Surprise, surprise !

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Résumé : Après la guerre, Harry essaye enfin d'être heureux et de pouvoir jouir d'une petite vie de famille tranquille. Cependant, quelque chose d'inattendue va se produire qui va changer le cours de sa vie à tout jamais. Pour le meilleur ou pour le pire cela ne tient qu'à vous de le découvrir ^^

Disclaimer : l'univers d'Harry Potter n'est évidemment pas à moi mais à J.K Rowling sauf l'histoire qui vient tout droit de ma fertile imagination.

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Au début je pensais en faire un one shot mais plus j'écris et plus j'avais des idées pour enrichir l'histoire. Finalement, je me suis dis que si j'allais la publier se serait beaucoup trop long pour un simple one shot alors j'ai décidé de la diviser en quelques chapitres. Je ne pense pas quand même qu'elle sera longue. Enfin, j'espère que vous l'aimerez ^^


Chapitre 1 : L'enfer qu'est ma vie.

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Harry n'avait jamais été un garçon ordinaire : la manière dont il a été élevé n'avait surement pas été normale. C'est pourquoi, il était différent des autres enfants de son âge. Il était plus mature que les autres ayant été obligé de grandir rapidement sans avoir la possibilité de profiter de son enfance. Justement cette maturité faisait en sorte qu'il avait des rêves différents que la plupart des autres enfants.

Effectivement, depuis qu'il était tout petit, tout ce que Harry voulait, alors qu'il était entrain de rêver enfermé dans le petit placard sous l'escalier, était de pouvoir un jour avoir une famille à lui. Une famille qu'il aimerait et qui l'aimerait en retour. Une famille avec laquelle il pourrait enfin expérimenter le bonheur. Le petit garçon maigre et chétif qu'il était voulait juste être heureux.

Cet un idéal auquel le petit Harry aspirait tant, il crut ne jamais pouvoir l'atteindre un jour faute de rester vivant assez longtemps pour fonder sa propre famille et vivre tranquille. Évidemment, avec un meurtrier psychopathe qui vous colle au cul, ce n'était pas vraiment l'idéal pour allonger son espérance de vie.

Alors, quand il avait appris pour la Prophétie, il s'était tout simplement résigné. Il s'était dit : à quoi bon rêver puisqu'il allait sûrement mourir bientôt. Il était certain de ne pouvoir s'en sortir vivant de son dernier affrontement avec Voldemort. Il ne pensait pas avoir la puissance nécessaire pour affronter le plus puissant de tous les Mages Noirs et s'en sortir sain et sauf.

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Seulement, le jour de combat final, Harry réussit l'impossible encore une fois. Il avait réussit à survivre à cet ultime affrontement et après quelques temps passé à Ste Mangouste pour se remettre de ses blessures, il en était sorti plus optimiste qu'il ne le fut jamais ayant à présent toute la vie devant lui. Mais surtout, il était enfin libre, il avait enfin accompli sa mission et maintenant il allait faire ce qu'il voulait de sa vie. Il était libre pour la première fois de sa vie et il était bien décidé à en profiter.

La première chose avait été d'aller demander à Ginny, celle qu'il aimait comme un fou, de bien vouloir sortir avec lui et qui à son plus grand bonheur accepta. Ils entamèrent alors une relation à distance puisque contrairement à Harry, la dernière des Weasleys avait encore une année à faire à Poudlard.

De toute manière, le jeune homme avait entamé de son côté des études pour devenir médicomage malgré le fait que sa petite amie aie beaucoup insisté pour qu'il rejoigne la formation d'Auror que lui avait proposé le Ministère. Cela avait été leur premier sujet de dispute depuis qu'ils s'étaient remis ensemble mais Harry n'en démordait pas. Il était bien décidé à faire ce qu'il voulait car il était fatigué de se battre et de courir après les criminels maintenant qu'il avait accomplit sa part du marché en tuant Voldemort, il laissait bien volontiers le reste du boulot aux Aurors dont c'est la profession. D'un autre côté, il s'était découvert un don pour les soins pendant la guerre lorsqu'il avait dû aider Poppy à soigner les blessés et il se trouve qu'il se sentait fier de posséder un tel don et qu'il voulait le mettre à profit pour sauver des gens. Cela lui tenait vraiment à cœur.


Après deux années passées ensemble, Harry demanda Ginny en mariage et celle – ci s'empressa d'accepter le rendant l'homme le plus heureux du monde. Bien que leur relation était parfois assez houleuse vu leur caractère et leur travail respectifs, leur couple avait tenu malgré les absences et les disputes.

