Entre vie et mort

Titre:

Entre vie et mort

Chapitre:

Première rencontre

Couple:

Camus x Masque de mort en couple principal

Note de l'auteur:

Pour ceux qui ont lu la fic «Mon ange...», et pour tous les autres aussi comme ça y a pas de jaloux ^^.

Shion: Le jour ou quelqu'un sera triste de ne pas avoir lu une de tes fics les poules auront des dents.

Karha: T'es méchant T_T, je suis si mauvaise auteur que ça ?

Shion: Oui.

Karha: T_T.

Bref, voici la rencontre et l'histoire de Camus et de Masque de mort !

Résumé:

Une rencontre entre deux êtres que tout oppose, d'un côté la vie, de l'autre la mort. Quand sentiments et désir se mélangent...on ne sait plus ou on en est...

Yaoi / Lemon Camus x Masque de mort

Chapitre 1. Première rencontre

Il ne comprenait pas...comment en était-il arrivé la ? Tout s'était passé si vite...pourquoi ? Pourquoi était-il encore la...? Pourquoi ne les avait-il pas suivi ? Son père...sa mère...sa grand-mère...pourquoi ? Tout se passait bien pourtant...Ils roulaient à voiture tous les quatre. Le père et la mère à l'avant, lui et la grand-mère à l'arrière, celle-ci lui racontait des choses de l'époque ou elle était jeune et il l'écoutait en caressant la boucle d'oreille qu'elle lui avait offerte pour son anniversaire, trois mois plus tôt, il serrait aussi contre lui l'ours en peluche que ses parents lui avaient acheté pour cette même date. Il aimait bien sa grand-mère, elle était rigolote avec ses grands gestes quand elle parlait. Tout allait bien pourtant...si bien. Ils revenaient du restaurant ou il avait fêté le trente quatrième anniversaire de son père. Puis...soudain...

-Chéri attention ! Avait hurlé la mère.

-Camus baisse-toi ! Avait hurlé la grand-mère en se jetant sur lui.

Elle l'avait protégé de son propre corps...le camion était ensuite rentré dans leur voiture et puis...plus rien...quand il avait rouvert les yeux...il était allongé sur un lit...il regarda autour de lui...ce n'était pas sa chambre. Il avait mal à la tête...quelque chose le gênait dans son petit bras chétif. Il leva le bras qui n'était pas gêné et posa sa petite main sur son front...il sentait quelque chose comme...un bandage ? Une porte s'ouvrit, il tourna faiblement la tête, un homme avec une blouse blanche accompagné d'une femme venait vers lui. L'homme portait un dossier et la femme un plateau repas. L'infirmière posa le plateau sur la table à côté du lit et attendit, l'homme s'assit sur une chaise à côté du petit garçon. Il ouvrit son dossier et sourit à l'enfant:

-Camus Aurore, c'est bien ça ?

Le petit hocha la tête.

-Quel âge as-tu Camus ?

-Six ans monsieur. Répondit Camus en montrant six doigt au médecin qui rigola un peu.

-Qu'il est mignon, et bien élevé avec ça. Bon alors...n'hésite pas à me dire si tu ne comprends pas quelque chose, d'accord ?

Camus hocha la tête.

-Alors, tu étais dans ta voiture avec tes parents et ta grand-mère et vous reveniez du restaurant c'est bien ça ?

L'enfant hocha encore la tête en passant une main sur sa boucle d'oreille et en serrant son ours en peluche qui se trouvait à côté de lui.

-Mais, un camion a grillé un feu rouge, apparemment le conducteur était au téléphone et n'avait pas vu le feu et vous ai rentré dedans...

Camus frissonna un peu. Oui, il se souvenait, mais un instant...ou était son papa ? Sa maman ? Sa grand-mère ?

-Oui. Répondit Camus. Mais...et papa ? Maman ? Grand-mère ? Ou sont-ils ?

Le médecin grimaça un peu.

-Attends un peu. Je te fais un petit compte rendu de tes blessures, rien de bien grave, un égratignure à la tête et quelque bleu sur le corps mais sinon tu n'as rien. On peut dire que tu as eu de la chance. Aucun enfant de ton âge n'aurait survécu à un tel accident. Termina le médecin, il perdit son sourire et continua. Par contre tes parents n'ont pas eu cette chance...

