Bonjour, bonsoir !

En terminant mon chapitre 11 de Geek In The Pink, je suis tombée sur ce drabble rédigé il y a... Un petit moment de ça. C'était à la base un test RP pour un forum dont je ne retrouve plus l'adresse ni rien du tout... Donc si vous avez déjà vu ça sur un forum, il est possible, en fait certain, que le Fletcher-qui-ne-poste-pas, ce soit l'idiote qui poste ici x.x.

N'empêche, j'adore Fletcher, je sais pas, rien que son nom et sa petite bouille d'ange... JE CRAQUE ! Il est pas trop chou ? Hein, hein ? *complètement gaga*.

Bon, sur ce, bonne lecture (et oui, mon prochain chapitre de Geek In The Pink arrive ce soir, en théorie !).

Il courrait, courrait encore et toujours, ses pieds nus manquant de glisser sur l'herbe mouillée à chaque pas. Le vent fouettant son visage, passant à travers les gouttes de pluie, le jeune garçon allait vite, encore plus vite. Il avançait à perdre haleine à travers le verger, évitant d'écraser l'un des fruits tombés au passage. Par contre il écrasait le bas de son pantalon, trop grand pour lui, et qui menaçait de tomber sur ses chevilles à chaque pas. Il le tenait d'une main, l'autre occupée à serrer contre lui un petit pot d'argile, rempli d'une terre noire et humide.

Une maison en bois, plutôt coquette, se dressait en face de lui. Et c'était vers elle que le garçonnet courrait. Arrivé sur le pas de la porte, il donna trois petits coups secs, et trépigna d'impatience devant le panneau de bois, pressé de se mettre à l'abri.

La porte s'ouvrit sur un garçon blond un peu plus âgé, qui l'attrapa par le bras pour le faire entrer en vitesse, en s'exclamant :

« Fletcher ! Qu'est-ce que tu faisais, sous l'averse, et pieds nus en plus ! »

Le dénommé Fletcher sourit, et montra fièrement son petit pot d'argile, laissant son pantalon qui n'attendait que ça pour tomber. Ce qui fit crier son propriétaire qui le rattrapa, lâchant ensuit le pot, qui s'écrasa sur le sol, répandant son contenu sur le parquet fraichement ciré.

Fletcher regarda le résultat de son innatention avec une moue triste. Russel soupira et alla chercher un balai, grommelant que décidément son frère était un idiot. Le dit idiot s'agenouilla devant le petit tas de terre, et se mit à chercher la petite graine qui était plantée quelques secondes auparavant. Lorsqu'il la trouva, il fit une grimace en constatant qu'elle avait germé, il fallait la replanter au plus vite.

Russel revint alors, son balai à la main, et ramassa la terre. Il prit ensuite une craie dans sa poche et dessina un cercle sur le sol. Fletcher le regarda faire, perplexe. Il vit alors le petit pot se réparer en un instant, une lumière verte s'échappant du cercle. Russel remit la terre dans le pot tout neuf, et prit la graine des mains de Fletcher pour la replanter.

Fletcher était impressionné, et bouche bée. Il resta à genoux et demanda :

« Dis grand frère, comment t'as fait ça ? »

Russel eut un sourire et lui montra la pile de livres en équilibre instable sur la table du salon.

« J'ai trouvé les livres de papa, sur l'alchimie. C'est très intéressant !

_ Je peux essayer moi aussi ? Tu veux bien m'apprendre ? Hein ?

_ Oui, à une condition.

_ Laquelle ?

_ Mets quelque chose pour tenir ton pantalon ! »

Fletcher fit la moue. Il ne pouvait pas mettre de bretelles, comme son frère, ou de ceinture. Le métal composant les boucles et attaches lui filant d'ignobles crises d'urticaire.

Il alla alors voir sa mère en criant pour qu'elle fasse quelque chose. Celle-ci eut l'idée brillante de coudre un morceau de tissu sur le pantalon, fabricant ainsi une sorte de salopette qui permettait à Fletcher d'avoir ses deux mains de libres.

Le lendemain, il commença à apprendre l'alchimie avec son aîné, et il n'eut plus jamais de problèmes de pantalon.