Coucou tout le monde !

Voici ma toute première fanfiction. Mon tout premier écrit, en fait. L'histoire risque donc de ne pas plaire, ma façon d'écrire non plus. Si vous voulez quelqu'un d'expérimenté vous pouvez aller ailleurs. Ici, c'est un lieu où je partage ma fic que j'écris en collaboration avec mes sœurs. Ou tout du moins écrivais, car j'ai été abandonnée vers le chap 20.

Si vous voulez une histoire qui suit parfaitement les dires de Tolkien, si vous voulez une histoire sans erreurs, vous pouvez me zapper. Il y a des erreurs, et il y en aura certainement encore. Je ne me déclare pas comme un Maître en matière d'écriture, d'ailleurs ce serait stupide car faux. Aussi, j'accepte toutes remarques constructives (c'est-à-dire ne pas me descendre juste parce que vous êtes sadique) qui visent à m'aider. J'accepte aussi que l'on me dise que l'on apprécie pas, mais dans ce cas restez poli. C'est très facile de dire « C'est de la bouse ce que tu fais. Arrête d'écrire tu me donnes des vomissures. », mais bien plus intelligent de dire simplement « Je suis désolé, mais je n'aime pas l'histoire. Ton style et ta trame ne me conviennent pas. Toutefois bonne continuation. ».

Je précise et ceci sera valable pour tous les chapitres même si je ne le note qu'ici : je ne possède pas les personnages de Tolkien, même si je les martyrise... Vous croyez que je vais me récolter un procès pour maltraitance de héros ? J'en sais rien et je tiens pas à savoir... Je vais peut-être leur faire une bonne fin, histoire de ne pas trop les martyriser... ^^ Enfin bref, mes OC m'appartiennent à 100% et je devrais porter une pancarte : "ATTENTION CHIEN DANGEREUX". Je mords, mais pour vous rassurez je me suis brossée les dents.

Bref, voilà, voilà. Je précise, je suis sur skyrock et wattpad, donc si vous trouvez la même fanfiction, don't panic, j'ai pas plagié.

CHAPITRE 1 : UNE SORTIE QUI TOURNE... MAL

Tout en soupirant, Elenna finissait de plier le linge que sa petite sœur avait malencontreusement et avec forte habilité envoyé valser au sol lors d'un départ brusque pour se rendre chez une amie. Elerinna était une véritable tornade aux vents dépassant les 500 km/h, un cataclysme aux cheveux blonds et aux yeux bleus qui faisait des ravages, tel l'ouragan Sandy en 2012. C'était l'une des raisons pour laquelle elle l'aimait, car on ne pouvait en trouver d'autres comme elle. Quoique heureusement sinon la Terre se serait trouvée en bien mauvaise posture. Souriant à sa réflexion, elle ouvrit le placard du monstre d'une main avant d'y déposer son précieux fardeau de l'autre. Fardeau dont elle avait dû s'occuper trois fois avant de pouvoir s'en débarrasser dans la petite armoire de la seule chambre de l'appartement.

Soupirant une nouvelle fois, elle ne pouvait que songer qu'elle devrait peut-être commencer à sévir davantage. Certes, Elerinna restait son plus cher trésor, celui pour lequel elle se battait à chaque instant pour garder la tête hors de l'eau, pour lutter contre l'abattement qui la menaçait lorsque ses souvenirs rejaillissaient, mais elle l'élevait, elle était en charge de son éducation et se devait de la punir ou tout du moins la gronder à certains moments.

Et alors que ces pensées faisaient route dans son esprit, elle fut brutalement sortie de son songes par une porte refermée avec empressement.

« -Elenna ! Elenna ! Elenna ! Charline et sa mère m'ont invitée à manger chez elles ce soir ! Je peux y aller ?

Tout en secouant la tête, la jeune femme se mit à regarder l'enfant de neuf ans passés. Pouvait-elle véritablement sévir plus ? Il semblait que oui, qu'elle le devait pour son avenir. Mais sa résolution toute nouvelle, elle ne put se décider à la punir dans l'instant pour quelque chose s'étant déroulé plus en avant dans l'après-midi. Et puis ses yeux de Chat Botté avaient de quoi en faire changer d'avis plus d'un.