Un peu plus d'un an après leur mariage, sa femme lui annonça la meilleure nouvelle qu'il eut jamais entendu de toute sa vie : « Elle était enceinte ! Ils allaient avoir un bébé ! Il allait bientôt être papa ! ». Et Harry pensa alors que s'était le plus beau jour de sa vie. Et pendant neuf mois, il ne descendit pas de son petit nuage de bonheur, impatient de voir son enfant, de le ou la tenir dans ses bras. Il avait été aux petits soins avec sa femme, supportant avec courages ses changements d'humeur terrifiants, se faisant présent lorsqu'elle avait besoin de lui ou bien lorsqu'elle avait eu sa période avec les nausées matinales. En deux mots, il avait été un mari exemplaire.


Le jour de l'accouchement arriva et Harry été posté aux côtés de sa femme la soutenant comme il pouvait pendant ce moment douloureux. Et après bien des heures de hurlements, on put enfin entendre les cris du bébé.

Son cœur explosa de joie dans sa poitrine et il se retourna pour voir son bébé, son fils.

...

Il comprit à ce moment là ce que l'expression « ascenseur émotionnel » pouvait signifier.

...

Tout ce bonheur, toute cette joie, qu'il avait ressenti il y a à peine une seconde, disparut aussi rapidement qu'elle était apparue ne laissant qu'un abîme de tristesse et de douleur mêlés à un sentiment de trahison qui le faisaient suffoquer. Il ne put que haleter afin de retrouver son souffle. Comment on respire déjà ?, se demanda - t - il, il entendit une des infirmière lui ordonner d'inspirer puis d'expirer lentement.

Cependant, son cerveau n'était concentré que sur une seule chose : Le bébé était métis, le bébé avait la peau chocolat au lait. Le bébé n'était pas le sien. Cette petite chose qu'il avait sentit gigoter dans le ventre de sa femme et qu'il avait aimé de tout son être n'était pas de lui.

Ce qui l'amena logiquement à penser que sa femme, sa Ginny qu'il aimait tant avait couché avec quelqu'un d'autre que lui, qu'elle l'avait trompée. Une vague d'indignation déferla alors en lui.

Comment avait – elle pu lui faire une chose pareille ? Comment ?

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C'était un cauchemar, un véritable cauchemar. Il allait sûrement se réveiller d'un moment à l'autre et rire de sa propre bêtise. N'est – ce pas ? Il fallait que ça soit le cas ! se dit il désespéré.


Tout son monde s'effondrait autours de lui comme un château de cartes sans qu'il puisse rien y faire. Il sentait comme si le sol se dérobait sous ses pieds, il cru qu'il allait se retrouver par terre mais l'infirmière qui se trouvait à côté de lui attrapa son bras et l'emmena s'assoir sur une chaise juste un peu plus loin.

Il n'y avait aucun son dans la pièce même le bébé s'était calmé. Aucune personne dans la pièce ne savait quoi dire. Ils assistaient impuissants à un moment des plus douloureux d'un homme qu'ils respectaient tous pour les avoir sauvés et tous pensaient à cet instant qu'il ne méritait pas de souffrir ainsi et surtout pas d'apprendre la traîtrise de sa femme de cette manière. Ils ne pouvaient qu'imaginer à quel point cela pouvait être pénible mais ils seraient toujours tellement loin de la réalité tellement plus douloureuse et déchirante.

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Le silence s'étendait et devenait oppressant et Harry se sentait étouffer, il n'arrivait plus à respirer. Bon Dieu ! Il n'arrivait même plus à former une seul pensée cohérente.

Comment est – ce le jour qui était supposé être le plus heureux de toute sa misérable vie puisse se transformer en un véritable enfer ?

Il n'en pouvait plus, il ne pouvait plus rester dans cette maudite chambre d'hôpital alors que devant lui une autre infirmière déposait doucement ce bébé qui aurait être le sien dans les bras de sa traîtresse de femme. Celle - ci n'avait d'ailleurs toujours pas réagit et n'avait pas prononcé le moindre mot. Elle ne l'avait même pas regardée, bon sang !

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Il se leva soudainement titubant sur ses jambes et s'enfuit voulant sortir de Ste Mangouste le plus rapidement possible. Il débarqua alors dans la salle d'attente du service obstétrique où il dut faire face à la famille Weasley au grand complet et qui s'était levé comme un seul homme à sa vue. Ils étaient tous entrain de le regarder avec des visages plein d'espoir attendant "l'heureux évènement", pensa Harry avec beaucoup d'ironie.

