Bonjour tout le monde! \O

Voici ma fic spéciale Saint-Valentin! *rajoute une pierre à l'édifice*

Cette fois encore elle m'a été inspiré par un fanart spécial Saint Valentin, de 0814minsosso sur twitter. Cela m'arrive très souvent en fait que des photos ou des fanarts m'inspirent des trucs, faudra vous y faire. Vous retrouverez le fanart en question en illustration de la fic.

Je vous préviens, c'est un peu du Saori-bashing. Parce que j'aime pas Saori et que j'aime bien embêter les persos que j'aime pas. Donc ... voilà. xDDD

Cette fic sera constitué de trois chapitres qui ont chacun leurs propres titres. Je me dépêche pour le second et le dernier sera publié le 14 mars, le jour du White Day. Vous y croiserez les Saintia, mais pas tout à fait celles du manga. Disons une sorte de version parallèle.

Et bien sûr Saint Seiya ne m'appartient toujours pas. :/ Mais l'histoire en dessous oui.

Sur ce, j'arrête mes blabla, je vous souhaite une bonne Saint-Valentin et une bonne lecture! ;)


Chapitre 1

Chocolat Mesquin

Grèce, Cap Sounion. Résidence secondaire des Kido.

- "Mademoiselle! Attention!", eut tout juste le temps de s'écrier Mii lorsque sa luxueuse limousine à peine garée devant le perron du manoir, Saori ouvrit la portière et se précipita en courant dans les escaliers. Mii sortit de la voiture à son tour, suivie de Tatsumi qui portait les courses de la matinée.

- "Mademoiselle! Attendez!

- Je ne veux pas attendre! Nous avons beaucoup de travail aujourd'hui, Mii. Il faut que ce soit fini à temps. Dépêche-toi!

- Mais avant ne devrions-nous pas mettre une tenue plus appropriée? Nous risquons de nous salir", cria-t-elle en courant, essoufflée, derrière Saori. Saori se retourna au pied du grand escalier, la main posée sur la balustrade, ses grands yeux verts écarquillés.

- "Ah! Tu as raison! Ce serait ennuyeux.

- Oui, Mademoiselle!" Mii soupira, soulagée, en montant les marches derrière la réincarnation d'Athéna qui était aussi excitée qu'une enfant de trois de ans à la veille de Noël. Il fallait qu'elle retrouve son calme.

Tout ça était de la faute d'une idiote de sa classe qui avait osé lui demandé à qui elle offrirait son chocolat de Saint Valentin. Cela l'avait travaillé jusqu'à ce qu'elle débarque au soir en trombe dans la salle à manger des domestiques pendant le dîner pour leur annoncer qu'elle avait l'intention d'offrir des chocolats à tous ses Chevaliers de sexe masculin et qu'elle aurait besoin d'eux pour l'aider à les confectionner. Tous l'avaient regardé avec un air de stupéfaction stupide.

Naïves comme pas deux, Shôko et Xiaoling l'avaient bien entendu encouragée, trouvant l'initiative amusante et Shôko pensa qu'elle devrait en faire de même pour Milo, tandis que les autres semblaient s'en moquer. En croisant le regard de Erda, Katya et Tatsumi, elle avait su qu'elle n'avait pas rêvé cette lueur maline dans les yeux de sa déesse. Elle mijotait quelque chose c'était certain.

Et tous ces ingrédients de la meilleure qualité qui soit et plus luxueux les un que les autres ne lui disaient rien qui vaille. Elle escomptait sûrement sur le retour du cadeau. Mais est-ce que les Chevaliers auraient les moyens de lui retourner un cadeau de trois fois la valeur de ces chocolats? Et connaissaient-ils seulement cette coutume ? Elle trouvait que c'était un peu malhonnête et mesquin de la part de la princesse d'agir ainsi.

Tout en aidant Saori à s'habiller Mii pensa que si on lui offrait de tels chocolats elle n'oserait même pas les manger. Elle aurait l'impression de manger un lingot d'or. Elle n'était qu'une servante et vivait simplement, peut-être était-ce différent pour les Chevaliers. Mais ses réflexions furent interrompues par Saori qui prit se mains dans les siennes.

