me revoilà avec une nouvelle fic ! je pars loin cette fois... très loin ! continuez de lire, d'aimer (j' espère :) ) et de commenter mes fics !
les personnage de Mai Hime ne m'appartiennes toujours pas et blablabla et blalabla
sur ce ... bonne lecture !
La plaine défilait sous les sabots de son cheval laissant les cheveux noirs de sa cavalière voleter à leur guise dans le vent. Ses yeux s'embrumaient à cause de la vitesse que son étalon prenait. L'animal, accélérait sans cesse, se mouvant avec grâce, effleurant le sol sans jamais donner l'illusion de le toucher, ses cuisses fermes et musclées se contractaient à chaque un de ses pas indiquant qu'il avait passé sa vie à courir dans des pleines verdoyantes. Il n'était pourvus ni de mords ni de selle, et, seul un fin morceau de tissu le séparait de sa cavalière. C'était une jeune fille, elle aussi dans la force de l'âge, elle portait un pantalon d'homme coupé spécialement par sa mère pour elle et un bandeau de peau cachait sa poitrine, le reste de sa peau brillait au soleil et on pouvait admirer les nombreuses peintures de guerres parcourant son corps, glissant de ses pieds nus jusqu'au bas de son ventre, de son cou au bout de ses bras, sur son visage, du bas de son menton jusqu'à son front. Elle portait à sa ceinture une multitude de poignards en tous genres et exhibait un grand arc de bois sculpté sur son dos. Les deux sauvages se rapprochèrent d'un attroupement de bêtes et le jeune femme banda son arc, se relevant sur sa monture : l'instant serait déterminant, pour les repas à venir de sa tribut, elle le savait et elle décocha sa flèche, ne laissant aucune chance à sa proie qui s'effondra sur le sol alors que ceux qui avaient été ses congénères l'abandonnaient à son sort. La chasseuse sauta de son destrier et remercia le bison qu'elle s'apprêtait à abattre avant de mettre un terme à ses souffrances d'un coup de poignard bien placé, la bête rendit son dernier souffle alors que d'autres chasseurs arrivaient dans leur direction, ils arrivèrent essoufflés et l'un d'eux visiblement agacé bougonna :
- Vraiment Natsuki tu aurais put nous attendre pour le tuer !
C'était un jeune chasseur aux cheveux blonds tressés nommé Haruko, il passait son temps à critiquer le jeune prodige mais en réalité Natsuki se demandait si il n'était pas tout simplement jaloux de ne pas pouvoir faire ce qu'il voulait comme elle.
- Pas de soucis : ce qui compte c'est qu'on ait attrapés un bison, on va pouvoir demander à Mai de le préparer …
La petite chasseuse salivait déjà sur son cheval. Mikoto faisait elle aussi partit des femmes guerrières du clan : elle portait des teintures rayés sur le visage, ce qui lui valait la réputation de chat de la tribut,( les rayures et son incroyable capacité à tomber dans les pommes lorsqu'elle avait le ventre vide et à s'endormir le ventre rempli contribuait à sa réputation ) elle montait un cheval brun du nom de Miroko depuis son plus jeune âge.
Devant ces paroles pleines de sagesses, les chasseurs transportèrent leur proie jusqu'au village, ils furent accueillis par les enfants qui leur faisaient comme à chaque fois une ovation, Natsuki descendit de sa monture :
- Doucement Duran … Elle lui caressa le chanfrein, vas te reposer mon grand je te rappellerai.
- Natsuki ! Natsuki !
- Oui ? Qu'y a-t-il ?
- Le shaman veut te voir ça a l'air important.