Qu'allait - il bien pouvoir leur dire ? Comment pourrait - il dire une chose pareille à Molly ? Ou à Arthur ? Comment allaient - ils prendre cette désastreuse nouvelle ?

Les Weasleys étaient tous connus pour avoir un sens de l'honneur et une droiture que beaucoup leur enviait et ils l'étaient vraiment. Ils avaient des principes et ils les respectaient. Mais Ginny les a bafoué.

Non, il n'allait rien leur dire du tout, il laisserait cet honneur à sa chère et tendre épouse. Elle devra le leur annoncer elle même et faire face au courroux de ses parents comme la Gryffondor qu'elle se targue d'être. De toute façon, ce n'était pas comme si elle pouvait cacher quoique se soit, rien que de poser un seul regard sur l'enfant et tout était évident. Sa couleur de peau était un fait assez éloquent en lui même.

Bien, sa décision prise, il ignora leurs regards qui étaient devenus inquiets face à son silence et se dirigea vers la sortie aussi rapidement que le lui permettait ses jambes flageolantes, voulant fuir aussi loin que possible cet hôpital. Dès qu'il fut à l'air libre, il transplana chez lui mais à son plus grand déplaisir au moment où ses yeux se fixèrent sur son salon tout n'avait été qu'un rappel douloureux de ce qu'il avait découvert il y a à peine quelques minutes plutôt dans la maudite salle d'accouchement.

Il jura bruyamment, ne pouvant s'empêcher d'exprimer ainsi sa frustration.


Elle avait réellement tout détruit. Elle avait détruit sa vie et à cause d'elle, il ne se sentait même plus en paix dans sa propre putain de maison. Pour lui c'était un endroit important, symbolique. C'était le premier endroit qu'il pouvait appeler son chez soi car il n'en avait jamais eu auparavant. Ce lieu était son havre de paix mais à présent tout ici lui rappelait Ginny.

Cette femme qu'il avait aimé de tout son cœur, de toute son âme. Il aurait était prêt à tout pour elle. Il l'aimait tellement par Merlin. Comment avait - elle put lui faire ça ?

Il pensait avoir tout fait correctement pour faire en sorte de la rendre heureuse le plus possible. Il s'était plié en quatre pour elle. Il l'avait soutenu dans sa carrière d'attrappeuse malgré ses études prenantes. Il lui avait donné tout ce qu'elle voulait. Il était disponible pour elle. Ils sortaient, ils discutaient et quand ils faisaient l'amour c'était toujours avec passion.

Alors bordel POURQUOI était - elle partie voir ailleurs ? Qu'est - ce qu'elle pouvait bien vouloir qu'il ne lui offrirait pas ?

Il n'aurait jamais pensé qu'elle puisse un jour le tromper, bien sûr à présent il s'en mordait les doigts. Il ne lui avait jamais poser de questions car lui faisait beaucoup trop confiance et cette manipulatrice en avait bien profité à son insu.

Avec un dernier regard plein de dégoût sur la pièce, Harry transplana encore une fois et pour se retrouver au Chaudron Baveur. Il sentait qu'il avait vraiment besoin de boire quelque chose de fort. Pour l'instant, il avait besoin d'oublier, il avait trop mal, il réfléchirait à tout cela plus tard quand il aura décuvé.

Il s'installa sur un tabouret au bar, salua Tom et lui demanda un verre d'absinthe. Celui - ci le regarda d'abord étrangement puis haussa les épaules en lui servant son verre.


Cependant, après cette nuit là, Harry ne fut plus le même qu'avant. Déjà, dès qu'il avait dessaoulé le lendemain, il était partit à Gringotts avait demander à parler au gérant de sa fortune. Il lui demanda d'engager un avocat qui se chargera de régler toutes les modalités de son divorce pour cause d'infidélité puisque sa femme avait accouché du bébé d'un autre. Sur ce, il vit pour la première fois de sa vie un Goblin ayant l'air assez mal -à- l'aise. Puis, il demanda que jusqu'à ce que le divorce soit officiel sa femme n'aurait pas accès à ses coffres, d'ailleurs il avait bien précisé qu'elle n'aura rien de sa part. Lorsqu'ils seront divorcés, elle repartira comme elle était venue c'est -à- dire avec rien, elle n'aura que son salaire d'attrappeuse pour subvenir à ses besoins à moins que son amant ou sa famille ne la prenne en charge. Il demanda aussi que l'accès à toutes ses propriétés lui soit interdit et que toutes ses affaires personnelles soient transférées au Terrier.