Le médecin se mordit la lèvre, comme faire comprendre ce genre de chose à un enfant de six ans ? Mais Camus, malgré son jeune âge se révélait déjà être très intelligent, il comprit donc sans qu'il n'ait dit quoi que se soit.

-Ton père s'est cogné la tête contre le para-brise de la voiture malgré qu'il avait sa ceinture attachée, la sécurité de la ceinture de ta mère a sauté...elle a traversé la vitre et quand à ta grand-mère et bien, elle s'est violemment cognée la tête contre la portière qui était de ton côté de la voiture.

Oui, cela lui revenait, sa grand-mère s'était jetée sur lui pour le protéger...elle avait encaissé le choc qui lui était réservé à lui.

-Nous avons tout fait pour les sauver tous les trois...mais en vain...

Le médecin caressa la tête de Camus et murmura:

-Ils sont mort tous les trois avant qu'on n'ait pu les emmener en salle d'opération. Je suis désolé.

L'homme retira sa main, adressa un petit sourire à l'enfant et sortit de la pièce, le laissant seul avec l'infirmière qui devait s'occuper de lui. Celle-ci regarda l'enfant, il ne disait rien, il se contentait de serrer contre lui sa peluche et de fixer un point invisible devant lui. Le femme s'assit à ses côtés, prit un peu de purée et tendit la cuillère vers la bouche de Camus. Mais le garçon détourna la tête, il n'avait pas faim, elle insista, il donna un petit coup dans la cuillère qui tomba au sol. L'infirmière le regarda un instant avant de soupirer, elle ramassa le petit objet que Camus avait fait tomber et se leva en disant qu'elle laissait le plateau la pour lorsqu'il aurait faim. Sitôt qu'elle eut franchi la porte, l'enfant se rallongea dans le lit. Il regarda en direction de la fenêtre...tient...il pleuvait...alors qu'il semblait faire beau dehors...pourquoi ? Il passa une main sur son visage...ah, non c'était pas la pluie...il pleurait, silencieusement il laissait couler de grosses larmes le long de ses joues. Il s'enfuit un peu sous sa couverture et étouffa un sanglot. Juste au moment ou le sanglot retentit, l'eau qui se trouvait dans le verre gela.

Pendant combien de temps était-t-il resté enfoui sous ses draps à sangloter ? Il n'en savait rien tout ce qu'il put dire c'était qu'il s'était endormi peu après que ses yeux furent secs. Il rêva...il revivait l'accident...son père, sa mère, sa grand-mère...le camion qui rentra dans leur véhicule...Camus se réveilla en criant. Le petit regarda tout autour de lui et croisa un regard vert qui lui disait vaguement quelque chose. Il se frotta un peu les yeux et regarda de nouveau.

-Camus ? Tu vas bien ? Demanda la femme aux yeux vert.

-...Tante Élisabeth ? Murmura l'enfant.

Sa tante ? Et son époux Mathias ? Que faisaient-ils ici. Le médecin entra dans la chambre l'air un peu contrarié, il était suivi par un vieil homme encapuchonné.

-Excusez-moi, madame, monsieur mais il semblerait qu'il y ait un problème. Déclara le médecin.

-Quoi donc ? Demanda Élisabeth.

-Cet homme voudrait, semblerait-il, emmener ce jeune garçon aussi.

La tante écarquilla les yeux pendant que Camus avait un peu de mal à comprendre.

-Co...Comment ? Mais vous n'avez pas le droit ! S'écria Mathias.

-Euh...pardon mais on peut m'expliquer ? Demanda Camus.

-Oui bien sur. Dit le médecin. En fait, comme ta tante et ton oncle sont la seule famille qu'il te reste je les ai appeler pour qu'ils viennent te chercher, mais cet homme pour une raison que j'ignore souhaite aussi t'emmener avec lui.

Camus cligna des yeux et regarda l'homme dont il ne voyait pas le visage. Celui-ci le dévisageait avec insistance. Il demanda à être seul avec l'enfant, la tante voulut protester mais le médecin l'arrêta en argumentant que c'était à Camus de choisir ou il voulait aller. L'enfant resta donc avec l'homme qui s'assit sur une chaise près de lui.

-...Ton nom ? Demanda l'homme.

-Pardon ?

-Je te demande ton nom.

-Ca...Camus Aurore.

-Très bien, Camus. Sais-tu pourquoi je suis ici ?

Camus fit non de la tête.

-Parce que je t'ai senti faire ceci. Dit l'homme en désignant l'eau qui avait gelé.

