Note de la traductrice : les personnages de la saga Twilight ont été créés par Stephenie Meyer qui détient tous les droits sur eux. Les autres personnages figurant dans l'histoire qui suit sont la propriété de l'auteure, en l'occurrence la talentueuse nails233.

J'ai obtenu sa permission pour traduire Be My Sub, et comme vous le savez sans doute, lorsqu'on m'accorde le privilège de traduire une histoire, je me force beaucoup pour vous livrer une traduction de grande qualité, par respect pour l'auteure, et aussi pour votre bénéfice, chères amies lectrices.

Okay, juste une petite précision avant de commencer : dans cette fic, Edward n'a aucun problème à lire les pensées de Bella.

Sur ce, bonne lecture.

Ma Soumise

Chapitre 1 : l'entrevue

Point de vue d'Edward

« Edward, es-tu certain que tu veux faire une autre ronde d'entrevues ? »

« Oui, Jasper, tout à fait. Je sais que tu ne comprends pas que j'aie choisi ce style de vie, mais ça ne change rien au fait que je suis à la fois un vampire et un Dom et que j'ai besoin d'une soumise humaine. » Combien de fois vais-je devoir me répéter pour qu'il pige enfin ?

« Pourquoi une soumise humaine ? Pourquoi pas un vampire comme toi ? Ce serait moins dangereux pour tout le monde impliqué dans cette affaire. » Il me lança son habituel regard désapprobateur.

« Je te l'ai déjà dit : je ne peux pas totalement dominer quelqu'un qui ne peut pas totalement être dominé physiquement. Si je voulais d'un petit chien qui me suivrait partout, je m'en trouverais un. Je n'ai rien à cirer de quelqu'un qui ferait seulement semblant de se soumettre à ma volonté, je veux une authentique soumise, » grognai-je en appuyant sur l'accélérateur de ma Volvo argentée.

Je voulais qu'on en finisse au plus vite avec ces entrevues. La recherche pour dénicher la soumise qui allait me convenir parfaitement devenait assommante, et j'avais hâte de pouvoir enfin commencer à vivre cette vie dont je rêvais depuis si longtemps.

Jasper m'accompagnait à la séance d'entrevues uniquement parce que c'était son contact à Seattle qui l'avait organisée, sans compter que son don d'empathie était très pratique, mais je commençais à regretter de l'avoir emmené avec moi.

Alors que je garais la voiture dans le parking, je pouvais déjà voir plusieurs femmes assises dans le vestibule, attendant le moment d'être appelées en entretien. Plutôt que de les regarder directement, je décidai que j'allais attendre d'être en privé avec chacune d'entre elles.

Derrière l'édifice, il y avait une entrée privée donnant accès au bureau de J. Jenks. Ce dernier nous y attendait. « Bonjour, M. Cullen et M. Hale, cette fois-ci nous avons reçu un assez grand nombre de candidatures pour la position que vous cherchez à combler. » C'était une façon polie pour dire esclave sexuelle.

« Sont-elles toutes certifiées ? Sont-elles toutes en excellente santé ? » L'homme devant nous fit un signe de tête affirmatif, la crainte que Jasper lui inspirait évidente dans chaque trait de son visage. Je me demandais ce que Jasper avait bien pu lui faire pour qu'il soit si effrayé.

« Voici toutes les applications ainsi que les rapports médicaux, » dit-il en me tendant les papiers d'une main tremblante. Apparemment, il n'avait pas seulement peur de Jasper.

« Jasper, » je lui fis un signe pour qu'il ajuste l'ambiance de la pièce. C'était dans ce genre de circonstances que j'étais reconnaissant pour son don qui lui permettait de lire les émotions des gens.

Je lui tendis les candidatures pour qu'il les lise, les réarrange et me les rende dans l'ordre qui conviendrait le mieux à mes besoins particuliers.

« Évite les cinq dernières ; elles ne sont pas ce que tu recherches. » Je hochai la tête et retirai les quatre premières applications du paquet.