- Tu vas m'aider, n'est-ce pas Mii?" Mii fixa Saori quelques secondes, déboussolée et un peu honteuse. La déesse lui avait parlé et elle n'avait pas écouté un traître mot de ce qu'elle lui avait dit.

- "Euh... O-oui. Bien sûr, mademoiselle", balbutia-t-elle, s'efforçant de sourire, espérant qu'elle n'ait pas remarqué son manque d'inattention.

- Très bien! Je savais que je pouvais compter sur toi, Mii! Il est temps de commencer!", dit-elle d'un ton enchanté. Et Mii fut entraînée par Saori jusqu'à l'immense cuisine de la villa.

-" Par quoi commence-t-on Mii?", dit la jeune déesse en marchant vers les placards.

- Nous allons d'abord sortir tous les ustensiles dont nous aurons besoin", répondit Mii qui attrapa à la volée un tablier et l'enfila en s'approchant de Saori.

Dirigeant avec patience sa divine maîtresse, Mii sortit des placards bols, casseroles, balance, verre mesureur et spatules, puis déballa des sacs les précieux ingrédients et les moules achetés plus tôt dans la matinée. Le nécessaire installé, elle mit l'eau pour le bain-marie à bouillir pendant que les deux jeunes filles cassaient du chocolat en quantité.

Tout en tout remuant délicatement l'épais liquide brun aux délicats arômes, Saori fredonnait, imaginant déjà l'air abasourdi de ses Chevaliers et la montagne de cadeaux auxquels elle aurait droit le mois prochain au Jour Blanc. Alors pour être sûre d'être gâtée comme il se doit elle ne devait pas lésinée sur la qualité, ni les efforts pour que tout soit parfait.


A quelques kilomètres de là, dans ce lieu qui accueillait l'élite de l'humanité, ceux chargés de la mission sacrée de protéger la déesse qui s'appliquait actuellement à étaler sur des fonds de moules du chocolat fondu sans en mettre partout, ces valeureux guerriers furent tous saisis d'un brusque frisson.

Même Saga, installé à son bureau avec une pile de dossiers à traiter en compagnie de Shura, le sentit passer le long de son échine, assortit d'un mauvais pressentiment. Pourtant le feu était bien vif, il faisait agréablement chaud dans le bureau popal. C'était bizarre et désagréable.

- "Toi aussi tu as eu un frisson?", lui demanda Shura en déposant devant lui un énième rapport de mission à signer.

- "Pourquoi? Toi aussi?", répondit-il en apposant son sceau sur le document. Puis il releva la tête pour croiser les yeux gris du Capricorne.

- "Oui. Et j'ai eu comme un étrange sentiment", dit-il en fronçant les sourcils.

- "Comme si quelque chose allait nous tomber sur la tête? Moi aussi", ricana-t-il. "Et en général, c'est que les Bronzes sont impliqués.

- "Ou Athéna", répliqua le Capricorne d'un ton résigné, en contournant le bureau pour rejoindre Saga.

- Aussi. La peste soit de ces six idiots", ronchonna le maître du Sanctuaire, soupirant de lassitude en s'enfonçant dans son fauteuil.

- Attention, tu blasphèmes, querido(1)", dit en passant les bras autour du cou de Saga et en déposant un baiser dans son cou.

- Toi aussi", dit-il en riant et embrassant la joue de Shura qui rit à son tour. "Si on finissait cette paperasse avant que la "catastrophe" nous tombe dessus?

- "Oui ", soupira-t-il d'ennui. Il s'arrachant de mauvaise grâce du contact de son bien-aimé. Mais si un désastre bronzesque ou divin survenait, ça ferait toujours ça de moins à s'occuper.

Il n'y avait plus qu'à attendre que le mystère se révèle de lui-même. En attendant, et à leur immense regret, les deux hommes se remirent à leur barbante besogne administrative.


1) En espagnol : "chéri", mais vous aviez deviné non?