Natsuki remercia d'un signe de la main sa jeune messagère et partit en direction du tipis du shaman quand soudain elle réalisa qu' « elle » n'était pas encore apparue… ce qui l'étonna d'autant plus qu'à cette heure de la journée « elle » aurait déjà dût lui avoir joué une dizaine de mauvais tours… Natsuki expira en repensant à cette pimbêche... Après tout
elle était bien heureuse de ne pas l'avoir croisée de la journée, elle remettait un peu d'ordre dans sa tête alors qu'elle pénétrait dans la demeure du plus sage du village, c'était un viel homme aveugle, il portait un costume de tissu finement tissé et des plumes recouvraient ses épaules, son front et le haut de ses joues étaient délimitées par de la peinture rouge sang, et il arborait un crâne de bison en guise couvre chef. Il posa sa main sur la joue de la jeune indienne et en retraça les contours avant de se mettre à jurer des mots incompréhensibles puis il se décida enfin à articuler un peu plus:
-C'est ennuyeux … très ennuyeux…vois-tu … Natsuki je sens que bientôt nous ne serons plus… hum… les blancs semblent se préparer pour la guerre… ils vont vouloir nous tuer… hum… j'avais envoyé Nao en reconnaissance… mais vois-tu… elle n'est pas encore revenue et cela fait deux jours comprends-tu ? Je suis un peu inquiet … je voulais envoyer un chasseur pour vérifier que tout allait bien … mais je ne peux pas … laisser n'importe qui y aller … hum…donc tu dois y aller…
La jeune femme bouillonnait, elle sera les poings et déclara sur le ton le plus calme possible :
- Bien entendu je pars sur le champ.
- Encore une chose ! Sois discrète, je ne veux pas inquiéter le reste de la tribut…
Natsuki sortit, dehors tout le monde dansait au rythme effréné des tambours que les musiciens de village faisaient résonner avec force, rendant aux iroquois toutes leurs forces perdues dans la journée, multipliant leur courage pour les jours à venir. La jeune femme aimait sa tribut, elle en était fière et savait que chaque un d'entre eux se battraient jusqu'à la mort pour préserver leurs dignités, elle regarda Mikoto s'empiffrer, Haruko essayer de séduire Yukino, une jeune apprenti médecin sympathique mais incroyablement timide. Le regard de Natsuki se posa quelques secondes sur Mai, elle sourit pour elle-même et se promit de revenir en bonne santé pour ne pas avoir à subir l'une de ses légendaires colères. Elle s'éloigna du groupe, zigzaguant entre les tipis de chaque habitant du village, admirant son peuple une dernière fois avant de quitter sa famille pour une autre tâche, elle siffla Duran et se mis à courir.
Bien vite l'étalon arriva à sa hauteur et elle put grimper dessus d'un geste habile sans stopper sa course, elle chevaucha vers le camp des hommes blancs, vers le sud, le soleil était déjà couché et l'indienne sourit, se disant qu'elle pourrait rentrer chez elle plus tôt finalement car elle était une spécialiste des assassinats, tel un loup, elle savait surgir dans la nuit et tuer en silence. Elle savait masquer son odeur et sa trace rendant toutes poursuites impossibles, elle savait crocheter les serrures des blancs et berner les gardes. Sa mâchoire se crispa quand elle repensa à celle qui lui imposait cette mission de dernière minute :
-Nao… grinça-t-elle … Tu n'en loupe pas une hein ?
Son visage se fit moins dure alors qu'elle se rappelait du visage de celle qu'elle considérait comme sa petite sœur et se mit à rire en repensant à quelques unes de ses tentatives de farces ayant lamentablement échouées. Nao était une jeune sioux qui avait perdue sa tribut à cause d'une expédition punitive des colonies françaises en terres sauvages, Natsuki l'avait trouvée parmi les morts et l'avait ramenée chez elle où elle lui avait appris à aimer à nouveau la vie. Alors la sioux était devenue iroquoise et avait coupé ses cheveux, ne gardant qu'un carré arrangé particulièrement bien par rapport au fait qu'elle se le faisait elle-même au couteau.
Elle chevaucha de longues heures dans la pleine observant la lune à son zénith, écoutant le silence de la nuit, imaginant le cycle de la vie poursuivre inexorablement son rythme sans prendre une seule minute de répits ; Quand enfin elle aperçue une masse noire au loin :
-Doucement Duran… on va être prudents à partir de maintenant, je vais continuer à pieds.
La jeune femme se mouvait en direction du bâtiment sombre, sans un bruit, masquée par le chant du vent dans les arbres, elle parvint rapidement au pied de l'imposante muraille et regarda un instant au sommet :
- Chouette ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de l'escalade … ironisa-t-elle pour elle-même.
voili voilou ^^ notre petite apache est encore toute seule mais rassurez-vous pas pour longtemps nia nia nia (rire (machiavélique ) de l'auteur qui va en faire baver à ses personnages )