J'étais sur le point de redonner les cinq candidatures rejetées – deux blondes, deux rousses et une aux cheveux auburn – lorsque la secrétaire frappa à la porte. J. la brusqua un peu jusqu'à ce qu'elle lui présente une nouvelle application. Il la passa rapidement à Jasper qui me la refila en approuvant de la tête.

Je dois admettre que la jeune femme sur cette application était d'une rare beauté. Elle était différente des autres. Son visage en forme de cœur, ses longs cheveux ondulés couleur chocolat et ses grands yeux de biche me captivèrent instantanément.

« Alors – lesquelles devrions-nous garder pour la prochaine étape ? » Demanda J.

« Ces cinq là. Jasper les fera venir à moi chacune à leur tour. Vous pouvez aller déjeuner avec votre secrétaire. » Je lui tendis les cinq candidatures qui avaient été rejetées afin qu'il puisse donner leur congé aux jeunes femmes lorsqu'il passerait devant elles pour sortir dehors.

« Jasper, une fois que les autres auront quitté les lieux, tu pourras commencer à m'envoyer les candidates restantes. Garde celle qui s'est rajoutée à la dernière minute pour la fin. » Il hocha la tête et sortit à la suite de J., éteignant les lumières avant de fermer la porte.

C'était prévu de cette manière de sorte que les candidates ne puissent pas me voir, mais avec ma vision de vampire j'y voyais moi-même parfaitement dans le noir. J'entendis J. donner leur congé aux filles qui avaient été rejetées tandis que je m'affairais à fermer les stores. Je m'assis dans son fauteuil que les ténèbres camouflaient parfaitement.

Après un léger coup frappé à la porte, la candidate numéro 1 fit son entrée dans la pièce. Elle n'était pas effrayée par la noirceur, ce qui me surprit grandement. Elle se tenait immobile, la tête baissée, les bras de chaque côté du corps avec les paumes des mains pressées contre ses cuisses, attendant mes instructions. Elle était belle, comme toutes les autres. Ses cheveux cendrés étaient coupés court, ce qui s'harmonisait bien aux traits de son visage. Il y avait une lueur dans ses yeux d'un bleu glacial, mais j'aurais préféré ne pas entendre ses pensées.

Bon Dieu, j'espère qu'il ne sera pas comme mon dernier Dom. Ce n'est tout de même pas ma faute si j'aime me faire baiser pendant que j'ai mes règles !

Sa capacité à suivre mes instructions était irréprochable. Son physique aussi était irréprochable, d'ailleurs, sauf que je n'éprouvais aucun désir pour cette fille, si bien que je lui donnai rapidement son congé.

Les trois postulantes suivantes ne m'impressionnèrent pas davantage ; elles entrèrent et quittèrent le bureau en moins de dix minutes. Cependant, je fus subjugué dès la seconde où la dernière candidate entra dans la pièce. Son odeur provoqua un incendie dans ma gorge ; je sentis le venin inonder ma bouche tandis que des visions de sa mort imminente accaparaient mon esprit. Je voulais cette fille comme je n'avais jamais voulu quiconque auparavant. Je la voulais de toutes les façons imaginables.

Un sifflement m'échappa lorsque pour la première fois de mon existence, ma verge devint dure comme du marbre et se mit à supplier pour être soulagée. En 109 ans sur terre, je n'avais jamais eu d'érection avant ce moment précis, même lorsque j'avais été entraîné pour devenir un Dominant.

De manière surprenante, ses pensées n'avaient rien de vulgaire ou de répugnant comme celles de bien des soumises carrément dévergondées. Cette fille semblait très réservée.

'J'espère qu'il n'est pas trop rude lorsqu'il prend ses soumises pour la première fois. Je me demande pourquoi nous sommes dans le noir ? Ne veut-il pas me voir avant de se décider ? Il ne voudra sans doute pas de moi de toute façon ; j'étais trop inexpérimentée pour tous les autres. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ?'

Je relus son application et effectivement, elle n'avait appartenu à aucun Dom auparavant. Je m'efforçai de ravaler le venin dont ma bouche était remplie. Et bien tant pis pour eux j'allais faire mes choux gras de cette candidate.

