quelques milimètres de la bouche impatiente.

- S'il vous plait. S'il te plait.

Severus passa un doigt sur le nez de Harry, le faisant passer avec douceur sur le visage de son étudiant, jusqu'aux lèvres du Gryffondor. Ses lèvres suivirent le même chemin que son doigt, capturant avec douceur et amour les lèvres de Harry. Sa langue passa la barrière de leur lèvres pour caresser celles du petit brun aux yeux émeraudes qui ne pus s'empêcher d'attraper la nuque de son Professeur pour quémander d'avantage. Leurs corps se rapprochèrent. Ils reculèrent jusqu'à ce qu'ils tombent dans le lit du Maître des Potions. Ils s'enlacèrent, séparant leurs lèvres pour reprendre leur souffles, se fixant. Harry avec amour, Severus avec confiance. Le plus jeune toucha de son index le torse de son amour, dessinant de sa pulpe le pectoraux droit, puis le gauche, descendant jusqu'au nombril, le contournant, pour remonter, son regard toujours encré dans celui onyx de Severus.

- Ne me regarde pas ainsi, Harry, souffla le plus âgé.

- Tu mérittes d'être regardé comme la huitième merveille du monde. Car tu l'es, Severus. Tu es ma merveille. Mon Passé, mon Présent et mon Futur. On se l'ait promis, répliqua Harry faisant une moue boudeuse vers la fin de son discours pour montrer à Severus qu'il ne voulait surtout pas qu'il oublie leur pacte.

- Je n'ai pas oublié ! Je me souviens très bien de ce mois de Janvier où je t'ai couché sur ce lit, où je t'ai dis que j'avais envie de toi, où tu m'as fais promettre qu'on s'épouserait dès que tu serais professeur et non étudiant à Poudlard, en échange, j'avais le droit de profiter de ton corps jusqu'à l'épuisement.

Le Gryffondor eut un sourire taquin et coquin.

- L'épuisement n'est pas encore arrivé, fais moi l'amour !

Severus eut un rictus ironique et acceda à la demande de son Gryffondor.

OooO

Severus Snape se réveilla en sursaut, de la sueur coulant le long de ses tempes. Quel cauchemar affreux ! Et d'où venait-il ? Depuis quand fantasmait-il sur son étudiant ? Etudiant qu'il déteste au plus haut point ! La vision de leur corps enlacé amoureusement -car il était indéniable que ces deux imposteurs, qu'était Severus Snape et Harry Potter dans son cauchemar, étaient amoureux-, de leurs paroles mielleuses et coulant de sentiments aussi ridicules que l'amour, la confiance et l'attention ! Les Serpentards étaient incapables d'aimer, incapable d'apprécier ! Ainsi, ce rê... cauchemar n'avait absolument aucun sens ! Il était inimaginable. Un cauchemar, une torture morale surement dût à la fin de la guerre, deux mois plus tôt. Un sort qui a dût le toucher sans qu'il s'en rende compte ! Non, impossible. Les examens se sont révélés négatifs. Même ceux touchant un problème nerveux, ainsi on pouvait exclure l'idée du traumatisme dût à la fin de la guerre. Non. Il n'y avait aucune explication, et pourquoi en cherchait-il ? C'était ridicule. Ce soir, il verrait de nouveau ce con et arrogant Potter, et il en avait assez de le voir, voilà, c'était tout. Aucune explication à donner. Aucune.

Severus soupira, s'asseyant dans son lit. Il passa une main lasse sur son visage pâle et dans ses cheveux ébènes. Il cligna plusieurs fois des paupières, attrapa sa baguette, murmura un 'Tempus' pour voir qu'il était cinq heures du matin, qu'il était trop tard pour se rendormir. Il se leva, passa dans la salle de bain, régla l'eau de la douche, avant de passer sous le jet d'eau.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu de relations sexuelles. Voilà pourquoi il avait rêvé de ce con de Potter ! C'était surement l'explication ultime. Il devrait tirer son coup, avec un Moldu quelconque ou un sorcier, qu'importe, il fallait qu'il apaise la tension sexuel qu'il avait dans son corps. Il fallait qu'il se tappe quelqu'un. Et tout serait réglé. Plus de Potter. Plus de rêve étrange... CAUCHEMAR !

Severus secoua sa tête en soupirant d'énervement. Il attrapa son shampooing pour cheveux gras, appuya férocement sur le tube, une forte dose de shampooing tombant dans sa main. Il frictionna avec rage son cuir chevelu, la mousse dense tombant dans son dos, sur son ventre puis... dans ses yeux.

- ET MERDE ! PUTAIN DE CONNERIE DE SHAMPOOING A LA CON !

Severus attrapa une serviette, il l'humidifia et la passa sur ses yeux, les écarquillant sous la douleur. Il se lança rapidement un sort pour finir d'annihiler cet accident. Il se rinça la tête puis s'attaqua au corps avec un autre gel douche pour peau sensible. Il fini de se laver rapidement, évitant de laisser ses yeux tomber sur son corps qu'il détestait surement avec autant d'ardeur qu'il détestait Potter.

Lorsque sa paume descendit de son torse à son nombril, Severus ne put s'empêcher de frissonner en se rappelant nettement du doigt, de l'index, de la pulpe du doigt à Harry qui l'avait si doucement taquiné, des picotements agréables étaient survenu de ce traitement.

Severus crispa sa mâchoire, des frissons de dégoûts le parcourait à la simple idée d'un Potter le touchant, se disait-il.