-Si tu reviens pour dix-neuf heures tu peux y aller, Blondie.

-Je m'appelle pas Blondie, grimaça sa petite sœur en lui lançant un regard noir avant de s'adoucir et de lui sourire tout en l'enlaçant rapidement. Mais quand tu m'appelles pas comme ça, tu es la meilleure !

Lui donnant un baiser sonore sur la joue, la gamine de neuf ans laissa ses lèvres s'étirer une dernière fois avant qu'elle ne détale à toute vitesse vers le palier voisin.

-La porte ! s'exclama Elenna en entendant cette dernière claquer à nouveau, ce qui était bien inutile puisque Elerinna s'en était déjà allée. »

Quelque peu ennuyée au départ, la jeune femme finit par laisser une esquisse de sourire naître sur son visage. Car bien que ses manières soient brusques, elle n'en restait pas moins rafraîchissante et empreinte d'une certaine naïveté enfantine qui était plaisante face au monde de brutes auquel elle avait à faire chaque jour. Penser à la violence de cette terre la ramena lentement mais sûrement vers des choses qu'elle aurait préféré oublier. Et avant même qu'elle n'ait eu le temps de faire le moindre mouvement, elle se retrouva plongée dans ses souvenirs dramatiques, dans ceux qui la hantaient chaque jours.

Un cri, des supplications. Elle hurle, les conjure d'arrêter mais ils refusent, c'est bien trop amusant. De voir sa souffrance, naît en eux une joie malsaine, une joie corrosive qui les mènent sur le chemin de leur déchéance. Et alors qu'elle subit l'une des pires humiliations au monde, que son âme crie sa douleur sans qu'elle ne puisse l'écouter, elle pense à sa sœur qui l'attend, se demandant certainement pourquoi elle n'est pas encore arrivée.

Se raccrochant au mur, elle tenta de faire taire les images qui envahissaient sa vision. N'avait-elle donc pas assez souffert ? Fallait-il encore que l'horreur qui avait été sienne resurgisse comme un poison mortel se délectant de ses blessures ? Elle en avait déjà tant vécu, ne pouvait-on pas la laisser en paix ? N'avait-elle pas le droit de vivre comme tout le monde ? À peine âgée de dix-huit elle était déjà devenue orpheline, perdant ses parents et son aînée, devant prendre en charge sa cadette de quatre ans. Aujourd'hui, à vingt-trois ans, elle se retrouvait enceinte d'un père dont elle ignorait le nom, d'un géniteur dont elle abhorrait l'existence pour toutes les tortures qui lui avait faites. Soufflant lentement pour se calmer tout en chassant rapidement une larme qui avait coulé, elle tenta de se reprendre. Elle n'avait pas le droit de craquer. Pour Elerinna, elle se devait d'être forte, de survivre à son cauchemar permanent. Elle avait toujours réussi à faire face à la dureté de la vie, cumulant boulots sur boulots, subvenant aux besoins de sa petite princesse du mieux qu'elle le pouvait. Et si à présent sa situation se retrouvait compliquée, elle savait qu'elles finiraient par s'en sortir, quand bien même l'un de ses patrons la licencierait pour sa grossesse. Elle savait que cela risquait de se produire étant donné que ses deux jobs étaient non déclarés.

Secouant la tête assez violemment, elle se mit à réfléchir à autre chose, ne voulant garder plus longtemps des songes aussi noirs. Elle se demanda alors quel serait le sexe de son bébé. Un garçon ou une fille ? À vrai cela lui importait bien peu pour le moment, la seule chose qui lui faisait peur était de ne pouvoir aimé son enfant. Elle avait peur de ne voir en lui que l'un de ses violeurs, que l'un de ceux qu l'avaient faite souffrir.