« Déshabille-toi, » ordonnai-je d'une voix qui n'avait jamais été aussi rauque et teintée de désir.

En bonne soumise, elle obéit et retira ses vêtements en gardant les yeux rivés au sol. Chaque fois qu'elle se débarrassait d'un morceau, mon membre viril s'agitait dans mon jeans devenu maintenant trop serré à cause de mon érection.

Elle détacha son chemisier avec une lenteur étudiée, un bouton à la fois, avant de faire glisser le vêtement de soie rouge le long de ses épaules laiteuses et de le laisser tomber nonchalamment à ses pieds. Sans prendre de pause, elle passa les bras derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge de dentelle noire, l'envoyant rejoindre sa chemise sur le plancher. Elle retira ses chaussures noires à talons et détacha son jeans, noir lui aussi. Je réprimai un gémissement lorsqu'elle se pencha pour enlever son pantalon. Elle ne portait pas de sous-vêtement, et même dans la noirceur environnante je pouvais voir l'humidité qui suintait de son sexe rose et parfait et presque entièrement épilé. Je préférais que sa chatte ait une petite toison, sans quoi j'aurais eu l'impression d'être en présence d'une gamine, et j'avais déjà de la difficulté à ne pas me sentir un peu pervers présentement.

Le merveilleux bruit de son sang courant dans ses veines était seulement surpassé par celui de son cœur qui battait très vite dans sa poitrine. Sa respiration erratique m'indiquait qu'elle était excitée plutôt qu'effrayée.

« Avance. » Elle n'hésita pas et avança dans ma direction, bien qu'elle n'ait pas conscience que je me trouvais devant elle. Ses seins juste assez gros pour remplir la paume de ma main rebondissaient légèrement avec chaque pas qu'elle faisait. Je passai ma langue sur mes lèvres, appréciatif. Ils étaient parfaits eux aussi, et je voulais les savourer.

'Je n'ai jamais fait ça avant. Pourvu que je ne trébuche pas.'

Pour la première fois de ma très longue vie – autrement dit 109 ans – je désirais une femme. Je voulais son sang, je voulais son corps, et pour la première fois de ma vie, j'allais succomber à mes envies au lieu de les renier.

« Stop, tourne à gauche, fais trois pas et tourne à droite. » Encore une fois elle obéit docilement sans poser de questions. Je mémorisai chacune des parties de son anatomie tandis qu'elle bougeait devant moi. Elle était la perfection en mouvement. À chaque foulée, ses boucles flottaient autour de ses épaules, allant jusqu'à frôler ses mamelons roses qui pointaient hardiment vers le haut. Je pourrais la regarder marcher ainsi dans sa glorieuse nudité pour l'éternité sans jamais me lasser.

Ma décision était prise elle était celle qu'il me fallait. La brûlure dans ma gorge se faisait de plus en plus intense à mesure qu'elle approchait de moi. J'étais partagé également entre l'envie de la baiser et l'envie de la boire.

Lorsqu'elle fut seulement à un mètre de moi, il y eut comme un déclic dans mon esprit. La fournaise dans ma gorge comptait pour la moitié de mon euphorie ; c'était le mélange moitié-moitié de douleur et de plaisir que j'avais toujours désiré, en définitive.

« Mets-toi à genoux. » Elle adopta la position demandée et attendit.

'Son odeur est exquise,' se dit-elle en inspirant profondément.

Durant toutes ces années depuis ma formation, je n'avais jamais fait d'essai avec quelqu'un, mais c'était sur le point de changer.

« Rampe vers moi, » murmurai-je, mais quand même assez fort pour qu'elle m'entende.

Elle fit exactement ce que je venais de lui demander, et ferma la distance qui la séparait de moi sur ses mains et ses genoux. Elle s'arrêta lorsqu'elle sentit ses épaules buter contre mes genoux que j'avais écartés.

'Est-ce que je devrais m'avancer entre ses jambes ou attendre ? Je devrais attendre il ne m'a pas dit d'aller plus loin.'