Ayant finit avec ces formalités, Harry entra dans l'agence immobilière du Chemin de Traverse et mit la maison où il habitait avec Ginny en vente. Il ne pourra plus jamais y habiter alors il allait se trouver un autre endroit. En attendant, il retourna au Chaudron Baveur, prit une chambre pour la nuit et une bouteille de Fire Whiskey.

Il ne pourrait jamais lui pardonner ce qu'elle lui avait fait. Jamais. Il en était tout simplement incapable.

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Les jours passaient à un rythme incroyablement lent pour Harry, il n'était plus que l'ombre de lui même. Il se sentait mourir de l'intérieur chaque jour un petit peu plus. Il était conscient du fait qu'il s'autodétruisait en essayant vainement de noyer son chagrin dans l'alcool.

Ses deux meilleurs amis avaient bien essayé de le sortir de sa dépression mais rien ne semblait l'atteindre au fond du gouffre où il se trouvait, plus rien n'avait de sens pour lui de toute façon. Harry Potter n'était plus qu'une loque, il n'était plus rien; Harry Potter était mort le jour de l'accouchement.

En effet, quelque chose s'était définitivement brisé en lui. Pour lui Ginny avait était une sorte de bouée de sauvetage après la guerre. Elle avait été la raison pour laquelle il s'était battu pour rester sain d'esprit lorsque le désespoir menaçait de l'emporter, lorsque sa culpabilité face aux morts survenues autours de lui menaçait de l'engloutir. Elle avait été sa raison de vivre. Et à présent, elle aussi l'avait trahi, elle l'avait lâchement poignardé dans le dos.

Il ne savait même plus quoi faire de lui même. N'avait - il pas droit comme tout le monde au bonheur ? Fallait - il qu'à chaque qu'il y goûte celui-ci lui soit retiré de la plus horrible des manières ?

Il ne voulait plus souffrir, il avait souffert pendant toute sa vie. Pourquoi est-ce que ça n'en finit jamais ?


Quelques semaines plus tard, Molly inquiète pour lui vint avec Arthur pour s'excuser pour ce que Ginny lui avait fait et lui dirent qu'ils ne voulaient pas que cela signifie qu'il arrête de venir au Terrier et de les considérer comme sa famille. Elle lui promit qu'elle serait toujours là pour lui et qu'elle ne voulait pas le voir se détruire ainsi, que ça lui brisait le cœur que se soit sa propre fille qui en soit la cause.

Malgré ses paroles pleines de sincérité, ça n'avait plus d'importance pour Harry ce n'était plus que des mots sans aucun sens et qui ne changeaient absolument rien à la situation dans laquelle il se trouvait. Alors il leur dit simplement que ce n'était pas leur faute, que Ginny était assez grande pour faire ses propres choix et en assumer les conséquences et que de toute manière ce n'était pas à eux de venir présenter des excuses mais bien elle.

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Il ne put s'empêcher de demander des nouvelles du bébé car même en sachant qu'il n'était pas de lui, il l'avait quand même aimé et attendu sa naissance pendant neuf mois. Arthur lui dit d'un air contrit qu'ils avaient appris que c'était Dean Thomas le père biologique de l'enfant et qu'elle avait appelé le petit garçon Jordan.

Même s'il s'en doutait un peu vu que le bébé était métis, ce fut tout de même un choc d'apprendre qu'un de ses amis et sa femme avaient eu une affaire dans son dos et qu'en public et même devant lui, ils avaient fait comme si de rien n'était. Quel imbécile il faisait ! Il dirent aussi que Dean avait appris pour l'enfant le lendemain de sa naissance et que depuis il passait souvent rendre visite à son fils au Terrier vu que pour le moment Ginny vivait avec eux là-bas.

Cela ne fit que lui briser le cœur un petit peu plus si c'était encore possible.

Il leur demanda d'une voix lasse et fatiguée de partir et de le laisser tranquille. Ce qu'ils firent après quelques moments d'hésitations et des regards inquiets.


- A suivre -

J'espère sincèrement que vous avez aimé. J'aime beaucoup le côté torturé des personnages ça leur donne plus de profondeur. Lorsqu'une personne se retrouve au fond du gouffre et qu'elle n'a plus rien à perdre, un simple petit évènement positif peut avoir une importance capitale. Ainsi la petite rencontre entre Harry et Severus, sera un moment clé de l'histoire. L'un comme l'autre ne savent plus quoi faire de leur vie, cela va avoir des conséquences assez inattendues mais qui vont bouleverser le cours des choses pour eux, pour un meilleur avenir peut être ^^.

Bref, laissez moi quelques reviews et dites moi ce que vous en pensez ^^

Bloody dawn, pour vous servir ;)