C'est par une froide nuit de novembre que notre histoire commence, le jeune youtubeur Norman se préparait, comme tout les soirs, un thé bien chaud qu'il savourerait en tournant son prochain podcast sur les gens qui portent des chemises à motifs jaunes et verts. Son chat Sergi tournait autour de lui et réclamait de l'affection, une rapide papouille sur la tête, il ne lui en fallait pas plus. Norman allait allumer la caméra pour commencer le tournage quand il entendit la sonnette de son appartement. Il approcha tout doucement de la porte d'entrée: il se demandait qui pouvait bien emmerder les gens si tard, il l'entrouvrit et eu rapidement la réponse à sa question.
-Grenier, mon vieil ami! Que fais-tu ici à cette heure ? Tout va bien ? demanda Norman heureux de retrouver son collègue youtuber qu'il n'avait pas revu depuis les conventions estivales.
-Tu t'imagines bien que je ne suis pas venu te vendre des scoubidous, ... Ma vie est fichue Norman, je ne savais pas où aller, excuse moi de t'avoir dérangé, je ferais mieux d'aller dormir à l'hôtel, du moins pour cette nuit...
-Mais enfin Grenier, tu ne me déranges pas, entre et explique moi tout, je vais te préparer quelque chose de chaud.
-Merci Norman, tu es un vrai ami.
Les deux vidéastes entrèrent dans le salon, Grenier s'arrêta d'un coup.
-J'ai tout perdu, ma maison a brûlé, je n'ai plus rien et Seb ... Seb y est resté ... dit-il en sanglotant.
Le gros bonhomme se laissa tomber dans les bras frêles de Norman.
-Tu peux rester ici tant que tu veux Fred, j'allais tourner ma prochaine vidéo ... mais j'imagine que ça peut attendre.
-Te dérange pas pour moi ... tu as déjà ton script ? Il faut que je pense à autre chose demanda Grenier en étouffant un sanglot.
-Oui, bien sûr, tu me diras ce que tu en penses.
Norman tendit le paquet de feuilles à son compère youtuber et fila dans la cuisine rincer sa tasse Mickey.
Grenier était absorbé par la lecture du script de Norman, il le lisait consciencieusement esquissant de temps à autres un sourire insouciant qui réchauffait le coeur du podcasteur imberbe. Au bout de plusieurs minutes Grenier rompit enfin le silence.
-C'est bien, très bien même, mais je me permets d'émettre quelques critiques.
Grenier avait séché ses larmes et paraissait plus serein.
-Mais je t'en prie, dispense moi ton savoir Maître Grenier ! répondit Norman sur un ton sarcastique.
-Suce moi, suce moi maintenant ou je t'assure que cette caméra finira dans ton cul avant la fin de la soirée.
Norman se mit alors à genoux, de peur que sa caméra à 1000€ ne finisse ailleurs que dans sa sacoche. De ses petits doigts fins il défit la ceinture du gros joueur ainsi que sa braguette, laissant apparaître un caleçon vert orné de fleurs violettes, oui, comme celui de Patrick l'étoile de mer.
-Attends! objecta Grenier avant d'allumer la caméra. Continue.
Norman sortit alors le monstre du caleçon vert dégueulasse du joueur et le fixa avec dégoût pendant quelques secondes qui lui paraissaient durer des heures. Avant de la mettre dans sa bouche il tenta de poser une question:
-Ta maison n'a pas vraiment brûlé hein ? demanda t-il timidement.
-Non
-Et Seb est en vie hein ?
-Oui
-Alors pourquoi ?
-Je voulais simplement t'humilier, te faire tomber de ton piédestal, ça t'apprendra à me voler mes abonnés, suce.
Norman s'éxecuta donc, faisant ce qu'il pouvait pour ne pas vomir. Il sentait le gros dard du grenier frapper sa glotte encore et encore, mais il savait que le joueur ne plaisantait pas quand il parlait de sa caméra et de son petit cul. Grenier poussa un puissant grognement tandis que la bouche de sa victime se remplissait de son amour liquide. D'un grand coup de pied dans les côtes, il dégagea Norman de son engin, puis remonta son pantalon avant de quitter l'appart, la caméra dans une main et Sergi, terrifié, dans l'autre. Il adressa un dernier regard dédaigneux à Norman et hurla dans le couloir avec une fierté malsaine dans la voix.
-Cyprien, tu ferais mieux de ranger tes caméras ! HAHAHAHAHAHA !
Le rire du gros bonhomme résonna dans l'escalier ainsi que dans la tête de Norman qui gisait sur le sol en position foetale, presque inconscient. Ce rire, Norman savait qu'il ne l'oublierait jamais.