L'enfant se frotta les yeux en regardant le verre et murmura:

-Ce n'est pas moi qui ait fait ça...

-Bien sur qui d'autre veux-tu que ce soit ? Bon, Camus, je voudrai que tu m'écoutes bien attentivement...c'est très important...

Camus regarda l'homme bien fixement.

-Tu n'es pas un enfant comme les autres. Ils n'existe que peut de personne dans le monde à pouvoir accomplir ce genre de chose, et moi, mon devoir est de tous les réunir. C'est pourquoi il faut que tu comprennes qu'il est très important que tu acceptes de me suivre. Si tu veux que la terre sur laquelle tu vis continue d'exister, il le faut.

Camus cligna des yeux. Une seconde...cet homme était en train de lui dire que la fin du monde était proche et qu'il devait participer à sa protection ? Il regarda fixement la personne en face de lui, devait-il le croire ? Et comment avait-il gelé l'eau dans son verre ? Il voulait savoir, il voulait comprendre...et peut être...retrouverait-il une raison de vivre la bas...la sienne l'ayant quitter à l'instant ou il avait compris que ses parents étaient morts. Il finit par hocher la tête en signe d'acceptation. Il lui sembla qui l'homme avait eu un sourire en entendant sa réponse. Il baissa la tête et passa une main sur sa boucle d'oreille et serra son ours en peluche contre lui. L'homme lui retira sa perfusion et referma sa plaie d'un geste de la main avant de le soulever dans ses bras et de l'emmener loin de l'hôpital. Élisabeth et Mathias eurent beau protesté rien à faire...Camus avait lui même choisi son destin. L'homme emmena l'enfant dans une ruelle et les entoura de son aura dorée...l'instant d'après, ils se retrouvèrent dans une immense salle avec un trône au haut d'un petit escalier. Deux garçons s'y trouvait déjà, l'homme confia Camus à ces deux jeunes hommes tous deux vêtus d'une armure dorée., et alla dans une autre salle un peu plus loin. L'enfant regarda les deux hommes...ils étaient beaux. L'un avait de longs cheveux bleu océan et des yeux bleu comme les fonds marins. L'autre avec des cheveux bouclés, châtains, coupés courts et des yeux noisettes. Le garçon aux cheveux bleu s'agenouilla devant lui et lui sourit. Il lui parla mais Camus ne comprenait pas...il ne connaissait pas sa langue. Voyant son air interrogatif, le garçon comprit qu'il ne le comprenait pas. Il se désigna du doigt et répéta:

-Saga.

Il désigna l'autre garçon et dit:

-Aioros.

Il répéta une deuxième fois et Camus comprit. Il lui disait leurs noms. Il les présentait. Alors le garçon au cheveux bleu s'appelait Saga et l'autre Aioros. Il posa sa main libre, l'autre tenant toujours sa peluche, sur sa poitrine et se présenta:

-Camus.

Saga sourit et ébouriffa un peu les cheveux de l'enfant qui grogna en chassant sa main. Aioros posa sa main sur l'épaule de Saga tout en regardant Camus qui remettait de l'ordre dans ses cheveux. Le petit releva la tête et surprit le regard qui s'échangeait les deux hommes...on aurait ceux que s'échangeaient son père et sa mère. Il entendit un bruit derrière, il se retourna et vit un homme vêtu d'une toge et portant un casque arriver, il s'assit sur le trône et parla aux deux garçons, Camus reconnut la voix de l'homme qui l'avait amené dans cette endroit.

-Saga, Aioros, je vois que vous avez fait connaissance avec notre nouvelle recrue.

-Oui votre Altesse, mais visiblement il ne comprend pas un mot de notre langue. Remarqua Aioros.

-Normal, il est français. Il faudra donc qu'il apprenne le grec s'il veut vivre ici. Saga, je sais que tu sais parler le français, alors je te laisse lui apprendre la langue d'ici.

-Bien votre Altesse. Répondit le gémeau.

-Donc, je disais...Il possède déjà un très grand cosmos, quand il sera plus grand et qu'il saura le maitriser, il deviendra un excellent chevalier du verseau, j'en suis sur.