Inhalant lentement, je respirai l'odeur de son excitation sexuelle. C'était une odeur suave et délectable qui me donnait envie de la goûter au moins une fois. Furtivement, je passai ma main entre ses jambes sans toucher ses cuisses écartées. Elle laissa échapper une plainte gutturale – ses lèvres formant un O parfait – alors que je glissais un doigt le long de sa fente afin de collecter un échantillon de son essence pour en tester le goût.

'Oh… Hum… Tellement bon !' J'avais presque envie de rire de voir que ses pensées commençaient à être embrouillées.

Comme si je m'apprêtais à déguster un grand cru de vin, je pris d'abord un moment pour apprécier le bouquet avant de sucer mon doigt. De façon à peine croyable, ma verge durcit encore davantage tandis que je léchais le jus répandu sur mon doigt. Cela devint plus difficile de ne pas gémir alors que sa saveur capiteuse restait imprégnée sur mes lèvres. C'était la première fois que je goûtais une femme, mais je pouvais affirmer sans détour que ça ne serait pas la dernière. À cet instant, tout ce que je voulais c'était la soulever pour l'installer sur le bureau et enfouir mon visage entre ses cuisses humides. Je n'avais pas besoin d'un miroir pour savoir que mes yeux étaient noirs d'une faim qu'il me restait encore à assouvir.

L'étrange pulsation dans mon pantalon ne pouvait pas être ignorée plus longtemps. Je déboutonnai mon jeans tout en surveillant la réaction de la postulante. Elle était toute pantelante. Le divin nectar dans ses veines circulait plus vite, et l'odeur de son désir assaillant mes narines m'amena à respirer plus profondément.

Lorsqu'elle m'entendit descendre la fermeture éclair de mon jeans, elle respira plus fort, et sa respiration devint encore plus haletante lorsque je baissai mon pantalon en bas de mes hanches pour libérer mon phallus.

'Ne fais pas tout rater, Bella ! Il te donne une chance d'avoir la vie que tu désires ! Satisfais-le !'

« Ouvre ta jolie petite bouche pour moi, » ordonnai-je dans un souffle.

De la voir humecter ses lèvres qui formaient une petite moue adorable avant d'ouvrir grand la bouche fut presque assez pour me faire éjaculer sur le champ. Elle attendit ma prochaine requête, les yeux clos et les bras le long du corps, sa bouche prête pour moi.

'Il vient de se taper quatre filles avant moi. Comment peut-il déjà être prêt à remettre ça ?'

Je m'avançai et plongeai ma main dans sa chevelure abondante pour la guider vers mon sexe ; elle baissa la tête jusqu'à ce que ses lèvres soient au dessus de mon gland. Je m'efforçai de me rappeler ce que j'avais appris durant ma formation. Il fallait éviter de brusquer les choses si je ne voulais pas broyer son crâne par accident.

J'avais dû endurer de regarder des vampires baiser des humains pendant une année entière afin de me familiariser avec la façon de les "manipuler" sans utiliser trop de pression. Ce fut la plus longue année de ma longue existence.

Avant même que je l'incite à mettre ma verge dans sa bouche, elle sortit la langue pour lécher le liquide pré éjaculatoire qui avait commencé à couler. Je poussai une plainte à la sensation exquise de sa langue humide, chaude et douce contre ma peau froide et rigide.

'Oh… il a si bon goût ; il n'est pas salé. Il est sucré – comme du miel,' approuva-t-elle en gémissant de contentement dans sa tête.

Lentement je baissai sa tête jusqu'à ce que ses lèvres brûlantes englobent ma verge autant qu'elles le pouvaient. Il était de plus en plus évident que ce test que je faisais passer à la candidate en serait un pour moi aussi. Elle émettait des vibrations avec sa bouche, et mon corps tout entier se mit à frémir, de mes orteils jusqu'à mon cerveau.

'Tellement froid… tellement bon… comme une sucette glacée à la vanille et au miel.'

Pour m'empêcher de donner un coup de hanche, je lâchai ses cheveux et agrippai les bras du fauteuil avec force. Je la laissai me stimuler selon son propre rythme.

'OH NON ! Il n'aime pas ça ! S'il aimait ce que je lui fais, il bougerait ou dirait un truc !'Elle paniquait parce que je l'avais lâchée.

