Tout d'abord, je tiens à informer que la dernière fois que j'ai tenu une fanfic j'avais 15 ans! (j'en ai 21) Ah oui! Et cette fic ne sera rien de sérieux, j'essais un nouveau style d'écriture alors vos commentaires seront très apprécié! ^^
Dernier point : j'ai vraiment, mais VRAIMENT de la misère avec les débuts -_- donc à partir du chapitre 2, ça sera beaucoup mieux !
Sur ce, BONNE LECTURE!
Chapitre 1: C'est pas le mien, c'est le tien!
Le soleil se levait doucement et les marchands étaient déjà les premiers à marcher dans les rues. L'air était frais en ce beau matin de fin de printemps.
Au QG du Shinsengumi, Yamazaki Susumu se dirigeait vers l'entrée principale pour aller laisser une lettre que le vice-capitaine Hijikata Toshizo avait écrite pour sa sœur aînée. Le jeune espion croisa en chemin Yukimura Chizuru, la petite protégée du Shinsengumi qu'ils faisaient passer pour un garçon pour sa propre sécurité.
- Bonjour, Yamazaki-san. Vous êtes matinal aujourd'hui! Salua la jeune fille
- Oui, je dois rendre une lettre alors je n'ai pas beaucoup de temps à perdre.
- Ah, je vois! Alors bonne chance!
Elle contourna Yamazaki et s'en alla en direction de la cuisine, commencer à préparer le petit déjeuné pour tous les ventres affamés qui allaient bientôt se réveiller.
Lorsque l'espion du Shinsengumi ouvrit les grandes portes du QG et ne fit que deux pas dehors, une chose inhabituelle attira son attention. Un panier était posé sous ses yeux. Il le prit, lus le mot inscrit dessus, regarda à l'intérieur et écarquilla ses paupières. Il resta crispé ainsi durant un bon moment, se demandant ce qui était le plus important, sa mission d'aller déposer la lettre de son démoniaque vice-capitaine ou d'informer ce-dit démon du problème qu'il avait entre les mains. Il ne réfléchit pas plus longtemps, il regarda autour de lui pour voir s'il y avait quelqu'un de suspect, mais personne en vue. Il rentra plus rapidement qu'il était sorti et se dirigea vers la chambre de son supérieur qu'il espérait déjà
réveiller.
Un peu plus tard dans la matinée, les principaux capitaines de la milice se régalaient du copieux repas de leur petite protégée. L'un d'eux, le plus petit des quatre capitaines présent ne cessait de complimenté la jeune fille, ce qui devenait presque énervant pour les autres puisqu'il ne cessait de parler. On ne pouvait pas en vouloir à Todo Heisuke d'être aussi gentil envers Chizuru, mais son compagnon comique, Nagakura Shinpachi, profita du manque d'attention de son cadet pour lui voler quelques morceaux de son poisson.
- Eh, toi! Qu'est-ce que tu fais!? Lâcha Heisuke en attaquant les baguettes du traître avec les siennes.
- Eh bien, tu n'arrêtes pas de parler, alors je mange à ta place! Répondit Shinpachi en le repoussant sans mal pour atteindre son objectif.
- Quoi!? C'est la première fois que tu me fais un coup pareil!
- Et c'est repartie pour une chamaillerie… commenta le grand Harada Sanosuke en mangeant son riz nonchalamment.
Tout comme le suggérait le capitaine de la dixième division, les deux jeunes hommes se battaient pour savoir qui aurait le droit de manger ce morceau de poisson. Chizuru n'eut même pas le temps d'intervenir qu'un brun au sourire mielleux l'arrêta.
- Mange ce que tu as préparé sinon ça va être froid.
- O-oui, Okita-san…
Et voilà. C'était un petit déjeuner comme à l'habitude. Chizuru regarda à sa droite où était installé la nourriture de trois autres personnes qui étaient absentes. Cette dernière regarda Okita qui lui avait reproché de manger son repas chaud.