Les deux chevaliers regardèrent l'enfant haut comme trois pommes, il ne semblait pas du tout intimidé...juste...triste. Ils prirent congé. Saga attrapa la main libre de Camus dans la sienne et commença à partir. Une fois dehors, Aioros prit l'autre main du gémeau dans la sienne. L'enfant les regarda incrédule. Le sagittaire mit son index devant sa bouche lui signalant qu'il ne fallait le dire à personne. Camus comprit et hocha la tête, il ne dirait rien. Ils descendirent ensemble le grand escalier. Ils devaient aller aux arènes, la ou ils avaient fait réunir tous les apprentis...afin de leur présenter le nouveau venu. Une fois arrivés, Aioros lâcha la main de Saga...à regret, et ils entrèrent. La, plusieurs enfants d'environ l'âge de Camus étaient assis, ils étaient huit. L'enfant un peu effrayé se cacha dans les jambes du gémeau qui lui sourit pour le rassurer. Le troisième gardien et le neuvième se plantèrent devant les enfants qui ne voyaient pas le, désormais, apprenti du verseau vu que celui-ci restait caché derrière Saga. Un petit garçon, qui ressemblait beaucoup à une fille, avec des cheveux et des yeux turquoise, avec un grain de beauté au coin de l'œil s'exclama:

-Saga ! Aioros ! On était pas censé s'entrainer aujourd'hui ! Alors pourquoi on nous a fait venir !

-Je sais que vous aviez le droit de vous reposez aujourd'hui mais si on vous a fait venir c'est parce que nous avons un nouvel apprenti. Déclara Aioros.

Cette annonce eut pour effet de calmer les enfants, ils écoutèrent attentivement, curieux de voir cette nouvelle tête. Le sagittaire continua donc:

-Bon, les enfants, je vous présente notre futur verseau, Camus.

Saga se tourna légèrement et caressa la tête de l'enfant pour l'encourager. Pas franchement rassuré, Camus sortit des jambes du gémeau. Les autres enfants le regardèrent attentivement, le dévisageant sans la moindre retenue...c'est qu'il était plutôt mignon le petit nouveau. De courts cheveux verts d'eau absolument superbes, des yeux couleur saphir et brillants, un visage pale, des joues rougies à cause de sa gêne et de sa timidité, une boucle d'oreille en or accrochée à son oreille gauche elle avait la même forme et la même taille qu'une alliance, il portait un tee-shirt bleu ciel, une salopette en jean et des chaussures marron clair, il serrait contre lui un ours en peluche de couleur blanche avec des yeux et un ruban du même bleu que les yeux de son propriétaire. Il regardait timidement les autres enfants qui lui souriaient. Aioros déclara:

-Profitez de cette journée pour faire connaissance. Mais ne le brutalisez pas s'il vous plait.

Saga dit à Camus d'aller s'assoir avec les autres. L'enfant hésita un peu mais se dirigea finalement vers les autres. Il s'assit un peu en retrait, serrant encore plus sa peluche contre lui. Il se sentait un peu mal à l'aise...n'ayant pas l'habitude d'être avec d'autres enfants. Au bout de quelques minutes, une ombre le recouvrit...

-Salut je m'appelle Masque de mort.

L'enfant ne comprit pas un traitre mot de ce que le garçon venait de lui dire. Il releva timidement la tête...il avait de courts cheveux bleus sombres, des yeux bleus légèrement plus clair que ses cheveux mais c'était à peine perceptible, un teint mate et un sourire plutôt macabre accroché aux lèvres...il devait avoir neuf ans tout au plus. Camus ne répondit pas...de un parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il disait mais aussi car...cet enfant dégageait un aura qui l'effrayait au plus haut point.

-Hé je t'ai parlé ! Râla Masque de mort, agacé.

-...

Masque de mort grogna et envoya un coup de pied dans le dos de Camus qui gémit un peu sous la douleur. Deux autres enfants arrivèrent, celui qui ressemblait à une fille et un autre avec des cheveux courts, noir d'ébènes et des yeux bleus. Le petit aux cheveux turquoises tentait de lui arracher son ours des mains pendant que l'autre tentait de le faire parler en tirant sur ses vêtements. Masque de mort quand à lui, continuait de le frapper, très agacé de ne pas le voir réagir quand il lui parlait ou lui donnait des coups.

-Ça suffit ! Arrêtez tous les trois ! Cria une voix juste à côté. Vous voyez pas que vous le terrorisez ?