Mais j'avais les dents tellement serrées qu'il m'était impossible de lui dire que j'étais en train d'éprouver les sensations les plus extraordinaires de ma vie. Encore une fois je combattis le désir urgent que j'avais de venir immédiatement dans sa petite bouche qui faisait des merveilles.

Lentement, elle commença à me pomper, et ce geste eut pour effet de contracter et relaxer les muscles de mon corps à répétition. Chaque fois qu'elle m'aspirait, elle acquérait plus de confiance en elle, si bien qu'elle commença à pomper plus fort. Sa langue délectable me procurait un massage époustouflant, et le moment où je sentis que je n'en pouvais plus arriva trop vite.

Ma respiration tout à fait inutile devint haletante alors qu'elle faisait tournoyer sa langue sur mon gland avant de recommencer à imiter l'action d'une pompe. Je ne pus me retenir de gémir lorsqu'elle se servit de ses dents pour gratter le dessous de mon phallus.

Au moment où elle décidait d'utiliser ses mains enflammées pour branler la partie de mon pénis qui ne rentrait pas dans sa bouche, je poussai légèrement; mon gland appuyant au fond de sa gorge généra tellement de plaisir que je ne fus plus en mesure de me retenir. Je n'eus même pas le temps de l'avertir que j'allais jouir que déjà j'explosais dans sa bouche et plus loin encore.

'Wow, je ne m'attendais pas à ça ! Il faut que je note mentalement : quand il vibre, ça signifie qu'il est prêt à éjaculer.'

Quand je fus enfin capable de parler à nouveau, je frottai sa joue avec mon pouce. « Isabella Swan, il me plairait… que tu sois Ma Soumise, » murmurai-je d'une voix éraillée au creux de son oreille.

'Est-ce qu'il vient juste de… vraiment ? Bon Dieu, je suis si confuse ! Je croyais qu'il n'avait pas aimé ça.'

Elle ne répondit pas et je réalisai mon erreur. « Tu peux répondre verbalement, » rectifiai-je en me sentant un peu frustré envers moi-même.

« J'aimerais beaucoup vous appeler "Maître", Monsieur, » fut sa réponse. Je souris, plein d'orgueil. Juste de savoir qu'elle me voulait comme Dom sans même m'avoir vu me contentait énormément.

La première série d'entrevues que j'avais menée s'était déroulée avec les lumières allumées, et ça n'avait pas très bien fonctionné. Les postulantes se fichaient de me satisfaire ou non ; elles n'en avaient que pour mon apparence physique. C'était un des désavantages d'être vampire : ceux de mon espèce attiraient et repoussaient les humains de manière simultanée.

'J'arrive à peine à croire qu'il m'ait choisie ! Je vais le rendre tellement heureux qu'il ne voudra jamais que je parte.'

« Tu devrais être très fière de toi. Tu as sucé ma verge comme une pro. Ce soir, je vais t'envoyer un e-mail t'expliquant tout ce que tu dois faire avant notre prochaine rencontre – rencontre au cours de laquelle je vais t'offrir un collier de soumission. Dans ton application, il est dit que tu n'as pas d'emploi et que tu ne fréquentes pas l'école non plus. Est-ce exact ? Je veux que tu répondes à toutes mes questions verbalement jusqu'à ce que j'en décide autrement, » dis-je d'une voix sévère et inflexible.

'Il a vraiment aimé ça !'

« Oui Monsieur, » répondit-elle calmement en baissant la tête et en reprenant sa position de soumission.

C'était une bonne chose que moi-même je ne fréquente plus l'école secondaire. J'avais obtenu mon diplôme pour la énième fois l'an dernier et j'étudiais maintenant à l'Université de Seattle.

« Tu as été informée que je pourrai passer à l'appartement fourni dans le contrat à n'importe quel moment, n'est-ce pas ? »

'Oui, et j'espère que ce sera très souvent !'

« Oui Monsieur, » répliqua-t-elle avidement.