Soupirant lentement, elle s'attaqua au ménage, profitant une fois de plus de son dimanche pour faire ses corvées ménagères. Balayant et lavant le sol, terminant de faire la vaisselle, mangeant un morceau de pain et de fromage avant de dépoussiérer les meubles. Elle finit par tomber sur un vieux cadre photo en bois. Sur l'image se trouvaient côte à côte deux jeunes filles de quinze et dix-neuf ans, deux adolescentes presque jumelles qui s'étaient jurées loyauté et présence jusqu'à la mort. Il s'agissait de son aînée et d'elle-même. Sa respiration se faisant plus rauque, essayant de contrôler les sanglots qui naissaient dans sa gorge nouée, elle continua de détailler les personnages. Juste derrière elle se dressait fièrement une grande femme qui leur ressemblait beaucoup, aux yeux sages et aimants, portant un tout jeune bambin d'à peine une année. Serrant l'épaule de sa femme, son père regardait avec amusement l'objectif, souriant comme un bienheureux, sentiment partagé alors par toute la famille. Ses longs cheveux blonds partant dans tous les sens, son expression sincère et ses yeux charbonneux exprimant tout l'amour du monde, on ne pouvait se tromper sur qui il était véritablement : un homme bon vivant qui cherchait la simplicité de la vie.

Son cœur se tordant dans sa cage thoracique avant de bondir violemment dans sa poitrine, elle se mit à maudire le destin pour lui avoir ravi ces êtres chers. Elle ne savait même pas ce qui leur était été arrivé. Ses parents étaient partis chercher son aînée pour un week-end en famille mais ils n'étaient jamais revenus. Avaient-ils eu un accident ? Cela semblait être l'explication la plus probable, loin de toutes les élucubrations des policiers de l'époque. Cinq ans avaient passé, cinq ans sans apprendre la moindre chose. C'était atroce, car comment pouvait-elle se reconstruire, vivre avec leur disparition tout en restant dans l'ignorance ? Mais elle devait faire avec, surmonter les obstacles jonchant son chemin comme tant d'autres avant elle.

Essuyant rageusement de nouvelles larmes sur sa peau pâle, elle sursauta en entendant Sandy refaire son apparition. Se recomposant un masque, espérant que ses yeux n'aient pas rougi, elle accueillit la jeune fille avec un mince sourire. Mais lorsqu'elle remarqua l'air faussement hautain de la belle qui était fière d'être arrivée à l'heure, soit dit en passant ni en retard ni en avance, elle se mit à rire, oubliant un instant ses problèmes, avant de l'enlacer avec douceur.

« -Mais bien sûr que tu es la meilleure, déclara-t-elle avec amusement lorsque Blondie fit semblant d'être vexée. Tout le monde le sait.

-Mouais..., répliqua l'apprentie samouraï.

-Va te laver et te brosser les dents, continua Elenna. Si tu ne mets pas trop de temps tu pourras regarder la télé.

Acquiesçant gravement, sa frangine se précipita alors vers la salle de bain, espérant pouvoir profiter quelques temps de la télévision avant de dormir. Laissant ses lèvres fleurir, elle profita de la douche de sa cadette pour déplier son clic-clac et préparer ainsi son lit dans le petit salon. Le studio était véritablement trop étroit, même pour deux. Elle se demandait sans cesse ce qu'il adviendrait lorsqu'elle aurait son bébé. Comment pourrait-elle gérer la situation ? Laissant un énième vague soupir franchir ses lèvres, elle songea qu'elle aurait sa réponse le moment venu.

-Fini ! s'écria une dizaine de minutes plus tard une voix avant qu'un cyclone ne s'abatte en sortant et en se jetant sur son couchage. Et en avant maestro ! On a une émission à regarder ! »

Souriant, elle se cala dans son lit d'appoint avant de se concentrer sur l'émission culinaire, Le Meilleur Pâtissier de France, ce qui la faisait saliver rien qu'en pensant à goûter leurs sucreries. Et le temps d'une heure pendant laquelle elle câlina sa petite blondinette, elle s'évada l'esprit, ne réfléchissant plus au bordel qu'était devenue sa vie.