Camus leva les yeux et vit un petit garçon avec des cheveux bleus longs jusqu'aux épaules et bouclés, et des yeux d'un bleu métallique et qui devait avoir son âge. L'enfant qui venait d'arriver écarta les trois autres du français, les foudroya du regard et s'agenouilla près du nouvel arrivant. Il passa une main dans ses cheveux en lui souriant et déclara:

-Coucou toi, je m'appelle Milo et toi ? (il le sait déjà mais il veut l'entendre lui-même)

-...

Camus cligna des yeux...ce garçon avait l'air tellement plus gentil que les trois autres...il regrettait de ne pas comprendre ce qu'il disait...de ne pas pouvoir répondre. Milo haussa un sourcil devant son air interrogatif, il appela Saga qui rappliqua tout de suite.

-Que se passe-t-il Milo ?

-Pourquoi il ne répond pas quand on lui parle ? Demanda Milo.

-Ouais, c'est agaçant ! Râla Masque de mort.

-Ah oui, j'avais oublié de vous le dire, il ne parle pas un mot de grec et ne le comprend pas non plus. Il est français.

-Ah ! S'exclama Milo, il comprenait maintenant. Tu peux lui dire que je m'appelle Milo ?

-Bien sur. Camus ?

L'enfant leva la tête vers Saga et lui demanda:

-Saga, qu'est-ce qu'il dit ?

-Il dit qu'il s'appelle Milo.

-Ah ! Et je dois faire comment pour me présenter ?

-Répète après moi.

Saga lui expliqua comment dire: «Je m'appelle Camus» en grec. L'enfant répéta, Milo sourit encore plus. Saga posa une main sur l'épaule du jeune français et désigna un enfant avec des cheveux mauves:

-La bas, c'est Mü, il a six ans comme toi.

Puis un, très grand et musclé:

-La, Aldébaran, il a six ans aussi.

Puis le garçon qui l'avait frappé:

-Lui c'est Masque de mort, une petite brute qui viens d'avoir neuf ans.

Puis un garçon aux cheveux châtain...il ressemblait un peu à Aioros.

-Lui, c'est Aiolia, le petit frère d'Aioros, il va bientôt avoir six ans.

Puis un garçon avec des cheveux blonds, longs jusqu'aux épaules et aux yeux fermés:

-Lui, c'est Shaka, il a cinq ans. Milo, lui aussi en a cinq.

Puis le garçon qui tirait sur ses vêtements:

-La, c'est Shura, il a neuf ans aussi.

Et enfin le petit garçon qui voulait lui piquer son ours en peluche:

-Lui, c'est Aphrodite, il a huit ans.

-...Il ressemble à un fille. Murmura Camus.

Saga éclata de rire. Aphrodite fonça les sourcils et râla:

-Quoi ?

-Rien Aphro, il a juste dit que tu ressemblais à une petite fille.

Aphrodite grogna pendant que les autres riaient aux éclats. Camus regarda Saga et demanda:

-Et toi ? Tu as quel âge ?

-J'ai eu quatorze ans le mois dernier, Aioros en aura treize à la fin de l'année.

Camus leva la tête vers les autres et croisa le regard de Masque de mort, involontairement, il frissonna, il lui faisait peur avec son sourire macabre. Milo s'approcha encore plus de lui et attrapa sa main.

-Dis, tu veux bien qu'on soit amis ? Demanda-t-il.

Camus se tourna vers Saga.

-Il te demande si tu veux devenir son ami.

Camus se tourna vers Milo et cligna des yeux. En voyant qu'il ne plaisantait pas il réfléchit une seconde...un ami ? Cela faisait quoi d'être ami avec quelqu'un ? Il n'en avait jamais eu autrefois. Milo semblait gentil...et puis pourquoi pas après tout. Camus plongea ses yeux de saphir dans ceux de Milo et lui adressa un magnifique sourire en hochant la tête. Le sourire de l'autre enfant s'élargit d'avantage. Il prit franchement sa main dans la sienne et le fit se lever.

-Viens ! Je vais te faire visiter !

Cette fois, Camus n'eut pas besoin de Saga pour traduire, la façon dont Milo l'entrainait dans divers endroits en lui montrant des choses du doigt lui faisait comprendre que son nouveau compagnon lui montrait son nouveau chez lui. Masque de mort regarda les deux enfants partirent main dans la main. Il siffla entre ses dents, a peine était-il arrivé que Camus se faisait déjà remarqué. Il pesta contre lui et retourna avec ses amis Shura et Aphrodite.

A suivre