« J. te fera remplir tous les formulaires nécessaires. Sache qu'à partir du moment où tu auras signé ces papiers, tu m'appartiendras, et je te préviens tout de suite que je ne partage pas. » Elle frissonna en sentant mon souffle froid dans son cou.

« J'ai compris le message, Monsieur, » dit-elle avec tellement de conviction que je savais qu'elle n'allait pas me faire faux bond.

« J'ai laissé l'adresse de l'appartement et les directions pour s'y rendre, ainsi qu'un BlackBerry et un jeu de clés sur le bureau. Tu vas te rendre directement chez toi, faire tes valises, et ensuite tu iras à l'appartement pour attendre mon e-mail. »

'Est-ce que je devrais lui dire que toutes mes affaires sont dans mon camion? Non, je vais me rendre directement à l'appartement et attendre son message.'

Elle ne bougea pas lorsque je me levai pour rattacher mon jeans. Je détestais l'idée de la laisser en plan sans lui avoir rendu la pareille, mais je voulais qu'elle me supplie la première fois que j'allais la prendre.

« Une fois que j'aurai quitté cette pièce, je veux que tu te rhabilles et que tu t'assois tranquillement dans ce fauteuil pour attendre J. Si tu ne fais pas ce que je te dis, tu peux dire adieu à cette position que je viens de t'offrir. Est-ce que c'est clair ? »

« Oui Monsieur. » J'avais déjà rallumé les lumières et je passais le seuil de la porte au moment où j'entendis sa réponse.

Jasper me fit un sourire entendu en me voyant sortir du bureau. Je savais qu'il avait tout entendu et donc je n'avais pas besoin de lui dire que j'avais finalement trouvé celle qui allait satisfaire tous mes désirs.

Je savais que je ne pourrais pas attendre avant de la revoir, aussi fis-je un arrêt à la bijouterie qui nous comptait parmi ses clients réguliers. Ramon sourit en me voyant entrer. J'avais fait faire un bijou spécial sur mesure dès le premier jour des entrevues.

« M. Cullen, quel plaisir de vous revoir ! Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ? »

« Je suis venu chercher mon collier. J'imagine qu'il doit être prêt ? »

« Bien entendu, M. Cullen. Le voici, tel que promis. » Il fouilla sous le comptoir et en sortit une boîte de velours bleu royal.

Je l'ouvris pour admirer le travail du joaillier. Le collier était parfait ; il allait être sublime au cou d'Isabella. Je payai l'achat avec ma carte de crédit, et maintenant la seule chose qu'il me restait à faire était de retourner à la maison pour lui envoyer la liste des exigences auxquelles elle devrait se conformer.

Évidemment, en arrivant à la maison toute la famille était déjà au courant à cause d'Alice. Cependant, ce qui me dérangeait le plus était que ma famille soit au courant de mon style de vie en premier lieu, et ça, ce n'était pas la faute d'Alice.

« Edward, comment s'appelle-t-elle ? » Demanda Esme, toute joyeuse.

« Isabella Swan, » répondis-je.

Esme me dévisagea comme si je venais de la frapper avec un démonte-pneu.

« Quoi ? » La seconde où j'avais prononcé le nom de ma soumise, elle s'était rappelé tout ce qu'elle avait lu dans les journaux.

« C'était la fille de Charlie Swan, le chef de police ! Est-ce que tu es fou ? » Ça ne peut pas être la même Isabella Swan !

« Elle ne l'a pas mentionné sur sa candidature. Elle a seulement mentionné M. et Mme Dwyer. Je me demande bien pourquoi ? » Le moins qu'on puisse dire c'est que c'était très déroutant.

« Tu ne peux pas prendre cette fille comme soumise ! »

« Rosalie, ça ne te regarde absolument pas ! Je suis capable de prendre mes propres décisions en ce qui concerne mon style de vie ! » Rétorquai-je.

Qu'importe qu'il s'agisse de la même femme, elle était mienne à présent !

À suivre

À bientôt pour la suite, et comme toujours, laissez-moi savoir ce que vous pensez, cela me fera très plaisir, ainsi qu'à l'auteure.

Je tiens encore une fois à souligner l'aimable collaboration d'Evelyne-raconte en tant que pré lectrice.

Milk