« -Allez une histoire ! clama avec une moue à faire craquer un ogre le monstre qui lui servait de frangine.

-Il est tard, Elerinna. Demain.

-S'il te plaît..., refit cette dernière.

Elle allait refuser, vraiment, mais les yeux de Chat Botté de la belle l'en empêchèrent. Combien de fois s'était-elle matée Shrek pour arriver à un tel résultat ?

-Une alors, mais une courte, abandonna-t-elle tandis que seul un sourire magnifique et diabolique lui répondait. Alors tu te souviens de la Terre du Milieu ? Cette terre où vivent les Elfes, les Nains, les Hommes, les Hobbits, les Orcs, les Gobelins et autres joyeusetés ? Fort bien. Tu te rappelles que je te disais que les Elfes étaient une race très sage et très calme ? Et bien, ce n'était pas tout à fait vrai. Vois-tu, les Seigneurs d'Imladris, la Dame Celebrian et le Seigneur Elrond avaient trois enfants : Arwen, Elrohir et Elladan. Elrohir et Elladan étaient jumeaux. Ces deux-là étaient inséparables, faisant bêtises sur bêtises dans un joyeux capharnaüm. Un jour où ils devaient aller étudier avec leur précepteur, ils décidèrent que non ils n'iraient pas, et ils se cachèrent. Évidemment, Erestor, leur professeur et Arwen se mirent à les chercher. Décidant de mettre en place quelques facéties recherchées, ils prirent chacun un seau qu'ils remplir de substances plus ragoûtante les unes que les autres. Je ne te dirai pas ce qu'il y avait dedans, je ne voudrai pas te donner tes idées..., continua-t-elle en s'amusant. Enfin bref, attendant quelques instants, ils finirent par entendre du bruit sous le pont sur lequel ils s'étaient installés. Pensant avoir à faire avec leurs deux victimes, ils jetèrent leurs seaux avec un grand sourire aux lèvres. Mais quand les cris retentirent et qu'ils s'aperçurent qu'ils provenaient de leurs parents, je peux t'assurer qu'ils ont couru vite, très vite. Ils se sont planqués dans une cabane dans les bois, ne revenant qu'à la nuit tombée. Et sais-tu ce qui leur est arrivé ? Et bien je vais te le dire : ils ont été doublement puni, principalement parce que leur disparition avait inquiété leurs parents. Imagine-toi, durant une semaine ils ont dû laver les latrines et faire briller les armures de tous les soldats.

Riant allégrement, la jeune enfant se calma avant de trouver écho de son caractère dans les facéties des jumeaux, elle commença soudainement à s'inquiéter.

-Dis, si je suis punie, tu ne me feras pas laver les toilettes, hein ?

-Hum, je ne sais pas, répondit Elenna d'un ton faussement sérieux. Je vas y réfléchir...

-Eh ! s'exclama cette dernière presque outrée.

-Non, je plaisante. Quant à toi, Belle au Bois Dormant, il est temps de te plonger dans un profond sommeil. Fait de beaux rêves, princesse. »

Embrassant doucement le front de sa petite sœur, elle s'écarta lentement avant d'atteindre la porte, d'éteindre la lumière et de retourner dans le salon. S'allongeant ensuite, se préparant à passer une nuit remplie de cauchemars, elle s'enroula dans ses draps et s'installa en chien de fusil. Un mauvais pressentiment l'habitait, quelque chose allait se passer, elle en était certaine même si elle ne savait pas quoi. Jouant un instant avec le tissu de son pyjama qu'elle avait enfilé avant que son trésor n'aille se coucher, elle le délaissa finalement avant de fermer les yeux, se retrouvant à nouveau plongée dans ses visions d'horreur.