- Hijikata-san, Kondo-san et Saito-san vont manger froid si…
- Faute à eux, tu n'as pas à t'en faire! C'est vrai que c'est dommage pour Kondo, mais c'est quelqu'un de très occupé alors c'est compréhensible. J'irais lui apporter son déjeuner dès que je termine.
La jeune fille sourit et pensa de même pour le vice-commandant et le capitaine de la troisième division.
Et comme dirait le dicton ; quand on parle du loup on en voit la queue.
Saito Hajime, l'unique gaucher du Shinsengumi, glissa le shôji et fit éruption dans la pièce comme une tempête ce qui fit sursauter Heisuke et Shinpachi qui cessèrent de se chamailler instantanément. Une fois qu'il réussit à avoir l'attention de ses camarades de guerre, il reprit son souffle. Il était troublée par quelque chose qu'ils ignoraient, ce qui était assez inhabituel venant de lui qui était toujours calme, sérieux et taciturne.
- Hiji…Kon… Kondo-san veut nous voir. Tous.
- Ça ne peut pas attendre? Se plaint Harada.
- Non! Tout de suite !
Voyant que le gaucher les attendait, Okita Souji se leva en premier sans rouspéter et les autres le suivirent. Une fois tout le monde sortit de la pièce, Saito marcha un peu à l'écart de ses compagnons.
Tout ce petit monde se dirigeait vers la chambre du capitaine du Shinsengumi, Kondo Isami. Okita étant le premier en file, impatient de voir son maître, Shinpachi poussait Heisuke pour qu'il marche plus vite – en fait, il avait juste besoin d'un bouc émissaire sur qui passer sa frustration parce qu'il n'a pas terminé son repas-, Sanosuke se souciant de rien et Chizuru marchant en dernier suivit de Saito. Cette dernière se tourna vers le samouraï en kimono noir qui restait derrière elle au lieu de son côté.
- Avez-vous une idée pour quoi Kondo-san et Hijikata-san veulent nous voir?
Saito qui semblait toujours aussi perturbé ne regarda pas la jeune fille dans les yeux et se cacha dans son écharpe blanche. Chizuru haussa un sourcil.
- Vous verrez bien…
Cela fut sa seule réponse. Okita s'annonça brièvement avant de glisser le shôji et entra avec son éternel sourire. Il fit un pas, regarda la pièce et se figea sans alerter ses compagnons qui lui rentrèrent dedans les uns après les autres. Chizuru fut la seule qui lâcha un couinement, mais ce fut Heisuke le premier à se plaindre.
- Souji! Pourquoi tu t'arrêtes comme ça?
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda ce dernier sans se préoccupé de son camarade.
Tous se mirent à le contourner puisque le jeune prodige n'avait guère l'intention de se bouger de là. Un à un, ils regardèrent leurs supérieurs et Yamazaki qui étaient assis et remarquèrent un panier qui trônait au milieu de la pièce. Parmi tous ces guerriers virils, la seule femelle du groupe lança un soupir attendrissant en regardant le contenu qui se trouvait dans le panier, les autres ne sachant quoi penser. Lorsqu'ils prirent tous place, Okita pointa le panier et reposa sa question.
- Qu'est-ce que c'est?
- Ça ne se voit pas, Souji? Lança Hijikata, de très mauvaise humeur.
- Oui, je sais, mais qu'est-ce que ça fait ici?
- Quelqu'un est venu le déposé devant la porte principale du quartier général et je l'ai trouvé ce matin même, informa Yamazaki. Il y avait ce mot écrit dans le panier.
Saito prit le papier et lut à voix haute ce qui était inscrit dessus pour que tout le monde écoute attentivement.
- Je suis dans l'impossibilité de m'en occuper. Veuillez prendre votre part de responsabilités, il se nomme Shigeru.