L'ancien Serpentard sortit de sa douche, attrapant une serviette pour s'essuyer les cheveux, puis le corps. Il ne pouvait pas jeter un regard à un quelconque miroir, son apparence le dégoûtant depuis des decennies, le dit miroir n'était plus de ce monde depuis longtemps.

OooO

Harry soupira, passant une main dans ses cheveux en bataille, passant son pouce sous la lanière de sa sacoche qui barrait son épaule, descendant jusqu'à sa taille. Un cadeau des Jumeaux Weasley. Une sacoche assez peu visible qui pouvait contenir des objets tel que son balai, sa baguette et la carte du Maraudeur. Personne à part le propriétaire du sac, ne peut sortir ses objets de la sacoche. Le poids du balai et de ses autres effets personnels était nul. Il ne sentait même pas le poids de la sacoche. Une invention qui servait beaucoup au jeune brun. Il remercia en pensée Fred et Georges qui la lui avait offerte. Une sorte de cadeau pour enterrer la hâche de guerre après l'épisode groseille qu'Harry avait du mal à digérer.

- Ry' ! On va manger, hein ? demanda Ronald Weasley, en frottant son nez couvert de fines tâches de rousseurs en regardant en coin Hermione qui levait les yeux au ciel. Hermy, ne fais pas cette tête ! Je meuurs de faiimm ! se lamenta t'il.

- Mister à toujours aussi faim à tout les moments de la journée ! Si on t'écoutait, on passerait nos journées en cuisine. Ton estomac à l'air d'être sans fin, de plus, mon cher Ronald Weasley, tu serais mort un billion de fois si on croyait ne serait ce qu'une fois sur quatre tes lamentations sur ta soit disante mort pour cause de famine, répliqua Hermione avec un sourire taquin.

- Arrêtez de vous battre, rit Harry, nous allons rejoindre la Grande Salle en même temps que les autres Ron. On ne passera pas aux cuisines avant ! Imagine qu'on soit pris sur le chemin d'aller ou de retour par... Snape ! Il nous tuerait de trainer dès le jour de la rentrée.

- Il devrait être sympa avec nous, soupira le rouquin, c'est notre dernière année ici ! On est enfin majeur. Il n'y a plus de menace grâce à notre trio d'or... et les autres sorciers, évidemment ! s'empressa de rajouter Ron devant le regard de reproche d'Harry. Et je suis même obligé d'avouer que ce salopard nous a bien aidé pendant la guerre. Mais il ne semble pas très enclin à vouloir avoir un meilleur comportement envers nous.

Hermione se tappa les lèvres de son index avant de regarder derrière elle, elle croisa le regard du Professeur Mcgonagall qui lui fit signe qu'ils pouvaient rejoindre la Grande Salle, pour arriver légèrement avant les premières années. Elle entraina ses deux amies vers la Grande Salle pour finalement, franchir les portes, et s'assoir à leur place, à leur table, depuis plus de six ans. Elle eut un sourire ému en se disant que cela allait être la dernière année entre ses murs. Cela allait tant lui manquer. Son regard nostalgique croisa ceux d'Harry et Ron qui devaient penser exactement la même chose qu'elle.

- Faisons de cette dernière année, la meilleure expérience de notre vie, souffla t'elle en tendant ses mains vers celles de Ron et Harry qui la serrèrent.

- Oh, j'ai oublié de vous dire ! cria presque Harry alors que Seamus venait s'assoir à ses côtés. Les jumeaux m'ont fait re-boire une potion suspecte. Je ne suis pas une groseille, c'est plutôt bien. Mais je crains un peu les effets. C'était hier soir, vers trois heures du matin. J'étais surement pas dans mon état normal, dû à la fatigue. Elle est censé m'apporter mon âme soeur.

Ron pouffa alors qu'il lançait un regard en coin à Seamus qui avait un franc sourire sur les lèvres. Le rouquin s'inquiétait pour son ami irlandais depuis la guerre. Tous faisait attention à ne plus parler amour devant lui. Ayant perdu Dean dans la bataille finale. Mais l'irlandais était réparé. Il fit un sourire rayonnant à Ron qui attrapa la main d'Hermione pour entrelacer leur doigts. La jeune femme sursauta, lançant un regard incertain à Ronald qui rougit. Il ouvrit la bouche, la referma et se racla la gorge.

- Hermy... tu... enfin... je crois que j'aimerais bien qu'on... enfin...

La jeune femme eut un sourire éblouissant et secoua sa tête brune avant de se pencher, et d'embrasser Ron, doucement, voulant lui laisser l'occasion de se détâcher. Mais le jeune homme l'attrapa à la nuque, pour approfondir le baiser. Lorsqu'ils se détachèrent, Harry explosa de rire avec Seamus.

- C'est moi qui prend une potion, et c'est ces deux idiots qui ouvrent les yeux !

- Oh Harry ! Devant toute la Grande Salle en plus ! annonça Seamus en essuyant ses yeux où des larmes de joies coulaient avant que celles de tristesses les suivent car il se sentait coupable de rire alors que son amour était mort.

Le changement d'air se fit sentir et tous consolèrent l'irlandais. Personne ne faisant attention à un jeune homme à la table des Serpentards qui les observait.

- Ne fais pas cette tête. Tu l'auras. Un Serpentard a toujours ce qu'il veut, le rassura une voix trainante.

- Je crois que tu as tord Draco. Il a perdu sa moitié, et je suis celui qui l'a achevé. Si il l'apprend, il me tuera.


Alors ?

Qui est ce Serpentard inconnu ?

Je vous laisse me donner vos hypothèses.

Je vous embrasse bien fort,

Occlumensia.