Elle se réveilla tôt, l'aube n'était levée que depuis peu, mais la nausée qui l'envahit ne la laissa guère se reposer plus longtemps, et s'est en courant qu'elle rejoignit les toilettes tout en maudissant ses problèmes matinaux. Lorsque son estomac eut terminé de se soulever, elle se rendit dans la kitchenette d'un pas légèrement vacillant. Prenant un thé léger et deux tartines de beurre, elle laissa le calme du studio l'envahir. C'était étrange de savoir que la journée un cyclone balayait toute la résidence tandis que le matin très tôt on aurait pu entendre une mouche voler. Ce pouvait être comparable au calme avant la tempête. Souriant légèrement, elle lava son peu de vaisselle avant de s'en aller dans la salle de bain, enfilant slim et chemisier blanc.

Elle venait tout juste de terminer de réajuster le salon lorsque la voix ensommeillée de Sandy lui parvint.

« -Elenna ! Je trouve pas mes vêtements !

Marchant à pas mesurée vers la petite chambre, elle retrouva alors un ours endormi devant une armoire à serviettes.

-Tu ne les trouvera certainement pas là, banane ! Ils sont dans l'autre placard !

Lorsqu'un rire naquit au fond de sa gorge, elle remarqua le regard noir de sa cadette, mais cela ne tarit en rien sa bonne humeur du matin.

-Mais il est préférable que tu ne t'habilles pas maintenant. Prends ton petit déj' d'abord. »

Fronçant les sourcils, Elerinna finit par acquiescer, s'apercevant finalement bien vite du pragmatisme des paroles de son aînée.

Ce fut donc vingt minutes, un bol renversé et un déjeuner avalé plus tard que la jeune femme se retrouva tirée sans vergogne par un petit monstre bipède. L'enfant de neuf ans ne sachant que choisir comme vêtements, la tâche lui fut toute dévouée. Elle regarda donc dans les tas ordonnés du placard, avant d'en sortir un leggings et un gilet noirs, de même qu'une tunique blanche à manches longues dont l'imprimé était un papillon foncé pailleté.

Le reste de la matinée se passa plutôt sans encombres, si tant est qu'il faut dire que sa princesse était excitée comme une puce à l'idée d'aller à la surprise qu'elle lui réservait: le zoo. Vers dix heures, Elenna l'aida à trouver ses ballerines avant d'enfiler elle-même une paire de bottines solides, dernier présent de ses parents. S'apercevant que le monstre était bien trop dynamique pour se comporter sans qu'il y ait d'incidents lors de la visite, la jeune femme prit le parti de prendre le bus à la fin de la petite ville, afin de faire se dépenser le cataclysme lors d'une marche soutenue.

Cela faisait vingt minutes qu'elles patientaient à l'abri-bus, attendant un car qui avait pas mal de retard. Elle n'était pas tranquille, sachant pertinemment que l'endroit où elles attendaient était bien mal placé. Ce côté de la D17 était dangereux, car il était situé en descente et au niveau d'un virage. Il aurait fallu que les freins d'un poids lourd lâchent pour qu'elles soient tamponnées et tuées. Laissant un soupir tremblant franchir ses lèvres, elle rappela sa cadette lorsqu'elle la vit s'éloigner en cherchant à attraper une coccinelle. Tapant du pied en rythme, tâchant de se contenir, elle n'en pu finalement plus et se leva, se préparant à héler le monstre bipède pour le prévenir qu'elles partaient, mais elle n'en eut pas le temps. Elle le vit arriver, ce camion qui serait synonyme de leur perte. Roulant plus vite qu'aucun autre véhicule, zigzagant comme un fou, s'approchait un engin de destruction massif. Hurlant, laissant ses cordes vocales se déchirer, elle courut jusqu'à Elerinna qui n'avait pas vu encore la catastrophe imminente. Mais cette dernière dans son jeu pour attraper des insectes s'était éloignée, laissant Elenna arriver à ses côtés que bien trop tard, le camion déjà sur elles. Et avant même que le choc ne se passe, dans une dernière tentative inutile de sauver celle qu'elle aimait, elle avait encerclé sa petite sœur dans une étreinte protectrice.

Et lorsqu'une heure plus tard les policiers mobilisés recherchèrent leurs deux corps, il n'y en eu aucune trace, sauf peut-être un sac à main noir qui confirmait ce qu'avait dit le chauffeur : les deux frangines s'étaient trouvées là précédemment.