Ils fixaient maintenant cette petite chose qui était resté jusqu'à présent immobile dans le panier. Elle ne gigota pas beaucoup, mais tous les morceaux de tissus qui l'entouraient semblaient le déranger. Chizuru s'approcha et tendit un doigt pour le caresser. Il s'étira d'avantage. Personne n'osait bouger, sauf la jeune fille, de peur que cette chose ne se mette à geindre, miaulé ou ne fasse un autre bruit insupportable. Ce n'était pas la première fois qu'ils en voyaient un, mais dans leur quartier général c'était toute une autre histoire. Même Okita était à cour de blague douteuse. Du moins, pour le moment, c'était la surprise avant tout. Kondo se racla enfin la gorge pour briser ce silence inconfortable.
- Donc, nous avons là un gros problème…
Ils hochèrent tous machinalement la tête à l'unisson –sauf Chizuru-. Heisuke leva timidement la main sans toutefois détourner les yeux du panier intrigant.
- Je peux poser une question?
Hijikata l'autorisa à continuer. Heisuke prit un temps pour réfléchir si c'était bien ou non de poser sa question, mais devinant qu'il ne devait sans doute pas être le seul à se le demander, il décida de prendre les devants.
- Il est à qui ce bébé?
Comme si le plus petit du groupe venait de dire un mot tabou, ils se tournèrent tous vers lui –sauf Chizuru- avec des yeux ronds. Il sentit le regard de son démoniaque supérieur le fusiller. Il s'y était attendu après tout. Il déglutit en reculant légèrement.
- Il n'y a que deux personnes ici qui peuvent potentiellement être le père de cet enfant. Lâcha Hijikata le plus sérieusement du monde.
Ils se figèrent sur place et se regardaient du coin de l'œil. Okita se mit à rire.
- Souji! S'exclama Kondo.
- Désolé, mais la situation est vraiment drôle. Quelqu'un aurait un fils caché parmi nous?
- Tu ne devrais pas rire autant, Souji…. Prévint Hijikata sombrement.
- Est-ce que je peux le prendre?
La petite voix de Chizuru calma l'atmosphère électrisante. Elle suppliait du regard le vice-capitaine pour que sa requête soit acceptée et ce dernier ne put y résister. Lorsqu'elle prit le bambin dans ses bras, ils regardèrent avec quelle facilité la jeune fille prenait l'enfant de façon aussi naturelle. Le plus délicatement possible, elle l'approcha d'elle. Chizuru ressemblait vraiment à une jeune mère à cet instant. Voir une chose aussi fragile dans leur QG, déjà Yukimura était une énorme exception alors là, c'était carrément impossible de le garder. Elle le balança doucement tout en marmonnant des choses inaudibles, mais réconfortantes et tendres.
- Shigeru? Shigeru ?
- Ne… ne le réveille pas, Chizuru! Paniqua Shinpachi.
- Pourquoi? Il ne va pas pleurer, je vous le promets!
- Je le vois pas bien, montre, montre Chizuru! S'approcha Heisuke.
- Regarde, il ouvre les yeux! S'enthousiasma la jeune fille.
Chizuru s'impatienta et quand elle vu la couleur des yeux de l'ange qu'elle tenait dans ses bras, elle écarquilla des yeux. Elle regarda ensuite Okita et Harada à tours de rôle.
- Quoi? Demanda le capitaine roux.
- Il a les yeux verts. Répondit la jeune fille le plus calmement du monde.
Sanosuke devint terriblement pâle et Souji rata un battement de cœur. Tous deux avaient l'impression d'avoir mal entendue. Voyant leur réaction, elle montra l'enfant aux deux seuls hommes qui avaient la même couleur d'yeux.
- Vous voyez, il a les yeux verts. Répéta Chizuru.
- Non, non, non! S'enquit Sanosuke.
- Il ne me ressemble même pas, c'est le tient Sano-san.
- Qu-quoi?!
- Cet enfant n'est pas le mien, il est ton portrait craché.
- C'est quoi ces fausses accusations!? Pourquoi ça ne serait pas toi le père?
- Parce que je ne traîne pas à Shimabara à chaque deux jour, moi. Se défendit Okita.
- Et c'est quand la dernière fois que tu y es allé, hein? Attaqua le roux.
- Il y a…
Souji ne termina pas sa phrase, comprenant où son collègue voulait en venir. Il regarda de nouveau l'enfant enroulé dans des couvertures qui ne laissaient qu'apercevoir son visage d'ange.
- Oh…
Oui, oh. Il ne pouvait rien dire d'autres. Shinpachi soupira de soulagement, Heisuke se détendit et Saito resta toujours perturbé par la présence du bébé. Hijikata fronça les sourcils.
- Cessez de vous disputer à la fin! Peu importe qui est le père, vous devez assumer la conséquence de vos actes.
- Kondo-san, je vous assure que je ne suis pas le père de cet enfant! Assura Okita.
- Je ne suis pas le père non plus!
Le capitaine commandant ne savait pas quoi faire. Cette situation le dépassait. Seul Chizuru semblait enjouée. Il regarda ses deux capitaines et l'enfant.
- Il reste encore un moyen pour savoir qui est le père…
Tous les membres dans la pièce s'accrochaient aux lèvres du commandant du Shinsengumi attendant sa suggestion. Les deux pères fautifs en particulier.
- S'il a les cheveux bruns, il est tient, Souji…
Le regard, le ton de voix, rien ne plaisait à Okita. Kondo était déçu, son maître était déçu de lui! Intérieurement, il se maudit et pria pour qu'il ne soit sien.
- Mais s'il a les cheveux roux… Il est à Harada-san.
Sanosuke pria tous les dieux pour qu'il ne soit pas son erreur. Ils regardèrent Chizuru qui tenait toujours l'enfant.
- Yukimura-kun, tu peux lui découvrir la tête.
- Attendez!
Ils se tournèrent vers Hijikata qui s'était levé. Les deux hommes aux yeux de jades mourraient sur place pendant cette attende.
- Je veux vous déclarer que le père ne sera pas condamné à se faire Seppuku, mais qu'il prenne ses responsabilités en main.
- Vous êtes un ange quand vous voulez Hijikata-san, essaya Okita vainement de complimenté son supérieur pour y tirer compassion. Je déclare également que j'assumerai mes responsabilités en tant que… père de cet enfant s'il a les cheveux bruns, sachant qu'il n'est pas le mien.
Il lança un regard espiègle à son camarade de guerre. Ce dernier sentit se faire forcer la main.
- J'assumerai mes erreurs s'il a les cheveux roux et je déclarerais être… père de cet enfant.
- Bien, vas-y Yukimura-kun. Ordonna Kondo.
Elle ne se fit pas prier, avec délicatesse elle découvrit la tête du bébé pour voir sa chevelure naissante. L'un des deux hommes sentit ses forces lui revenir tandis que l'autre les sentait le quitter. Un seul homme se sentit de nouveau libre. Un seul homme se sentait complètement irresponsable et négligeant. Normalement, ce n'était pas le sentiment qu'il devait ressentir en apprenant qu'il était père, si? Il s'agit d'une joie extrême quand on fonde une famille. Or là, la mère était inconnue et il ne s'était pas préparé à être père. Les autres ont à peu près neufs mois pour se préparé, mais pas lui. Il est devenu père en moins d'une minute. Chizuru lui avait tendu le bébé et il le prit avec maladresse. Il regarda Shigeru dans les yeux et le petit semblait le reconnaître. Il passa une main dans les doux cheveux de son fils et se maudit d'avoir des cheveux si peu commun. Pourquoi a-t-il dut avoir les cheveux roux?
Okita sembla reprendre du poil de la bête, il se mit à ricaner et tapota l'épaule de son camarade.
- Félicitation Harada Sanosuke, vous avez un beau garçon !
